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Une conduite “ digne de la bonne nouvelle ”La Tour de Garde 1963 | 1er juin
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Une conduite “ digne de la bonne nouvelle ”
1. Pourquoi la Bible nous est-elle si précieuse ?
LA BIBLE révèle quelle est la volonté de Dieu à l’égard de ses créatures. En l’étudiant, celui qui est simple et sans expérience peut devenir sage. La Bible le guidera sur la voie de la pureté, ce qui rendra nette sa conscience et réjouira son cœur. C’est pourquoi les renseignements fournis dans la Bible sur les lois, les commandements et les principes de Jéhovah sont plus précieux que toutes les richesses matérielles du monde. “ La loi de Jéhovah est parfaite : elle restaure l’âme ; le témoignage de Jéhovah est sûr : il donne la sagesse aux simples. Les ordonnances de Jéhovah sont droites : elles réjouissent les cœurs ; le précepte de Jéhovah est pur : il éclaire les yeux ; la crainte de Jéhovah est sainte : elle subsiste à jamais ; les décrets de Jéhovah sont vrais : ils sont tous justes. Ils sont plus précieux que l’or, que beaucoup d’or fin, plus doux que le miel, que le miel qui découle des rayons. Ton serviteur aussi est éclairé par eux ; à les observer il y a une grande récompense. ” — Ps. 19:8-12, AC 19:7-11, NW.
2. Comment une connaissance exacte de la Bible nous permettra-t-elle d’avoir une conduite qui est “ digne de la bonne nouvelle ” ?
2 Nous voyons donc que pour avoir une conduite qui soit “ digne de la bonne nouvelle ”, il nous faut posséder comme fondement une connaissance exacte de la Parole de Dieu, la Bible, reconnaître sincèrement la grande valeur des renseignements qu’elle contient, et craindre sainement Jéhovah. Grâce à ce bon fondement, nous posséderons une conception juste du bien et du mal. Nous éviterons ainsi de devenir justes à nos propres yeux et d’étaler notre justice. À ce propos, l’apôtre Paul écrivit dans Romains 10:3 (NW) : “ Ne connaissant pas la justice de Dieu mais cherchant à établir la leur, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu. ” Celui qui adore Dieu avec sincérité, ne désire nullement imiter les Pharisiens, à qui Jésus adressa les paroles suivantes : “ À l’extérieur, vous paraissez justes aux hommes, mais au dedans vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité. ” (Mat. 23:28, NW). Au contraire, le serviteur de Dieu préfère se livrer à une étude assidue de la Parole de Jéhovah et suivre ce conseil : “ Ayez en horreur ce qui est mauvais, attachez-vous à ce qui est bien. ” — Rom. 12:9, NW.
3, 4. a) Quels sont les deux grands commandements sur lesquels se fonde la bonne conduite ? b) Quelles relations sont touchées par les règles et les commandements de Dieu, et lesquelles sont les plus importantes ?
3 Une conduite “ digne de la bonne nouvelle ” se fonde sur les mêmes commandements qui servaient de base aux relations de Dieu avec les Israélites. Ces deux grands commandements nous prescrivent d’aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre force et de tout notre esprit, et d’aimer notre prochain comme nous-mêmes. Tout en gardant ces commandements présents à l’esprit, examinons à présent certaines des exigences fondamentales de la justice, telles que notre Créateur et Père céleste nous les expose dans la Bible. Au cours de cette étude, nous remarquerons que les règles ou commandements de Dieu touchent de près divers aspects de notre vie et de nos rapports avec autrui : nos relations avec Dieu, avec notre famille et avec notre prochain. Et pendant que nous considérons ces commandements divins, n’oublions pas qu’il ne s’agit pas d’y obéir aveuglément mais de chercher de tout notre esprit et de tout notre cœur à comprendre pourquoi Dieu nous prescrit de faire telle chose et de nous garder de faire telle autre. Ainsi, nous le servirons avec discernement. — Phil. 1:9 ; Mat. 22:37.
4 Nous avons vu que nos relations avec Dieu sont d’une importance vitale. Notre culte doit être pur et sans partage. Il nous faut exercer la foi en sa Parole, le craindre lui seul comme Dieu, et lui rendre un dévouement exclusif.
5. a) Pour être de vrais adorateurs de Dieu, que devons-nous éliminer de notre vie ? b) Si quelqu’un se disant chrétien se livrait à des pratiques superstitieuses, que montrerait-il par là ?
5 Pour rendre à Jéhovah un tel culte et établir de bonnes relations avec lui, nous devons éliminer de notre vie toute fausse pratique religieuse qui se fonde sur une doctrine erronée, sur le paganisme ou sur la superstition. À cause de la superstition, certains ont du mal à s’affranchir des craintes nuisibles. La crainte des “ esprits ” des morts et celle des “ sorciers ” qui prétendent posséder des pouvoirs surnaturels, sont des superstitions courantes dans nombre de pays. Pour se protéger, les gens superstitieux portent au cou, aux bras ou ailleurs des amulettes faites d’objets divers tels que des os d’enfant décédé dont l’esprit est censé sauvegarder le porteur du fétiche. Certains rites funèbres n’ont d’autre but que d’apaiser l’“ esprit du trépassé ”. C’est le cas des “ veillées ” pratiquées après la mort de quelqu’un. On engage les services de veilleurs professionnels qui doivent faire beaucoup de bruit pour que l’“ esprit ” du défunt ne se sente pas oublié ou déshonoré et qu’il ne revienne pas porter malheur à sa famille. Toutes ces idées sont fondées sur la fausse doctrine selon laquelle l’âme humaine est immortelle et continue à vivre après la mort du corps. La Bible indique clairement qu’il n’en est rien (voir Eccl. 9:5, 10 ; Psaume 146:3, 4). Celui qui se dit chrétien et qui se livre à ces pratiques montre par là qu’il lui manque la foi et la compréhension et qu’il fait peu de cas de ses relations avec Jéhovah. La pratique du vrai culte exige non seulement qu’on connaisse la Bible mais aussi qu’on y croie et qu’on prouve sa foi par des actions qui sont en harmonie avec la Parole de Dieu. Certes, il est naturel d’être peiné par la perte de quelqu’un qui nous était cher, néanmoins le chrétien évitera toute manifestation hypocrite de deuil exigée par des coutumes ou des traditions païennes. — Jacq. 1:22-25.
6. Que sont les “ esprits malfaisants ”, et comment le chrétien peut-il se protéger contre eux ?
6 Incontestablement, il existe des esprits malfaisants, mais ce ne sont pas les esprits des trépassés. Ces esprits malins étaient autrefois des anges, des fils de Dieu. Ils se sont joints à Satan dans sa rébellion et ils sont devenus des démons ou esprits mauvais (Jacq. 2:19 ; Apoc. 16:14 ; Éph. 6:12). Mais le vrai chrétien est muni d’une armure lui permettant de se défendre contre les machinations de ces esprits malfaisants. Celui qui tient ferme dans la vérité de la Parole de Dieu, qui est actif pour proclamer “ la bonne nouvelle de paix ”, qui possède une foi aussi solide qu’un grand bouclier et qui est confiant que Jéhovah donnera le salut, celui-là est sûr d’être protégé des attaques de ces esprits iniques (Éph. 6:14-18). C’est pourquoi le chrétien n’aura jamais recours au démonisme ou à la sorcellerie pour se protéger ou pour se guérir. Dieu a ordonné au chrétien voué d’avoir foi en Lui.
RESPECTONS LA LOI DIVINE RELATIVE AU SANG
7. a) Que peut faire le chrétien quand il tombe malade, mais que s’abstiendra-t-il de faire ? b) Pourquoi la loi divine relative au sang est-elle toujours en vigueur aujourd’hui ?
7 Ce qui précède ne signifie pas que le chrétien qui tombe malade physiquement doit repousser sottement toute aide médicale. Il ne doit pas s’attendre égoïstement à ce que Dieu opère un miracle en sa faveur. Il doit plutôt faire preuve de bon sens, soigner raisonnablement son corps puis, s’il tombe malade, accepter avec gratitude l’aide que la médecine peut lui apporter. Mais il ne fera pas appel au service des “ guérisseurs ”, car les guérisons miraculeuses et les autres dons qui existaient dans l’assemblée primitive au temps des apôtres, sont depuis longtemps disparus (I Cor. 13:8). Le chrétien n’aura pas davantage recours à la sorcellerie. Il veillera également à ce qu’il reçoive un traitement médical qui n’enfreint pas la loi de Dieu relative au sang. Cette loi divine s’applique aux chrétiens actuels tout comme elle s’appliquait jadis à la nation d’Israël. Bien que l’alliance de la Loi conclue avec Israël ne soit plus valable, la loi divine interdisant l’absorption du sang est toujours en vigueur. La raison en est que cette loi fut donnée à l’origine à notre père commun, Noé, peu après sa sortie de l’arche, après le déluge universel. En cette occasion, Dieu déclara à Noé on ne peut plus clairement : “ Seulement vous ne mangerez point de chair avec son âme, à savoir avec son sang. ” — Gen. 9:3-6, Li.
8. En quels termes cette interdiction fut-elle soulignée lors d’une réunion spéciale des apôtres et des frères aînés à Jérusalem ?
8 Cette interdiction relative au sang fut signalée à l’attention de l’assemblée chrétienne par les apôtres et les frères aînés assemblés en réunion spéciale à Jérusalem, quelques années après la mort et la résurrection de Jésus-Christ. Voici leur décision divinement inspirée : “ L’esprit saint et nous-mêmes avons consenti à ne pas vous imposer d’autres fardeaux que ces choses nécessaires : vous garder exempts des choses sacrifiées aux idoles et du sang et des choses étouffées et de la fornication. Si vous vous gardez soigneusement de ces choses, vous prospérerez. Portez-vous bien ! ” (Actes 15:28, 29, NW). Vous remarquerez qu’il est tout aussi nécessaire de se garder du sang que de se préserver de la fornication.
9. Pour ce qui est de la viande, que fera le chrétien par respect envers la sainteté du sang ?
9 Il est évident, par conséquent, que les vrais chrétiens doivent respecter la sainteté du sang, parce que celui-ci représente la vie (Lév. 17:11, Li). Les témoins de Jéhovah font preuve de respect à cet égard en se gardant soigneusement d’enfreindre cette loi. Cette proscription s’applique à toute sorte de sang, à celui des animaux comme à celui des hommes. Le chrétien ne doit pas manger des bêtes “ étouffées ” parce qu’elles n’ont pas été saignées. Le principe se rapportant à ce cas est énoncé dans Lévitique 17:13, en ces termes : “ Si quelqu’un (...) prend à la chasse un animal ou un oiseau qui se mange, il en versera le sang et le couvrira de poussière. ” Pour la même raison, une bête trouvée morte, parce qu’elle a été prise au piège ou déchirée par une autre bête, ne pourrait servir de nourriture au chrétien, car elle n’aurait pas été saignée au moment de mourir. De même, lorsqu’il achète de la viande au boucher ou à un chasseur, le chrétien s’assurera qu’elle a été saignée convenablement, car il ne peut risquer de violer cette loi divine. Dans la plupart des pays, les abattoirs et les boucheries saignent la viande et celle-ci est acceptable, mais ce n’est pas toujours le cas, et nous ferons particulièrement attention si nous achetons de la viande à un chasseur. Le chrétien s’abstiendra aussi de sauces contenant du sang. Bien entendu, même quand une bête a été saignée, un peu de sang reste dans la viande ; c’est inévitable. Mais la loi de Dieu aura été respectée si on a vidé la bête du sang qui coulait dans ses veines.
10. Pourquoi les témoins de Jéhovah refusent-ils les transfusions sanguines ?
10 Il est de pratique courante aujourd’hui dans les hôpitaux de donner une transfusion sanguine quand le malade a perdu beaucoup de sang dans un accident ou une opération, et même comme un simple fortifiant. En harmonie avec les passages de l’Écriture cités plus haut, les témoins de Jéhovah considèrent que l’absorption du sang par le corps au moyen d’une transfusion est une violation de la loi divine. Les apôtres nous disent catégoriquement de nous “ garder exempts (...) du sang ”. Ce refus par les témoins de Jéhovah d’introduire du sang dans leur corps par une transfusion médicale n’est pas motivé par une simple obstination insensée mais par le respect de la loi divine ; ils laissent à Dieu le soin de décider comment on peut employer le sang, puisque celui-ci représente la vie, qui est un don de Dieu. Cependant, les témoins de Jéhovah acceptent tout autre traitement médical qui n’enfreint pas la loi divine, telle que la transfusion d’une solution saline ou d’un autre succédané du sang.
11. Quel principe de Jésus énoncé dans Matthieu 10:39 est applicable à ces cas ?
11 Tout le monde désire vivre et il est naturel de chercher un remède qui prolongera notre vie ou la vie de ceux qui nous sont chers. Mais le chrétien voué ne tentera pas de sauver sa vie par une pratique qui transgresse la loi de Dieu. Il se rend compte qu’il risque de perdre la vie éternelle. Il garde présentes à l’esprit ces paroles de Jésus : “ Celui qui trouve son âme la perdra, et celui qui perd son âme à cause de moi la trouvera. ” (Mat. 10:39, NW). Il faut beaucoup de foi pour rester attaché à la loi de Dieu quand sa vie est en jeu, mais en agissant de la sorte, le chrétien se montre réellement obéissant envers le premier grand commandement, celui qui nous ordonne d’aimer Jéhovah de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre force et de tout notre esprit. Ainsi, le chrétien reconnaît qu’il doit à tout prix respecter son vœu et garder ses relations avec Jéhovah.
UNE CONDUITE HONORABLE DANS LE MARIAGE
12. a) Pourquoi Jéhovah a-t-il le droit de fixer les règles de conduite concernant les rapports sexuels ? b) Comment faut-il considérer le mariage ?
12 L’homme n’est pas fait pour vivre seul. Selon les desseins de Jéhovah, la terre doit être peuplée de créatures humaines et dans ce but il créa les deux sexes, “ mâle et femelle ”, et institua le mariage en vue de la fondation de familles. Au premier couple, Dieu donna ce commandement : “ Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre. ” Puisque Jéhovah Dieu est celui qui créa les organes génitaux, il a le droit de fixer les règles de conduite de l’homme et de la femme dans leurs rapports l’un avec l’autre. Il convient donc d’honorer et de respecter le mariage. — Gen. 1:27, 28, AC.
13. a) Quelles sont les seules relations sexuelles permises ? b) Les chrétiens peuvent-ils pratiquer la polygamie, sinon quelle règle doivent-ils suivre ?
13 Dès le début, Dieu énonça certains principes relatifs aux relations sexuelles. Ce privilège n’était accordé qu’à un homme et une femme unis par les liens du mariage. C’est ainsi qu’après avoir créé la première femme, Dieu l’amena vers l’homme et la lui donna comme épouse (Gen. 2:21-24). Plus tard, Jéhovah permit la pratique de la polygamie en Israël, mais cette pratique n’est pas conforme au modèle divin établi en Éden et Dieu ne permet pas aux chrétiens de pratiquer la polygamie. Par Jésus-Christ, Dieu rétablit la loi fondamentale du mariage, à savoir un seul homme pour une seule femme. L’assemblée chrétienne primitive comprenait bien ce principe, d’où cette condition que doivent remplir les surveillants, selon I Timothée 3:2 “ mari d’une seule femme ”.
14. Avant de pouvoir prendre rang dans la société du monde nouveau comme membre voué, quelle décision le polygame doit-il prendre ?
14 Dans les pays où les coutumes permettent à un homme d’avoir plusieurs femmes, ce principe biblique peut poser un problème à certains. Un polygame entend la “ bonne nouvelle ”, l’accepte et désire prendre rang parmi les témoins de Jéhovah organisés en société du monde nouveau. Mais sa situation conjugale n’est pas conforme aux principes bibliques applicables aux chrétiens. Que doit-il faire ? Dans son cas, la “ bonne nouvelle ” constitue un appel à l’action. Elle l’invite à apporter de profondes modifications dans sa vie, à renvoyer ses femmes secondaires et à ne garder qu’une seule compagne, conformément aux Écritures. C’est là une décision personnelle qu’il doit prendre s’il veut se joindre au peuple de Dieu et être un serviteur voué de Jéhovah.
15. a) Comment faut-il regarder les liens du mariage ? b) Que convient-il de penser de la fornication et des “ mariages d’essai ” ? c) Pour que leur union soit honorable, que doivent d’abord faire un homme et une femme ?
15 Le mariage d’un homme et d’une femme, comportant le droit d’avoir des rapports sexuels, devait être un lien permanent et non un contrat qu’ils pourraient rompre sous n’importe quel prétexte. Après avoir parlé du premier mariage dans le jardin d’Éden, Jésus déclara : “ Donc, ce que Dieu a mis sous le même joug, qu’aucun homme ne le sépare. ” (Mat. 19:6, NW). Ces paroles de Jésus montrent que le chrétien doit considérer le mariage comme une chose sérieuse et ne pas le traiter à la légère. Il s’ensuit que toute entorse faite à cette institution divine est un acte de désobéissance qui attire sur celui qui le commet la défaveur du Créateur de l’homme, Jéhovah. Comme les relations sexuelles ne sont permises que dans le cadre du mariage, entre un homme et une femme légalement unis, la fornication est interdite. Un homme célibataire commettrait donc une violation des commandements de Dieu s’il avait des rapports avec une femme, qu’elle soit mariée ou célibataire. De même, une femme non mariée ne doit avoir commerce charnel avec aucun homme. Par conséquent, les “ mariages d’essai ” pratiqués dans certains pays sont à proscrire. D’après cette pratique, un jeune homme et une jeune fille peuvent vivre ensemble pendant quelque temps pour voir s’ils se conviennent réciproquement mais sans aucun engagement permanent par les liens du mariage. Bien au contraire, avant d’avoir des rapports, l’homme et la femme doivent prouver leurs intentions honorables en contractant un mariage dans les formes légales, et l’un et l’autre doivent reconnaître le caractère permanent de ce contrat. Même s’il faut attendre plusieurs mois avant de pouvoir se marier, le jeune homme et la jeune fille doivent se garder moralement purs en s’abstenant de tout commerce charnel jusqu’à ce qu’ils soient légalement mariés. Ainsi, ils montreront qu’ils respectent le mariage comme une institution divine, comme une chose honorable.
16, 17. Comment un ménage doit-il respecter l’union conjugale, et quelle qualité l’aidera dans ce domaine ?
16 Une fois son mariage contracté, le couple continuera à faire preuve de respect envers cette institution. À propos du mariage chrétien, la Bible déclare : “ Que le mariage soit chose honorable chez tous, et le lit conjugal sans souillure, car Dieu jugera les fornicateurs et les adultères. ” (Héb. 13:4, NW). Si le mari et la femme se souviennent que Jéhovah est leur juge et qu’il voit tous leurs actes, cela les aidera à éviter l’infidélité conjugale. Leur amour réciproque affermira également leur loyauté l’un envers l’autre. “ C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes, comme leurs propres corps. Car celui qui aime sa femme s’aime lui-même, car aucun homme n’a jamais haï sa propre chair ; mais il la nourrit et l’entoure de soins, tout comme le Christ fait pour la congrégation, parce que nous sommes membres de son corps. Pour cette raison l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair. ” Ce n’est certainement pas en commettant un adultère qu’un mari ferait preuve d’amour envers son épouse légitime. Ce ne serait même pas un acte d’amour à l’égard de l’autre femme car il l’aurait incitée à pécher et à s’exposer aux jugements divins. — Éph. 5:28-31, NW.
17 Le mari et la femme doivent “ s’attacher ” l’un à l’autre, autrement dit, ils doivent rester fermement unis et désirer l’un et l’autre faire durer leur union. Comment y parviendront-ils ? Une seule qualité leur permettra de le faire : l’amour. Dans bien des ménages, cette qualité fait défaut. Dans certains pays, le mari et la femme ne se fréquentent guère ; ils ne se communiquent pas leurs idées et ils ne sont jamais ensemble, même aux repas. La femme est considérée plutôt comme une domestique que comme une compagne et une associée dans le contrat du mariage.
18. a) Comment Jésus montra-t-il le bon exemple aux maris chrétiens ? b) De quelles manières pratiques un mari témoigne-t-il son amour pour sa femme ?
18 Quelle est donc l’attitude que le chrétien doit adopter vis-à-vis de sa femme ? Nous trouverons une bonne réponse à cette question dans Éphésiens 5:25 et 28 (NW), où il est écrit : “ Maris, continuez d’aimer vos femmes, tout comme le Christ aussi a aimé la congrégation et s’est livré pour elle. (...) C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes, comme leurs propres corps. ” Jésus faisait preuve de longanimité, de patience et de gentillesse envers ses frères chrétiens. Il était heureux d’être avec eux et de leur parler des choses merveilleuses relatives au Royaume de Dieu. Outre sa proclamation publique de la “ bonne nouvelle ” en Palestine, Jésus passait de longues heures à expliquer la vérité à ses fidèles disciples. Enfin, il prouva la profondeur de son amour en renonçant à sa vie terrestre et en l’offrant en sacrifice pour que la congrégation soit sauvée et reçoive la vie éternelle. Voilà le genre d’amour qu’un mari doit éprouver à l’égard de sa femme. Il apprend à apprécier sa compagnie. Comme il désire la voir obtenir la vie éternelle, il cherche volontiers l’occasion de parler avec elle de la merveilleuse espérance que la “ bonne nouvelle ” leur a donnée, celle de vivre dans un monde nouveau. Peu importe si mari et femme ont accepté tous deux la “ bonne nouvelle ”, ils devraient s’édifier mutuellement dans la foi en s’entretenant ensemble de ces choses.
19. Dans quels domaines le chrétien doit-il subvenir aux besoins de sa famille ?
19 Certes, le mari a le devoir de subvenir aux besoins matériels de sa femme et de ses enfants. En effet, la Bible déclare à ce sujet : “ Assurément, si quelqu’un ne subvient pas aux besoins des siens, et surtout de ceux qui sont membres de sa maison, il a renié la foi et il est pire qu’un homme sans foi. ” (I Tim. 5:8, NW). Mais outre ces soins d’ordre matériel, il est encore plus important qu’il subvienne aux besoins spirituels de sa famille, tout comme le Christ prenait soin de la congrégation.
20. Quelle formation les parents chrétiens donneront-ils à leurs enfants, et qu’en résultera-t-il ?
20 Avez-vous des enfants ? Si oui, quelle sorte de formation leur donnez-vous en vue de leur avenir ? Vous bornez-vous à leur assurer une bonne instruction selon ce monde pour leur permettre d’améliorer leur situation financière et sociale ? Ce ne sont pas là les choses les plus importantes. Si les parents qui aiment Dieu reconnaissent que le mariage vient de Jéhovah et que le fruit de leur union, les enfants, est aussi un don divin, ils voudront, avant tout, que leurs enfants grandissent pour servir Jéhovah (Ps. 127:3). C’est pourquoi les parents chrétiens formeront leurs enfants dès leur plus jeune âge, dans la bonne conduite, dans l’étude de la Bible et dans la proclamation de la “ bonne nouvelle ”, tout cela à la gloire de Dieu. “ Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais continuez de les élever dans la discipline et les conseils autorisés de Jéhovah. ” Si les parents obéissent à ce commandement, leurs enfants croîtront spirituellement et sauront résister aux tentations du monde. La foi et les bonnes œuvres des enfants honoreront les parents ainsi que Jéhovah. — Éph. 6:4, NW.
21. Quelle est la meilleure manière pour la femme chrétienne de manifester son amour envers son mari ?
21 Dans toutes ces choses, la femme soutiendra avec amour son mari, qui est son chef. Une femme témoigne de son amour envers son mari par sa façon de coopérer avec lui et d’accepter humblement la disposition de Jéhovah selon laquelle “ le chef de la femme est l’homme ”. (I Cor. 11:3, NW.) Si tous les membres de la famille — père, mère et enfants — participent ensemble à l’étude de la Bible, aux réunions du peuple de Dieu, à la proclamation de la “ bonne nouvelle ” et aux diverses activités du foyer, ils croîtront tous dans l’amour et la joie. Et si une personne sincère reconnaît la grande valeur de la “ bonne nouvelle du royaume ” de Dieu, elle s’efforcera de conformer sa vie familiale à ces beaux principes bibliques.
22. a) D’après la Bible, quel est le seul motif de divorce qui mette réellement fin à un mariage ? b) Puisque le mariage est une chose si sérieuse, quel sage conseil convient-il de suivre dans le choix d’un conjoint ?
22 Mais que peut-on faire dans ce domaine quand le ménage n’est pas heureux, quand les conjoints sont en désaccord sur la religion et sur d’autres questions ? Existe-t-il des motifs de divorce qui permettraient à un homme ou à une femme de mettre fin à un mariage et d’en contracter un autre avec quelqu’un qui lui conviendrait mieux ? La Bible n’autorise pas le divorce pour n’importe quelle raison. Alors que la loi de certains pays permet à un homme et à une femme de se divorcer pour une simple raison d’incompatibilité et parce qu’ils désirent leur liberté pour pouvoir se marier à quelqu’un d’autre, la Bible, elle, n’admet qu’une seule raison valable qui rompt réellement les liens du mariage et qui justifierait le divorce, à savoir l’adultère. Jésus souligna ce point en ces termes : “ Je vous dis que quiconque divorce d’avec sa femme, excepté pour le motif de fornication [c’est-à-dire d’adultère], et en épouse une autre commet un adultère. ” (Mat. 19:9, NW). Celui qui commet un adultère devient une seule chair avec quelqu’un qui n’est pas son conjoint légal. Bien entendu, le conjoint fidèle peut décider de lui pardonner et continuer de vivre avec lui, mais s’il décide de divorcer d’avec lui à cause de sa conduite adultère, ce conjoint fidèle est libre de se remarier avec quelqu’un d’autre, car le premier mariage aura été dissous légalement et bibliquement. Étant donné la nécessité de la compréhension et de l’amour pour faire durer un mariage, le chrétien voué écoutera les sages conseils des Écritures et se mariera “ seulement dans le Seigneur ”, autrement dit avec un chrétien voué comme lui. — I Cor. 7:39, NW.
23. Là où le foyer est divisé, qu’est-ce que le chrétien s’efforcera de faire ?
23 Quand le foyer est divisé sur la question de la religion, le conjoint chrétien qui reconnaît que le mariage est une chose sérieuse, fera le maximum pour aplanir les difficultés qui peuvent surgir. Il ne cherchera pas à quitter son conjoint non croyant ; au contraire, il s’efforcera par la patience et la gentillesse, de le sauver si possible. — I Cor. 7:10-16.
24. Comment la “ bonne nouvelle ” peut-elle constituer pour une famille un appel à l’action, et que recevra-t-elle si elle répond à cet appel ?
24 On voit donc que pour avoir une conduite “ digne de la bonne nouvelle ”, il ne suffit pas d’annoncer cette dernière et de prétendre servir Dieu. Votre conduite doit refléter la “ nouvelle personnalité ” que vous avez revêtue et qui doit se manifester à tout moment, y compris dans la vie de famille — le mari envers sa femme, la femme envers son mari, les parents envers leurs enfants et les enfants à l’égard de leurs parents. Si, pour des raisons de coutume ou autre, votre vie familiale ne correspond pas à ces exigences bibliques, acceptez ces sages conseils comme un appel à l’action. Apporterez-vous les changements nécessaires ? Si vous répondez à cet appel, vous serez richement béni par Jéhovah, le Créateur du mariage, Celui qui donnera aux familles humaines obéissantes la vie éternelle dans un monde nouveau.
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Une conduite qui manifeste de façon pratique l’amour du prochainLa Tour de Garde 1963 | 1er juin
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Une conduite qui manifeste de façon pratique l’amour du prochain
1. Pourquoi est-il important que le chrétien maintienne une bonne conduite parmi les nations ?
UNE conduite “ digne de la bonne nouvelle ” ne se limite pas à la vie au foyer ; elle s’étend à toutes nos actions, à tout moment, et à tous nos rapports avec nos semblables. Il nous est dit dans I Pierre 2:12 (NW) : “ Maintenez l’excellence de votre conduite au milieu des nations, afin que, sur la chose même où ils parlent contre vous comme malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour de son inspection, par suite de vos excellentes œuvres dont ils sont témoins oculaires. ” Ce passage indique pourquoi notre conduite est si importante. En effet, en voyant nos œuvres excellentes, les hommes des nations peuvent être amenés à glorifier Dieu. Ils remarquent la différence entre le comportement des chrétiens voués et les mœurs des gens du monde. Se demandant d’où vient cette différence, ils se renseignent et ils apprennent que ces chrétiens sont des témoins voués de Jéhovah qui vivent dans l’espoir certain d’entrer dans un monde nouveau. Ils constatent que la conduite de ces serviteurs de Jéhovah n’est pas motivée par le désir hypocrite de plaire aux hommes et d’en être honorés, mais par celui de travailler “ de toute [leur] âme, comme pour Jéhovah ”. (Col. 3:23, 24, NW.) Ces œuvres excellentes sont, à vrai dire, une manifestation d’amour pour Jéhovah et pour le prochain.
2. Quelles sont les deux principales façons pour le chrétien de manifester l’amour du prochain ?
2 Jésus déclara que nous devons aimer notre prochain comme nous-mêmes. Puisque nous travaillons toujours au mieux de nos intérêts, que ce soit dans le domaine de la nourriture et du logement ou dans celui de l’espérance de la vie éternelle dans le monde nouveau, nous devrions en faire autant pour notre prochain. Pour le chrétien, le “ prochain ” c’est d’abord les autres témoins de la société du monde nouveau et les membres de sa famille, mais il a également reçu l’ordre de faire ce qui est bien envers tous les hommes, suivant ses possibilités. Certes, la prédication de la bonne nouvelle est une manifestation d’amour envers le prochain, mais de plus, le chrétien doit prêcher d’exemple par une conduite excellente. S’il ne traduisait pas en actes ce qu’il prêche, il serait un hypocrite ; il risquerait de faire trébucher son prochain et de le détourner du message du Royaume. Ce n’est pas là la façon d’exprimer l’amour du prochain, n’est-ce pas ? D’où la nécessité de se comporter d’une manière “ digne de la bonne nouvelle ”. “ Veillez à ce que nul ne rende à personne le mal pour le mal, mais poursuivez toujours ce qui est bien entre vous et envers tous les autres. (...) Assurez-vous de toutes choses ; restez attachés à ce qui est excellent. Abstenez-vous de toute forme de mal. ” — I Thess. 5:15, 21, 22, NW.
3. Dans quelles circonstances et pour quelle raison le serviteur de Jéhovah doit-il s’abstenir de “ toute forme de mal ” ?
3 Dans ses rapports personnels avec ses voisins, avec les membres de sa famille, avec ses frères dans l’assemblée chrétienne ou avec ses collègues de travail, partout et en toute circonstance, le serviteur voué de Jéhovah doit toujours s’efforcer de se conduire conformément à la Bible. S’il veut continuer de jouir de la bénédiction de Jéhovah et recevoir la vie dans le monde nouveau avec le reste du peuple de Dieu, il doit s’abstenir “ de toute forme de mal ”.
SOYONS HONNÊTES ET VÉRIDIQUES
4. Que sont les menteurs volontaires, et quel jugement recevront-ils ?
4 Une conduite honnête et véridique est essentielle. Dans le présent monde, l’honnêteté et la vérité deviennent choses rares. De ce fait, les hommes n’ont plus confiance en leurs semblables. De peur de se faire duper, ils se montrent pleins de méfiance quand ils ont des affaires à traiter. Bien des gens disent un mensonge aussi facilement qu’une vérité, et sans rougir. Le présent monde ou “ système de choses ” est dirigé par “ le dieu de ce système de choses ”, Satan le Diable, dont l’“ esprit (...) opère maintenant dans les fils de la désobéissance ”. Satan est “ menteur et le père du mensonge ”. Le mensonge et les autres formes de malhonnêteté sont, par suite, les produits de Satan, et les menteurs montrent qu’ils sont “ fils de la désobéissance ”. Dès lors, nous comprenons pourquoi la Parole de Dieu range les “ menteurs ” impénitents parmi les “ meurtriers et fornicateurs et ceux qui pratiquent le spiritisme ” et déclare qu’ils sont dignes de la destruction éternelle. — II Cor. 4:4 ; Éph. 2:2 ; Jean 8:44 ; Apoc. 21:8, NW.
5. Quelle est une raison courante des mensonges, mais quel conseil nous est donné dans Éphésiens 4:25 ?
5 La pratique du mensonge ou de la malhonnêteté fait du tort au prochain. Le mensonge est le contraire de la vérité. On dit des mensonges afin de cacher la vérité pour une raison quelconque, — souvent pour dissimuler une mauvaise action et éviter le châtiment ou la réprobation. Il y a des hommes qui mentent pour tromper ou pour se procurer quelque avantage personnel. Mais quelle qu’en soit la raison, les faits finissent par se savoir, et celui qui a été trompé est déçu par le menteur et se méfie de lui à l’avenir. Aussi, les Écritures donnent-elles le bon conseil que voici : “ C’est pourquoi, vous étant maintenant dépouillés de la fausseté, que chacun de vous dise la vérité à son prochain. ” — Éph. 4:25, NW.
6. Quelle sorte d’hommes habiteront le monde nouveau ? Aussi, si nous voulons y vivre nous-mêmes, que convient-il de faire ?
6 On montre son honnêteté non seulement par ce qu’on dit mais encore par ce qu’on fait. Si on accepte la responsabilité d’un bien ou d’une somme d’argent et que l’on s’en serve pour son usage personnel et non de la manière autorisée par le propriétaire, on agit malhonnêtement. En réalité, il s’agit d’un vol, c’est-à-dire d’un acte consistant à s’approprier la chose d’autrui sans son consentement. C’est parce que nous vivons dans un monde caractérisé par la malhonnêteté et le vol que les gens se voient obligés de fermer leur maison et de mettre sous clef argent, objets précieux et même denrées alimentaires. Mais le monde nouveau, qui doit bientôt venir, sera différent sous ce rapport, car ses habitants seront honnêtes et dignes de confiance. C’est pourquoi ceux qui espèrent vivre dans ce monde nouveau doivent manifester ces qualités dès maintenant et éliminer de leur vie le vol et toute autre pratique malhonnête, bref “ vous devez vous dépouiller de l’ancienne personnalité qui se conforme à votre forme de conduite passée ”. (Éph. 4:22, NW.) La Bible nous ordonne : “ Que le voleur ne vole plus, mais plutôt qu’il travaille dur, faisant de ses mains ce qui est du bon travail, afin qu’il ait de quoi donner à celui qui est dans le besoin. ” — Éph. 4:28, NW.
7. a) Comment peut-on dérober des heures ? b) Quelle qualité de travail le chrétien doit-il fournir ?
7 Ces paroles de l’apôtre Paul nous amènent à parler d’une autre forme de vol ou de malhonnêteté, savoir notre façon de passer le temps. En effet, on peut dérober des heures. Comment ? Si, par exemple, quelqu’un signe un contrat de travail aux termes duquel il doit fournir tant d’heures par jour pour tel salaire, et que pendant les heures de travail il s’occupe de ses affaires personnelles au lieu de celles de son patron, il dérobe des heures à celui-ci. L’apôtre dit que le chrétien doit faire du “ bon travail ”, voire qu’il doit travailler “ dur ”. Il doit donc travailler honnêtement en ouvrier consciencieux et digne de confiance, comme s’il travaillait pour Jéhovah. L’apôtre Paul écrit dans Colossiens 3:22 (NW) : “ Soyez obéissants en tout envers ceux qui sont vos maîtres au sens charnel, non par les seuls actes du service faits sous leurs yeux, comme cherchant à plaire aux hommes, mais avec sincérité de cœur, avec crainte de Jéhovah. ” De même, un patron doit être honnête dans ses rapports avec ses ouvriers et être juste à leur égard. “ Maîtres, ne cessez d’accorder à vos esclaves ce qui est juste et ce qui est équitable, sachant que, vous aussi, vous avez un Maître au ciel. ” — Col. 4:1, NW.
8. Comment un travail honnête et bien fait est-il une manifestation de l’amour du prochain ?
8 Cette ligne de conduite est une manifestation pratique de l’amour. En quel sens ? Si quelqu’un se disant témoin chrétien de Jéhovah était un ouvrier malhonnête, son patron ne serait-il pas peu enclin à écouter d’autres témoins de Jéhovah qui viennent lui annoncer la “ bonne nouvelle ” ? Sans aucun doute. Par conséquent, celui qui aime vraiment son prochain, s’abstiendra de “ toute forme de mal ” afin de ne pas être une pierre d’achoppement pour son prochain et de ne pas l’empêcher d’accepter la vérité. L’apôtre Paul écrit à ce sujet : “ L’amour ne fait pas de mal au prochain. ” — Rom. 13:9, 10, NW.
9. Quels conseils sont donnés relatifs aux emprunts ?
9 Emprunter de l’argent sans avoir l’intention sincère de le rembourser dans les conditions prévues, c’est aussi un acte malhonnête qui équivaut à voler. Abuser de la générosité et de la bonté du prochain en lui empruntant quelque chose qu’on ne compte pas lui rendre, c’est là le fait d’un homme méchant. “ Le méchant emprunte, et il ne rend pas. ” (Ps. 37:21). Cette question des choses empruntées et non rendues est la source de bien des difficultés. Autant que possible, il vaut mieux ne jamais emprunter quoi que ce soit. Si, toutefois, une certaine situation nous oblige à faire un emprunt à un frère chrétien ou à un voisin, nous devrions travailler diligemment pour rembourser la somme dans un délai raisonnable.
UN LANGAGE ÉDIFIANT
10, 11. a) Expliquez la différence entre les exigences du présent monde et celles du monde nouveau, pour ce qui est du langage et de la maîtrise de soi. b) Comment Jésus montra-t-il un excellent exemple sous ce rapport ?
10 Nous manifestons de façon pratique l’“ amour du prochain ” par notre langage. Ce monde est plein de brutalité et d’amertume. Les hommes essaient de faire montre de supériorité et de force en employant un langage grossier. Il n’est pas rare de voir des gens perdre toute maîtrise de soi et se mettre en colère, au point de se lancer des injures. Ce n’est certes pas de cette manière que l’on manifeste l’amour du prochain. En lisant la Bible, “ vous n’avez pas appris que le Christ est ainsi ”, n’est-ce pas (Éph. 4:20, NW) ? Il fit preuve de courage et de fermeté pour défendre les intérêts du Royaume de Dieu et par moments il réprimanda fortement les ennemis de la vérité, néanmoins, il ne perdit jamais sa maîtrise de soi. Il restait toujours calme, et dans ses rapports avec ses disciples, il était aimable, compréhensif et patient, même quand il fallait les reprendre. C’est pourquoi les conseils suivants sont donnés aux disciples de Jésus : “ Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole ordurière, mais toute parole qui soit propre à l’édification selon le besoin, afin qu’elle communique ce qui est favorable aux auditeurs. (...) Que toute amertume malveillante et toute colère et tout courroux et toute clameur et tout langage injurieux soient ôtés du milieu de vous, ainsi que toute malice. Mais devenez bons les uns pour les autres, tendrement compatissants, vous pardonnant librement les uns aux autres, comme Dieu aussi vous a librement pardonné, par Christ. ” — Éph. 4:29, 31, 32, NW.
11 Quelle différence entre le langage et la conduite du présent monde et ce que Dieu exige des hommes qui recevront la vie dans son monde nouveau ! La bonne conduite de ces derniers est vraiment une manifestation pratique de l’amour. Combien une parole aimable peut être édifiante ! Et combien il est réconfortant d’être pardonné avec amour quand on a fait du tort à quelqu’un ! La pratique de ces qualités de bonté et de miséricorde favorise la paix et c’est la raison pour laquelle l’union et l’harmonie règnent parmi les témoins de Jéhovah organisés en société du monde nouveau.
12. Que déclare Jacques dans la Bible à propos du mauvais emploi de la langue ?
12 Tout cela exige de grands efforts de notre part et un changement profond dans notre façon de vivre, surtout en ce qui concerne la maîtrise de notre langue. Assurément, il est impossible de plaire à Dieu si, après avoir loué Jéhovah, on parle aussitôt en mal de son frère ou de son prochain. Dans ce cas, la parole suivante s’accomplirait : “ De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. ” Est-ce là une conduite convenable ? Jacques, écrivain inspiré, répond : “ Il ne convient pas, mes frères, que ces choses continuent d’avoir lieu ainsi. Une source ne fait pas jaillir par la même ouverture le doux et l’amer, n’est-ce pas ? Mes frères, un figuier ne peut donner des olives ou une vigne des figues, n’est-ce pas ? L’eau salée ne peut pas non plus donner de l’eau douce. ” — Jacq. 3:10-12, NW.
13. Comment montre-t-on qu’on est sage et plein de compréhension ?
13 Tout comme la Bible nous guide dans nos actes, elle nous guide aussi dans l’emploi convenable de la langue. Nous devenons sages en étudiant la Parole de Dieu et en en acquérant l’intelligence. Nous montrons que nous avons acquis cette sagesse et cette compréhension par notre ligne de conduite, par nos actions et par nos paroles. Jacques, demi-frère de Jésus, poursuit son raisonnement en ces termes : “ Qui, parmi vous, est sage et plein de compréhension ? Qu’il fasse voir ses œuvres par une excellente conduite, avec une douceur qui appartient à la sagesse. Mais si vous avez au cœur une jalousie amère et un esprit de querelle, ne vous vantez pas et ne mentez pas contre la vérité. Ce n’est pas là la sagesse qui descend d’en haut, mais c’est la sagesse terrestre, animale, démoniaque. (...) Mais la sagesse d’en haut est tout d’abord chaste, puis pacifique, raisonnable, prête à obéir, pleine de miséricorde et de bons fruits, ne faisant pas de distinctions partiales, non hypocrite. De plus, la semence du fruit de la justice est semée dans des conditions de paix pour ceux qui produisent la paix. ” — Jacq. 3:13-18, NW.
COMPRENDRE LA PAROLE DE VÉRITÉ ET LUI OBÉIR
14. Qu’entend-on par le mot étudier, et qu’exige l’étude ?
14 Ces paroles montrent que nous devons sans cesse étudier la Parole de Dieu et nous en nourrir, car elle renferme la sagesse d’en haut. Pour étudier, il ne suffit pas de lire un texte puis d’oublier ce qu’on a lu. Il ne s’agit pas non plus d’apprendre quelque chose par cœur, comme le font les enfants à l’école, et de le répéter mot à mot sans en comprendre le sens. Étudier, c’est lire dans un but, avec le désir d’apprendre et de comprendre. C’est rechercher sincèrement le sens de la parole écrite, afin de comprendre les raisons de certains conseils et de saisir le rapport et l’harmonie existant entre les divers enseignements de la Bible. Cela exige des efforts mentaux, le genre d’efforts que beaucoup ont du mal à fournir. Mais c’est en partie pour cette raison que la bonne nouvelle constitue un appel à l’action.
15. a) Pour ce qui est de la compréhension et de la pratique des commandements de Jéhovah, que devrions-nous reconnaître ? b) À ce propos, quelle comparaison de Jésus est rapportée dans Matthieu 7:24-27 ?
15 Si vous reconnaissez la grande valeur de la “ bonne nouvelle du royaume ” et de l’espoir de vivre éternellement dans un monde nouveau, vous manifesterez votre reconnaissance en fournissant un “ effort ardent ” pour augmenter votre “ connaissance exacte de Dieu ”, connaissance que vous trouverez dans la Bible (II Pierre 1:2, 5, NW). Soyez conscient de la nécessité de posséder une connaissance exacte des “ saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut ”. (II Tim. 3:15, NW.) On pose un bon fondement pour la vie future non seulement en écoutant mais encore — et surtout — en comprenant et en mettant en pratique les commandements que Jéhovah Dieu nous donne par Jésus-Christ. Pendant son séjour ici-bas, Jésus souligna ce point par la comparaison suivante : “ Quiconque entend ces paroles et les met en pratique sera comparé à un homme avisé, qui a bâti sa maison sur le roc. Et la pluie est tombée à torrents et les inondations sont venues et les vents ont soufflé et se sont déchaînés contre cette maison, mais elle ne s’est pas effondrée, car elle avait été fondée sur le roc. Mais quiconque entend ces paroles et ne les met pas en pratique sera comparé à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable. Et la pluie est tombée à torrents et les inondations sont venues et les vents ont soufflé et frappé cette maison, et elle s’est écroulée ; c’était un grand effondrement. ” — Mat. 7:24-27, NW.
16, 17. Pourquoi est-il important et raisonnable de se soumettre à Jéhovah “ comme chef ” ?
16 Par cette comparaison, Jésus fit comprendre à ses disciples que l’accomplissement de la volonté de Jéhovah qu’il leur avait apprise, était vraiment la seule ligne de conduite réaliste et sage. Une connaissance exacte de la Bible nous permet d’agir d’une manière pratique en faveur de nos semblables et de leur tenir un langage “ qui soit propre à l’édification ” et qui “ communique ce qui est favorable aux auditeurs ”. Chose plus importante encore, cette sagesse nous montre comment aimer Jéhovah lui-même. Elle nous fait comprendre la nécessité d’être “ prêts à obéir ” au Souverain de l’univers. Si vous voulez garder votre espérance de vivre, il vous faut absolument “ obéir à Dieu comme chef ”. “ Soumettez-vous donc à Dieu. ” — Col. 4:5, 6 ; Jacq. 3:17 ; 4:7 ; Actes 5:29, NW.
17 C’est là la voie de la vraie sagesse. Jéhovah Dieu n’est-il pas Tout-Puissant et capable aussi bien de détruire que de donner la vie ? Son Royaume gouverné par Jésus-Christ n’est-il pas le plus grand de tous les royaumes, celui-là même qui doit durer éternellement et anéantir tous les royaumes du présent monde (Dan. 2:44) ? Ne serait-il pas déraisonnable de passer outre à la loi de Dieu et de laisser échapper l’occasion d’apprendre quelle est sa volonté exprimée dans la Bible ? L’apôtre nous donne le sage conseil suivant : “ Veillez donc très attentivement à ce que vous marchiez non comme des insensés mais comme des sages, rachetant le temps opportun pour vous-mêmes, car les jours sont mauvais. C’est pourquoi cessez d’être déraisonnables, mais continuez de saisir ce qu’est la volonté de Jéhovah. ” — Éph. 5:15-17, NW.
18. a) Comment accepte-t-on la “ bonne nouvelle ” et en saisit-on le sens ? b) Désormais, quelle ligne de conduite devons-nous suivre ?
18 Quelle est la volonté de Jéhovah à votre égard ? Tout d’abord, il veut que vous prêtiez attention à la “ bonne nouvelle ” annoncée par ses serviteurs dans ces derniers jours. Acceptez humblement la parole de vérité et laissez-la germer dans votre esprit et dans votre cœur, tout comme un grain de blé doit prendre racine dans le sol. Efforcez-vous, par l’étude personnelle de la Bible, de croître dans la compréhension de la Parole de Dieu, d’“ en saisir le sens ” et de discerner exactement ce que Jéhovah exige de vous. À mesure que vous saisissez le sens de la volonté divine, faites un “ effort ardent ” pour y conformer votre vie. Détournez-vous des voies du présent monde et adoptez la ligne de conduite qui se conforme aux principes du monde nouveau de Dieu. Nous espérons sincèrement que les pages que vous venez de lire vous aideront à suivre les sages conseils suivants de l’apôtre Paul : “ Cessez de vous façonner sur ce système de choses, mais soyez transformés en renouvelant votre esprit, afin d’examiner pour vous-mêmes quelle est la bonne et l’agréable et la parfaite volonté de Dieu. ” — Mat. 13:23 ; Rom. 12:2, NW.
19. Que fait-on quand on se voue à Jéhovah, et sur quoi se fonde cette décision ?
19 En conformant votre vie aux exigences divines, vous aurez montré que vous êtes une personne sincère qui aime Dieu, et alors vous serez prêt pour le pas suivant sur le chemin de la vie — celui consistant à vous vouer à Dieu pour faire sa volonté et à symboliser cette offrande en vous faisant baptiser dans l’eau devant des témoins. Quand on se voue à Jéhovah, on lui exprime solennellement, par la prière, la décision qu’on a prise de faire sa volonté. Personne d’autre ne peut prendre cette décision pour vous. C’est une chose personnelle que vous devez faire par la prière. C’est aussi une décision qui doit venir d’un cœur sincère. Vous devez être sûr que vous êtes à même de vous présenter à Jéhovah et de lui rendre un service saint et acceptable. Ce n’est pas une décision à prendre sous le coup de l’émotion. Prenez-la après avoir étudié “ avec votre faculté de raisonner ”, ce qui vous permettra de comprendre dans votre cœur que c’est un privilège béni de servir Jéhovah. — Rom. 12:1, NW.
20. Quelle est la volonté de Dieu à l’égard de ceux qui se vouent à lui ?
20 La volonté de Dieu à l’égard de ceux qui se vouent à lui est qu’ils deviennent ses ministres, qu’ils déclarent publiquement, de maison en maison, la “ bonne nouvelle du royaume ” et qu’ils aient une conduite qui soit “ digne de la bonne nouvelle ”. Si l’on agit de la sorte, on montrera réellement qu’on aime Dieu et son prochain.
21. a) Quelles questions doit-on prendre en considération ? b) Pourquoi ne devrait-on pas se décourager si cette ligne de conduite semble difficile ? c) Pour que l’évangile du Royaume de Dieu soit vraiment une “ bonne nouvelle ” pour vous, que devez-vous faire ?
21 On voit donc que la bonne nouvelle est un appel à l’action. Répondrez-vous à cet appel ? Allez-vous figurer parmi ceux qui obéissent humblement à la volonté divine et qui acceptent les responsabilités incombant aux auditeurs de la bonne nouvelle ? Il se peut que vous trouviez ce chemin trop difficile pour vous. Certes, Jésus déclara : “ Étroite est la porte, et resserré le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui la trouvent. ” Mais ne vous laissez pas décourager. Ceux qui trouvent le chemin de la vie et qui réussissent à y marcher, ne le font pas par leurs propres forces. Les hommes sincères qui désirent servir Jéhovah et vivre dans le monde nouveau pour le louer éternellement, recevront de lui la direction et la force leur permettant de persévérer sur ce chemin, pourvu qu’ils continuent d’obéir à la volonté divine. Dans ce même Sermon sur la montagne, Jésus fit cette déclaration : “ Demandez sans cesse, et l’on vous donnera ; cherchez sans cesse, et vous trouverez ; frappez sans cesse, et l’on vous ouvrira. ” (Mat. 7:14, 7, NW). Ayez donc foi en Jéhovah, le vrai Dieu, et en son Fils, Jésus-Christ, qui donna sa vie pour que vous soyez délivré du péché et de la mort, et qui règne maintenant comme Roi intronisé par Dieu dans son Royaume céleste. Mettez vos espérances dans le monde nouveau promis. Commencez dès aujourd’hui, à vivre comme un sujet obéissant du Royaume céleste et déclarez à vos semblables que ce Royaume est l’unique espérance de l’humanité. Dans tous vos actes, montrez que vous aimez Jéhovah Dieu de tout votre cœur, de toute votre âme, de toute votre force et de tout votre esprit, et que vous aimez votre prochain comme vous-même. Alors, vraiment, l’évangile du Royaume de Dieu sera une “ bonne nouvelle ” pour vous, car elle vous apportera la vie éternelle sous ce gouvernement béni de paix et de justice.
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Le Livre de Mormon comparé avec la BibleLa Tour de Garde 1963 | 1er juin
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Le Livre de Mormon comparé avec la Bible
AUX yeux des membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, Le Livre de Mormon est la parole de Dieu, et ils sont certains que ce livre est en parfaite harmonie avec la Bible. Leur point de vue a été brièvement énoncé par Brigham Young dans le Journal of Discourses du 13 juillet 1862, soit : “ En aucun cas Le Livre de Mormon ne contredit la Bible. Il renferme beaucoup de mots semblables à ceux de la Bible et est, dans son ensemble, un puissant témoin de la Bible. ” Vu qu’ils ont une telle confiance dans Le Livre de Mormon, les mormons ne devraient pas s’opposer à ce que d’autres personnes comparent leur livre avec la Bible. Leur foi en la véracité de ce livre, exprimée publiquement, est comme une invitation à se livrer à une telle comparaison. Mais auparavant, considérons rapidement les origines des deux livres.
La rédaction de la Bible s’étend sur une période de plus de 1 600 années, et la plus grande partie du récit historique a été confirmée par de nombreuses découvertes archéologiques, ainsi que par les historiens profanes des diverses époques. De nos jours, nous possédons des centaines de copies manuscrites de la Bible faites dans les langues originales, copies qui remontent presque à l’époque des apôtres. Ces documents peuvent être consultés par n’importe quel philologue.
Le Livre de Mormon, quant à lui, couvrirait un laps de temps placé entre l’an 600 avant notre ère et l’an 421 de notre ère. Joseph Smith prétendit avoir traduit ce livre d’après des plaques d’or cachées en un lieu secret, lieu qui lui fut révélé par un ange. Si, de nos jours, il n’est pas possible d’examiner ces plaques ou des copies de leurs textes, c’est parce que l’ange aurait permis à Joseph Smith de ne les montrer qu’à ceux désignés par l’ange. Puis, une fois le travail de traduction achevé, l’ange les aurait reprises.
Le gros des découvertes archéologiques et les récits profanes confirment l’exactitude de l’histoire biblique ; de telles indications sont manifestement absentes en ce qui concerne le récit historique contenu dans Le Livre de Mormon. Or, si la rédaction du Livre de Mormon a dû s’entourer du plus grand secret, il n’en fut pas de même de la Bible. Les tables de pierre sur lesquelles Dieu écrivit la loi, ne furent pas reprises par un ange, et il ne fut pas non plus interdit à Moïse de les
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