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  • Melchisédek
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    • d’autres encore font de Melchisédek un type approprié du Grand Prêtre Jésus Christ. — Héb. 7:4-10.

      Sans prédécesseur ni successeur

      Paul explique clairement qu’il était impossible d’atteindre la perfection par le moyen de la prêtrise lévitique et qu’il fallait donc que vienne un prêtre “à la manière de Melchisédek”. Il fait remarquer que le Christ a surgi de Juda, une tribu non sacerdotale; aussi, comme Melchisédek, Jésus est-​il devenu prêtre “non selon la loi d’un commandement qui s’appuie sur la chair, mais selon la puissance d’une vie indestructible”. Aaron et ses fils ne sont pas devenus prêtres par un serment, mais c’est par un serment de Jéhovah que la prêtrise a été conférée à Jésus Christ. En outre, alors qu’à cause de la mort les prêtres lévitiques devaient avoir des successeurs, Jésus Christ ressuscité, “parce qu’il demeure vivant pour toujours, (...) a sa prêtrise sans aucun successeur”. Il peut par conséquent “sauver d’une manière complète ceux qui, par lui, s’approchent de Dieu, parce qu’il est toujours vivant pour solliciter en leur faveur”. — Héb. 7:11-25.

      Paul souligne un fait remarquable concernant Melchisédek, quand il déclare à son sujet: “Sans père, sans mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jours ni fin de vie, mais ayant été fait semblable au Fils de Dieu, il demeure prêtre à perpétuité.” (Héb. 7:3). Comme tous les autres humains, Melchisédek naquit et mourut. Toutefois, les Écritures ne mentionnent pas le nom de son père ni celui de sa mère, elles ne disent rien quant à son ascendance et à sa descendance et elles ne donnent aucun détail concernant sa naissance et sa mort. Melchisédek pouvait donc très bien préfigurer Jésus Christ, dont la prêtrise n’a pas de fin. Tout comme il n’est fait mention nulle part d’un prédécesseur ou d’un successeur du prêtre Melchisédek, de même Christ n’a été précédé d’aucun grand prêtre semblable à lui, et la Bible montre que nul ne lui succédera jamais. En outre, bien que Jésus fût issu de la tribu de Juda et de la lignée royale de David, son ascendance charnelle ne le qualifiait pas pour la prêtrise; de même, ce n’est pas en vertu de ses ancêtres humains qu’il a pu réunir les fonctions de prêtre et de roi, mais à la suite d’un serment que Jéhovah lui a fait.

      Beaucoup de Juifs, et de non-Juifs, ajoutent créance à l’opinion exprimée par les targums de Jérusalem et de Jonathan selon laquelle Melchisédek n’était autre que Sem, fils de Noé. Sem était vivant à cette époque puisqu’il a même survécu à Sara, femme d’Abraham. En outre, Noé l’a béni tout spécialement (Gen. 9:26, 27). Mais cette identification n’est pas confirmée. Le fait demeure que les Écritures ne révèlent ni la nationalité, ni la généalogie, ni la descendance de Melchisédek, et ceci à juste titre, car il pouvait ainsi être une préfiguration de Jésus Christ qui, par le serment de Jéhovah, “est devenu pour toujours grand prêtre à la manière de Melchisédek”. — Héb. 6:20.

  • Méléa
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    • MÉLÉA

      {Article non traduit.}

  • Mélech
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    • MÉLECH

      {Article non traduit.}

  • Mém
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    • MÉM

      {Article non traduit.}

  • Mémorial
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    • MÉMORIAL

      Voir REPAS DU SEIGNEUR.

  • Memphis
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    • MEMPHIS

      Une des capitales de l’Égypte ancienne, qu’on identifie avec les ruines proches de Mit Rahiney, à un peu plus de 20 kilomètres au sud du Caire, sur la rive occidentale du Nil. Pendant longtemps, Memphis fut la principale ville de “basse Égypte” (c’est-à-dire la région du delta et une petite portion de territoire plus au sud).

      En Osée 9:6, la ville est appelée Moph dans le texte hébreu (“Memphis” dans la plupart des versions françaises). Ailleurs, elle porte le nom hébreu Noph (És. 19:13; Jér. 2:16; 44:1; 46:14, 19; Ézéch. 30:13, 16). On pense que Memphis vient de l’égyptien Mn-nfr (les voyelles étant omises), terme qui désignait une pyramide (celle de Pepi Ier, un roi de la “VIe dynastie”) proche de la ville. L’hébreu Noph serait tiré de la dernière partie de ce nom (nfr). En bas égyptien, Mn-nfr a donné Menfi ou Membi, d’où Memphis en grec.

      La ville fut un important centre commercial durant toute son histoire et ne connut le déclin qu’après la conquête grecque, lorsque Alexandrie, une ville côtière du nord, devint le port le plus prospère du pays. D’après certains historiens, Memphis se tailla une grande réputation dans la fabrication du verre, et Rome était l’un de ses principaux importateurs. La région de Memphis était également productrice de bois d’acacia dont on se servait pour faire des meubles, pour fournir en bateaux la marine égyptienne et pour préparer des armes de guerre.

      Memphis a aussi joué un rôle important sur la scène politique, en particulier durant la période que les égyptologues appellent l’“Ancien Empire” jusqu’à celle dite du “Moyen Empire”. La plupart des historiens pensent que le siège du gouvernement des premières dynasties se trouvait à Memphis, sauf peut-être à une certaine époque où il a été déplacé à Thèbes (la No-Amon de la Bible, située à près de 500 kilomètres plus au sud). Il est vraisemblable que Memphis était toujours la capitale du pays lorsque Abraham s’est rendu en Égypte et a eu quelques démêlés avec le pharaon au pouvoir (Gen. 12:1-20). L’Encyclopédie britannique (éd. de 1959, t. XV, p. 235) dit que “Memphis demeura le siège du gouvernement et la principale ville d’Égypte jusqu’au moment où, sous le ‘Nouvel Empire’ (de la XVIIIe à la XXe dynastie), le culte d’Amen remplaça celui de Ptah et où Thèbes prit le dessus”. Certains croient que même durant cette période Memphis “a partagé la suprématie avec Thèbes”. — The International Standard Bible Encyclopædia, t. III, p. 2031.

      Quoi qu’il en soit, la Bible semble indiquer que pendant le séjour des Israélites en Égypte la capitale du pays se trouvait en basse Égypte (au nord), à une distance raisonnable du pays de Goschen où résidaient les Hébreux (Gen. 47:1, 2). Le fait que Moïse rencontra Pharaon “au bord du Nil” donne à penser que Memphis était la capitale plutôt qu’une autre ville qui aurait été située un peu plus bas dans la zone du delta (comme le soutiennent quelques-uns), puisqu’en atteignant cette zone le Nil se divise en plusieurs bras. — Ex. 7:15.

      Étant donné qu’elle jouait un rôle prépondérant, Memphis est mentionnée dans différentes prophéties relatives à l’Égypte. En Jérémie 2:16, il est écrit que Noph (Memphis) et Tahpanès (une ville du delta) ‘se repaissent [d’Israël] au sommet de la tête’, ce qui revient à dire qu’elles dépouillent Israël au point de le rendre comme chauve. Cela signifiait l’humiliation et l’affliction pour ceux qui prétendaient être le peuple de Dieu (voir II Rois 2:23; Ésaïe 22:12). Tant pour le royaume du Nord que pour celui du Sud (Israël et Juda), l’Égypte, représentée ici par Memphis et Tahpanès, s’avéra être un vain espoir; dans le même temps, du reste, elle était prête à exploiter égoïstement le peuple qui avait conclu une alliance avec Dieu. — Osée 7:11; És. 30:1-3; II Rois 23:31-35.

      Memphis était un centre religieux et culturel de l’Égypte; toutefois, au huitième siècle avant notre ère, Ésaïe annonça que la sagesse orgueilleuse des princes (qui étaient peut-être aussi prêtres) de Noph (Memphis) serait inutile et que l’Égypte errerait (És. 19:13). Ses conseillers entretenaient apparemment au sein du peuple égyptien un sentiment de fausse sécurité vis-à-vis de l’agressive puissance assyrienne.

      À Memphis, on a mis au jour plusieurs chroniques qui concernent le règne du monarque éthiopien Tirhacah sur l’Égypte. Celui-ci survécut au combat qui l’opposa en Canaan au roi assyrien Sennachérib (732 av. n. è.) (II Rois 19:9), mais le fils de ce dernier, Ésar-Haddon, détruisit ultérieurement l’armée égyptienne et la força à se replier sur Memphis. Dans son propre récit de la bataille qui s’ensuivit, Ésar-Haddon déclare: “Memphis, la cité royale [de Tirhacah], en une demi-journée, avec mines, tunnels, assauts, je l’assiégeai, la capturai, la détruisis, la dévastai, la brûlai par le feu.” Quelques années plus tard, les forces égyptiennes semblent avoir repris Memphis et massacré la garnison assyrienne. Mais Assurbanipal, fils d’Ésar-Haddon, entra en Égypte et obligea ceux qui s’étaient emparés du pouvoir à fuir Memphis et à remonter le Nil (en direction du sud).

      Avec le déclin de l’Assyrie, dans la dernière partie du septième siècle, Memphis fut de nouveau et entièrement soumise à l’Égypte. Après la désolation du pays de Juda par le roi babylonien Nébucadnezzar, en 607 avant notre ère, des réfugiés juifs s’enfuirent en Égypte et s’établirent à Memphis et dans d’autres villes (Jér. 44:1). Par l’intermédiaire de ses prophètes Jérémie et Ézéchiel, Jéhovah les condamna au désastre; il annonça que Nébucadnezzar frapperait l’Égypte et son pharaon Hophra (Apriès) d’un coup dévastateur et que Memphis (Noph) subirait l’attaque de plein fouet (Jér. 44:11-14, 29, 30; 46:13, 14, 19; Ézéch. 30:10-13). Confiants, les assaillants babyloniens de Memphis monteraient contre la ville en plein jour. — Ézéch. 30:16.

      En 525 avant notre ère, Memphis subit une défaite cuisante de la main du roi perse Cambyse et devint, du coup, le siège d’une satrapie. La ville ne se remit jamais vraiment des suites de cette conquête. Avec la montée d’Alexandrie, sous les Ptolémées, elle déclina régulièrement et, au septième siècle de notre ère, elle n’était plus qu’un vaste amas de ruines.

      Les grands cimetières qui occupent en partie le site de l’ancienne Memphis témoignent de la place importante que cette ville a tenue jadis; on y compte une vingtaine de pyramides ou tombes royales monumentales. La prophétie d’Osée, prononcée au huitième siècle avant notre ère contre l’infidèle Israël, fait sans doute référence au rôle de premier plan que jouait Memphis en tant que lieu d’inhumation des rois. Elle dit en effet: “L’Égypte les rassemblera; Memphis les ensevelira.” (Osée 9:6). Parmi les pyramides découvertes à Sakkara, juste au nord-ouest de Memphis, il y a celle, à degrés, qui fut construite par le roi Djoser (IIIe dynastie) et que l’on considère comme la plus ancienne construction de pierre autoportante. Plus loin, à l’ouest-nord-ouest de Memphis, se trouvent les pyramides de Gizeh, bien plus impressionnantes, et le grand Sphinx. Aujourd’hui, ces tombes et autres édifices de pierre sont les derniers vestiges du glorieux passé religieux de Memphis. Conformément à la prophétie, la ville est devenue “un objet de stupéfaction”. — Jér. 46:19.

  • Mémucan
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    • MÉMUCAN

      {Article non traduit.}

  • Ménahem
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    • MÉNAHEM

      (“consolateur”).

      Fils de Gadi et roi d’Israël pendant dix ans (vers 791-​780 av. n. è.). Quand il apprit que Schallum avait assassiné le roi Zacharie, Ménahem monta de Tirzah à Samarie, où il tua l’assassin. Après quoi, il prit le pouvoir. C’est selon toute vraisemblance vers le début de son règne que Ménahem abattit Tiphsah “et tout ce qui s’y trouvait, ainsi que son territoire depuis Tirzah, parce qu’elle n’avait pas ouvert”. Comme la ville s’était apparemment montrée peu disposée à lui ouvrir ses portes (LXX, Vg, Sy), il infligea à ses habitants un traitement brutal: “Il éventra toutes ses femmes enceintes.” — II Rois 15:10, 13-17.

      Ménahem fit ce qui était mauvais aux yeux de Jéhovah. Il encouragea le culte du veau, au lieu de s’écarter des péchés de Jéroboam, le premier roi du royaume des dix tribus. Pendant son règne, Pul (Tiglath-Piléser III), roi assyrien, envahit Israël et Ménahem dut lui payer “mille talents d’argent”. Il se procura cette somme en levant un impôt de 50 sicles d’argent sur “tous les hommes puissants et vaillants” d’Israël. Puisqu’un talent d’argent valait à peu près 3 000 sicles, il dut percevoir l’impôt auprès de 60 000 personnes environ. Ménahem donna l’argent au roi assyrien “pour que ses mains fussent avec lui afin d’affermir le royaume en sa propre main”. Après qu’il eut reçu les talents, Pul se retira du pays. — II Rois 15:19, 20.

      Ménahem figure sur une inscription de Tiglath-Piléser III sous l’appellation de “Ménahem le Samarien” (Minehimmou Samarina). Il est mentionné avec le roi syrien Rezin (Rasounnou) et le roi Hiram (Hiroumou) de Tyr (à ne pas confondre avec le roi Hiram, contemporain de David), sur une liste de souverains de qui le monarque assyrien déclare avoir reçu un tribut. Ménahem mourut vers 780 avant notre ère et son fils Pécaïah lui succéda sur le trône d’Israël. — II Rois 15:22.

  • Mendiant, mendicité
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    • MENDIANT, MENDICITÉ

      La mendicité est une pratique apparemment très ancienne dans les pays orientaux. Il est donc tout à fait remarquable qu’entre le moment où Israël fut constitué en nation et celui où il fut emmené en captivité à Babylone, les Écritures hébraïques ne disent nulle part qu’une forme quelconque de mendicité ait existé ou constitué un problème particulier parmi ce peuple. Lorsqu’ils furent libérés de l’esclavage égyptien et comme ils s’apprêtaient à quitter le pays, les Israélites “demandèrent [forme du verbe hébreu shâʼal] aux Égyptiens des objets d’argent, et des objets d’or, et des manteaux (...); et ils dépouillèrent les Égyptiens”. (Ex. 12:35, 36.) C’était en réalité ce que Dieu leur avait demandé de faire et avait annoncé. Cette démarche semble avoir été considérée

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