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Choisissez-vous la vie ou la mort ?La Tour de Garde 1952 | 15 juillet
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Choisissez-vous la vie ou la mort ?
“ J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction ; choisis donc la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, en aimant Jéhovah, ton Dieu, en obéissant à sa voix et en t’attachant à lui ; car cela, c’est ta vie. ” — Deut. 30:19, 20, Cr 1905.
1. Qu’est-ce qui prouve qu’une personne sensée choisit de vivre ?
JÉHOVAH Dieu créa l’homme avec le désir de vivre. En effet, pourquoi respirez-vous ? Parce que vous avez choisi de vivre, et c’est parce que vous avez choisi de vivre que vous boirez de l’eau aujourd’hui. Aujourd’hui encore vous allez manger, parce que vous avez choisi de vivre. Pour la même raison vous irez dormir cette nuit et au réveil vous aurez récupéré des forces pour continuer à vivre. Vous vous rendrez ensuite à votre travail. Peut-être celui-ci ne vous plaît-il pas, mais vous le ferez quand même afin de pouvoir vivre. La vie est une lutte ardue. Mais être mort est chose facile car lorsqu’on est mort on ne fait rien, et rien n’est plus facile que de ne rien faire (Eccl. 9:5, 10). Pourtant, même le paresseux fait ce qu’il faut pour vivre. Les personnes sensées, elles, choisissent de vivre.
2. Quelles sont les principales choses qui rendent pénible la vie actuelle ?
2 Mais, bien que vous respiriez, buviez, mangiez, dormiez et travailliez, quel genre de vie choisissez-vous ? Songez aux divisions raciales qui font que certains hommes se croient supérieurs à d’autres qu’ils oppriment. Voyez les injustices, les violences et même les guerres dont la cause est simplement une coloration différente de la peau. Ces choses sont presque aussi insensées que si toutes les fleurs blanches se montraient prévenues contre les fleurs de couleur, et tout aussi ridicules que si tous les oiseaux et les animaux blancs cherchaient à détruire les jaunes, les rouges ou les bruns. Considérez la politique qui divise ce monde en de nombreux groupes hostiles et querelleurs, corrompus et pervertis. Pensez au commerce, cet oppresseur des pauvres de toutes les nations, qui permet à quelques hommes d’amasser toutes les richesses, et qui envoie la jeunesse mourir sur les champs de bataille, pour accumuler encore davantage. Voyez le militarisme dont le rôle consiste à mutiler et à tuer sur une grande échelle. Et n’oubliez pas les fausses religions qui divisent l’humanité en factions qui se querellent, se persécutent et parfois même provoquent des guerres.
3. Quelles conditions régnant dans les grandes villes, et en général partout ailleurs, rendent cette vie misérable ?
3 Mais ne vous arrêtez pas à ce qu’il y a de plus frappant dans ce monde. Voyez dans chaque grande ville les bas quartiers qui exhalent leurs mauvaises odeurs et qui abritent la pauvreté, la corruption et les maladies terribles. Leurs habitants que n’illumine aucun espoir vivent dans de sombres taudis, mal nourris et mal vêtus. Considérez encore les criminels et les toxicomanes qui affligent la société et ceux qui, derrière les barreaux, sont gardés par elle. Jetez un coup d’œil sur les quartiers spéciaux, les femmes dépravées qui y habitent. Regardez les hommes pervertis qui fréquentent ces antres de la luxure et pensez aux maladies horribles qui s’y cachent. Songez aux hôpitaux dont les lits sont occupés par des corps torturés par la douleur ; songez aux asiles d’aliénés peuplés de personnes privées de leur raison. Considérez les conditions générales qui prévalent en ce monde, la criminalité, les troubles familiaux, les divorces, l’instabilité des hommes, l’absence d’intégrité dans les relations commerciales et sociales. Remarquez aussi les nuages de perplexité, de confusion et de peur qui couvrent les mers de l’humanité, et notez le désespoir qui se lit sur des millions de visages.
4. Comment Job décrivit-il avec justesse la vie actuelle ? Que choisissent pourtant les hommes ?
4 Pourtant, même devant cette triste image de la vie actuelle et malgré leurs souffrances, les hommes choisissent de vivre. Même mutilés, ils désirent la vie ; même aveugles ils craignent la mort. Le sourd comme le muet choisit de vivre ; le vieillard comme celui qui est faible s’efforce de chasser la mort bien qu’il se hâte vers la tombe. La vie actuelle est bien comme la décrivit Job : “ L’homme né de la femme ! Sa vie est courte, sans cesse agitée. Il naît, il est coupé, comme une fleur ; il fuit et disparaît comme une ombre. ” (Job 14:1, 2). Ne vous est-il jamais arrivé, lorsqu’un avion passe au-dessus de vous, de voir son ombre courir sur le sol ? Comme il serait vain n’est-ce pas de chercher à la rattraper et à l’arrêter dans sa fuite ! Il en est de même d’un homme dont la vie commence à passer et qui chercherait à se cramponner à cette existence semblable à une ombre. Il aurait autant de chance de réussir même assisté de tous ses médecins et aidé par leurs médicaments que s’il essayait de saisir l’ombre fuyante de l’avion. Sa vie actuelle est comme de l’herbe qui ne lève que pour sécher et périr en peu de temps.
5. Quelle vie pouvons-nous choisir maintenant ?
5 Mais il y a une autre vie que nous pouvons choisir. C’est une vie qui ne se fane pas comme la fleur à la fin du printemps ou qui ne sèche pas comme l’herbe à la fin de l’été. Elle n’est pas remplie de peines et de déceptions, ni assiégée par le crime, la guerre, la famine, l’épidémie et la mort. Les jours de cette vie ne sont pas comptés, leur nombre est sans fin. Ils ne sont pas remplis d’agitation mais d’une joie ineffable. C’est la vie que Jéhovah Dieu destinait à l’homme. De quoi s’agit-il ? D’une félicité céleste où l’on joue de la harpe étendu sur un nuage, flottant ainsi éternellement dans l’espace ? Non, il ne s’agit pas de cette vaine existence que des paresseux ont imaginé être celle des habitants du ciel. Afin de nous rendre clairement compte de ce que représente cette vie que nous pouvons choisir maintenant, tournons-nous vers la Parole de Dieu qui révélera quel était le dessein de Dieu lorsqu’il créa l’homme.
LE DESSEIN DE JÉHOVAH À L’ÉGARD DE L’HOMME
6. À l’origine, à quel genre de vie Jéhovah destinait-il l’homme ?
6 Dans la Genèse (2:15), il est écrit : “ L’Éternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder. ” L’homme ne fut pas créé pour être oisif ; il avait à faire, même dans l’Éden parfait. Il eut une compagne et reçut ce mandat : “ Soyez féconds ; multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. ” (Gen. 1:28). Avec l’augmentation de la famille humaine le jardin d’Éden deviendrait trop petit, et la population croissante se répandrait au-delà des limites du jardin. Les hommes emporteraient avec eux la semence des plantes parfaites de l’Éden et la sèmeraient en de nouvelles contrées qu’ils cultiveraient comme la famille cultiva l’Éden. Ainsi, en se multipliant et en remplissant la terre, les hommes l’assujettiraient en la transformant en un paradis. Le moment viendrait où les conditions édéniques régneraient en tous lieux et le jardin de Dieu embellirait toute la terre. L’homme dominerait sur l’animal avec amour et dans une confiance réciproque et non au moyen du fouet, du fusil des Nimrods modernes ou de la cage de zoo.
7. Quelles étaient les dispositions divines prises dans le domaine de la nourriture ?
7 Pour entretenir leur vie, il n’était pas nécessaire aux animaux placés sous la domination de l’homme de s’entre-dévorer, car dans la Genèse (1:29, 30) il est écrit : “ Voici, je vous ai donné toute plante portant semence, qui est sur la face de toute la terre, et tout arbre dans lequel il y a un fruit d’arbre, portant semence ; [cela] vous sera pour nourriture ; et à tout animal de la terre, et à tout oiseau des cieux, et à tout ce qui rampe sur la terre, qui a en soi une âme vivante, [j’ai donné] toute plante verte pour nourriture. ” (Da). Ainsi, avant la rébellion de l’homme, toutes les créatures en Éden se nourrissaient de plantes et rien ne nous permet de croire que le dessein originel de Jéhovah à leur égard était qu’elles se nourrissent d’une autre manière.
8. En suivant quelle ligne de conduite Adam et Ève choisirent-ils les afflictions et la mort ?
8 Voilà donc la vie que Jéhovah destinait à l’homme. Si ce dernier était resté obéissant, il ne devait jamais mourir. La terre n’était pas un terrain d’épreuves, une sorte de tremplin qui devait aider l’homme à parvenir au ciel. Ce fut Satan le Diable qui suscita en l’homme l’espoir d’être élevé, de devenir comme un dieu et d’être préservé de la mort, prétendant que son espoir serait réalisé s’il désobéissait à Dieu. Le récit de la tentation et de la chute d’Adam et d’Ève se trouve dans la Genèse (3:1-6). Mais ce qui s’ensuivit ne répondit pas aux promesses de Satan. À l’homme plus responsable Jéhovah déclara : “ Puisque tu as écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l’herbe des champs. C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière et tu retourneras dans la poussière. ” — Gen. 3:17-19.
9. Que résulta-t-il de la voie suivie par Adam, tant pour lui-même que pour la terre ?
9 Au lieu d’être épargné de la mort, selon la promesse de Satan, l’homme devait retourner à l’état dans lequel il se trouvait avant sa création. Notez bien que cet état n’était pas l’âme immortelle mais la poussière. Adam n’avait d’âme immortelle ni avant sa création, ni pendant sa vie ni après sa mort. La fausse doctrine religieuse qui veut que l’homme ait une âme immortelle est fondée sur le mensonge que Satan fit à Ève, disant qu’elle ne devait pas mourir. Ce mensonge contredisait la Parole de Dieu (Ézéch. 18:4). Quant à la terre, au lieu d’être transformée en un paradis, elle fut maudite. Elle produirait désormais beaucoup de ronces et d’épines, et c’est seulement par un travail pénible et à la sueur de son front que l’homme pourrait tirer sa subsistance du sol maudit. Au lieu de la nourriture parfaite du jardin d’Éden il lui fallait désormais manger des plantes sauvages.
UNE MALÉDICTION EST LEVÉE, L’AUTRE DEMEURE
10. Quels changements survinrent à la fin du déluge ?
10 Seize siècles plus tard, à cause de la grande méchanceté des hommes et de leur penchant au mal, Jéhovah Dieu résolut de détruire par le déluge toute l’humanité excepté Noé et sa famille. Après le déluge, Noé et sa famille sortirent de l’arche et le mandat ordonnant d’être féconds, de multiplier et de remplir la terre fut donné de nouveau mais exécuté seulement d’une manière typique. La domination sur les animaux fut exercée par la peur et par la crainte et non par l’amour et par la confiance. Disparue également était la condition édénique pendant laquelle toutes les créatures se nourrissaient de plantes, car la chair animale avait été ajoutée au régime alimentaire de l’homme. Cependant, après le déluge, Jéhovah déclara : “ Je ne maudirai plus la terre, à cause de l’homme, parce que les pensées du cœur de l’homme sont mauvaises dès sa jeunesse. ” — Gen. 8:21 ; 9:1-7.
11, 12. Comment savons-nous que la malédiction du sol fut levée après le déluge ?
11 Comment savons-nous que la malédiction du sol fut levée après le déluge ? Parce que des siècles plus tard, lisons-nous dans la Genèse (13:10, Cr 1905), “ Lot, levant les yeux, vit toute la plaine du Jourdain : c’était, avant que Jéhovah eût détruit Sodome et Gomorrhe, un pays entièrement arrosé, comme le jardin de Jéhovah ”. À coup sûr, aucune malédiction ne reposait sur le sol de la plaine du Jourdain puisqu’on pouvait le comparer au jardin d’Éden de Jéhovah. Au sujet de cette terre promise aux Israélites, le livre des Nombres (13:23) relate ce que découvrirent les espions : “ Ils arrivèrent jusqu’à la vallée d’Eschcol, où ils coupèrent une branche de vigne avec une grappe de raisin, qu’ils portèrent à deux au moyen d’une perche ; ils prirent aussi des grenades et des figues. ” Parlant de l’état de cette terre, les espions purent déclarer : “ À la vérité, c’est un pays où coulent le lait et le miel. ” (Nomb. 13:27). Cette description n’évoque pas un pays maudit, capable seulement de produire des ronces et des épines et quelques plantes sauvages nécessaires à la subsistance de l’homme.
12 Dans le Deutéronome (8:7-9 ; 11:10-15) on trouve une autre description de la terre promise : “ Car l’Éternel, ton Dieu, va te faire entrer dans un bon pays, pays de cours d’eaux, de sources et de lacs, qui jaillissent dans les vallées et dans les montagnes ; pays de froment, d’orge, de vignes, de figuiers et de grenadiers ; pays d’oliviers et de miel ; pays où tu mangeras du pain avec abondance, où tu ne manqueras de rien ; pays dont les pierres sont du fer, et des montagnes duquel tu tailleras l’airain. ” “ Car le pays dont tu vas entrer en possession n’est pas comme le pays d’Égypte, d’où vous êtes sortis, où tu jetais dans les champs ta semence et les arroserais avec ton pied comme un jardin potager. Le pays que vous allez posséder est un pays de montagnes et de vallées, et qui boit les eaux de la pluie du ciel ; c’est un pays dont l’Éternel, ton Dieu, prend soin, et sur lequel l’Éternel, ton Dieu, a continuellement les yeux, du commencement à la fin de l’année. Si vous obéissez à mes commandements que je vous prescris aujourd’hui, si vous aimez l’Éternel, votre Dieu, et si vous le servez de tout votre cœur et de toute votre âme, je donnerai à votre pays la pluie en son temps, la pluie de la première et de l’arrière-saison, et tu recueilleras ton blé, ton moût et ton huile ; je mettrai aussi dans tes champs de l’herbe pour ton bétail, et tu mangeras et te rassasieras. ”
13. Pourquoi donc la terre n’a-t-elle pas été assujettie ?
13 Mais si la malédiction de la terre a été levée, pourquoi notre planète n’a-t-elle pas été assujettie ? Le Deutéronome (11:16, 17, 26-28) nous montre quelle en est la raison : “ Gardez-vous de laisser séduire votre cœur, de vous détourner, de servir d’autres dieux et de vous prosterner devant eux. La colère de l’Éternel s’enflammerait alors contre vous ; il fermerait les cieux, et il n’y aurait point de pluie ; la terre ne donnerait plus ses produits, et vous péririez promptement dans le bon pays que l’Éternel vous donne. Vois, je mets aujourd’hui devant vous la bénédiction et la malédiction : la bénédiction, si vous obéissez aux commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous prescris en ce jour ; la malédiction, si vous n’obéissez pas aux commandements de l’Éternel, votre Dieu, et si vous vous détournez de la voie que je vous prescris en ce jour, pour aller après d’autres dieux que vous ne connaissez point. ” Au chapitre 30, versets 19 et 20, le Deutéronome nous parle d’un choix semblable entre la vie et la mort : “ J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction ; choisis donc la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, en aimant Jéhovah, ton Dieu, en obéissant à sa voix et en t’attachant à lui ; car cela, c’est ta vie. ” (Cr 1905). Les versets 14 à 43 du chapitre 26 du Lévitique et d’autres passages des Écritures mettent également en garde contre les malédictions pour désobéissance.
14. Qu’est-ce que l’homme aurait pu faire pour la terre, mais que fit-il surtout ?
14 Cette fois, ce qui empêchait les hommes d’assujettir la terre conformément au dessein originel de Dieu, c’étaient les malédictions qui furent prononcées contre eux à cause de leur désobéissance. C’étaient ces malédictions-là qui les affligeaient désormais plutôt que celle du sol prononcée quand l’homme fut expulsé de l’Éden. Même ainsi l’homme pouvait faire beaucoup pour embellir la terre si, par désobéissance, il ne nuisait pas tellement à son habitation terrestre. Il a construit, il est vrai, de beaux parcs, et préservé sous l’appellation de parcs nationaux certaines merveilles de la nature qui témoignent de la majesté du Créateur. En ces lieux, une mesure de paix a été rétablie entre les hommes et les bêtes. Mais dans ce sens l’homme n’est pas allé jusqu’où il aurait pu pour embellir la terre et rétablir la paix avec les animaux. En revanche, il a exploité les ressources naturelles de la terre et tué les animaux par appât du gain et par sport. Dans sa cupidité, il a rasé les forêts couvrant les montagnes et extrait les métaux de la terre pour en faire des navires qui seront coulés au fond des mers et des avions qui seront abattus.
15. Qu’est-ce qui sera la pleine expression des malédictions pour désobéissance ?
15 Au lieu d’assujettir la terre, l’homme la ruine, et dans l’Apocalypse (11:18) il est dit que Jéhovah Dieu détruira “ ceux qui détruisent la terre ”. Comme l’homme désobéit toujours davantage, sa culpabilité aux yeux de Dieu ne fait qu’augmenter et bientôt les malédictions pour désobéissance trouveront leur pleine expression dans la bataille de Jéhovah appelée Armaguédon. Concernant la malédiction dévorante qui frappera la terre, la Parole de Dieu déclare : “ La terre est profanée par ses habitants ; car ils ont transgressé les lois, ils ont violé le commandement, ils ont rompu l’alliance éternelle. C’est pourquoi la malédiction dévore la terre, et ses habitants portent la peine de leurs crimes. C’est pourquoi les habitants de la terre ont été consumés, et il n’a survécu qu’un très petit nombre de personnes. L’épouvante, la fosse et le filet vont t’atteindre, habitant de la terre. Celui qui prendra la fuite devant les cris qui sèment l’épouvante tombera dans la fosse ; et s’il remonte du fond de la fosse, il tombera dans le filet. Car les écluses du ciel sont ouvertes et les fondements de la terre sont ébranlés. La terre vole en éclats, la terre s’écroule, la terre chancelle. La terre chancelle comme un homme ivre ; elle est secouée comme une cabane ; son iniquité pèse sur elle ; elle tombe et ne peut plus se relever ! ” — És. 24:5, 6, 17-20, Sy.
LE DESSEIN DE JÉHOVAH À L’ÉGARD DE LA TERRE S’ACCOMPLIRA
16. Quel travail sera entrepris en ce qui concerne la terre ?
16 Que se passera-t-il alors ? Après la chute catastrophique du monde de Satan lors de l’exécution des jugements ardents de Jéhovah, sa partie céleste et sa partie terrestre ne se relèveront plus. Ceux qui se trouveront du côté de Jéhovah et survivront goûteront les bénédictions des nouveaux cieux et de la nouvelle terre promis par la Parole de Dieu. Dans la nouvelle disposition théocratique des choses sur notre terre qui demeure à jamais, il n’y aura plus de malédictions pour désobéissance, puisque les désobéissants auront été emportés par la tempête d’Armaguédon (Eccl. 1:4 ; II Pi. 3:13 ; Apoc. 21:1 ; 22:3). Alors la terre qui ne souffrira plus d’une malédiction du sol ou d’une malédiction à cause de la désobéissance des hommes sera assujettie conformément au dessein divin révélé pour la première fois en Éden. De nos jours, on dit parfois que le lundi est une journée triste parce qu’il est le commencement d’une semaine de travail souvent peu agréable, mais dans le monde nouveau, les tristes lundis seront oubliés car le travail de transformation de notre globe en un paradis procurera une joie et une satisfaction indescriptibles. Les hommes jouiront alors de l’œuvre de leurs mains. Au lieu de la ronce et de l’épine, la terre répondra généreusement aux soins qu’elle recevra des mains de l’homme, et donnera de son fruit en abondance (Ps. 67:7 67:6, NW ; És. 55:13). Même les régions désertiques cultivées par l’homme et bénies par Jéhovah fleuriront comme le narcisse. — És. 35:1.
17. Quelles seront les relations entre hommes et animaux ?
17 Les animaux seront soumis et la paix sera rétablie entre eux et les hommes. Nous aimons avoir des petits chats et des petits chiens, et nous nous réjouissons quand dans certains parcs des écureuils et des pigeons viennent manger dans notre main. En visite au zoo, nous aimerions passer notre main dans la crinière d’un lion ou caresser la robe rayée d’un tigre. Mais nous réprimons sagement cette tendance naturelle, sachant bien que pendant que notre main caresserait la fourrure de l’animal celui-ci la caresserait avec ses dents. Les animaux se méfient de nous autant que nous nous méfions d’eux. Cependant, dans le monde nouveau, la domination de l’homme ne sera pas exercée par la crainte, ni par les chasseurs, ni par les gardiens de zoo ou les dompteurs de cirque, mais elle s’exercera grâce à une confiance parfaite et réciproque, au point qu’un petit enfant pourra conduire les bêtes les plus sauvages. Même le lion deviendra végétarien. — És. 11:6-9 ; Os. 2:20 2:18, NW.
18. Quelles paroles se réaliseront alors complètement, et qui en donne l’assurance ?
18 Le mandat ordonnant de remplir la terre d’une race humaine juste sera complètement exécuté. Quelle joie régnera sur la terre paradisiaque où tous les animaux seront nos favoris et où les enfants seront élevés et instruits selon le Seigneur ! (Éph. 6:4.) Il n’y aura plus ni adultes ni enfants délinquants, plus de troubles familiaux ni de foyers brisés par le divorce et par la mort. Dans le monde nouveau s’accomplira le dessein de Dieu exprimé pour la première fois en Éden, c’est-à-dire sa volonté d’avoir une terre habitée (És. 45:18). Pas une seule de ses paroles relatives au peuplement de la terre, à l’assujettissement de notre planète et à la domination de l’homme sur les animaux ne retournera à lui sans effet, sans s’être réalisée. Jéhovah déclare : “ Mon dessein subsistera et j’exécuterai toute ma volonté... Ce que j’ai annoncé, je l’accomplis ; ce que j’ai projeté, je l’exécute. ” Il décrète encore : “ Ainsi en est-il de ma parole : une fois qu’elle est sortie de ma bouche, elle ne revient pas à moi sans effet, sans avoir réalisé ce que j’ai voulu et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée. ” — És. 46:10, 11 ; 55:11, Sy.
19. Que choisit-on aujourd’hui ?
19 Les hommes ont aujourd’hui la possibilité de choisir cette vie que Dieu leur destinait à l’origine, une vie dans des conditions parfaites pendant des âges sans fin. Aujourd’hui, en réalité, on choisit cette vie-là ou la mort éternelle.
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Pour vivre alors, choisissez maintenantLa Tour de Garde 1952 | 15 juillet
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Pour vivre alors, choisissez maintenant
1. Comment choisissez-vous cette vie et qui pose les conditions ?
COMMENT choisissez-vous cette vie dans le monde nouveau ? En levant la main pour dire “ Oui ” ou en disant “ Seigneur, je voudrais bien vivre alors ” ? Non. Vous choisissez cette vie de la même manière que vous choisissez la vie actuelle. Et comment choisissez-vous de vivre maintenant ? En respirant, en buvant, en mangeant, en dormant et en travaillant ou d’une façon générale par votre ligne de conduite. Notez bien que ce n’est pas vous qui fixez cette ligne de conduite mais c’est votre corps qui la prescrit. Votre corps pose ses conditions et il vous oblige à satisfaire ses exigences. Il en est de même lorsqu’il s’agit de choisir la vie dans le monde nouveau. On ne la choisit pas en disant simplement que l’on voudrait bien vivre alors, mais notre choix est déterminé par notre ligne de conduite. Celle-ci non plus n’est pas fixée par la personne. Jéhovah Dieu est le fondateur de ce monde nouveau et c’est Lui qui accorde aux hommes la vie dans ce monde-là. Il donne la vie à certaines conditions fixées par Lui et auxquelles nous devons satisfaire. Refuser d’agir conformément à ce qu’il exige maintenant reviendrait à choisir la mort au lieu de la vie éternelle, de même qu’un refus de respirer malgré les ordres de notre corps signifierait la mort de notre organisme.
2. Qu’affirment certaines personnes et quelle conversation est appropriée à ce sujet ?
2 Certains croient qu’il leur suffit de faire ce qu’ils pensent être bien, et qu’en faisant du bien à leur prochain ils obtiendront l’approbation divine et la vie éternelle. Mais pour cette question vitale, nous devons nous tourner vers Dieu et ne pas baser notre ligne de conduite sur l’avis de créatures faillibles. La conversation que Jésus eut avec un jeune chef riche jette quelque lumière sur ce point : “ Et voici, un homme s’approcha, et dit à Jésus : Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? Il lui répondit : Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Un seul est le bon. Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. Lesquels ? lui dit-il. Et Jésus répondit : Tu ne tueras point ; tu ne commettras point d’adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; honore ton père et ta mère ; et : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Le jeune homme lui dit : J’ai observé toutes ces choses ; que me manque-t-il encore ? Jésus lui dit : Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. Après avoir entendu ces paroles, le jeune homme s’en alla tout triste ; car il avait de grands biens. ” — Mat. 19:16-22.
3. Outre une conduite pure et de bonnes actions, que doit-on faire pour être parfait et gagner la vie éternelle ?
3 Ce jeune homme faisait sans aucun doute beaucoup de bien. Menant une vie pure, il ne commettait ni meurtres, ni adultères, ni vols. Il abhorrait le mensonge et honorait son père et sa mère. Il faisait certainement de bonnes œuvres puisqu’il manifestait le même amour envers son prochain qu’envers lui-même. Il devait être très estimé dans sa localité. Pourtant Jésus lui dit encore, “ Si tu veux être parfait, ” voulant dire évidemment que malgré sa conduite exemplaire et ses bonnes actions il n’était pas parfait au point de satisfaire aux exigences de Jéhovah afin d’obtenir la vie éternelle. Il lui manquait quelque chose. Il devait se libérer des grandes possessions qui demandaient beaucoup de son temps et de son énergie. Il devait se libérer de toutes les obligations et de tous les soucis d’affaires afin de pouvoir se consacrer à une activité vraiment vitale, celle que doivent déployer les personnes qui veulent être parfaites au point de répondre aux conditions requises pour obtenir la vie éternelle. Il devait être un disciple du Christ. Il lui fallait donc étudier la Parole de Dieu, déterminer la volonté divine, se consacrer à faire cette volonté, s’acquitter fidèlement des obligations de cette consécration et marcher sur les traces de Jésus en prêchant l’Évangile du Royaume comme le fit le Modèle de tous les chrétiens. — I Pi. 2:21.
4. Que suffirait-il de faire selon certaines personnes, mais que faut-il néanmoins mettre à la première place ?
4 Beaucoup de personnes diront que l’on a satisfait aux exigences divines en aimant notre prochain comme nous-mêmes, c’est-à-dire en lui faisant du bien d’une façon désintéressée. Mais les paroles suivantes de Jésus montrent que cela n’est pas vrai : “ Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ” et “ ton prochain comme toi-même ”. Et ce que tant de personnes ne voient pas, c’est que dans cette énumération des exigences, l’amour du prochain vient en dernier lieu. En premier lieu vient l’amour pour Jéhovah, amour que l’on doit manifester de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa force et de toute sa pensée et qui n’a rien de partagé ou de retenu. Mais comment le manifester sans réserve ? La Bible dit que “ l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements ”. En faisant d’abord cela et en aimant ensuite notre prochain, nous aurons satisfait aux exigences divines ; car aux personnes qui obéissaient à ces commandements Jésus déclara : “ Fais cela, et tu vivras. ” — Luc 10:27, 28 ; I Jean 5:3.
5. Dans ce cas, à quoi cela revient-il en réalité de suivre sa propre volonté ? Pour quelle raison ?
5 En réalité, celui qui prétend avoir satisfait aux exigences divines en faisant le bien que lui dicte sa conscience applique simplement un baume sur celle-ci afin de l’apaiser quand il suit sa voie égoïste. Mais en fait, c’est plus qu’un baume pour la conscience, et dire ce que c’est encore n’apporte pas l’apaisement. Pour parler sans détour, croire qu’il suffit de faire le bien selon sa conscience, c’est de l’idolâtrie pure ! Ceci fut montré avec force dans le cas du roi d’Israël Saül, lorsqu’il choisit de suivre sa propre volonté plutôt que celle de Jéhovah et que Samuel lui dit : “ L’obstination (est) comme une idolâtrie. ” (I Sam. 15:23, Da). Le même principe apparaît dans les épîtres aux Colossiens (3:5) et aux Éphésiens (5:5) où il est montré que la satisfaction cupide des désirs est aussi de l’idolâtrie. S’obstiner à suivre sa volonté, l’élever au-dessus de la volonté divine et en faire un guide, c’est lui rendre un culte d’une manière ridicule et homicide. “ Gardez-vous des idoles ” y compris de l’idole vaine et orgueilleuse représentée par la volonté de l’individu (I Jean 5:21). Ce n’est donc pas en faisant simplement du bien à notre prochain selon notre conception du bien que nous choisissons la vie dans le monde nouveau de Jéhovah, au contraire, nous tombons ainsi dans le piège subtil d’une idolâtrie déguisée, piège posé par Satan et déclenché par la vanité et la suffisance humaines.
IL NE SUFFIT PAS DE SUIVRE UNE RELIGION QUELCONQUE
6. Que prétendent d’autres personnes ; à quoi rendent-elles un culte en agissant ainsi et que ne font-elles pas ?
6 Mais quelqu’un dira : “ Je n’adore pas ma volonté, je n’agis pas selon ma volonté dans le domaine de l’adoration. Je suis membre d’une Église reconnue, j’observe les enseignements de cette organisation et je conforme ma vie à ses préceptes. Je pense que si une personne exerce sincèrement l’une quelconque des nombreuses religions, elle sera approuvée par Jéhovah Dieu. ” Est-ce là une bonne attitude ? Si l’organisation religieuse n’enseigne pas et n’agit pas en harmonie avec la volonté divine exprimée dans la Bible, mais se conforme plutôt à son propre credo, quelle différence y a-t-il alors entre cela et le fait de suivre sa propre volonté ? C’est toujours de l’idolâtrie, mais au lieu de rendre un culte à sa personne, l’individu le rend à une organisation. Là encore écoutons ce que Dieu nous dit par l’intermédiaire de son Fils : “ Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. ” Jésus poursuivit en montrant que celui qui entendait son enseignement et le mettait en pratique était semblable à un homme qui a bâti sa maison sur le roc, si bien qu’elle résistera aux tempêtes les plus violentes, tandis que celui qui ne le mettait pas en pratique était semblable à un homme qui a bâti sa maison sur du sable et qui l’a vue s’effondrer pendant la tempête. — Mat. 7:21-27.
7. Qu’est-ce qui n’est pas suffisant pour obtenir la vie éternelle ?
7 Si un homme bâtit sur de mauvais fondements, son œuvre ne durera pas. Si une maison religieuse est édifiée sur les sables mouvants de la tradition et des credo au lieu de s’appuyer sur le solide fondement constitué par la Parole de Dieu, sa ruine sera grande et complète quand se déchaînera la tempête d’Armaguédon. Il ne suffit pas à un homme ou à une organisation d’avoir le nom de Dieu ou de Christ sur les lèvres. Ce ne sont pas les charités ou les rites qui comptent. Ce n’est pas l’observance des préceptes d’une organisation religieuse qui gagne l’approbation divine. Comme l’a si bien dit Jésus, celui-là qui fait la volonté de Dieu obtiendra la vie éternelle et non l’homme qui honore Dieu des lèvres ou qui lui offre des cérémonies pompeuses. Si l’organisation religieuse n’enseigne pas la volonté divine et qu’elle n’agisse pas en harmonie avec elle, ses membres non plus ne pourront satisfaire aux conditions requises, quelle que soit la sincérité avec laquelle ils se conforment à la volonté de cette organisation. Quand ils protesteront en se réclamant des nombreuses œuvres qu’ils firent au nom du Christ, ils s’entendront dire pour toute réponse : “ Retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. ” Seule la volonté divine est juste ; aux yeux de Jéhovah, la volonté contraire des hommes ou des organisations est comme l’iniquité.
8. Qu’arrivera-t-il tant aux organisations religieuses fausses et stériles qu’à leurs membres aveugles ?
8 Considérez ce passage de l’Évangile de Matthieu (15:12-14) où nous lisons : “ Alors ses disciples s’approchèrent, et lui dirent : Sais-tu que les pharisiens ont été scandalisés des paroles qu’ils ont entendues ? Il répondit : Toute plante que n’a pas plantée mon Père céleste sera déracinée. Laissez-les : ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. ” Les pharisiens étaient à la tête d’une organisation religieuse reconnue et il faut supposer que quelques-uns d’entre eux et d’entre leurs disciples étaient sincères puisque certains crurent au Christ (Actes 6:7 ; 15:5). Ceux-ci ne restèrent pas attachés à la secte des pharisiens et ne pensèrent pas qu’il suffisait d’être associé à une organisation religieuse quelconque. Ils abandonnèrent leur organisation en apprenant qu’elle n’était pas la bonne, qu’elle n’avait pas été plantée par Dieu, qu’elle devait être déracinée et détruite et que ses conducteurs aveugles ainsi que leurs disciples aveugles seraient précipités avec elle dans la fosse de la destruction. Si ces plantes ou organisations religieuses ne produisent pas du fruit à la gloire de Jéhovah, et en harmonie avec sa volonté et ses exigences, elles seront arrachées et il ne leur sera laissé ni racine ni rameau. — Mat. 3:10.
9. Qu’est-ce qui montre que fonder une nouvelle religion est chose grave ?
9 Qui pourrait fonder une nouvelle religion opposée à la volonté et à la Parole écrites de Dieu ? L’apôtre Paul écrivit sous inspiration : “ Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous avons prêché, qu’il soit anathème ! ” (Gal. 1:8). Si donc un ange même, créature élevée et puissante, ne peut créer un nouvel Évangile sans être anathème, à combien plus forte raison un homme ne peut-il le faire impunément. Quiconque présente comme Évangile, ou bonne nouvelle, quelque chose qui diffère de ce que nous trouvons dans la Parole de Jéhovah, celui-là est anathème aux yeux de Dieu, qu’il soit sincère ou non. La sincérité ne fait pas de ce qui est faux quelque chose de juste.
LA SINCÉRITÉ NE SUFFIT PAS
10. Qu’est-ce qui prouve que la sincérité et le zèle seuls ne suffisent pas ?
10 Montrant clairement que la sincérité ou zèle déployé au sein d’une organisation religieuse qui ne suit pas la Parole de Dieu ne suffit pas, Paul déclare ce qui suit dans son épître aux Romains (10:2, 3) : “ Je leur rends le témoignage qu’ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence : ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu. ” Les personnes dont il est question étaient zélées et sans doute sincères, mais elles n’agissaient pas en harmonie avec la connaissance exacte de la Parole de Dieu. Ignorant la justice divine, elles cherchaient à établir leur propre justice. Obstinées et fières, elles pensaient que leurs idées religieuses étaient justes et s’efforçaient avec zèle de le prouver, mais en même temps refusaient de se soumettre à la justice de Dieu et de sa Parole.
11. Comment Romains 10:2, 3 s’applique-t-il aux fausses religions actuelles, et jusqu’où cela peut-il les mener ?
11 C’est ce qui se passe de nos jours avec les fausses religions. Elles ont leur credo, leurs croyances et, pour les étayer, isolent des passages bibliques de leurs contextes, évitant soigneusement tout verset qui les contredit. Avec zèle elles s’efforcent de prouver que leurs croyances sont justes, se gardant bien d’accepter la Parole de Dieu comme la dernière autorité en la matière. Elles n’écoutent pas la Bible entière mais choisissent ce qui peut servir leur dessein et tordent le sens du reste, plutôt que de conformer leur croyance à la parole de vérité pure et inaltérée contenue dans la Bible. Elles manquent d’humilité et de docilité. Fières et obstinées elles refusent de reconnaître leur erreur. Résolument entêtées dans leur croyance religieuse, elles se rendent idolâtres, selon la règle divine. Elles peuvent même aller jusqu’à l’extrême et tuer un véritable témoin de Jéhovah, pensant sincèrement qu’en agissant ainsi elles servent Dieu. Il est écrit : “ L’heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu. Et ils agiront ainsi, parce qu’ils n’ont connu ni le Père ni moi. ” Cependant leur sincérité ne justifiera pas le meurtre. — Jean 16:2, 3.
12. Pourquoi la Bible est-elle si nécessaire aujourd’hui ?
12 Si la sincérité était le facteur déterminant, pourquoi Dieu aurait-il pris le soin de faire écrire la Bible ? Il aurait pu regarder au cœur, juger de la sincérité de nos motifs, et, d’après notre sincérité, nous sauver ou nous détruire (I Sam. 16:7). Une connaissance exacte est nécessaire, et c’est l’absence d’une telle connaissance qui a causé la destruction de ceux qui se disaient serviteurs de Jéhovah. Par l’intermédiaire de son prophète, Dieu déclara : “ Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance. Puisque tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai. ” (Osée 4:6). Jéhovah a donc fait écrire la Bible pour guider nos pas. “ Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier ”, a dit le psalmiste (Ps. 119:105 ; Jér. 10:23). La Bible n’est pas une chose peu nécessaire que nous pouvons négliger au profit de nos idées, de notre volonté à nous et de nos croyances sectaires. Les organisations religieuses de la chrétienté ne sont pas tout simplement des chemins différents menant au même lieu de salut. Elles forment la voie de la destruction qui est assez large pour contenir les nombreux sentiers tortueux des centaines de sectes et de cultes. En revanche, le chemin de la vie est tellement resserré qu’il ne permet aucune déviation des préceptes directeurs contenus dans la Bible où nous lisons : “ Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. ” — Mat. 7:13, 14.
13. Quelle est la carte routière du chrétien, et où seulement peuvent trouver une place les nombreux chemins des fausses religions ?
13 Les nombreux chemins religieux, pas plus que les nombreuses routes qui sillonnent un pays, ne mènent au même lieu. Les paroles susmentionnées de Jésus montrent que la grande majorité des chemins religieux sont des impasses. La Bible est la carte routière du chrétien : Elle indique à la fois le chemin étroit qui mène à la vie et la voie large qui mène à la destruction. De nombreuses organisations religieuses ont essayé d’introduire dans la Bible leurs routes religieuses faites de credo et de cérémonies. La voie large qui mène à la destruction est assez spacieuse pour contenir toutes ces fausses routes religieuses, mais aucune d’entre elles n’est comparable au chemin resserré menant à la vie. L’adjonction de sentiers que sont les traditions et les credo peut élargir en apparence le prétendu chemin du salut qui tout en paraissant agréable et facile conduit à la mort.
14. Quel exemple pouvons-nous prendre et quelles questions pourrait-on poser ?
14 Voici un exemple. Vous voyagez en voiture et vous avez l’intention de vous rendre dans un endroit déterminé. Vous avez bien une carte routière, mais vous n’avez pas pris la peine de la consulter. Quelqu’un vous a montré la route à prendre, et vous avez une confiance aveugle en lui. Vous croyez sincèrement qu’il vous a indiqué la bonne direction. Mais supposez un instant que vous avez été mal renseigné. Si vous suivez cette fausse route en croyant sincèrement qu’elle vous mènera où vous désirez vous rendre, pensez-vous que votre sincérité seule vous fera arriver à destination ? Si à votre insu, vous vous trouviez sur la fausse route, aimeriez-vous qu’un autre vous renseigne sur la bonne direction ? Ou bien en seriez-vous fâché ? Taxeriez-vous une telle personne d’intolérance ? Penseriez-vous qu’elle montre de la haine envers celui qui vous a mis sur le mauvais chemin ? Ajouteriez-vous foi à ses paroles si elle vous montrait à l’aide de votre propre carte routière que vous avez fait fausse route ? Ou bien votre orgueil et votre entêtement vous empêcheraient-ils de reconnaître votre erreur et vous pousseraient-ils à poursuivre votre route dans la fausse direction ? Sans doute vous ne tomberiez pas dans ce ridicule.
15. Comment l’exemple précédent s’applique-t-il aux nombreuses personnes qui suivent les fausses routes religieuses et comment montre-t-il qu’elles sont ridicules et oublieuses de la carte routière divine ?
15 C’est pourtant ce qui arrive avec bon nombre des personnes qui suivent les fausses routes religieuses. Elles ne cherchent pas à être guidées par la Bible, la carte routière divine. Elles suivent leurs propres idées ou les directives de quelque ecclésiastique ou organisation religieuse, et croient sincèrement qu’en faisant ainsi elles iront au ciel. Dites-leur qu’elles font fausse route, et elles vous traiteront de fanatique et d’apôtre de l’intolérance. Prenez leur Bible, lisez-leur que “ l’âme qui pèche, c’est celle qui mourra ”, et elles n’en persisteront pas moins dans leur voie sectaire qui veut que l’âme soit immortelle. Lisez-leur que “ leur souffle s’en va, ils rentrent dans la terre, et ce même jour leurs desseins périssent... Les morts ne savent rien ”, et elles s’attacheront davantage à la croyance de leur religion, qui veut que les morts soient conscients. Lisez-leur encore que “ le salaire du péché, c’est la mort ”, et elles ne penseront même pas à quitter le sentier de leur credo qui affirme que le salaire du péché ce sont les tourments éternels. Lisez-leur finalement que “ la terre subsiste toujours ”, et elles s’attacheront néanmoins à l’enseignement de leur ecclésiastique d’après lequel la terre doit être consumée. Si, à l’aide de la Bible, cette carte routière divine, vous vous efforcez de leur faire reconnaître le chemin de la véritable adoration, de leur montrer, grâce aux avertissements inspirés, que ce chemin serait obscurci et rendu désert par les traditions et les doctrines des faux conducteurs religieux, elles refuseront d’abandonner la fausse route, tandis que leur colère grandissante, leur obstination et leur orgueil rendront leur esprit inaccessible. Peut-on dire que de telles personnes sont sincères ? Peut-être. Mais en suivant aveuglément leurs conducteurs aveugles elles se précipiteront dans la fosse de la destruction au lieu d’arriver à la destination désirée. — Ps. 146:4 ; Eccl. 1:4 ; 9:5 ; Éz. 18:4 ; Mat. 15:1-9 ; Rom. 6:23.
16. Quels versets bibliques prouvent que la sincérité seule ne suffit pas ?
16 De nombreux versets bibliques prouvent que la sincérité seule ne suffit pas. Il est écrit que “ telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort. Celui qui s’égare doit en supporter les conséquences ”. (Prov. 14:12, 14, Mo.) Une voie qui paraît droite peut mener à la mort, et le fait de croire qu’elle est droite ne permet pas d’échapper aux conséquences de l’erreur. C’est ainsi que “ la voie de l’insensé est droite à ses yeux, mais celui qui écoute les conseils est sage ”. (Prov. 12:15.) La Parole de Dieu est une source inépuisable de bons conseils. Les véritables serviteurs de Jéhovah obéissent à cette Parole et la proclament. Les personnes sensées l’entendent et se conforment à elle, mais les insensés orgueilleux s’obstinent dans leur voie. “ Celui qui acquiert du sens aime son âme ;... Il y a dans le cœur de l’homme beaucoup de projets, mais c’est le dessein de l’Éternel qui s’accomplit. ” (Prov. 19:8, 21). Si nous aimons notre vie, il nous faut donc acquérir du sens en ne tolérant pas que nos idées et nos projets ne s’accordent pas avec ceux de Dieu. Les projets que nous pouvons faire ne sauraient d’ailleurs en aucun cas restreindre la liberté d’action de Jéhovah. Son dessein est de donner la vie à ceux qui lui obéissent et non à ceux qui obéissent à leur moi. Et dans cette question du salut, tout s’accomplira selon son dessein. “ Toutes les voies de l’homme sont droites à ses yeux ; mais c’est l’Éternel qui a le verdict sur sa vie. ” (Prov. 21:2, Mo). Ce n’est donc pas la sincérité de l’homme qui compte dans cette question de vie ou de mort, mais c’est de la volonté de Jéhovah que dépend le verdict. Toute la sincérité du monde ne transformera pas en chemins menant à la vie éternelle dans le monde nouveau de Jéhovah les impasses des hommes et des fausses religions !
COMMENT FAIRE POUR CHOISIR LA VIE
17. De quelle source les hommes apprennent-ils à connaître la bonne voie, et tous ont-ils le temps pour cela ?
17 Comment pouvons-nous donc déterminer la ligne de conduite qui nous conduira sur la bonne voie, celle qui montrera que nous choisissons de vivre dans le monde nouveau ? Certainement pas en nous basant sur ce que disent le prêtre, le pasteur ou le rabbin ou même le témoin de Jéhovah. Certainement pas en ajoutant foi aux paroles d’un grand de ce monde ou au journal, ou à ce que dit la radio ou montre l’écran d’un poste de télévision — non, certainement pas en nous référant à ce que peuvent débiter tous ces moyens de propagande qui assaillent continuellement notre esprit. Nous ne pouvons déterminer cette ligne de conduite en nous tournant vers les hommes, mais nous la déterminerons en acceptant ce que Jéhovah dit dans sa Parole. Acceptez seulement de prêter l’oreille à ce qu’il dit ! Ne dédaignez pas son message ! Écoutez ce qu’il déclare par l’intermédiaire de sa Parole ! Étudiez la Bible ! Certains s’excuseront faiblement en disant : “ Je suis trop occupé ”. Mais combien de temps passeront-ils à lire les journaux, à écouter la radio, à regarder leur poste de télévision, à lire des romans, à voir des films ou à se distraire d’une manière quelconque ? Vraiment, leur sentiment des valeurs est pauvre. Quelqu’un qui étudiera sept ou huit ans pour devenir médecin refusera de consacrer sept ou huit minutes pour devenir un serviteur de Jéhovah. Il est tout yeux quand on lui montre le moyen d’arriver à “ un métier qui rapporte ”, mais aveugle quand il s’agit de voir la route biblique conduisant à la vie éternelle. Il est tout oreilles quand on parle argent, mais sourd au message de la Parole de Dieu. Cependant, sur les millions d’habitants de notre globe, des centaines de milliers prendront le temps d’écouter, d’apprendre et d’acquérir le droit de vivre.
18. Quelle ligne de conduite mènera les humbles à la vie dans le monde nouveau ?
18 En étudiant, ces personnes humbles apprennent que le royaume du Christ est la seule espérance de l’humanité. Elles apprennent ce que disent les Écritures au sujet des conditions qui prévaudraient sur la terre quand ce royaume invisible serait établi dans les cieux, et en regardant autour d’elles, elles voient que nous vivons actuellement dans cette période, dans les derniers jours du monde de Satan, qui précèdent la réalisation de la promesse relative au monde nouveau de Jéhovah. Elles apprennent encore qu’elles doivent prêcher cette bonne nouvelle à d’autres, dans les rues, de porte en porte, dans les foyers, au moyen de conférences publiques, prouvant ainsi leur amour pour Dieu en obéissant à ses commandements. Tout cela Jésus le fit et ses disciples doivent l’imiter (Mat. 24:14 ; Luc 8:1 ; 13:26 ; Actes 5:42 ; 17:17 ; 20:20). À cause de leur fidélité à cette ligne de conduite ils seront persécutés mais leur persévérance jusqu’à la fin les conduira à la vie dans le monde nouveau. — Mat. 5:10-12 ; 24:9-13 ; II Tim. 3:12 ; 4:2.
19. Quels sont ceux qui n’aimeraient pas la vie dans le monde nouveau ?
19 Tous ne supporteront pas la persécution qui précédera la vie dans le monde nouveau. Il faut même dire que tous n’aimeraient pas vivre dans un tel monde. Si certains trouvent leur plaisir à remplir leurs poumons de fumée, à renifler de la drogue, à ingurgiter de l’alcool comme ils boiraient de l’eau ou à se gorger de tout ce qui est bon, ils n’aimeraient pas le monde nouveau. Si d’autres convoitent la femme de leur prochain ou cherchent à divorcer d’avec la leur, s’ils veulent dérober, s’ils ne pensent qu’à semer la mort à coups de canon, à brûler leurs ennemis au lance-flammes ou à massacrer femmes et enfants en leur envoyant des bombes, ceux-là non plus n’aimeraient pas le monde nouveau. Si d’autres encore ne cherchent qu’à amasser le plus de richesses possible aux dépens de leur prochain, s’ils ne cherchent qu’à être vénérés des hommes en étant des ecclésiastiques éminents, ou s’ils cherchent à savoir combien d’hommes ils peuvent commander ou faire tuer sur le champ de bataille, alors ils n’apprécieraient pas du tout le monde nouveau qui ne connaîtra rien de tout cela.
20. Quels sont ceux qui aimeraient cette vie ?
20 Par contre, si vous êtes de ceux qui aimeraient assujettir la terre, la transformer en champs fertiles ou en beaux parcs, de ceux qui aimeraient voir fleurir le désert et s’élever le cyprès et le myrte au lieu de l’épine et de la ronce, de ceux qui aimeraient préserver certaines régions couvertes de jungles qui serviraient d’habitat à de nombreux animaux, où se dresseraient des montagnes majestueuses, témoins silencieux de la gloire du Créateur, alors vous aimerez aussi le monde nouveau. Si vous êtes de ceux qui aimeraient dominer sur les animaux sans fusil, sans fouet et sans barreaux mais avec amour et dans une confiance réciproque, si vous attendez avec impatience le jour où la vache et l’ourse auront un même pâturage, où le léopard et le chevreau mangeront ensemble, où le lion comme le bœuf mangera de la paille, si vous attendez le jour où tous les animaux obéiront à la voix d’un petit enfant, alors vous aimerez le monde nouveau. Si votre cœur se réjouit à la perspective de voir le temps où des glaives et des lances on forgera des hoyaux et des serpes, où il n’y aura plus d’écoles militaires pour apprendre la guerre, ni fabriques de bombes ni fomentateurs de guerres, alors vous rendrez grâce à Dieu pour son monde nouveau qui connaîtra de tels changements. Si vous attendez le jour où cessera le règne oppressif des politiciens, où les hommes ne seront plus poussés par l’appât du gain, où ils bâtiront des maisons et les habiteront, chacun demeurant en paix sous sa vigne et sous son figuier, le jour où la terre retentira du cri joyeux des enfants, où l’atmosphère vibrante du chant des oiseaux sera embaumée du parfum des fleurs, alors ce monde nouveau vous transportera d’allégresse. Si vous désirez sincèrement voir le jour où le boiteux sautera comme un cerf, où le muet chantera, où s’ouvriront les yeux des aveugles et les oreilles des sourds, où les soupirs et les pleurs se changeront en cris de joie, où le rire remplacera les larmes et le deuil, où la santé et la vie éternelle prendront la place de la douleur et de la mort, alors rien ne pourra vous arrêter sur le chemin menant dans ce monde béni où ces conditions existeront pour toujours. — És. 2:4 ; 11:6-9 ; 35:1-10 ; 55:13 ; 65:17-25 ; Apoc. 21:1, 4.
21. Que devrions-nous être disposés à faire, et de quoi devrions-nous nous rendre compte ?
21 Nous passons la plus grande partie des vingt-quatre heures que dure un jour à nous maintenir en vie. Huit heures sont consacrées au sommeil, huit au travail afin de pourvoir à notre subsistance et de prolonger une existence faite de peines et de misères. Et maintenant, combien de temps travaillerons-nous pour gagner la vie dans le monde nouveau ? Huit heures par jour ? La vie du monde nouveau vaut-elle trois fois plus que celle du vieux monde et, par conséquent, mérite-t-elle qu’on lui consacre vingt-quatre heures de travail ? Elle ne vaut ni trois, ni cent, ni mille fois plus, mais elle est à ce point meilleure que la vie actuelle qu’elle défie toute comparaison. Nous devrions tout consacrer pour trouver la voie qui nous mènera à cette vie. Nous devrions nous rendre clairement compte que ce n’est pas en faisant sincèrement du bien tel que nous le concevons, ni en pratiquant sincèrement une forme d’adoration telle que certaines organisations religieuses la comprennent, qui nous mettra sur la voie menant à la vie dans le monde nouveau, mais il nous faut discerner que c’est l’accomplissement sincère de la volonté divine telle qu’elle est exposée dans sa Parole, la Bible, qui nous mettra sur une telle voie. Nous devrions nous rendre compte, qu’en ce jour de jugement où Christ le Roi divise les personnes de toutes les nations, comme un berger sépare les brebis d’avec les boucs, tous les hommes sont en train de déterminer leur destinée éternelle. Selon ce qu’ils font ou ne font pas, ils choisissent la vie ou la mort (Mat. 25:31-46). C’est maintenant qu’il faut choisir. Choisissez-vous la vie ou la mort ? Quelle est la réponse que donne votre ligne de conduite ?
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L’exemple de Thessalonique se répèteLa Tour de Garde 1952 | 15 juillet
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L’exemple de Thessalonique se répète
Il y a mille neuf cents ans, Paul visita Thessalonique et y prêcha le Christ. “ Mais les Juifs, pleins de jalousie,... ameutant la foule,... jetèrent le trouble dans la ville ” et traînèrent devant les magistrats celui qui avait reçu Paul : on lui reprochait d’avoir accordé l’hospitalité au prédicateur du christianisme. — Actes 17, Sy.
Dans la même ville, mais dix-neuf siècles plus tard, le 10 avril 1952, lors de la Commémoration de la mort du Christ, de faux conducteurs religieux attaquèrent de nouveau la vraie adoration. Voici ce que déclara un article paru dans un journal local : “ Une surveillance incessante... aboutit à l’arrestation, le mardi à 20 h, de vingt sectateurs... de l’hérésie des “ témoins de Jéhovah ”... dans le sous-sol de la maison de l’un des piliers de cette hérésie, Athanasios Pantazis, chez qui ils s’étaient assemblés. ”
Pourquoi s’étaient-ils réunis ? Simplement pour suivre l’exemple établi par Jésus dans la chambre haute, la nuit de pâque en l’an 33 de notre ère (Marc 14:15-26). La célébration de la Commémoration les avait “ réunis autour d’une table ” sur laquelle se trouvaient un “ gâteau ” et des verres. Parmi les vingt inculpés figuraient le maître de la maison et d’autres qui, d’après l’article, “ occupent, croit-on, une position spéciale chez les chiliastes (ou millénaristes), que l’on considère comme les organisateurs des différentes réunions secrètes ” et qui ont déployé une grande “ activité de propagandiste en faisant de nouveaux convertis à leur hérésie ”.
L’article poursuit : “ Les autres inculpés étaient pour la plupart peu instruits et manquaient de culture. Pendant la perquisition, on découvrit dans cette maison de nombreux livres et écrits de propagande. Notons qu’ils n’aiment pas à être appelés chiliastes et qu’ils se disent témoins de Jéhovah ou étudiants de la Bible. ”
Selon un autre article, ils furent condamnés à deux mois et demi de prison et à une amende. Maintes personnes se demanderont pourquoi l’Église orthodoxe grecque recourt aux mêmes accusations mensongères et aux mêmes persécutions violentes que l’on fit subir, dans le passé, à l’apôtre Paul dans cette même ville.
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Le pape prêche l’unité contre le communismeLa Tour de Garde 1952 | 15 juillet
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Le pape prêche l’unité contre le communisme
LE 12 septembre 1951, le pape lança un nouvel appel à l’unité des sectes pour la lutte contre le communisme. Dans une encyclique il désigna sa secte comme celle qui doit réaliser l’unification, reprenant ainsi le thème du “ grand retour ” qui caractérisa l’“ Année sainte ” de 1950. Il avait alors affirmé que tous ceux qui “ étaient séparés depuis longtemps du Saint-Siège ” seraient cordialement accueillis à leur retour.
Rome se vante de son unité, mais en réalité elle fut depuis le début déchirée par des divisions, témoin le schisme orthodoxe grec et la Réforme protestante. Son histoire est pleine de compromis conclus tant sur le plan politique que religieux, dans un effort désespéré pour subsister. En est-il autrement aujourd’hui dans sa lutte contre le communisme dont le pape parla comme des “ assauts violents de l’infernal ennemi ”?
Non, car au moment même où l’on publiait l’encyclique papale, les “ assauts violents ” du communisme athée brisaient les chefs de l’opposition catholique derrière le rideau de fer de l’Europe orientale. Dans son édition du 22 septembre 1951, le Saturday Evening Post relatait l’effondrement du catholicisme dans un pays après l’autre, en Pologne, en Hongrie, en Tchécoslovaquie, en Roumanie, en Albanie et en Yougoslavie. À maintes reprises, des prélats catholiques ont accepté de prêcher serment de fidélité à des régimes athées, faisant seulement une légère restriction mentale qui théoriquement n’était pas grand-chose et pratiquement moins encore. Maintenant, dans quelques pays, d’actives organisations de “ prêtres renégats ” dénoncent ouvertement et avec violence l’influence de Rome.
Suivant leur tactique, les communistes ont soigneusement éliminé de la hiérarchie catholique officielle de chacun de ces pays les personnes opposées en principe à l’Église et l’État en ne laissant que celles qui étaient disposées à collaborer pleinement avec le “ nouvel ordre ” rouge. Le cas de la Pologne, tel que nous le relate l’article du Post, est typique. En avril 1950, la hiérarchie catholique polonaise montra comment elle concevait l’unité inébranlable sous le feu de l’ennemi. Cédant sur toute la ligne à la pression, elle condamna officiellement toute attitude “ antigouvernementale ”, promettant d’inculquer la loyauté dans l’esprit de ses ouailles et de punir tout prêtre indocile qui ne s’alignerait pas. À cette nouvelle, Rome dit-on, commença par être stupéfiée. Après quoi elle battit en retraite par une série d’opérations de retardement plus ou moins claires. Elle répliqua qu’elle pouvait souffrir toutes les concessions, tant que l’on n’abandonnait ni le dogme ni le principe moral. Mais si le fait de renoncer à la liberté d’adoration sous la pression d’un dictateur rouge n’est pas un abandon de “ principe moral ”, qu’est-ce donc ?
L’unité fait la force. Mais l’unité nécessaire pour combattre un agresseur impie doit être édifiée sur la Parole de Dieu et sur une pieuse fermeté. Est-ce que Jésus résista au Diable en lui prêtant serment de loyauté avec seulement une “ restriction mentale ” ? Non, car sans détours et sans avoir recours à quelque ruse diplomatique il déclara ouvertement : “ Va-t’en Satan, car il est écrit : C’est Jéhovah ton Dieu que tu dois adorer, et c’est à lui seul que tu dois rendre un service sacré. ” (Mat. 4:10, NW). Il en est de même aujourd’hui ; et ce n’est que par une pieuse fermeté semblable que les vrais chrétiens peuvent résister à l’oppression diabolique, prêter leur appui à la vérité et à la justice et obtenir l’approbation de Dieu.
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