BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • g80 8/9 p. 20-22
  • Comment s’adapter à la surdité

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • Comment s’adapter à la surdité
  • Réveillez-vous ! 1980
  • Intertitres
  • Document similaire
  • Que valent les prothèses auditives?
  • Que feront les intéressés?
  • L’aide extérieure
  • Protégez vos oreilles
  • Protégez votre ouïe
    Réveillez-vous ! 1983
  • Protégez vos oreilles !
    Réveillez-vous ! 2002
  • L’ouïe : un don précieux
    Réveillez-vous ! 1997
  • Écouter, entendre
    Étude perspicace des Écritures (volume 1)
Plus…
Réveillez-vous ! 1980
g80 8/9 p. 20-22

Comment s’adapter à la surdité

NORMALEMENT, l’oreille, organe de l’ouïe, permet d’entendre aussi bien le gazouillis d’un oiseau que le rugissement d’une cataracte ou le bruissement des feuilles sous l’effet du vent, en somme tous les sons ravissants qui contribuent à nous faire trouver que la vie est belle.

Quand on examine de quelle manière l’oreille capte les sons et les transmet au cerveau, on reste confondu d’admiration devant une telle merveille. Mais cet organe ne se contente pas de recueillir les sons. C’est lorsque quelqu’un participe à une conversation que l’oreille est le plus sollicitée. L’ouïe permet en effet de noter les modifications de sentiment, de ton, les inflexions, etc. Quand ce sens s’affaiblit et disparaît, il peut naître un sentiment de désespoir, de contrariété, voire de colère.

Prenons l’exemple suivant: Que diriez-​vous si vous entendiez exactement de la même manière les mots “lac”, “Pâques” et “bac”? Que penseriez-​vous s’il vous fallait suivre sur les lèvres de votre interlocuteur l’articulation de ces mots pour les reconnaître? Quels sentiments éprouveriez-​vous alors? Inutile de dire que ce serait un peu décourageant.

Voici une phrase à lire à haute voix pour bien se rendre compte des effets que produit la baisse des facultés auditives: Jo--é -it la --mé- au -omme- du mon- -inaï. Vous faut-​il lire la phrase plusieurs fois pour en comprendre le sens en rétablissant les lettres ou les sons qui manquent? C’est la preuve que ces sons manquants sont indispensables à l’intelligibilité du texte. La phrase complète est celle-ci: Josué vit la fumée au sommet du mont Sinaï.

Ce qui précède illustre un problème que connaissent régulièrement les personnes qui deviennent sourdes. Il est rare que l’on perde totalement l’ouïe. Le problème le plus courant vient de ce que l’on n’entend pas convenablement certains sons, si bien qu’ils parviennent déformés, sous une forme incompréhensible. Voici ce que raconte une victime de la surdité:

“On pense que l’on a compris, mais c’est faux. Par exemple, lorsque je faisais la cour à celle qui est devenue ma femme, j’avais un jour compris qu’elle me demandait ‘Est-​ce que tu aimes la pièce?’ En principe, c’est le genre de sujet sur lequel je ne me lance pas. Je répondis donc évasivement, peut-être même un peu brusquement. Elle me regarda d’un air surpris. Comme je l’appris plus tard, ce qu’elle avait dit en réalité était beaucoup plus intéressant: ‘Est-​ce que tu aimes la pizza?’

“Tous ces problèmes de compréhension, qui sont notre lot quotidien, se terminent bien souvent par un bon éclat de rire et une anecdote à raconter à table. Mais ils peuvent très bien causer aussi de graves problèmes de communication ou donner l’impression fausse d’une certaine lenteur d’esprit ou d’indifférence, ce qui peut mettre fin à une amitié.”

Puisant à sa propre expérience, un auteur mal entendant raconte ce qui suit au sujet de son handicap:

“Dans les discussions en groupe où l’on est le seul sourd, on n’existe pas. Comme on ne peut pas présenter ses idées par un moyen accessible à tous, personne ne s’attend ni ne demande que l’on participe à la conversation. Du fait que l’on est sourd, les gens font la sourde oreille. On en est réduit à faire ce que disent des parents, des amis ou des collègues qui entendent (...). Alors que tout le monde bavarde ou rit, on se trouve loin, aussi loin qu’un nomade dans le désert qui s’étend devant lui à perte de vue. Tout paraît être un mirage. On voit les choses; on voit les gens, mais on ne peut les toucher ni s’intégrer à eux. Intérieurement, on éprouve le sentiment d’étouffer, mais il n’y a personne avec qui le partager. On ne sait pas comment se faire comprendre et l’on retire l’impression que personne ne fait montre de compréhension ou d’intérêt.”

Que valent les prothèses auditives?

Une personne qui n’a aucun problème d’ouïe peut être tentée de penser qu’une prothèse constituerait tout naturellement la solution à ce problème. Mais ces appareils, bien qu’utiles, ont des limites.

Donnons la parole à un spécialiste: “Ces prothèses sont des appareils coûteux. Il serait logique de s’attendre à ce qu’une fois qu’un patient en a acquis une, il prenne la peine d’apprendre à s’en servir et à s’y habituer.” Mais est-​ce le cas? Notre spécialiste poursuit: “Une forte proportion de ces appareils finissent par aboutir dans le tiroir d’une commode.”

Peut-être connaissez-​vous quelqu’un qui a fait l’acquisition d’une prothèse auditive, par exemple votre conjoint, et qu’il ne porte pas sa prothèse. Une telle attitude risque de causer le désespoir de ceux qui entendent bien. Ils se disent: “Si seulement il portait sa prothèse, nous pourrions mieux nous comprendre.”

En fait, il y a certainement une raison pour laquelle les gens ne portent pas leur appareil. Redonnons la parole au spécialiste précité: “Trop de patients s’attendent à ce que leur prothèse résolve tous leurs problèmes de surdité. Ils croient que dès qu’ils vont la mettre, ils entendront aussi bien qu’avant, lorsque leur ouïe était normale. Malheureusement, ce n’est pas le cas (...). Une prothèse n’est qu’un système d’amplification, et non une chaîne haute fidélité. Elle permet de rendre la parole plus forte, mais pas plus distincte.”

Le premier problème à résoudre est donc lié à la prothèse proprement dite. Celle-ci ne peut reproduire qu’un certain nombre de sons. Bien que l’appareil sélectionne certains sons et en atténue d’autres, il ne peut les amplifier sans distorsion. Au mieux, la qualité sonore approche celle d’un téléphone.

Un autre problème vient de ce que la surdité ne touche pas deux personnes de la même façon. Il n’existe pas deux oreilles identiques et qui entendent exactement pareil. C’est pourquoi l’amplification qui peut sembler trop forte pour l’un conviendra parfaitement à l’autre.

On peut illustrer ce qui précède par ce qui se produit chez des gens qui entendent “normalement”. Certains jeunes arrivent à pousser le volume d’un tourne-disque ou d’un poste de radio à un niveau qu’ils jugent agréable pour l’écoute, alors que leurs parents se plaignent dans le même temps que la musique est trop forte. Pourtant, les parents et les enfants entendent le même niveau sonore. Mais ils ont un seuil de tolérance différent.

Comme les prothèses amplifient tous les sons, leur efficacité tient pour beaucoup au seuil de tolérance de l’usager. S’il utilise son appareil au niveau “confort” plutôt qu’au niveau “écoute”, il ne tirera pas pleinement parti des possibilités d’amplification de sa prothèse. Peut-être fonctionnera-​t-​elle, mais pas suffisamment fort pour qu’il puisse comprendre les conversations.

Que feront les intéressés?

Devant tous ces problèmes, que peuvent faire les gens qui souffrent de surdité? Tout d’abord, ils doivent prendre le temps de s’habituer à leur “nouvelle oreille”, sans attendre plus de leur appareil qu’il ne peut leur donner. La gêne du début n’est pas plus pénible que celle que connaissent les gens qui portent pour la première fois un dentier ou des verres à double foyer. À mesure que le porteur de la prothèse s’accoutume à la qualité du son qui lui parvient, l’inconfort disparaît.

Il est évident que si quelqu’un n’a pas entendu certains sons depuis longtemps, il s’habitue à ne plus les reconnaître. Même le gazouillis d’un oiseau ou le bruissement des feuilles peuvent perturber l’auditeur s’il ne les a pas entendus depuis longtemps. Un mal entendant appareillé pensera alors qu’il entend trop de bruit et il refusera de se servir de sa prothèse. Mais cela ne l’aidera pas à entendre mieux. La seule solution consiste à apprendre à se faire au bruit et à ne pas tenir compte des sons gênants tout en se concentrant sur ceux que l’on désire entendre.

Pour ne pas se laisser décourager, il doit également garder présent à l’esprit qu’il y a des circonstances où même les gens qui entendent bien ne comprennent pas tout ce qui est dit. Lui aussi doit donc s’attendre de temps à autre à comprendre de travers.

Si un sourd appareillé est bien conscient de ses limites et qu’il ne se laisse pas décourager, alors il tirera le maximum de profit de sa prothèse. Une chose est sûre, c’est qu’il faut de l’autodiscipline pour réussir à porter ce genre d’appareil.

L’aide extérieure

Les personnes qui fréquentent un sourd peuvent l’aider en se montrant compréhensives. Elles feront bien de se rappeler que le port d’une prothèse implique une gêne et des problèmes, surtout au début.

Ce n’est pas parce que la conversation avec un mal entendant pose quelques problèmes qu’il faut y renoncer. Le mieux est de parler avec sa voix normale et toujours avec le même volume. Parler fort à quelqu’un qui porte un appareil risque de causer une distorsion des sons qu’il reçoit. Il vaut mieux attirer son attention et lui parler face à face, de façon qu’il suive le mouvement des lèvres et les expressions du visage, afin de mieux comprendre ce qu’on lui dit. Si une phrase lui échappe, il vaut mieux la formuler autrement que de la répéter. Par exemple, s’il n’a pas bien compris la phrase: “Veux-​tu venir en ville?”, on peut l’aider en lui donnant d’autres détails: “Nous allons faire des courses en ville. Veux-​tu venir en ville avec nous?”

Protégez vos oreilles

Il se peut que nous-​mêmes ne rencontrions pas de problème auditif. Néanmoins, la sagesse dicte de faire tout notre possible pour protéger notre ouïe. Il règne dans la présente société industrialisée un bruit considérable.

On s’accorde généralement sur le fait que l’exposition à des bruits forts pendant des périodes prolongées peut causer du tort à l’ouïe et entraîner une surdité définitive. Si quelqu’un travaille dans un cadre où le bruit est très élevé (c’est-à-dire dans tout endroit où l’on ne peut pas converser sur un ton normal), il devrait régulièrement se faire examiner pour vérifier que ses facultés auditives n’ont pas baissé. Il vaut mieux prévenir la surdité qu’essayer de la corriger par une prothèse. Si la surdité a déjà fait son apparition, il ne faut surtout pas repousser le traitement à plus tard.

Il est certain qu’avec l’ouïe, le Créateur nous a fait un don précieux. Nous n’en avons que plus de raisons de nous montrer compréhensifs envers les mal entendants et de faire de sérieux efforts pour préserver nos facultés auditives.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager