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Donner aux peuples une langue pureLa Tour de Garde 1951 | 15 janvier
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traductions de ces hommes et femmes religieux seront influencées, déformées et rédigées selon les philosophies païennes et les traditions non scripturales que leurs systèmes religieux ont héritées du passé. Leur honnêteté, leur sincérité et leur zèle religieux les pousseront à mêler ces choses à la traduction, dans toute la mesure du possible. Et quand ils traduisent, non d’après les originaux hébreux, araméens et grecs, mais simplement d’après une autre traduction qui contient déjà ces déformations religieuses, il en résulte une altération encore plus grande. Cela empêche ceux qui emploient cette traduction de parler la langue pure du divin message de salut.
17. Comment un lecteur peut-il se préserver d’une traduction tendancieuse ?
17 De même que les étudiants de la Bible de l’ancienne Bérée, en Grèce, vérifiaient chaque jour dans les Écritures si les paroles qu’on leur prêchait, fussent-elles prononcées par quelqu’un comme l’apôtre Paul, étaient conformes aux Écritures, c’est-à-dire vraies, ainsi le lecteur d’une traduction moderne peut se préserver des déformations religieuses d’une traduction. Comment ? En mettant de côté la tradition religieuse et en remontant à la source, aidé par tout ce qu’il a à sa disposition, c’est-à-dire dictionnaires de langues anciennes, concordances bibliques, grammaires modernes de ces langues anciennes, etc. Il peut trouver l’erreur en comparant entre eux deux versets bibliques pour relever tout illogisme dans la traduction, et ensuite il remontera, dans la mesure de ses possibilités, au texte original.
18. De quoi un traducteur aura-t-il donc besoin pour servir Dieu en vue du salut ?
18 Un traducteur de la Bible devra donc avoir plus que la simple ferveur religieuse et l’honnêteté. Il doit être affranchi des traditions religieuses des puissants systèmes populaires, libre des philosophies païennes de ce monde généralement admises. Il doit prendre les écrits originaux des auteurs inspirés tels qu’ils sont afin de trouver, non une confirmation des enseignements religieux modernes, mais la “ foi qui fut transmise aux saints une fois pour toutes ”. Il doit surtout se souvenir que les Écritures originales furent inspirées par la force active de Dieu, c’est-à-dire par son esprit. Il devrait donc prier que ce même esprit vienne, non l’inspirer, mais l’aider et le guider dans sa traduction. Car cet esprit est “ l’esprit de la vérité ”, et Dieu le donne plus volontiers à ses enfants spirituels qu’un homme ne donnerait de bonnes choses à ses enfants. (Jean 16:13, NW ; Luc 11:13) Le traducteur ne devrait pas penser à se faire un nom en l’attachant à la traduction. Il devrait être saisi du désir de présenter la “ langue pure ” de la vérité divine, pour que le lecteur de sa traduction puisse invoquer le nom de Dieu, dont le nom est Jéhovah, et avoir la possibilité de s’unir avec ceux qui parlent d’autres langues et dialectes, pour servir le seul vrai Dieu d’un commun accord. De cette façon, le traducteur sert le dessein de Dieu ; il travaille pour son propre salut et pour celui des lecteurs de sa traduction. w 15/9/50.
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Traduction du Monde Nouveau des Écritures grecques chrétiennesLa Tour de Garde 1951 | 15 janvier
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Traduction du Monde Nouveau des Écritures grecques chrétiennes
1. Comment fut réalisée la première traduction écrite de l’Écriture ?
LA première traduction écrite des saintes Écritures fut celle du canon hébreu en grec commun, et qui porta le nom de Version grecque des Septante (LXX).a Les disciples de Christ, qui écrivirent en grec, citèrent des passages de cette version dans leurs écrits inspirés. La Septante grecque fut commencée au début du troisième siècle avant Christ, à Alexandrie en Égypte, ville dont la population se composait en majorité de Juifs parlant le grec. Les Hébreux de Jérusalem avaient nourri des préjugés contre les traductions écrites du canon sacré des Écritures, qu’ils estimaient trop saintes pour subir une mauvaise interprétation à laquelle on pouvait naturellement s’attendre dans une traduction. Cependant, en dépit de ce préjugé des Hébreux, la traduction fut poursuivie pendant trois siècles, évidemment par des Juifs d’Alexandrie et non de Palestine, avec le soutien du gouverneur égyptien et d’après les rouleaux hébreux probablement importés de Palestine. Bien qu’une tradition religieuse soutienne l’inspiration de la Septante, il n’y a aucune preuve intérieure ou extérieure de cette prétention. Cette traduction formait ce qu’on pourrait appeler les Écritures grecques préchrétiennes. Elles s’avérèrent très précieuses à l’assemblée des chrétiens du premier siècle qui parlaient le grec, et même aux traducteurs des Écritures hébraïques. Cette traduction grecque, et non la Bible hébraïque elle-même, fut le recueil des Écritures utilisé dans la progression de l’œuvre missionnaire chrétienne vers l’ouest, à travers l’Europe.
2. Quand fut achevé le canon de la Bible ? Quand et comment ses livres furent-ils rassemblés et publiés ?
2 Vers la fin du premier siècle après J.-C., le recueil officiel, ou canon, des écrits inspirés des disciples de Christ fut achevé. Comme ils étaient écrits en grec, ils formaient ce qu’on peut appeler avec raison les Écritures grecques chrétiennes. Elles sont sur un pied d’égalité avec les Écritures hébraïques (araméennes) quant à l’inspiration, et elles s’ajoutent à ces anciens écrits pour former la Bible complète. Ainsi, le canon ou recueil officiel des livres inspirées de la sainte Bible fut achevé vers la fin du premier siècle après J.-C.b La traduction écrite des saintes Écritures se poursuivit ensuite avec l’effort missionnaire des premiers chrétiens, obéissant au commandement de Christ de faire des disciples parmi toutes les nations. Les livres du canon hébreu avaient déjà été rassemblés à Jérusalem avant sa destruction en 70 après J.-C., puis, pendant le deuxième siècle, fut constitué le recueil des livres des Écritures grecques chrétiennes inspirées, et les traductions s’ensuivirent. Des traductions en vieux latin apparurent. Des parties des Écritures, telles que les récits des quatre évangiles et les lettres de l’apôtre Paul, furent réunies sous forme de “ codex ”, comme des livres de nos jours, pratiques à manier et à employer. Ce genre de cartonnage des livres passa pour être, dans ce début du deuxième siècle, une spécialité de l’assemblée des chrétiens dans l’industrie de la reliure.
3. Quelle Bible a été imprimée la première ? Qui avait fait cette traduction ?
3 Vers la fin du quatrième siècle, Eusebius Jérôme, communément connu sous le nom de “ saint Jérôme ”, entreprit son travail de traduction. En 383 il produisit sa nouvelle version latine des récits de l’évangile de Matthieu, Marc, Luc et Jean, et, en 405, il acheva sa traduction complète de la Bible de l’hébreu et du grec en latin. Malgré une opposition générale, la version latine de Jérôme sortit victorieuse et fut la Bible de la chrétienté occidentale pendant les mille ans qui suivirent. On l’appela la Vulgate latine ou “ édition en latin vulgaire ”. La première Bible qui devait sortir de la machine à imprimer fut cette Vulgate latine, imprimée par Johann Gutenberg à Mayence, en Allemagne.
4. Quand le latin devint une langue morte, quelles traductions furent nécessaires ? Comment fut-il pourvu à ce besoin ?
4 Mais avec le temps le latin devint une langue morte pour le commun peuple, et des langues populaires de provenance latine, ainsi que les langues teutoniques, se développèrent. Le besoin de versions bibliques en langue populaire devint plus pressant et beaucoup de traductions écrites à la main, ou manuscrits, furent produites. Avant l’invention de l’imprimerie, vers 1456, il existait plusieurs traductions allemandes de la Bible ou de parties de la Bible. La première Bible qui devait être imprimée en langue moderne fut une traduction en allemand par un auteur inconnu, imprimée à Strasbourg par Johann Mentel en 1466. Mais le temps manque pour raconter ou même mentionner la production de Bibles dans toutes les autres langues.
SOCIÉTÉ BIBLIQUE NON SECTAIRE
5. Depuis son début, à quoi s’est consacrée la Watch Tower Society ? Comment et pourquoi a-t-elle employé des traductions de la Bible ?
5 Depuis sa formation, la Watch Tower Bible & Tract Society a employé la Version du Roi Jacques de 1611, comme version de base pour l’étude de la Bible. Notre but principal a été de rendre clairs aux personnes les purs enseignements de la Bible, à la lumière des prophéties révélées. Nous cherchons à progresser avec la lumière croissante de la vérité et à nous débarrasser de toutes les traditions des hommes et des philosophies païennes de ce monde, qui plongent dans les ténèbres. Lorsqu’elle fut formée en 1881, la Société fut appelée la Watch Tower Tract Society pour attirer l’attention sur son but consistant à répandre les vérités bibliques révélées. (The Watchtower, avril 1881, angl.) En 1884 elle fut enregistrée sous le nom de Zion’s Watch Tower Society, mais en 1896 elle fut appelée Watch Tower Bible & Tract Society. Fidèle à son nom, elle distribua des Bibles et publia des livres, des brochures et d’autres feuilles pour l’expansion d’une connaissance chrétienne, basée sur les enseignements solides de la Parole de Dieu. L’enseignement biblique qu’elle donnait aux personnes n’a pas été sectaire, et seul ce genre d’enseignement permet au chrétien de se dégager des traditions religieuses, des philosophies de ce monde et de retourner à la “ foi transmise aux saints une fois pour toutes ”. Ainsi, depuis le moment de la publication du périodique The Watchtower, en 1879, jusqu’à présent, les publications anglaises de la Watch Tower Society ont noté, cité et se sont reportées à plus de soixante-dix traductions bibliques en anglais et en d’autres langues. Ainsi la Société a reconnu la valeur de toutes ces traductions et a employé ce qu’elles ont de bien, afin de mettre en valeur le véritable message de Dieu et de rejeter la confusion religieuse.
6. Quand la Société devint-elle une Société imprimant la Bible ? Comment ?
6 En 1902, la Watch Tower Society fit l’acquisition de ses premières plaques pour l’impression des Écritures et put devenir une société imprimant la Bible. C’étaient les plaques d’une traduction des Écritures grecques chrétiennes, connue sous le nom de “ The Emphatic Diaglott ”. Cette dernière a été publiée pour la première fois en 1864 par son auteur, Benjamin Wilson, un éditeur de journaux de Geneva, Illinois, qui ne fut jamais associé à la Watch Tower Bible & Tract Society. Cette traduction accentuée avait quelques caractéristiques remarquables qui tendaient vers une meilleure compréhension de la vérité. Cependant, ce ne fut pas avant le 21 décembre 1926 que The Emphatic Diaglott fut imprimée sur les presses de la Société et reliée dans une imprimerie lui appartenant.
7. Comment la Société parvint-elle à imprimer la Bible entière et comment la mit-elle en circulation ?
7 Cela amena la Société à vouloir imprimer la Bible entière sur ses presses. La Deuxième Guerre mondiale accentua encore la nécessité de publier des Bibles en ne dépendant de personne. Pendant les malheurs de ce conflit mondial, la Société parvint à se procurer les plaques composant la Bible complète selon la Version du Roi Jacques. Le 18 septembre 1942, l’Assemblée Théocratique du Monde Nouveau des témoins de Jéhovah s’ouvrit avec son congrès principal à Cleveland, Ohio. C’est là que le président de la Société parla sur le sujet “ Présenter ‘ l’Epée de l’Esprit ’ ”, et comme point capital, il lança cette première Bible imprimée sur nos presses. Dans son appendice se trouvent de nombreuses caractéristiques utiles pour l’étude de la Bible. En Amérique, 35 000 exemplaires furent immédiatement distribués et depuis, 700 000 exemplaires
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