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Le latin et les Écritures grecques chrétiennesLa Tour de Garde 1968 | 15 mai
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sur le poteau de torture, était écrite aussi en latin.
Les tournures latines se trouvent principalement dans les Évangiles de Marc et de Matthieu, leur emploi chez Marc étant plus fréquent que dans les écrits de n’importe quel autre rédacteur biblique ; ce fait donne créance à l’assertion selon laquelle Marc a écrit son Évangile à Rome, pour les Romains. L’apôtre Paul, rédacteur de quatorze des vingt-sept livres des Écritures grecques chrétiennes, utilisa peu de latinismes ; et la Septante, version grecque des Écritures hébraïques, n’en renferme aucun.
Dans les Écritures grecques chrétiennes, le latin se présente sous différentes formes. On y trouve par exemple, écrits en latin, plus de quarante noms propres de personnes et de lieux, comme Aquila, Luc, Marc, Paul, Césarée et Tibère. On y rencontre aussi une trentaine de mots empruntés à la vie militaire, judiciaire, financière et familiale, tels que centurio (officier de l’armée), colonia (colonie), denarius (denier), speculator (homme de la garde du corps), titulus (titre) et sicarius (assassin).
En outre, les Écritures grecques chrétiennes renferment certaines expressions ou idiomes latins comme ceux-ci : “Voulant satisfaire la foule” (Marc 15:15), “à toi de voir” (Mat. 27:4), et “après avoir reçu une caution suffisante”. — Actes 17:9.
D’autre part, d’après Robertsonb, qui fait autorité en matière de grec, il y a dans les Écritures grecques chrétiennes certains adjectifs qui dérivent du latin plutôt que du grec. Citons, entre autres : Hérôïdianoï (Marc 3:6) ; Kristianoï (Actes 26:28) et Philippêsioï. — Phil. 4:15.
Pour les amis de la Bible, la présence de latinismes dans les Écritures grecques chrétiennes offre un intérêt plus qu’académique. Cela est en accord avec le témoignage de la Bible touchant l’occupation de la Palestine par la Puissance romaine à l’époque du Christ. En outre, le fait que ces tournures latines se trouvent dans les meilleurs œuvres grecques chrétiennes de la même époque, indique que la rédaction des Écritures grecques chrétiennes a réellement eu lieu au cours de la période dont elles parlent. Cela prouva une fois de plus l’authenticité de cette partie de la sainte Bible.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1968 | 15 mai
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Questions de lecteurs
● Un chrétien est-il obligé d’accepter une transfusion de sang pour la simple raison qu’un tribunal l’ordonne ?
Le vrai chrétien gouverne sa vie d’après les lois divines, obéissant à toutes les lois des hommes qui ne s’opposent pas à celles de Dieu (Marc 12:17). Il est intéressant pour les chrétiens de noter ce que la loi de Dieu ordonnait autrefois à la nation d’Israël. Elle disait : “Tiens ferme à ne pas manger le sang, car le sang est la vie ; et tu ne mangeras pas l’âme avec la chair.” (Deut. 12:23, Da). Dieu s’attendait donc à ce que les Israélites ‘tiennent ferme’ pour ne pas manger le sang, même si on voulait les forcer à le faire. — Voyez aussi Genèse 9:4 ; Lévitique 17:11, 12, 14.
En est-il autrement aujourd’hui pour les adorateurs de Jéhovah ? Non, car la loi de Dieu relative au sang n’a pas changé, comme le prouvent les Écritures grecques chrétiennes qui disent : “L’esprit saint et nous-mêmes avons consenti à ne pas vous imposer d’autres fardeaux que ces choses nécessaires : vous garder exempts des choses sacrifiées aux idoles et du sang et des choses étouffées et de la fornication.” (Actes 15:28, 29, 25). Veuillez noter que cette interdiction relative à l’utilisation du sang pour nourrir le corps humain est liée à l’interdiction d’une chose comparable à de l’idolâtrie. Commettriez-vous un acte d’idolâtrie
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