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En paix grâce à une connaissance augmentant chaque jourLa Tour de Garde 1964 | 1er juin
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intimes, soyez prompts à parler des choses que vous avez apprises avec vos compagnons chrétiens. En réalité, toute connaissance s’accompagne habituellement d’une responsabilité, celle de partager la connaissance avec d’autres. C’est ainsi que vous serez en paix, grâce à tous ces moyens et aux nouvelles acquisitions de chaque jour.
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Impressionnés par leur propretéLa Tour de Garde 1964 | 1er juin
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Impressionnés par leur propreté
Une femme, Témoin, affectée au service du Logement pendant une assemblée, à Americus, en Georgie, relata sa visite dans deux motels : “J’allai voir le directeur d’un motel et lui fis savoir que j’appartenais au service du Logement de la Watchtower. — Vous ne voulez pas parler des témoins de Jéhovah ? dit-il. — Si, répondis-je. — Eh bien ! ma femme et moi parlions de vous, l’autre jour. Nous venions d’héberger ici, dans notre motel, un groupe de personnes qui assistaient à une assemblée religieuse. Parents et enfants ne se souciaient guère de nettoyer leurs chambres ; ils jetaient papiers et détritus par terre et faisaient beaucoup de bruit. Ma femme m’avait dit : Pourquoi ne ressemblent-ils pas aux témoins de Jéhovah ? Quand ces derniers ont logé ici, ils ont laissé leurs chambres si propres, si bien rangées qu’il ne nous est pas resté grand-chose à faire après leur assemblée. Même les femmes de chambre ont noté la différence qu’il y avait entre les témoins de Jéhovah et les autres. Nous sommes si heureux de voir vos gens revenir ici !
“Plus tard, je me rendis dans un autre motel. La gérante me demanda ce que je vendais. — Rien, répondis-je. Je fais partie du service du Logement de la Watchtower. Nous avons besoin de chambres pour une assemblée. — Eh bien, répondit-elle, nous demandons à vous accueillir de nouveau. Elle me fit alors visiter les chambres, me faisant remarquer combien elles étaient propres, bien en ordre, et m’indiqua les prix. Comme je m’apprêtais à partir : Je voudrais, me dit-elle, vous demander une faveur. J’aimerais que vous m’envoyiez les personnes qui ont logé ici, lors de votre dernière assemblée, expliqua-t-elle. C’étaient les personnes les plus aimables et les plus propres que j’aie jamais vues. Je lui répondis qu’il m’était impossible de le lui promettre mais ajoutai que j’aimerais qu’elle loge d’autres personnes pour voir si elles seraient aussi aimables et aussi propres que les précédentes. — Je suis sûre, répliqua-t-elle, qu’elles leur ressembleront. Mais je pensais tant de bien des premières que j’aurais aimé qu’elles reviennent.”
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La psychanalyse fit erreurLa Tour de Garde 1964 | 1er juin
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La psychanalyse fit erreur
◆ Voici un extrait d’un livre publié en 1960, The Informed Heart : Autonomy in a Mass Age, dû à la plume du Dr Bruno Bettelheim, psychanalyste, né à Vienne, qui fut emprisonné dans les camps de concentration nazis de Buchenwald et de Dachau, en 1938 et 1939, et qui est aujourd’hui directeur de l’Orthogenic School, à l’université de Chicago : “Le même comportement caractérisa un autre groupe d’individus qui, conformément à la théorie psychanalytique, auraient dû être considérés comme extrêmement névrosés ou franchement trompeurs, et, par conséquent, prêts à succomber, en tant que personnes, sous la contrainte. Je veux parler des témoins de Jéhovah qui, non seulement montraient un inhabituel haut degré de dignité humaine et de conduite morale mais encore semblaient protégés contre les épreuves des camps en question, épreuves qui avaient vite fait d’anéantir des personnes que mes amis psychanalystes et moi-même considérions comme incorruptibles.
“En tant qu’objecteurs de conscience, tous les témoins de Jéhovah étaient envoyés dans les camps. L’emprisonnement agissait moins encore sur eux ; ils gardaient leur intégrité, grâce à des croyances religieuses rigides. Leur seul crime étant le refus de porter les armes, fréquemment on leur offrait la liberté à condition de faire leur service militaire. Ils refusaient fermement. Les membres de ce groupe étaient (...) des camarades exemplaires, secourables, corrects et dignes de confiance. Ils étaient disposés à argumenter (...) seulement quand on les interrogeait sur leurs croyances religieuses. Comme ils avaient l’habitude de faire leur travail consciencieusement, on les choisissait pour être chefs d’équipe. Mais, dès qu’ils le devenaient, s’ils avaient accepté un ordre des SS, ils insistaient pour que les prisonniers fassent le travail convenablement et dans le temps fixé. Bien qu’ils fussent le seul groupe de prisonniers à ne jamais injurier ou maltraiter leurs compagnons de captivité, les officiers SS les préféraient comme ordonnances aux autres prisonniers à cause de leurs habitudes de travail, de leur compétence ou de leur attitude sans prétentions. Offrant un net contraste avec les autres prisonniers parmi lesquels régnait une guerre continuelle, les témoins de Jéhovah n’abusaient jamais des rapports étroits qu’ils avaient avec les officiers SS pour obtenir des positions de privilège dans le camp.”
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