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  • À qui faut-il se vouer, et pourquoi?
    La Tour de Garde 1982 | 15 février
    • À qui faut-​il se vouer, et pourquoi?

      “Vous, vous êtes ‘une race choisie, une prêtrise royale, une nation sainte, un peuple destiné à être une possession spéciale’.” — I Pierre 2:9.

      1, 2. a) Abraham Lincoln appartenait-​il à l’une quelconque des Églises de la chrétienté? Malgré cela, qu’a-​t-​il dit au sujet de sa nation, dans son discours de Gettysburg? b) Cette nation a-​t-​elle vraiment mis sa confiance en Dieu? Le gouvernement qui prendra le pouvoir après la catastrophe mondiale sera-​t-​il “pour le peuple”?

      AUCUNE des Églises de la chrétienté ne peut se targuer d’avoir compté dans ses rangs le seizième président des États-Unis, Abraham Lincoln. Pourtant, dans son célèbre discours de Gettysburg, le 19 novembre 1863, ce lecteur assidu de la Bible prononça ces paroles puissantes:

      “Il y a quatre-vingt-sept ans, nos pères donnèrent naissance sur ce continent à une nouvelle nation, conçue dans la liberté et vouée au principe selon lequel tous les hommes naissent égaux (...). Mais, au sens large du terme, nous ne pouvons pas dédier, nous ne pouvons pas consacrer, nous ne pouvons pas sanctifier le sol sur lequel nous nous trouvons. Les hommes courageux, vivants ou morts, qui se sont battus ici l’ont consacré à un degré tel qu’il n’est pas en notre humble pouvoir d’y ajouter ou d’en retrancher quoi que ce soit. (...) C’est plutôt à nous, les vivants, de nous vouer ici même à l’œuvre inachevée qu’ont noblement servie ceux qui ont combattu en ce lieu. C’est à nous de nous vouer à la grande tâche qu’il nous reste encore à accomplir.”

      2 Depuis ce discours mémorable prononcé au cimetière national de Gettysburg, en Pennsylvanie, les États-Unis ont démenti la devise qui figure sur leur papier-monnaie: “In God We Trust” (En Dieu nous plaçons notre confiance). Malgré la volonté du président Lincoln et de tous les Américains sincères de se vouer à cet idéal, le “gouvernement du peuple, par le peuple”, disparaîtra bel et bien de la terre. Heureusement, le “peuple” ne subira pas indéfiniment les conséquences de cette catastrophe, car le gouvernement suprême de Dieu et de son Roi Jésus Christ prendra alors le pouvoir, pour le bien de tous les habitants du globe, y compris de ceux du continent américain.

      3, 4. a) Quelle nation occupera alors le devant de la scène? b) En rapport avec cette nouvelle “nation”, quelles paroles adressées par Jéhovah à son peuple d’Israël Pierre a-​t-​il citées?

      3 Une nouvelle nation occupera alors le devant de la scène. Ce sera la nation à laquelle s’adressaient les paroles d’inspiration divine que voici: “Vous êtes ‘une race choisie, une prêtrise royale, une nation sainte, un peuple destiné à être une possession spéciale’.” — I Pierre 2:9.

      4 L’apôtre Pierre citait là des expressions que Dieu avait utilisées en rapport avec son peuple élu, les Israélites, quand ceux-ci se trouvaient au mont Sinaï, en Arabie. Nous lisons en Exode 19:5, 6: “Et maintenant, si vous obéissez strictement à ma voix et si vous gardez vraiment mon alliance, alors vous deviendrez assurément ma propriété spéciale parmi tous les autres peuples, car toute la terre m’appartient. Et vous, vous deviendrez pour moi un royaume de prêtres et une nation sainte.”

      5. D’après l’usage que la Bible en fait, les termes “consacrer” et “vouer” ont-​ils la même signification?

      5 En Exode 19:6 comme en I Pierre 2:9, certaines traductions rehaussent l’expression courante “une nation sainte” en mettant une nation “consacrée” ou “dédiéea”. (Voir la Bible de Crampon à I Pierre 2:9, note en bas de page.) En acceptant les principes de Jéhovah et en s’y conformant, les Israélites seraient mis à part comme un peuple voué à Dieu ou consacré. Dieu peut “consacrer” ou “mettre à part” une chose, une personne ou un groupe de personnes. Du point de vue de Dieu, les deux termes peuvent désigner essentiellement la même chose. Quant aux humains imparfaits, ils sont incapables, bibliquement parlant, de “consacrer” quoi que ce soit, c’est-à-dire de le rendre pur pour un usage sacré. En revanche, ils peuvent, avec amour, “mettre à part” quelque chose, y compris leur propre personne.

      6. a) En disant: “Tout ce qu’a prononcé Jéhovah, nous voulons bien l’exécuter”, que faisaient les Israélites, sur le plan individuel et sur le plan collectif? b) Dans quoi Dieu les a-​t-​il amenés avec leur propre consentement?

      6 Dieu offrit aux Israélites libérés de devenir sa nation sainte, à la condition ‘qu’ils obéissent strictement à sa voix et qu’ils gardent son alliance’. Les Israélites répondirent: “Tout ce qu’a prononcé Jéhovah, nous voulons bien l’exécuter.” Ainsi, ils se vouèrent irrévocablement, sur le plan individuel comme sur le plan collectif, à leur Sauveur, Jéhovah Dieu. Bien que Jéhovah eût déjà choisi les Israélites, du fait qu’ils étaient les descendants charnels d’Abraham, et bien qu’il les eût délivrés miraculeusement de l’Égypte en leur faisant traverser la mer Rouge, il attendait que ceux-ci choisissent volontairement de se vouer à lui et à son culte. C’est en vertu de cette décision qu’ils devinrent le peuple de l’alliance divine. Nous lisons à ce sujet:

      “Quand Moïse eut énoncé devant tout le peuple chaque commandement selon la Loi, il prit le sang des jeunes taureaux et des boucs, avec de l’eau, de la laine écarlate et de l’hysope, et il aspergea le livre lui-​même et tout le peuple, en disant: ‘Ceci est le sang de l’alliance que Dieu vous a imposée comme un ordre.’” — Héb. 9:19, 20; Ex. 24:1-8.

      7. a) Dans quelle situation se trouveraient les Juifs des générations suivantes? b) Comment risquaient-​ils de perdre leur condition de personnes vouées?

      7 Les Juifs des générations à venir naîtraient donc au sein d’une nation qui s’était vouée à Dieu, et, par conséquent, leurs relations avec Jéhovah seraient celles de personnes vouées. Mais, sur le plan individuel, arrivés à l’âge des responsabilités, il leur faudrait imiter les Juifs du mont Sinaï, en montrant, par les motivations de leur cœur et par leurs actions, qu’ils étaient véritablement voués à Jéhovah afin de garder un bon renom au sein de la nation sainte. Oui, il y allait de leur intérêt en tant que nation et même de leur vie. Car, ne l’oublions pas, Dieu peut retirer le caractère sacré qu’il confère à un peuple si celui-ci s’en montre indigne, et le faire passer à ceux qui se montrent dignes. C’est pourquoi l’apôtre Pierre en vint à appliquer à la nouvelle nation chrétienne, qui parut à la Pentecôte de l’an 33, les paroles que Dieu adressa à l’origine aux Israélites selon la chair, c’est-à-dire qu’ils deviendraient “un royaume de prêtres et une nation sainte”. Mais comment le bénéfice de la reconnaissance divine est-​il passé à cette nouvelle nation?

      8. a) Quand Pierre écrivit sa première lettre d’inspiration divine, quel malheur attendait Israël? De quelles relations les Israélites ne jouissaient-​ils plus avec Jéhovah Dieu? b) De qui se composait donc maintenant la “nation consacrée”?

      8 Quand l’apôtre Pierre écrivit les paroles rapportées en I Pierre 2:9, le peuple juif était à la veille d’un désastre national. Jérusalem et son temple allaient bientôt être détruits par les légions romaines, et les Juifs allaient être dispersés dans toutes les nations, conformément à la prophétie de Jésus (Luc 21:20-24). En l’an 33, ils avaient malheureusement rejeté Jésus Christ, le Médiateur de la nouvelle alliance divine, et l’ancienne alliance de la Loi conclue par la médiation du prophète Moïse était incontestablement devenue caduque. “Ce qui est Israël selon la chair” avait été rejeté (I Cor. 10:18; Mat. 23:38). La nouvelle nation, l’Israël spirituel, avait été produite par Jéhovah Dieu (Rom. 9:6, Gal. 6:15, 16). Cette nouvelle “nation consacrée” se composait des disciples de Jésus Christ auxquels Pierre adressait sa lettre, c’est-à-dire à “ceux qui ont été choisis selon la prescience de Dieu le Père, avec sanctification par l’esprit”. — I Pierre 1:1, 2.

      9. Dieu connaissait-​il à l’avance chacun des membres de la nation sainte individuellement? En quel sens sont-​ils devenus une “race choisie”?

      9 Cela ne veut pas dire que Dieu connaissait chacun des membres de la nation en particulier et qu’il les a désignés à l’avance par leur nom. En revanche, il savait à l’avance qu’il allait produire une nouvelle nation, une “nation sainte”, et il savait quelles conditions chaque membre devrait remplir pour être choisi et admis dans cette nation sainte. L’esprit saint de Dieu conférerait une sainteté particulière à la nation en ce sens que tous ceux qui la composeraient seraient engendrés par le moyen de l’esprit saint pour être des fils spirituels de Dieu (Tite 3:4-7). Dans cette condition de sainteté ou de sanctification, les chrétiens en question pouvaient assumer les fonctions d’une “prêtrise royale”. Étant tous engendrés de l’esprit, ils formaient une “race” particulière, une “race choisie”.

      10. Puisque Dieu traite avec les chrétiens pris collectivement, quelles questions se posent quant à leur responsabilité individuelle?

      10 Mais quel rapport y a-​t-​il avec le fait, pour chacun des membres de la nouvelle nation pris en particulier, de se vouer à Jéhovah? Puisque Dieu les “consacre” ou les “met à part” en tant que groupe ou que nation, doivent-​ils encore se vouer à lui personnellement et sans réserve avant d’être acceptés au sein de la nouvelle nation? Les Écritures ne disent-​elles pas tout simplement: “Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé”, ou: “Repentez-​vous donc et retournez-​vous.” Par conséquent, ne demande-​t-​on pas seulement au disciple de Jésus, au chrétien, de croire, de se repentir et de se convertir? Jésus, le Fils de Dieu, s’est-​il voué à son Père lorsqu’il était sur la terre? Voyons cela ensemble.

      “VOICI QUE JE VIENS (...) POUR FAIRE TA VOLONTÉ”

      11. Sous quelle alliance Jésus est-​il né? Comment cela a-​t-​il pu se faire?

      11 Galates 4:4 nous dit au sujet de la naissance humaine de Jésus: “Quand est venu l’achèvement du temps, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi [mosaïque].” Outre qu’il était né miraculeusement d’une vierge juive, Jésus fut circoncis le huitième jour; cela confirmait qu’il faisait bien partie du peuple de l’alliance divine; aussi Joseph et Marie “le portèrent à Jérusalem pour le présenter à Jéhovah”. — Luc 2:22-24.

      12. En symbole de quoi Jean baptisait-​il les Juifs qui venaient vers lui? Pourquoi a-​t-​il hésité à baptiser Jésus?

      12 C’est à cette nation mise à part que Dieu envoya Jean le Baptiseur, le précurseur de Jésus Christ, pour appeler le peuple à la repentance. Jésus lui-​même déclara: “Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël.” (Mat. 15:24). Le message qu’il apporta au peuple voué à Dieu était un message spécial qui ne pouvait s’adresser aux nations non israélites. Jean le Baptiseur invitait les “brebis perdues de la maison d’Israël” à se repentir des péchés qu’elles avaient commis contre l’alliance de la Loi (Mat. 3:1-6). “Jean a baptisé du baptême en symbole de repentance, en disant au peuple de croire en celui qui venait après lui, c’est-à-dire en Jésus.” (Actes 19:4). Cependant, quand Jésus se présenta à Jean pour se faire baptiser dans l’eau, ce n’était évidemment pas en symbole de repentance, car Jésus était sans péché et n’avait jamais violé l’alliance de la Loi sous laquelle il était né. Parce qu’il savait cela, Jean hésita à baptiser Jésus; il le fit néanmoins quand Jésus lui dit: “Laisse faire cette fois, car c’est ainsi qu’il nous convient d’exécuter tout ce qui est juste.” (Mat. 3:13-17). Que voulait-​il dire par là?

      13. a) Comment Jésus a-​t-​il accompli Psaume 40:7, 8? b) Que symbolisait le baptême de Jésus?

      13 Jésus se conformait ici à la prophétie renfermée en Psaume 40:7, 8, qui disait: “C’est pourquoi j’ai dit: ‘Voici que je suis venu, dans le rouleau du livre il est écrit à mon sujet. J’ai pris plaisir, ô mon Dieu, à faire ta volonté.’” En Hébreux 10:5-10, Paul applique cette prophétie à Jésus Christ, puisque, dans son cas, Dieu ne voulait pas de sacrifice offert selon les prescriptions de la Loi mosaïque, mais demandait en sacrifice le corps humain parfait qu’il avait préparé à son Fils, sacrifice qui devait constituer le fondement de la nouvelle alliance. Lors de son baptême, Jésus ne s’est donc pas voué à Dieu. Il faisait déjà partie d’une nation qui était vouée à Dieu et, n’ayant aucun péché, il n’avait pas besoin de se convertir (Héb. 7:26). Son baptême symbolisait le fait qu’il se présentait à son Père céleste pour faire désormais sa volonté. C’était un modèle que les disciples de Jésus devraient suivre.

      14. a) Quel message Jésus a-​t-​il commencé à prêcher après l’emprisonnement de Jean? b) À quoi la repentance et le baptême de ce temps-​là préparaient-​ils les Juifs?

      14 Quand Jésus apprit que Jean le Baptiseur avait été mis en prison, il entreprit une campagne de prédication parmi les Israélites qui étaient déjà voués à Dieu. “À partir de ce moment Jésus commença à prêcher et à dire: ‘Repentez-​vous, car le royaume des cieux s’est approché.’” (Mat. 4:17). Le baptême en symbole de repentance prit un nouvel essor (Jean 3:26; 4:1, 2). Quand le Grand Moïse, Jésus Christ, monta au ciel et présenta à Jéhovah Dieu la valeur des mérites de son sacrifice humain, l’alliance de la Loi mosaïque se trouva abolie et le fondement fut posé pour la conclusion d’une “nouvelle alliance”. (Jér. 31:31-34.) Le jour de la Pentecôte de l’an 33, les disciples juifs de Jésus furent donc transférés de l’alliance de la Loi mosaïque dans la “nouvelle alliance” dont Jésus Christ, le Grand Moïse, était le Médiateurb.

      15. a) Qu’est-​ce qui n’a pas pris fin dès l’abolition de l’alliance de la Loi? b) Quelle était désormais la volonté de Dieu pour les Juifs qui tenaient à leurs relations avec Dieu en tant que personnes vouées?

      15 Bien que l’alliance de la Loi fût maintenant abolie, la période que Dieu s’était fixée pour témoigner une faveur et une attention particulières aux Juifs en leur qualité de postérité charnelle d’Abraham n’était pas terminée. Elle ne prit fin qu’en l’an 36. C’est pourquoi, même après la première effusion de l’esprit saint en l’an 33, l’apôtre Pierre, qui avait été oint de l’esprit, dit à la foule de Juifs rassemblés à Jérusalem: “Repentez-​vous donc et retournez-​vous [convertissez-​vous], pour que vos péchés soient effacés, afin que des époques de rafraîchissement viennent de devant la personne de Jéhovah et qu’il envoie le Christ qui a été établi pour vous, Jésus.” Maintenant, pour renouer les relations qu’ils pouvaient avoir avec Jéhovah en tant que personnes vouées, ils devaient non seulement se repentir des péchés qu’ils avaient commis contre l’alliance de la Loi — sous laquelle ils estimaient toujours se trouver — mais encore se présenter comme futurs membres de la nouvelle nation, puisque telle était désormais la volonté de Dieu pour tous ceux qui devenaient disciples de Jésus ou chrétiens. Nous trouvons confirmation de ce fait dans les paroles que Pierre prononça un peu plus tôt en ce même jour de Pentecôte, à l’adresse de Juifs qui se sentaient “le cœur transpercé” d’avoir une part de responsabilité dans la mort de Jésus. Pierre leur dit: “Repentez-​vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don gratuit de l’esprit saint.” Se repentir et prendre la vague résolution de mieux faire parce que l’on croyait en Jésus était nettement insuffisant. — Actes 3:19, 20; 2:37-40, Traduction du monde nouveau; Bible Segond.

      16. a) Quand le message du Royaume atteignit les Samaritains circoncis, de quoi leur baptême fut-​il le symbole? Pourquoi? b) Comment a-​t-​il été prouvé qu’ils étaient bien admis dans des relations d’alliance avec Dieu?

      16 Avant de monter au ciel, Jésus déclara à ses apôtres qu’ils étendraient le témoignage à son sujet jusqu’à “la Samarie, et jusque dans la partie la plus lointaine de la terre”. (Actes 1:8,) Bien qu’étant des non-Israélites, des ‘hommes d’une autre nation’, les Samaritains acceptaient les livres écrits par Moïse et considéraient ce dernier comme leur médiateur entre eux et Dieu. Ils se faisaient donc circoncire également (Luc 17:16-18). Dans sa faveur imméritée, Jéhovah jugea bon que Pierre utilise une clé spéciale pour ouvrir aux Samaritains les privilèges rattachés au Royaume des cieux, et cela avant d’utiliser la clé destinée aux non-Juifs incirconcis. Mais comme ces Samaritains n’avaient jamais été vraiment admis dans l’alliance de la Loi mosaïque et qu’ils adoraient ‘ce qu’ils ne connaissaient pas’, ils devaient, avant de se faire baptiser, se vouer en toute connaissance de cause à Jéhovah Dieu, au nom du Messie Jésus, le Médiateur d’une nouvelle alliance. Le fait qu’ils furent ensuite baptisés de l’esprit saint fournit la preuve qu’ils avaient bien été admis dans la nouvelle alliance. — Mat. 16:18, 19; Jean 4:4-42; Actes 8:5-25.

      17. a) Quand et comment Dieu s’est-​il adressé pour la première fois à des non-Juifs incirconcis afin d’en tirer un peuple pour son nom”? b) De quoi leur baptême était-​il un symbole?

      17 En l’an 36, quand la période spéciale à l’égard des Juifs expira, Jéhovah Dieu tourna son attention vers les Gentils, les non-Israélites incirconcis, pour “en tirer un peuple pour son nom”. (Actes 15:14-18.) Faisant usage d’une autre clé, Pierre se rendit chez le centurion romain Corneille, un homme qui était dans de bonnes dispositions envers le peuple juif. Manifestement, ces non-Juifs acceptèrent le témoignage au sujet de Jéhovah Dieu et de son Messie glorifié, car l’esprit saint tomba sur eux, et ils se mirent à parler en langues. Avec miséricorde, Dieu commençait à ‘accorder aussi aux gens des nations la repentance en vue de la vie’, grâce à Jésus Christ, “l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde”. (Actes 11:18; Jean 1:29.) Jéhovah les avait acceptés, eux aussi, dans sa nation spirituelle parce qu’ils s’étaient voués à lui dans leur cœur. L’esprit saint ayant confirmé cette admission, aucun des chrétiens juifs qui accompagnaient Pierre ne put s’opposer à l’ordre de baptiser Corneille et les siens au nom de Jésus Christ. Ainsi commença “la conversion des gens des nations”. (Actes 10:1-48; 15:3.) Depuis lors, tous les humains, Juifs ou non-Juifs, qui ont eu le désir de servir Dieu ont d’abord dû se vouer à lui dans leur cœur. Lors de leur baptême, ces personnes se présentent pour faire la volonté de Dieu à leur égard, comme fit Jésus.

  • Le baptême: un symbole
    La Tour de Garde 1982 | 15 février
    • Le baptême: un symbole

      1. À quoi peut servir un signe d’identification comme le montre le cas des Juifs sincères avant la destruction de Jérusalem en 607 avant notre ère?

      IL PEUT être utile, voire nécessaire, qu’une personne porte un signe ou un symbole de son identité ou de la fonction officielle qu’elle occupe. Par exemple, peu de temps avant la destruction de Jérusalem en 607 avant notre ère, un “homme” symbolique fut envoyé pour marquer au front les Israélites au cœur droit, afin que ceux-ci puissent échapper au massacre. Seules les quelques personnes qui se scandalisaient au vu des ‘choses détestables qui se commettaient’ dans ce qui aurait dû être la ville sainte de Dieu reçurent la marque en vue du salut. — Ézéch. 9:1-7.

      2. Quels facteurs d’identification trouvons-​nous en Révélation chapitre 7? Quel rapport ont-​ils avec le salut?

      2 Aujourd’hui, le monde entier est à la veille d’une “grande tribulation”. Révélation 7:1-8 nous apprend que les “quatre anges” postés aux quatre coins de la terre ont pour consigne de retenir quatre vents qui, en soufflant, provoqueraient une tempête ou “tribulation” des plus dévastatrices. Il faut d’abord que le nombre fixé des élus de Dieu aient reçu un sceau sur le front. Ce délai permet aussi aux membres de la “grande foule” de se purifier “dans le sang de l’Agneau”, afin de montrer qu’ils sont dignes de survivre à la “grande tribulation”. — Rév. 7:9-14; Mat. 24:21, 22.

      3, 4. Que devait rappeler au grand prêtre Juif le ‘symbole de la mise à part’ qu’il portait sur son turban?

      3 Dans l’ancien Israël, Jéhovah institua une prêtrise et c’est conformément à ses instructions détaillées que Moïse fit confectionner les vêtements distinctifs du grand prêtre. Voici ce que nous lisons au sujet du turban: “Ils firent la plaque brillante, le saint signe [ou symbole] de la mise à part, en or pur, et inscrivirent sur elle une inscription en gravures de sceau: ‘La sainteté appartient à Jéhovah [“Consacré à Yahvé”, Bible de Jérusalem].’ Puis ils y mirent un cordonnet bleu, pour la mettre sur le turban, tout en hauta.” — Ex. 39:30, 31; 29:6; Lév. 8:9.

      4 Ce “signe de la mise à part” rappellerait au grand prêtre et à tous ceux qui l’observeraient que Dieu l’avait “consacré” ou mis à part pour un service sacré en faveur d’un peuple qui était lui-​même mis à part. Avec les autres membres de la prêtrise, le grand prêtre devait prendre la tête en instruisant le peuple et en offrant des sacrifices propitiatoires agréables à Dieu, afin d’aider ses compatriotes à se conformer à tout ce que suppose le fait d’être voué à Dieu. Cela préserverait leur condition de nation sainte et mise à part, car Jéhovah les avait avertis que s’ils le quittaient, lui les abandonnerait à son tour à leurs ennemis. — Deut. 28:15, 25, 63.

      5. Bien qu’aucun Juif ne puisse s’identifier au grand prêtre aaronique, notre situation est-​elle pour autant sans espoir?

      5 L’histoire tragique des Israélites est remplie des malheurs qu’ils ont subis pour s’être détournés des commandements de Dieu et du service qu’ils devaient accomplir pour lui. Après la seconde destruction de Jérusalem et de son temple en l’an 70 de notre ère, le grand prêtre disparut de la scène et, avec lui, le symbole de la mise à part qui ornait son turban. Aujourd’hui, aucun Juif du nom de Cohen (qui signifie “Prêtre”) ne peut prouver qu’il est le grand prêtre d’Israël. Notre situation est-​elle donc sans espoir? Non, car nous lisons au sujet du Fils de Dieu glorifié: ‘C’est un tel grand prêtre qui nous convenait, fidèle, sans malice, immaculé, séparé des pécheurs, et devenu plus haut que les cieux. Il n’a pas besoin, comme ces grands prêtres, d’offrir chaque jour des sacrifices, (...) car cela, il l’a fait une fois pour toutes en s’offrant lui-​même.” — Héb. 7:26, 27.

      6, 7. Jésus est-​il né dans la tribu sacerdotale d’Israël? Comment donc pouvait-​il devenir grand prêtre?

      6 En sa qualité de Fils de Dieu, Jésus n’avait pas besoin d’appartenir à la tribu de Lévi ni à la famille sacerdotale d’Aaron pour devenir prêtre. Il pouvait accéder à cette fonction grâce aux dispositions merveilleuses prises par Jéhovah. Sous l’inspiration de l’esprit saint de Dieu, le roi David prophétisa en ces termes au sujet de son illustre descendant, qui était destiné à surpasser en grandeur ses ancêtres royaux: “La déclaration de Jéhovah à mon Seigneur: ‘Assieds-​toi à ma droite jusqu’à ce que je place tes ennemis comme un escabeau pour tes pieds.’ La baguette de ta force, Jéhovah l’enverra de Sion, en disant: ‘Va soumettre au milieu de tes ennemis.’ Ton peuple s’offrira volontairement au jour de tes forces militaires. Dans les splendeurs de la sainteté [avec des ornements sacrés], dès la matrice de l’aurore, tu as ta bande de jeunes gens comme des gouttes de rosée. Jéhovah a juré (et il n’aura pas de regrets): ‘Tu es prêtre jusqu’à des temps indéfinis à la manière de Melchisédek!’” — Ps. 110:1-4, Traduction du monde nouveau; Bible Segond.

      7 Aujourd’hui, le Christ glorifié est donc toujours un grand prêtre royal plus grand que les prêtres en chef de l’ancien Israël qui portaient le symbole matériel de leur mise à part. Jésus est en fonction non en vertu d’une quelconque appartenance à la prêtrise lévitique, mais en vertu d’un serment juré de la part de Jéhovah Dieu.

      UN SYMBOLE POUR CEUX QUI ‘S’OFFRENT VOLONTAIREMENT’

      8 Pourquoi peut-​on dire que nous sommes au jour des “forces militaires” de Christ? Que font ceux qui ‘s’offrent volontairement’?

      8 Nous voyons aujourd’hui les disciples de Jésus Christ ‘s’offrir volontairement’ au jour de ses “forces militaires”. Ils se vouent à Jéhovah Dieu au nom de leur Grand Prêtre royal et se font baptiser en symbole de cet engagement. Ce sont eux les humains qui doivent tous être scellés avant le déclenchement de la “grande tribulation”. Avec leurs compagnons de la “grande foule”, ils ‘s’offrent volontairement’ comme des gouttes de rosée en apportant aux hommes le message de salut rafraîchissant que Dieu leur a confié. — Rév. 7:2-4, 9, 10, 14.

      9. Quel conseil Paul donne-​t-​il aux chrétiens oints en Romains 12:1, 2?

      9 S’adressant aux disciples d’il y a dix-neuf siècles, l’apôtre Paul écrivit: “Je vous supplie donc, frères, par les compassions de Dieu, de présenter vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, un service sacré avec usage de votre raison. Et ne vous modelez plus sur ce système de choses-​ci, mais transformez-​vous en renouvelant votre esprit, afin de constater par vous-​mêmes quelle est la bonne, l’agréable et la parfaite volonté de Dieu.” — Rom. 12:1, 2.

      10, 11. a) La supplication de Paul aux chrétiens non juifs de Rome fait suite à quelles explications? b) En quel sens cette disposition était-​elle une marque de grande compassion de la part de Dieu?

      10 La supplication ci-dessus fait immédiatement suite aux explications de Paul sur l’olivier symbolique. Telles les branches d’un olivier cultivé, la nation d’Israël, qui était vouée à Dieu, constituait la descendance charnelle d’Abraham, l’“ami” de Dieu. Les Israélites étaient donc les premiers à pouvoir former la “postérité d’Abraham”, conformément aux promesses que Dieu avait faites au patriarche (Gen. 12:3; 22:17, 18; Gal. 3:16, 29; Jacq. 2:23). Mais seul un reste des Juifs selon la chair acceptèrent Jésus comme le Messie et furent transférés de la postérité charnelle de l’Abraham terrestre dans la postérité spirituelle du Grand Abraham, Jéhovah (Rom. 11:5, 7). Les autres Juifs furent ‘arrachés’ de l’olivier cultivé et, pour les remplacer, Dieu se tourna vers les non-Juifs ou, pour ainsi dire, vers un olivier sauvage symbolique. Il prélèverait sur cet arbre un nombre suffisant de “branches” qu’il grefferait ensuite sur l’olivier cultivé, lequel devait posséder 144 000 branches, toutes rattachées à la même racine, le Grand Abraham, Jéhovah Dieu, la Source de tout bienfait. — Rom. 11:13-33, Rév. 14:1.

      11 Dieu faisait donc preuve d’une grande compassion à l’égard des Romains et de tous les autres non-Juifs incirconcis en leur permettant de faire partie de la postérité spirituelle d’Abraham, postérité qui devait bénir toutes les familles de la terre par le moyen du Royaume de Dieu (Éph. 2:12; Gal. 3:26-29). Cette disposition signifierait pour eux mener une vie de sacrifice. C’était le seul privilège que Dieu offrait alors aux humains; et quel privilège! Sans se montrer excessif, l’apôtre Paul écrivit: “Présentez-​vous à Dieu comme des vivants d’entre les morts, et présentez vos membres à Dieu comme des armes de justice. Le péché, en effet, ne doit pas avoir autorité sur vous, puisque vous n’êtes pas sous la loi [de Moïse], mais sous la faveur imméritée.”—Rom. 6:13, 14.

      12. Que signifie pour les disciples oints de Jésus Christ l’exhortation de Paul à ‘se présenter à Dieu comme des vivants d’entre les morts’?

      12 Paul s’adressait à des “saints”, à des chrétiens, et il n’oubliait pas que ceux-ci avaient commencé par vouer leur vie à Dieu. Il écrivit cependant: “Présentez-​vous à Dieu comme des vivants d’entre les morts.” En effet, ces chrétiens identifiés aux branches de remplacement devaient se conformer, par une vie de sacrifice, à tout ce qu’implique le fait d’être voué à Dieu, faute de quoi ils seraient arrachés à leur tour de l’olivier symbolique (Rom. 1:7; 11:21, 22). En outre, ces paroles rédigées sous l’inspiration divine seraient lues également par de futurs disciples de Jésus Christ et elles seraient pour eux un puissant encouragement à remplir les conditions requises pour nouer et conserver avec Dieu des relations de personnes vouées et baptisées. Une fois qu’ils auraient atteint de telles relations avec Dieu, ils devraient, pour les garder, mener un perpétuel combat en vue de faire de leurs membres des armes de justice plutôt que des esclaves du péché. Ils obéiraient ainsi à ces paroles de Jésus: “Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-​même et qu’il prenne son poteau de supplice et me suive continuellement.” — Mat. 16:24.

      UNE GRANDE FOULE DE PERSONNES SYMBOLISENT LEUR ENGAGEMENT

      13. Convient-​il que les chrétiens ayant une espérance terrestre se vouent à Dieu et le symbolisent par le baptême?

      13 Aujourd’hui, il y a plus de 2 300 000 personnes sur toute la terre qui participent à la prédication de la bonne nouvelle du Royaume, et la plupart d’entre elles se sont présentées au baptême pour symboliser le fait qu’elles se sont vouées à Dieu. Lors de la célébration annuelle du Repas du Seigneur, elles sont moins de 10 000 à prendre le pain et le vin emblématiques et à reconnaître ainsi qu’elles ont une espérance céleste. Mais est-​il convenable que toutes les autres se vouent aussi à Dieu et le symbolisent par le baptême? Certainement, car elles aussi ont besoin de bonnes relations avec Dieu par l’Excellent Berger, Jésus Christ, si elles veulent survivre à la “grande tribulation” imminente et recevoir un héritage en tant que membres de la “nouvelle terre”. — II Pierre 3:13, Rév. 21:1-4.

      14. Quels liens unissent les brebis du “seul troupeau” de l’Excellent Berger Jésus Christ?

      14 La grande majorité des témoins voués à Jéhovah ne nourrissent donc pas l’espérance céleste d’être cohéritiers avec Jésus Christ dans le Royaume des cieux. Ils ne prétendent pas être des Israélites spirituels engendrés de l’esprit de Jéhovah. Cependant, ils sont inséparablement associés au reste des Israélites spirituels avec qui ils forment “un seul troupeau” sous la conduite d’“un seul berger”, Jésus Christ (Jean 10:16). Cette façon d’agir est fort louable et s’harmonise avec les Écritures.

      15. a) Qui a accompagné les Juifs hors d’Égypte et est finalement entré avec eux en Terre promise? Dans quelle catégorie de gens les a-​t-​on classés là-bas? b) Qui représentent-​ils aujourd’hui?

      15 Suivons maintenant le conseil donné en I Corinthiens 10:18 et ‘voyons ce qui est Israël selon la chair’. Quand Israël quitta l’Égypte sous la conduite de Moïse, il n’y avait pas que des Israélites selon la chair, des circoncis. “Un vaste mélange de gens monta aussi avec eux, ainsi que du petit bétail et du gros bétail.” (Ex. 12:38). Quand les Israélites entrèrent en Terre promise, ces personnes devinrent le “résident étranger qui est dans tes portes”. (Ex. 20:10; Nomb. 35:15; Lév. 19:9, 10.) Ce vaste mélange de gens préfigurait l’actuelle “grande foule” des “autres brebis” de l’Excellent Berger, Jésus Christ. — Jean 10:14, 16; Rév. 7:9-17.

      16, 17. a) Pourquoi peut-​on dire que le “vaste mélange de gens” a été, figurément parlant, baptisé avec les Israélites? b) Qui s’est enfui aujourd’hui de l’Égypte antitypique? Qui va être détruit comme les Égyptiens à la mer Rouge?

      16 À l’époque de Moïse, le “vaste mélange” de non-Israélites passèrent par les mêmes événements que les Israélites circoncis, y compris par un baptême extraordinaire. À ce sujet, l’apôtre Paul écrivit en I Corinthiens 10:1-4: “Nos ancêtres ont tous été sous la nuée, et (...) tous ont passé à travers la mer, et (...) tous ont été baptisés en Moïse au moyen de la nuée et de la mer; et (...) tous ont mangé la même nourriture spirituelle, et (...) tous ont bu la même boisson spirituelle. Ils buvaient, en effet, à la masse rocheuse spirituelle qui les suivait, et cette masse rocheuse représentait le Christ.” Figurément parlant, les Israélites et le “vaste mélange de gens” furent donc tous baptisés, sans être véritablement entrés dans l’eau.

      17 En les baptisant de ce baptême miraculeux, Jéhovah Dieu les plaça sous la dépendance de Moïse, leur conducteur divinement institué, comme s’ils avaient été baptisés en lui. Ce ne fut pas un baptême dans la mort, comme dans le cas de leurs poursuivants égyptiens (Ex. 14:1 à 15:21). Nous approchons aujourd’hui d’une situation semblable. Le fidèle reste des Israélites spirituels et la “grande foule” de leurs compagnons ont quitté l’Égypte antitypique (Rév. 11:7, 8). Ils sont en marche vers le nouvel ordre de choses qui sera gouverné par le Royaume millénaire de Christ. Le Seigneur Jésus Christ glorifié, le Grand Moïse, les conduit. Le monde hostile les poursuit, résolu à les empêcher d’atteindre la sécurité. Les Égyptiens antitypiques se dirigent vers Har-Maguédon, le champ de bataille de Dieu, où ils seront baptisés du feu de la destruction. Il n’y aura chez eux aucun survivant pour raconter les horreurs du combat (Rév. 16:14-16; Mat. 3:11, 12). Comme à la mer Rouge, l’hécatombe d’Har-Maguédon épargnera les Israélites spirituels et la “grande foule” des “autres brebis” du Grand Moïse.

      18. Quel sort, semblable à celui du “vaste mélange de gens” qui s’enfuit d’Égypte sous la conduite de Moïse, la “grande foule” va-​t-​elle connaître aujourd’hui?

      18 Les fidèles de la “grande foule” ne restent pas à la traîne, le cœur partagé, tiraillés par le désir de retourner dans l’Égypte antitypique où sévissent diverses plaies et où règne Satan le Diable. Regardant droit devant eux, ils continuent de former “un seul troupeau” avec le reste des Israélites spirituels (Jean 10:16). Tout comme le “vaste mélange de gens” traversa la mer Rouge sain et sauf, de même la “grande foule” des temps modernes se retrouvera indemne, de l’autre côté de la “guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant”, sur les rivages du salut.

      19. Depuis quelle année en particulier les membres de la “grande foule” se soumettent-​ils au baptême? Comment ont-​ils purifié les vêtements qui les identifient, afin de rendre à Dieu un culte pur?

      19 Depuis 1935 en particulier, les membres de cette “grande foule” se soumettent au baptême en symbole de l’engagement inconditionnel qu’ils ont pris en se vouant à Dieu par le Grand Moïse, Jésus Christ. Ils ont lavé les robes qui les identifient et ils les ont “blanchies dans le sang de l’Agneau”. (Rév. 7:9-14.) Ils rendent à Dieu un culte pur.

      20. Où les membres de la “grande foule” adorent-​ils Jéhovah? En quels termes Zacharie 8:20-23 annonçait-​il cela?

      20 Cette “grande foule” d’adorateurs purs se tiennent dans le temple spirituel de Dieu nuit et jour (Rév. 7:15-17). Ils furent préfigurés par les personnes que le prophète Zacharie aperçut, dans une vision, en train d’adorer Jéhovah dans son temple reconstruit, à Jérusalem, après le retour des Israélites qui avaient été libérés de Babylone en 537 avant notre ère. Nous lisons en Zacharie 8:20-23:

      “Voici ce qu’a dit Jéhovah des armées: ‘Il arrivera encore que des peuples et les habitants de beaucoup de villes viendront; et, à coup sûr, les habitants d’une ville iront vers ceux d’une autre, en disant: “Allons tout de bon adoucir la face de Jéhovah et chercher Jéhovah des armées. J’irai, moi aussi.” Et beaucoup de peuples et des nations puissantes viendront vraiment chercher Jéhovah des armées à Jérusalem et adoucir la face de Jéhovah.’

      “Voici ce qu’a dit Jéhovah des armées: ‘Ce sera en ces jours-​là que dix hommes de toutes les langues des nations saisiront, oui, ils saisiront effectivement le pan d’un homme juif, en disant: “Nous irons avec vous, car nous avons entendu dire que Dieu est avec vous.”’”

      21. En quel sens la “grande foule” saisit-​elle le pan d’un homme juif? Qu’est-​ce qui permet à ces chrétiens d’espérer survivre à la “grande tribulation”?

      21 L’attitude de ces “dix hommes de toutes les langues des nations” traduit leur dévouement au seul vrai Dieu vivant, Jéhovah. Celui-ci accepte aujourd’hui que l’on se voue à lui par le plus grand “Juif” qui ait jamais vécu sur la terre, Jésus Christ, l’“Agneau” qui est mort en sacrifice. Les hommes de la prophétie de Zacharie imitent donc Jésus en se soumettant au baptême pour symboliser, non seulement la présentation de leur personne, mais aussi, dans leur cas, le fait qu’ils se sont voués sans réserve au même Dieu. ‘Saisissant le pan’ du reste des 144 000 Juifs spirituels, ils s’associent avec eux à la Jérusalem d’en haut, la Jérusalem céleste. Au temple spirituel de cette ville, temple qui est représenté par le reste encore sur la terre ils servent le Dieu Très-Haut Jéhovah jour et nuit par un “service sacré”. Ils nourrissent l’espoir de survivre à la “grande tribulation” et de continuer à servir Dieu sur la terre pour l’éternité. Le fait qu’ils s’identifient à des serviteurs de Dieu voués et baptisés leur ouvre effectivement cette perspective, car “le Père cherche de tels adorateurs [pour] l’adorer avec l’esprit et la vérité”. — Jean 4:23, 24.

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