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SilexAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SILEX
Roche extrêmement dure, si dure qu’en frottant deux morceaux l’un contre l’autre on peut provoquer une étincelle et allumer un feu. On trouve du silex dans les gisements de chaux et de craie en Palestine et au nord de la péninsule du Sinaï. Le silex est assez cassant, et sa surface est brillante. Les morceaux de silex sont très tranchants, particularité que l’homme a vite découverte et utilisée. Depuis des temps très reculés, les hommes se sont servis du silex pour faire des couteaux, des haches, des ciseaux, des fers de lances, des pointes de flèches et bien d’autres outils et armes. C’est avec un silex que la femme de Moïse circoncit son fils; lorsque la nation d’Israël arriva à Guilgal, on utilisa des couteaux de silex pour effectuer le même genre d’opération chirurgicale (Ex. 4:25; Josué 4:19; 5:2, 3, 8, 9). Jéhovah fit sortir de l’eau d’un rocher de silex pour son peuple dans le désert (Deut. 8:15; Ps. 114:8). La Bible parle du silex, au sens figuré, pour illustrer la dureté, la résistance face à l’opposition et le caractère durable d’une chose. — És. 5:28; 50:7; Ézéch. 3:9.
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SillaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SILLA
{Article non traduit.}
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SiloamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SILOAM
(“envoyé”).
Étang situé à Jérusalem, où Jésus Christ envoya un aveugle se laver pour qu’il recouvre la vue (Jean 9:6, 7, 11). On sait peu de choses sur l’étang tel qu’il était à l’époque, bien que sa localisation soit apparemment celle de l’actuel Birket Silouan, juste au sud-ouest de la ville de David. C’est sans doute également là que se trouvait “l’étang” ou réservoir du roi Ézéchias et qu’aboutissait le canal qu’il avait construit pour amener les eaux de Guihon. — II Rois 20:20; II Chron. 32:30; voir ÉZÉCHIAS.
Aux jours du ministère terrestre de Jésus, tout le monde savait manifestement que la “tour de Siloam” s’était écroulée et avait tué dix-huit personnes. On a émis l’hypothèse selon laquelle cette tour était située sur les crêtes d’Ophel, mais son emplacement exact dans Jérusalem est inconnu. — Luc 13:4.
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SiloéAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SILOÉ
(“envoyeur”).
Il semble que ce nom servait à désigner un canal de Jérusalem. Un ancien canal partait de l’embouchure de la grotte d’où jaillissait la source de Guihon, descendait le long de la vallée du Cédron, contournait la pointe de la colline située au sud-est de Jérusalem et débouchait dans un étang, à la jonction de la vallée de Hinnom et de la vallée du Tyropœon. La pente de ce canal était si douce (de 4 à 5 millimètres par mètre) que l’eau y coulait très lentement. Cette caractéristique s’applique bien aux “eaux de Siloé, qui vont paisiblement”, selon ce que déclare Ésaïe 8:6. Dans ce passage, l’expression “les eaux de Siloé” est employée symboliquement pour représenter la source du salut et de la sécurité véritables.
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SilohAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SILOH
Ville située dans le territoire d’Éphraïm, “au nord de Béthel, à l’est de la grande route qui monte de Béthel à Sichem, et au sud de Lébonah”. (Juges 21:19.) L’identification proposée pour Siloh (Khirbet Seiloun, à une quinzaine de kilomètres au nord-est de Béthel) correspond à cette description. Le site, qui occupe une colline, est entouré de sommets plus élevés, à l’exception d’une vallée au sud-ouest.
C’est à Siloh, et après que le tabernacle y fut dressé (Josué 18:1), qu’on acheva la répartition des territoires entre les Israélites (Josué 18:1 à 21:42). Une fois la division du pays terminée, les tribus à l’est du Jourdain bâtirent un autel près de ce fleuve. Croyant qu’il s’agissait d’un acte d’apostasie, les autres tribus se rassemblèrent à Siloh pour les combattre. Cependant, quand on leur expliqua que l’autel avait été érigé comme témoignage de fidélité à Jéhovah, la paix fut rétablie entre eux. — Josué 22:10-34.
Quelque temps plus tard, 12 000 vaillants soldats israélites entreprirent une expédition punitive contre les habitants de Jabesch-Galaad, parce qu’ils n’avaient pas participé au combat contre les Benjaminites. Toutefois, quatre cents vierges de cette ville furent amenées à Siloh puis données aux Benjaminites. On autorisa également ceux-ci à se procurer des femmes parmi les filles de Siloh, qu’ils purent emmener de force pendant qu’elles participaient à des rondes à l’occasion de la fête annuelle pour Jéhovah qui avait lieu dans cette ville. — Juges 21:8-23.
Durant la période couverte par le livre des Juges, le tabernacle resta presque continuellement, sinon toujours, à Siloh (Juges 18:31; I Sam. 1:3, 9, 24; 2:14; 3:21; I Rois 2:27). Peu avant la mort du grand prêtre Éli, au cours d’une bataille contre les Philistins, les Israélites sortirent l’Arche du tabernacle et l’amenèrent sur le champ de bataille, dans l’espoir que sa présence leur donnerait la victoire. Mais Jéhovah permit que les Philistins s’emparent de l’Arche. Le fait qu’elle ne fut jamais ramenée à Siloh montre que Jéhovah avait abandonné cette ville, puisque l’Arche représentait sa présence (I Sam. 4:2-11). Le psalmiste fait allusion à ce rejet (Ps. 78:60, 61; voir I Samuel 4:21, 22) et Jérémie s’en sert pour illustrer ce que Jéhovah allait faire au temple de Jérusalem. — Jér. 7:12, 14; 26:6, 9.
Au Xe siècle avant notre ère, le prophète Ahijah vivait à Siloh (I Rois 12:15; 14:2, 4). Après l’assassinat de Guédaliah, en 607 avant notre ère, certains hommes de Siloh (de la ville même ou de la région) vinrent à Jérusalem pour offrir des sacrifices. — Jér. 41:5.
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SiloniteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SILONITE
{Article non traduit.}
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SilvainAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SILVAIN
Voir SILAS, SILVAIN.
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SiméonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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SIMÉON
(“être entendu”, c’est-à-dire favorablement).
1. Second des douze fils de Jacob, ainsi nommé parce que sa mère Léa déclara: “Jéhovah a écouté, parce que j’étais haïe, et ainsi il m’a également donné celui-ci.” — Gen. 29:32, 33; 35:23-26; 48:5; Ex. 1:1-4; I Chron. 2:1, 2.
Alors que Jacob, leur père, avait dressé sa tente près de Sichem, Siméon et son frère cadet Lévi se laissèrent aller à la colère et exercèrent leur vengeance d’une manière déraisonnable, dure et cruelle. Arbitrairement, sans que leur père le sache ni qu’il y consente, ils décidèrent de venger l’honneur de leur jeune sœur, Dinah, en massacrant les Sichémites, ce qui attira l’ostracisme sur toute leur famille. — Gen. 34:1-31.
Siméon fut impliqué ultérieurement dans une mauvaise action lorsqu’il décida avec ses frères de tuer Joseph (Gen. 37:12-28, 36). Le texte ne dit pas si c’est Siméon, en tant que frère cadet, qui mena le complot contre la vie de Joseph. Des années plus tard, quand Joseph, qui avait été nommé responsable des vivres en Égypte, mit à l’épreuve ses frères, c’est Siméon qu’il choisit de lier et d’emprisonner en attendant que ses autres frères lui ramènent Benjamin. — Gen. 42:14-24, 34-36; 43:15, 23.
Peu avant sa mort, Jacob bénit ses fils et rappela, en la désapprouvant, la manière violente dont Siméon et Lévi s’étaient conduits envers les Sichémites des années auparavant (Gen. 49:5-7). Il ôta ainsi à Siméon tout espoir, que celui-ci aurait pu entretenir, d’hériter du droit d’aînesse qui avait été retiré à Ruben, son frère aîné. Siméon avait six fils, dont un d’une femme cananéenne. Comme cela avait été prophétisé, le lot de la tribu de Siméon ne fut pas uni à celui de Lévi, mais les deux tribus furent ‘dispersées’. Sur le plan géographique, la part de Siméon fut même répartie en villes-enclaves dans le territoire de Juda. — Gen. 46:10; Ex. 6:15; I Chron. 4:24; Josué 19:1.
2. Tribu d’Israël descendant des familles des six fils de Siméon: Jémuel, Jamin, Ohad, Jakin, Zohar et Schaül (Gen. 46:10; Ex. 6:15). Pendant le séjour d’Israël dans le désert, le campement de Siméon était situé avec ceux de Ruben et de Gad au sud du tabernacle, la section des trois tribus étant dirigée par Ruben. Lors des déplacements, l’organisation restait la même. Schélumiel était chef de la tribu de Siméon, dont il dirigeait à la fois le camp et l’armée. — Nomb. 1:4, 6; 2:10-15; 10:18-20.
DIMINUTION DE LA POPULATION DE LA TRIBU
Lors du premier recensement effectué un an après l’exode, la tribu de Siméon comptait 59 300 hommes valides, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, bons pour le service militaire (Nomb. 1:1-3, 22, 23). Cependant, trente-neuf ans plus tard, le deuxième recensement révéla que la tribu avait subi de lourdes pertes, puisqu’il n’y avait plus que 22 000 hommes de la même tranche d’âge. Cela représentait une diminution supérieure à soixante-deux pour cent, perte bien plus grande que celle qu’ait eu à supporter toute autre tribu. — Nomb. 26:1, 2, 12-14.
Moïse ne mentionna pas nommément Siméon dans la dernière bénédiction d’adieu qu’il adressa à Israël. Cela ne veut pas dire que la tribu ne fut pas bénie, car à la fin elle était associée aux autres tribus dans la bénédiction générale (Deut. 33:6-24, 29). Quand les Israélites atteignirent le mont Guérizim, la tribu de Siméon fut nommée en premier parmi celles qui furent désignées pour prononcer les bénédictions depuis cette montagne. — Deut. 27:11, 12.
La faible importance numérique de la tribu de Siméon fut sans aucun doute prise en considération lors de l’attribution des territoires en Terre promise. Cette tribu ne reçut pas une part indépendante et d’un seul tenant, mais elle fut totalement enclavée dans le territoire de Juda. Ainsi se réalisa la prophétie faite par Jacob sur son lit de mort plus de deux cents ans auparavant (Nomb. 34:16-20; Josué 19:1-9; voir Genèse 49:5-7). Siméon s’associa à Juda pour arracher ce territoire aux Cananéens (Juges 1:1-3, 17). Des villes-enclaves appartenant à l’héritage de Siméon furent également mises à part pour la tribu de Lévi. — Josué 21:4, 9, 10; I Chron. 6:64, 65.
DANS L’HISTOIRE BIBLIQUE ULTÉRIEURE
Les Siméonites ont été mentionnés de temps à autre dans l’histoire d’Israël: à l’époque de David (I Chron. 4:24-31; 12:23, 25; 27:16), aux jours d’Asa (II Chron. 15:8, 9) et sous le règne de Josias (II Chron. 34:1-3, 6, 7). Ce dernier texte qui fait référence aux réformes de Josias montre que la tribu de Siméon, bien que se situant géographiquement dans le territoire de Juda, s’alliait politiquement et religieusement au royaume du Nord. Aux jours d’Ézéchias, 500 Siméonites ont abattu un reste d’Amalécites et se sont installés à leur place. — I Chron. 4:41-43.
Dans les livres prophétiques d’Ézéchiel et de la Révélation, le nom de Siméon apparaît avec ceux des autres tribus d’Israël. Dans la vision qu’Ézéchiel reçut du plan de la Terre promise, la bande de territoire confiée à Siméon se situe entre celles qui sont données à Benjamin et à Issacar, au sud de la “contribution sainte”. Par contre, la porte attribuée à Siméon au sud de la ville sainte se trouve avec celles qui portent les noms d’Issacar et de Zabulon (Ézéch. 48:21-25, 28, 33). Dans la vision des 144 000 scellés rapportée en Révélation chapitre 7, la tribu de Siméon est la septième de la liste. — Rév. 7:7.
3. Vieil homme juste et pieux qui vint au temple le jour même où Joseph et Marie y amenaient l’enfant Jésus. Il lui avait été divinement révélé qu’il verrait le Christ avant sa mort. Il prit donc le bébé dans ses bras, bénit Jéhovah et, sous l’action de l’esprit saint, déclara à la mère de l’enfant: “Voici que celui-ci est posé pour la chute et le relèvement de beaucoup en Israël.” Siméon prophétisa également que Marie souffrirait énormément
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