Coup d’œil sur le monde
“L’épidémie la plus désastreuse du XXe siècle”
C’est en ces termes que l’Organisation mondiale de la santé parle de l’athérosclérose dont la manifestation cardiaque, l’infarctus, est devenue la cause de mortalité et d’invalidité la plus importante chez les hommes des pays industrialisés. En fait, dans les pays nantis, près d’une personne sur deux meurt de maladies cardio-vasculaires. Selon cette organisation, le taux de mortalité observé chez les Français âgés de 45 à 54 ans, et dû à une artériosclérose coronaire, s’est accru de 47 pour cent entre 1955 et 1967. Dans certains pays en plein développement industriel, on a enregistré dans le même temps des augmentations allant jusqu’à 120 pour cent !
À ce propos, Le Monde du 15 avril 1972 écrivit : “Rançon de la prospérité, reflet du mode de vie entièrement nouveau qu’impliquent l’urbanisation mondiale rapide et la mécanisation, l’athérosclérose ne sera enrayée et ses conséquences mortelles ou invalidantes prévenues que par des changements profonds de comportement. (...) L’agresseur n’est plus, en effet, un quelconque micro-organisme étranger, mais la détresse intime, physique ou morale.” Selon le même journal, les facteurs dits “de risque” favorisant le développement de la maladie sont le tabac, la sédentarité, les erreurs alimentaires, l’hérédité et l’hypertension.
Faisant preuve de maîtrise de soi, un fruit de l’esprit de Dieu, et plaçant leur confiance dans le Royaume de Dieu, les chrétiens ne connaissent pas la “détresse intime, physique ou morale”. La Bible a raison quand elle dit : “Un cœur calme est la vie du corps.” — Prov. 14:30.
La vitesse tue !
En France, il y a eu 265 morts, et 5 266 blessés sur les routes pendant le week-end de Pâques. Durant l’année 1971, il y a eu 16 212 morts sur les routes françaises, soit la population d’une ville comme Arcachon ! Nombreux sont ceux qui pensent que la modernisation des routes, et notamment la suppression des “points noirs”, amélioreront la sécurité routière. Tel n’est pas l’avis des autorités qui estiment que sur les routes bien aménagées l’automobiliste croit pouvoir rouler plus vite en toute sécurité. Dans son rapport sur l’année 1971, la gendarmerie nationale française condamne la vitesse. Les rapidités excessives sont de loin la première cause des hécatombes routières. Contrairement à l’opinion de beaucoup, les autoroutes ne sont pas plus sûres que les routes classiques : il y a un tué pour cinq accidents sur les autoroutes, contre un tué pour neuf accidents sur les autres routes. Notons également qu’aux États-Unis, où les vitesses sont limitées à 95 ou 110 kilomètres-heure, les autoroutes sont deux fois et demie moins “meurtrières” qu’en France où la vitesse n’est pas limitée sur les autoroutes.
“Des tremblements de terre dans un lieu après l’autre”
L’émotion fut grande quand le monde apprit que l’Iran avait de nouveau été frappé par un terrible séisme. Le tremblement de terre survenu au début d’avril fit plusieurs milliers de morts et rasa une cinquantaine de villages. Mais savez-vous que rien qu’en Iran 50 000 personnes sont mortes dans des tremblements de terre survenus au cours des douze dernières années, et que depuis le début du siècle près d’un million d’humains ont perdu la vie dans des tremblements de terre ? Combien de personnes pensent alors aux paroles du Christ qui, entre autres éléments du signe de la clôture du système de choses, annonça qu’il y aurait “des tremblements de terre dans un lieu après l’autre” ? — Mat. 24:7.
Une ville qui s’affaisse et se relève
Au cours de la période allant des années 1921 à 1965, la ville de Shanghaï, en Chine s’est affaissée de plus de deux mètres en certains endroits. L’eau pompée dans les quelque mille puits creusés à des fins industrielles durant le siècle dernier a provoqué cet affaissement. On a maintenant enrayé celui-ci en envoyant de l’eau sous pression simultanément dans plusieurs puits. Ce procédé a rétabli le niveau des eaux souterraines, si bien que le sol s’est élevé dans certains quartiers de la ville, qui est donc plus haute qu’il y a quelques années. L’eau envoyée dans les puits provient de rivières et de cours d’eau traversant la ville.
Pollution par des objets en matière plastique
Des savants qui exploraient la mer des Sargasses, vaste région de l’Atlantique, ont trouvé un nombre incalculable d’objets en plastique, flottant sur les eaux. Ils couvrent une superficie de plusieurs kilomètres carrés, à raison de 3 500 objets environ au kilomètre carré. Il y a des fume-cigares, des étuis de seringue, des colifichets, des boutons-pression, etc. On a également découvert des objets en plastique de forme sphérique dans le détroit de Long Island, aux États-Unis. Le plastique ne se désintégrant pas sous l’action des bactéries, il s’accumule et dépare l’environnement.
Des sermons “préfabriqués”
D’après un rapport publié dans le Wall Street Journal, il existe environ une douzaine d’agences qui fournissent des sermons aux ecclésiastiques. L’une d’elles demande 25 dollars pour 52 sermons apaisants, qui sont distribués chaque semaine à 5 500 abonnés. Le propriétaire de cette agence est un avocat de confession catholique. Une autre agence est dirigée par un ancien rédacteur sportif ; celui-ci vend ses sermons 2 dollars la pièce. Ainsi, un ecclésiastique qui manque d’imagination pour rédiger lui-même ses sermons peut en acheter des “préfabriqués”.
Infections contractées dans les hôpitaux
Le Dr John Bennett, chef du service des maladies infectieuses au Centre de bactériologie d’Atlanta, aux États-Unis, estime que sur le nombre total de personnes hospitalisées dans le pays, environ une sur 20 contracte une infection. Étant donné que 30 millions de personnes sont admises chaque année dans les hôpitaux, il faut en conclure qu’environ 1 500 000 d’entre elles contractent une infection qu’elles n’avaient pas lors de leur admission. La moitié de ces infections touchent les voies urinaires, un quart relèvent de la chirurgie et un huitième concernent les voies respiratoires.
Il y a trop de pneus
Le gouvernement australien cherche une solution au problème des pneus usés qui s’accumulent à raison de 150 000 par an. Les lois contre la pollution interdisent de les brûler, et un nombre sans cesse croissant de municipalités ne permettent plus qu’ils soient abandonnés dans les décharges municipales. Certains servent à la construction de brisants, d’autres à la fabrication de pelouses artificielles, après avoir été broyés et mélangés à des colorants et à des colles. Des recherches sont actuellement en cours pour trouver d’autres méthodes d’utilisation.
On recourt à la gravure pour protéger les biens
Un programme appelé “Opération antivol” a été recommandé par un grand nombre de services américains de police et de surveillance. Les autorités prêtent aux habitants qui le désirent des instruments à graver électriques, afin qu’ils puissent graver le numéro de leur permis de conduire sur leur poste de télévision, leurs caméras, leurs bijoux et autres objets de valeur. Ils collent ensuite une vignette portant la mention “Nous participons à l’opération antivol” sur une de leurs fenêtres. Les voleurs savent qu’il est difficile de vendre des objets marqués, et qu’on les arrêterait sûrement s’ils étaient trouvés en possession de tels articles ; aussi certains d’entre eux évitent-ils de visiter les habitations où sont apposées ces vignettes. Dans une région comptant 6 000 maisons dont les locataires ont refusé de participer à ce programme, on a relevé 2 000 vols depuis 1963. Par contre, dans une autre région et au cours de la même période, sur 5 000 demeures portant la vignette, il n’y a eu que 20 vols.
Augmentation du nombre des toxicomanes
Il y a peu de temps encore, aux États-Unis, le nombre des héroïnomanes était d’environ 300 000. Les dernières estimations officieuses révèlent qu’ils sont maintenant près de 650 000, dont 300 000 dans la ville de New York. Au début des années 1960, l’âge moyen des drogués en cure de désintoxication était de 25 ans. Il y a quatre ans, il est descendu à 21 et maintenant la moyenne est de 17 ans. Environ 25 % des toxicomanes soignés dans la ville de New York ont moins de 15 ans. Un porte-parole du Centre hospitalier du Kings County de Brooklyn a déclaré : “[L’héroïnomanie] est très contagieuse pour les membres d’une famille. Nous soignons actuellement des héroïnomanes à la troisième et à la quatrième génération.”
Un agent de contamination
Le groupe des chercheurs de l’École de médecine de Louisville, aux États-Unis, a analysé des pièces de monnaie et des billets de banque, principalement des petites coupures. Leurs travaux ont révélé que 13 % des pièces et 42 % des billets sont contaminés, en ce sens qu’ils sont porteurs de bactéries capables d’engendrer des maladies. Les pièces et les petites coupures sont beaucoup plus contaminées, étant donné qu’elles circulent davantage.
Une requête réclamant la liberté de recourir à l’avortement est rejetée
Le Premier ministre canadien a rejeté la requête présentée par un représentant du mouvement pour la libération de la femme, réclamant la liberté de recourir à l’avortement. Bien que le gouvernement canadien ait modifié les lois sur l’avortement, autorisant “l’avortement thérapeutique”, le Premier ministre s’est exprimé en ces termes : “Dans un certain sens, l’avortement est un meurtre. (...) Votre corps vous appartient, mais le fœtus n’en fait pas partie ; c’est le corps d’une autre personne. Si vous la tuez, il vous faudra en rendre compte.”