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Les ministres ordonnés font luire leur lumièreLa Tour de Garde 1962 | 1er juin
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récréation, nous ferions bien de nous rappeler l’exemple de Paul : “ Je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres. ” — I Cor. 9:27.
Ce n’est pas chose facile de faire luire notre lumière dans toutes les occasions. Pour cela, il nous faut être sur nos gardes, il nous faut exercer la maîtrise de soi. Mais le résultat n’en vaut-il pas la peine ? Par notre bonne conduite, nous attirons l’honneur sur le nom de Jéhovah ; nous aidons notre prochain à discerner la vérité et à marcher sur le chemin qui mène à la vie éternelle ; par là aussi nous assurons notre salut. “ Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. ” — Mat. 5:16.
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Le Livre des livresLa Tour de Garde 1962 | 1er juin
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Le Livre des livres
Dans son ouvrage The Text of the Old Testament, le professeur Ernst Würthwein de Tubingue fait quelques remarques intéressantes sur les mobiles poussant les hommes à consacrer leur vie à préserver la Bible et à la rendre compréhensible.
“ Aucun autre livre dans le monde n’a été copié, imprimé, traduit, lu et étudié comme la Bible, écrit-il. On n’a jamais déployé autant d’efforts pour préserver, comprendre et expliquer un autre livre. Rappelons-nous les sopherim et les massorètes dont les règles étaient sévères et les vérifications méticuleuses à outrance, les traducteurs, les moines du Moyen Âge calligraphiant patiemment dans la paix de leur cellule, les exégètes. D’abord Luther qui, comme on le sait bien, consacra la plus grande partie de son œuvre à l’Ancien Testament.
“ Quel était en réalité le mobile profond de ces hommes ? Il ne s’agit nullement du simple intérêt porté à une relique vénérée que l’on s’efforce de conserver à cause de son antiquité. Bien des écrits tout aussi anciens ou même plus anciens encore que l’Ancien et le Nouveau Testament ont disparu. Seules de rares citations et découvertes heureuses prouvent qu’ils ont existé. Ce n’est donc pas le caractère ancien de ce livre mais autre chose qui a dû pousser les hommes de toutes les époques à s’y intéresser, à veiller à ce qu’il soit conservé pour leurs contemporains et leurs descendants. Ils connaissaient, en effet, l’importance de la Bible pour toutes les générations et ils savaient qu’elle constitue la source de la vie car elle contient les paroles mêmes de Dieu.
“ L’opinion la plus courante parmi les Grecs qui avaient été touchés par l’Ancien Testament, c’est que ce livre et l’univers sont inséparablement liés et que l’un est aussi important que l’autre. Quelle que fût leur opinion concernant ce livre, il leur semblait sage de le considérer comme une création analogue à celle du monde, comme aussi grand et aussi complet que lui, et comme étant l’œuvre du même auteur. Quel autre livre, dans l’histoire de l’homme intelligent, a jamais été estimé de la sorte ? ”
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La patience récompenséeLa Tour de Garde 1962 | 1er juin
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La patience récompensée
En arrivant à Milwaukee pour assister à leur assemblée de district, plusieurs témoins de Jéhovah entrèrent dans un restaurant pour dîner. Ils durent attendre une demi-heure avant d’être servis. Pendant ce temps, la serveuse vint s’excuser deux fois de devoir les faire attendre. Remarquant leur patience, le propriétaire leur apporta du pain fraîchement cuit et s’assit à la table voisine pour prendre son repas. Lors de la conversation qui s’ensuivit, il déclara qu’il avait remarqué la courtoisie, la patience et la bienveillance des témoins de Jéhovah lors d’une assemblée antérieure dans la même ville. Ses serveuses, dit-il, estimaient que c’était un privilège de servir des clients aussi aimables. Désireux de montrer combien il appréciait leur courtoisie et leur patience il leur offrit vingt bons pour un repas complet au poulet. Les Témoins les remirent à la direction de l’assemblée pour qu’elle en fasse profiter des congressistes nécessiteux.
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Le temple d’ArtémisLa Tour de Garde 1962 | 1er juin
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Le temple d’Artémis
Ce fut dans l’ancienne ville d’Éphèse que la prédication de l’apôtre Paul fit décliner la vente “ des reproductions en argent du temple d’Artémis ”, laquelle “ donnait beaucoup de travail aux ouvriers ”. Un orfèvre nommé Démétrius souleva l’opinion publique contre l’apôtre en disant : “ Nous avons à craindre, non seulement que notre métier ne soit décrié, mais encore que le temple de la grande Artémis ne tombe dans le mépris, et que notre déesse ne soit dépouillée de cette majesté que vénèrent l’Asie et le monde entier. ” — Actes 19:24, 27, Sy.
Dans son ouvrage Early Sites of Christianity, Peter Baam parle en ces termes de sa visite aux ruines d’Éphèse : “ Il est inconcevable qu’une grande ville puisse disparaître si complètement. (...) [Éphèse] disparut, emportée par le vent. Il a fallu attendre notre époque pour que ses ruines soient mises au jour. Éphèse était l’une des grandes villes de l’antiquité. À l’apogée de sa gloire, au temps des apôtres, elle comptait 250 000 habitants. (...) Son temple, dédié à la déesse Artémis, était l’une des sept merveilles du monde. Ce sanctuaire, érigé vers l’an 700 avant Jésus-Christ, (...) subsista près de mille ans. C’était, jusqu’à sa destruction par les Goths en l’an 262 de notre ère, un des lieux d’adoration les plus importants du monde grec (...)
“ L’admirable rédacteur des Actes des Apôtres, que les journalistes feraient bien de prendre pour saint et patron, rapporte mille détails (vérifiables) avec tant de précision qu’il est impossible de mettre en doute l’exactitude de ses dires. Les événements se produisirent exactement comme il les a relatés (...)
“ Le sanctuaire du monde ancien a si complètement disparu qu’il a fallu à J.-T. Wood, éminent archéologue anglais du milieu du dix-neuvième siècle, sept années de recherches pour en découvrir l’emplacement. Il finit par le trouver grâce à une inscription romaine datant de l’époque de l’empereur Trajan, soit une cinquantaine d’années après le séjour de Paul à Éphèse. L’inscription fournit des indications sur la route qu’empruntait le cortège chargé de transporter la déesse au théâtre à l’occasion des Artémisies (grandes fêtes annuelles). Ce fut en suivant ces indications que Wood trouva les ruines de l’ancien temple (...)
“ L’emplacement des fouilles est situé à près de trois cents mètres de la colline sur laquelle s’élève le château fort. On dirait une excavation profonde (de trois cents mètres sur cent) destinée à recevoir les fondations d’un édifice. Elle est à demi remplie d’eau venant du sous-sol et quelques débris de colonnes gisent encore dans la fondrière. Le récit des Actes des Apôtres décrit l’émeute provoquée par un orfèvre lors du séjour de l’apôtre Paul à Éphèse. À l’époque, les orfèvres faisaient des affaires florissantes en vendant des reproductions du temple d’Artémis aux pèlerins. On a retrouvé quantité de ces petits temples lors de fouilles effectuées dans des pays éloignés tels que l’Espagne, la Haute-Égypte et l’Inde. ”
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