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Comment le monde des hommes sera sauvé par le sangLa Tour de Garde 1968 | 1er mai
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genre humain conformément aux directives divines. Voilà longtemps que Dieu prit toutes les dispositions nécessaires pour sauver le monde des hommes par le sang, aussi n’a-t-il nullement besoin des applications du sang dites scientifiques. L’emploi du sang au nom de la médecine n’est pas conforme à la volonté de Dieu.
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Par la méthode humaine ou par celle de Dieu ?La Tour de Garde 1968 | 1er mai
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Par la méthode humaine ou par celle de Dieu ?
1. La transgression de la loi sacrée de Dieu sous le prétexte de sauver une vie revient à donner quelle importance à l’homme ?
NUL ne peut violer la loi sacrée de Dieu et s’excuser ou se justifier en disant qu’il l’a fait pour sauver ou prolonger une vie humaine. À l’exception de quelques médecins consciencieux, la plupart des membres des associations médicales considèrent la loi de Dieu comme un mythe biblique ou comme caduque. Ils placent la vie des hommes imparfaits, condamnés et mourants au-dessus de la loi de Dieu et ils enfreignent cette dernière sous prétexte de vouloir sauver une vie humaine, non pas pour l’éternité, mais pour la période courte et incertaine de l’existence présente. Il en est résulté une véritable épidémie de transfusions sanguines que le corps médical prétend être salutaires.
2. De quelle façon certains médecins ont-ils récemment violé les droits fondamentaux d’une créature humaine libre, et comment cherchent-ils à se protéger lorsqu’ils agissent ainsi ?
2 Convaincus qu’ils sont dans l’obligation de sauver des vies humaines par ce moyen, certains médecins vont jusqu’à imposer des transfusions à des chrétiens voués qui se refusent consciencieusement à essayer de préserver leur vie en violant la loi de Dieu. Tout en refusant au malade ses droits accordés par Dieu et aussi par la constitution de certains pays, ces docteurs s’efforcent de donner à leur action arbitraire un semblant de légalité. Pour se protéger, ils demandent aux juges et aux législateurs du pays de les autoriser à passer outre à la liberté religieuse et au droit des hommes d’adorer Jéhovah, le seul vrai Dieu vivant, en écoutant la voix de leur conscience. Selon ces membres du corps médical, des convictions religieuses sur cette question sont une menace pour la vie des gens et doivent être écartées et remplacées par une violation athée de la loi de Dieu relative au caractère sacré du sang.
3. a) En agissant de la sorte, quelle est l’idée des médecins ? b) Eu égard à la décision prise par la Cour suprême des États-Unis concernant la vie, qu’est-ce que les médecins n’ont pas le droit d’imposer à une personne qui ne veut pas violer sa conscience ?
3 Sauver la vie du malade et l’empêcher de choisir de mourir, en faisant fi de ses convictions religieuses, voilà l’idée de ces médecins ! Cependant, même la Cour suprême des États-Unis d’Amérique a rendu un arrêt aux termes duquel une personne douée du libre arbitre a le droit de choisir de mourir au lieu de profiter de certaines dispositions légales qui lui permettraient de sauver sa vie. Pour quel motif ? La Cour lui accorde ce droit si les conditions qui lui sont imposées pour sauver sa vie lui sont inacceptablesa. Il s’ensuit que si la cour la plus élevée de ce pays se refuse le droit d’obliger quelqu’un à sauver sa vie si les conditions lui sont inacceptables, il est évident que le corps médical n’a pas le droit légal ou moral d’imposer à un malade des méthodes antibibliques pour sauver sa vie, s’il préfère mourir plutôt que de violer sa conscience en enfreignant la sainte loi de Dieu.
4. Comment les médecins prétendent-ils que la transfusion ne viole pas la loi de Dieu interdisant de se nourrir de sang, mais qu’en est-il en réalité ?
4 Cependant, pour justifier encore leur ligne de conduite, certains médecins avancent un autre argument. Lequel ? Ils prétendent qu’en acceptant une transfusion, un malade ne se nourrit pas de sang et, par suite, ne transgresse pas la loi de Dieu. Mais ce raisonnement est vraiment peu scientifique. En raison même du fait que la substance transfusée n’est pas absorbée par voie buccale et ne passe pas par l’appareil digestif du corps, la transfusion est la méthode la plus rapide et la plus directe pour alimenter le corps. Or, la loi de Dieu donnée à Noé et réaffirmée par le concile chrétien de Jérusalem nous interdit de nous nourrir de sang.
5. Quel est un autre argument par lequel les médecins prétendent que le sang transfusé n’est pas une nourriture mais simplement un véhicule, mais que se passe-t-il en réalité ?
5 Un autre argument en faveur de la transfusion sanguine prétend que le sang transfusé est simplement un véhicule utilisé pour introduire directement dans le corps humain des éléments nutritifs, mais que le corps ne se nourrit pas de ce véhicule. Cela nous amène à poser cette question : Dès que le sang transfusé servant de véhicule a libéré son oxygène et ses éléments nutritifs dans les tissus du corps du malade, ce sang ou véhicule est-il extrait de son corps et transfusé de nouveau dans celui du donneur ? Une telle opération pourrait être gênante pour ceux qui la tenteraient, et elle s’avérerait impossible, surtout si le donneur ou les donneurs de sang sont inconnus ou si le sang a été prélevé du cadavre de quelqu’un qui vient de mourir. Il est donc évident que le véhicule ou sang transfusé demeure dans le corps du malade. Et alors ? Eh bien, au cours des années durant lesquelles le corps humain se renouvelle, ce véhicule ou sang est utilisé ou consommé par le corps du malade, tout comme s’il s’agissait d’un organe transplanté. À la longue, quelle différence y
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