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  • La force triomphante de la foi
    La Tour de Garde 1954 | 1er décembre
    • il y a un manque d’instruction religieuse très étendu, et également peu de pratique de la religion. ” Ce n’est pas seulement la connaissance qui manque, ajouta-​t-​il. “ C’est plutôt la foi. ” — Times de New-​York, du 1er octobre 1953.

      La troisième raison pour laquelle la foi diminue alors que le communisme s’étend réside dans le fait que la religion organisée ne s’est pas préservée “ des souillures du monde ”, comme la Bible l’ordonne (Jacq. 1:27). Au lieu de cela, le clergé mêle le mercantilisme à la religion, en se servant de moyens tels que bingo, bazars, carnavals, loteries et divertissements, non seulement pour amener les adorateurs à adorer mais pour les tondre. Un article de fond paru dans le U.S.News and World Report du 2 avril 1954 devrait nous faire réfléchir : “ Récemment, certains membres des organisations de l’église nationale se mirent à s’immiscer dans la politique. Si cette tendance n’est pas enrayée, elle ne peut que conduire à une perte de la foi en les églises et en les ecclésiastiques qui prétendent enseigner le christianisme... Quelle somme de foi, quelle somme de confiance peut-​il y avoir en un clergé qui se permet de devenir une partie intégrante de la lutte des factions dans le monde politique ? ”

      QU’EST RÉELLEMENT LA FOI ?

      La question se pose maintenant : La foi proclamée par d’innombrables personnes est-​elle réellement la “ foi ” ? La vérité, c’est que ce que l’on appelle “ foi ” est en réalité de la crédulité. Qu’est-​ce que la crédulité ? C’est une trop grande promptitude à croire. Ainsi, une personne crédule est dépourvue de discernement en ce qui concerne les croyances et facilement trompée. Ève fut crédule. Elle crut le serpent, bien qu’elle n’eût rien sur quoi se fonder, aucune preuve que le serpent eût dit la vérité. Pour Ève, il en résulta que “ la femme fut complètement trompée ”. Aujourd’hui, des millions de personnes sont trompées de la même façon. Elles acceptent comme la vérité de nombreux articles de foi religieuse quand, en réalité, ces enseignements ne reposent pas sur la Bible. La crédulité mène à la déception et à la mort. Ne faites donc pas comme les masses, faites plutôt comme les premiers chrétiens qui “ reçurent la parole avec beaucoup d’empressement, et ils examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact ”. — I Tim. 2:14 ; Actes 17:11.

      Les philosophes et les ecclésiastiques ont défini la foi. Mais leurs définitions, enveloppées dans un jargon ronflant, ont seulement induit les gens en erreur sur ce que la foi est effectivement. La chose sage à faire, c’est donc d’aller à la Parole de Dieu pour y trouver la définition. “ La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. ” Certainement, il est clair maintenant que la foi est une conviction bien assise de ce en quoi nous espérons. La foi véritable ne peut jamais être une conviction soutenue sans référence à aucun fondement ou autorité. — Héb. 11:1.

      Quel est le fondement de la foi ? Seule la vérité absolue peut servir de fondement à la foi. La Bible est cette vérité absolue. L’accomplissement des prophéties de la Bible, dont plusieurs d’entre elles se réalisent de nos jours, la caractérise comme étant d’origine divine, digne de confiance et vraie. Le Fils de Dieu lui-​même le confirma en ces termes : “ Ta parole est la vérité. ” Dans le sens le plus large, Jéhovah est le fondement de la vraie foi. Il est le “ Dieu fidèle ”. Ainsi, “ il est impossible que Dieu mente ”. Il est donc clair que la vraie foi est bien plus que la seule croyance en Dieu ; elle signifie encore l’acceptation de la Parole de Dieu, l’acquisition d’une compréhension intelligente de cette Parole et la manifestation d’une profonde confiance en elle. — Jean 17:17 ; Deut. 7:9 ; Héb. 6:18.

      LA NÉCESSITÉ DE LA FOI

      Cette sorte de foi est essentielle. Pourquoi ? Parce que “ sans la foi il est impossible de lui (Jéhovah) être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent ”. La foi est encore nécessaire parce que nous devons regarder “ non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ”, et parce que la foi est la force capable de triompher du monde gouverné par les démons. — Héb. 11:6 ; II Cor. 4:18.

      Comment la foi peut-​elle conquérir un monde ? Ce n’est pas en luttant selon la chair, mais en procurant à quelqu’un la force d’adorer Jéhovah alors que “ le monde entier est sous la puissance du malin ”, le Diable. Outre cela, la foi permet de triompher en ce que, à Harmaguédon, lorsque Jéhovah Dieu détruira ce présent monde mauvais, ceux qui posséderont la vraie foi survivront et entreront dans le monde nouveau de justice. Pour encourager ses disciples, Jésus déclara : “ Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. ” C’est pourquoi, grâce à la foi, ses disciples peuvent vaincre ce monde mauvais et en sortir “ plus que vainqueurs ”, comme l’apôtre l’exprime. — I Jean 5:19 ; Jean 16:33 ; Rom. 8:37.

      Aujourd’hui, la foi est plus vitale que jamais. Satan et ses démons, précipités dans le voisinage de la terre, s’opposent violemment aux véritables serviteurs de Dieu qui annoncent le dessein de Jéhovah de remplacer le présent monde mauvais par un monde nouveau juste. Les hordes des démons haïssent quiconque vient à connaître le vrai Dieu, Jéhovah. C’est pourquoi les chrétiens ont à lutter “ contre les esprits méchants dans les lieux célestes ”. Paul donne cet avertissement : “ Prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour. ” Nous sommes dans le “ mauvais jour ” et Jéhovah a pourvu à la vérité de sa Parole pour notre protection. Mais l’armure comprend plus que la vérité : “ Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l’Évangile de paix ; prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. ” — Éph. 6:11-17.

      En faisant allusion à cet équipement de l’ancien soldat, Paul mentionne le bouclier, se référant évidemment au grand bouclier allongé dont les soldats se servaient pour protéger leur corps. Il se composait de deux plaques de bois recouvertes de toile et ensuite de peau. Or, les projectiles et les flèches, enduits de poix à leur extrémité et enflammés, étaient employés non seulement pour mettre le feu aux engins de guerre mais étaient destinés à rester attachés aux boucliers de bois et à les enflammer, ce qui obligeait les soldats sous l’attaque de l’ennemi à rejeter leurs boucliers. Or, un bouclier recouvert de peau ne prenait pas feu. Il faisait dévier les flèches enflammées. Ainsi, lorsque Satan lance ses “ traits enflammés ” contre le véritable chrétien, la foi de ce dernier ne ressemble pas à un bouclier qui prend feu, brûle et le laisse sans protection. Non, une foi bien établie fait dévier les traits enflammés et les empêche d’infliger une blessure spirituelle mortelle. Ces “ traits enflammés ” peuvent être l’opposition du monde, même la persécution par sa propre famille, n’importe quel stratagème dont use Satan pour vous amener à abandonner le combat pour la vraie adoration. Combien la foi est vitale, alors ! Ne nous est-​il pas ordonné de prendre le bouclier de la foi “ par-dessus tout cela ” ? Pourquoi “ par-dessus tout cela ” ? Parce que Jéhovah lui-​même “ est un bouclier pour ceux qui cherchent en lui un refuge ”. Lorsque vous faites de Jéhovah votre bouclier, grâce à une confiance absolue en son nom et en sa Parole, “ toute arme forgée contre toi sera sans effet ”. — Prov. 30:5 ; És. 54:17.

      DÉVELOPPEMENT ET MANIFESTATION DE LA VRAIE FOI

      Comment développe-​t-​on la vraie foi ? Ce n’est pas en se nourrissant de la “ nourriture d’enfant ” dispensée par le clergé. Échappez à la famine. Acquérez la nourriture spirituelle solide. Le but de ce périodique et des autres publications de la Watch Tower est de vous donner cette nourriture spirituelle essentielle. Les témoins de Jéhovah du monde entier s’occupent à diffuser cette connaissance dont le besoin est si grand. Car, sans cette connaissance, il ne peut y avoir de foi. C’est ce que dit l’apôtre : “ La foi vient de ce qu’on entend ”, désignant par ce qu’on entend la connaissance contenue dans la Parole de Dieu. Pour développer la foi, rejetez les préjugés religieux. Commencez à acquérir la connaissance avec un esprit éveillé. Suivez le conseil de Dieu : “ Venez et discutons ensemble. ” — Rom. 10:17 ; És. 1:18, Cr.

      Puisque la Bible déclare que la foi, “ si elle n’a pas les œuvres,... est morte en elle-​même ”, la connaissance seule ne suffit pas. La vraie foi fait agir l’esprit, le cœur et la bouche. “ Car c’est en croyant du cœur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut. ” C’est la raison pour laquelle les témoins de Jéhovah déploient tant d’énergie pour apporter la bonne nouvelle du royaume de Dieu à toutes les personnes malgré le fait que des millions prétendent avoir la “ foi ”. Nous savons déjà que la foi manifestée par les masses n’est pas la vraie foi. Ces personnes ont besoin de savoir ce qu’est en réalité la véritable foi. Elles ont besoin de savoir que vivre même selon “ la règle d’or ” ne suffit pas. Il faut qu’elles connaissent la bonne nouvelle, comme Jésus l’a annoncé : “ Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. ” — Jacq. 2:17 ; Rom. 10:10 ; Mat. 24:14.

      Qui donne cet avertissement de la fin imminente de ce monde méchant et prêche la nouvelle du royaume de Dieu ? Ce n’est ni le clergé ni ceux qui vont régulièrement à l’église ! Ce sont les témoins de Jéhovah. Ils savent que lorsqu’on a la vraie foi, on se sent poussé à dire la bonne nouvelle aux autres. Ceux qui ont la vraie foi ne peuvent ressembler aux millions de la chrétienté qui rendent seulement un service des lèvres, qui adorent, assis sur les bancs de l’église et qui, malgré cela, sont très pauvres ! Acquérez donc la connaissance. Démontrez la vraie foi en vous servant de votre bouche pour faire “ une déclaration publique pour le salut ”. En agissant ainsi, il vous sera possible de survivre à Harmaguédon, pour jouir du bonheur et de la vie. En vérité, “ la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi ”.

  • La vénération de Marie est-elle de l’idolâtrie ?
    La Tour de Garde 1954 | 1er décembre
    • La vénération de Marie est-​elle de l’idolâtrie ?

      LA RELIGION ayant mêlé profondément le sentiment à cette vénération, nombreuses sont les personnes qui se refusent à la discuter. C’est une erreur, car, comment pouvons-​nous être sûrs que nous possédons la vérité si nous refusons de faire des comparaisons ? Nous devrions plutôt être prêts à suivre ce conseil de l’apôtre Paul : “ Examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon. ” — I Thess. 5:21.

      Naturellement, si la discussion religieuse doit être profitable et instructive, il faut qu’elle se fasse d’une manière calme, impartiale et objective. Nous devons être prêts à raisonner sur la question à la lumière des Écritures. C’est surtout le cas quand on discute un sujet controversable comme celui-ci : La vénération de Marie est-​elle une forme d’idolâtrie ? — És. 1:18.

      Les théologiens catholiques nient énergiquement que la vénération de Marie soit une forme d’idolâtrie, prétendant que celle qu’ils lui accordent n’est pas la sorte particulière d’adoration qu’ils rendent à Dieu ; leur “ dévouement à la Sainte Vierge ” est seulement une forme d’adoration “ relative ”. Cette position est-​elle scripturale ?

      En tant que chrétiens, nous nous préoccupons de plaire à Jéhovah Dieu, et, eu égard aux avertissements répétés attestant qu’il est un Dieu “ exigeant un dévouement exclusif ”, un “ Dieu jaloux ”, nous devons veiller à ne pas accorder à une créature le dévouement dû seulement au Créateur (Deut. 6:15, NW ; Rom. 1:25). Qu’il soit facile de tomber dans le piège de l’idolâtrie, cela est révélé par le fait que Samuel accusa le roi Saül d’idolâtrie parce qu’il n’obéit pas à l’ordre de Jéhovah. Paul et Jean conseillèrent aux chrétiens d’éviter l’idolâtrie ; ce n’est pas que ces derniers accordaient volontairement à un autre l’adoration due à Jéhovah, mais dans la mesure où ils attachaient une importance exagérée à d’autres personnes ou à des choses ils se faisaient des idoles. — Col. 3:5 ; I Jean 5:21.

      La vénération de Marie repose plutôt sur le sentiment que sur la Bible. Il est dû, sans aucun doute, à la tendance de l’homme à être sentimental en ce qui concerne sa mère et à idéaliser la virginité. Dans la mesure où l’on accorde à Marie un dévouement et une importance exagérés, dans cette mesure la vénération qu’on lui porte devient de l’idolâtrie. Et il faut reprocher aux théologiens catholiques de donner à Marie une trop grande importance. Par exemple, dans les Écritures grecques, nous ne trouvons qu’une cinquantaine de références à Marie, la mère de Jésus, mais 1 750 à Jésus-Christ, le Fils, et 1 850 à Dieu, le Père. En réalité, il n’est parlé d’elle qu’une seule fois dans les Actes des apôtres et elle est complètement passée sous silence dans les lettres de Paul, Jacques, Pierre, Jude et Jean.

      Par un contraste violent avec ce qui précède, nous trouvons, dans la Catholic Encyclopedia, 22 pages consacrées à la Vierge Marie, mais 14 seulement à Dieu et 11 à Jésus-Christ. En d’autres termes, cette autorité catholique donne à Marie une importance relative 55 fois plus grande que ne le fait la Bible à l’égard de Dieu et 70 fois plus grande que celle accordée à Jésus-Christ.

      La vénération de Marie repose sur l’enseignement de l’intercession des saints, au sujet duquel on ne trouve rien dans les Écritures. Il se développa progressivement et ne fut pas enseigné d’une manière très étendue avant le début du Moyen Âge, du cinquième au huitième siècle après le Christ, ni ne se développa complètement avant la fin du Moyen Âge, du onzième au quinzième siècle.

      C’est seulement en 1854 que “ la conception immaculée de la Vierge Marie ” devint un dogme, et cela, en contradiction directe avec le clair enseignement scriptural selon lequel tous ont péché, tous sont pécheurs et que personne n’est juste (Rom. 3:10-12 ; 5:12). Nulle part il n’est dit que Marie serait une exception. Si elle avait été sans péché, elle n’aurait pu mourir de mort “ naturelle ”.

      Et ce ne fut pas avant 1950 que le pape réunit un consistoire secret afin de voter la transformation de la tradition affirmant que Marie était montée au ciel dans son corps humain en un dogme de l’église, l’“ Assomption ”, également en contradiction directe avec les Écritures qui établissent clairement : “ La chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et... la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité. ” (I Cor. 15:50). Le fait que certains des princes de l’église votèrent “ Non ” sur cette question semble indiquer qu’ils ne sont pas pleinement convaincus de l’infaillibilité du pape en matière de doctrine !

      Les paroles de John A. Flynn, président de l’Université catholique St John, à Brooklyn, New-​York, indiquent la tendance à donner à Marie toujours plus d’importance. Selon lui, il n’est pas improbable que Marie soit “ proclamée dans une définition de doctrine comme la corédemptrice de la race humaine, qu’ensuite, le dogme de médiatrice de toutes les grâces soit promulgué, et que, finalement, la définition de sa royauté, en tant que participation avec son Fils au pouvoir de gouverner le monde, soit proclamée... Il est probable que tous les trois dogmes voient le jour avant qu’un autre siècle s’écoule, parce que l’importance de Marie dans l’univers se répand de plus en plus. ” — Périodique Time, 22 mars 1954.

      CORÉDEMPTRICE, MÉDIATRICE ET REINE ?

      De nouveau, nous demandons : Que disent les Écritures ? Soutiennent-​elles la position de Flynn ou indiquent-​elles qu’elle est une forme d’idolâtrie ?

      En présentant Jésus comme “ l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde ”, Jean-Baptiste ne fit aucune allusion à une corédemptrice. Jésus non plus quand il parla de son œuvre de rédemption : “ Le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. ” — Jean 1:29 ; Mat. 20:28.

      Notez aussi la clarté des paroles de Pierre sur cette question. Parlant de Jésus-Christ, il affirma : “ Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. ” (Actes 4:12). Ces paroles ne reconnaissent pas de corédemptrice. Pas plus que celles de Paul dans Romains 5:17-19. “ Si par l’offense d’un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice régneront-​ils dans la vie par Jésus-Christ lui seul. Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l’obéissance d’un seul beaucoup seront rendus justes. ” En réalité, toute l’argumentation de Paul concernant l’œuvre de rédemption de Jésus-Christ manque son effet si nous comptons Marie comme corédemptrice. Notez encore que la grande foule que Jean aperçut dans la vision apocalyptique disait : “ Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’agneau. ” Encore une fois, pas un mot sur le salut comme étant aussi imputable à Marie. — Apoc. 7:10.

      Et que dire de Marie comme “ médiatrice de toutes les grâces ” ? On nous a dit qu’“ il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, qui s’est donné lui-​même en rançon pour tous. ” (I Tim. 2:5, 6). Jésus lui-​même déclara : “ Nul ne vient au Père que par moi. ” Jean dit que Jésus seul est “ un avocat auprès du Père ”. L’alliance de la loi entre Dieu et la nation d’Israël n’exigeait pas de médiatrice, la nouvelle alliance qui la remplaça non plus. À maintes et maintes reprises, Jésus est appelé le médiateur de la nouvelle alliance, mais nulle part nous ne lisons qu’il y ait une médiatrice de cette alliance. — Jean 14:6 ; I Jean 2:1.

      Enfin, nous demandons : Les Écritures appuient-​elles la prétention que Marie participera “ avec son Fils au pouvoir de gouverner le monde ” ? Après sa résurrection, Jésus déclara : “ Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. ” (Mat. 28:18). Il ne dit rien au sujet de sa mère gouvernant avec lui. David, Ésaïe, Daniel et d’autres prédirent le glorieux règne du Christ, mais nulle part ils n’indiquèrent qu’il aurait sa mère comme coreine. Paul déclare que le Christ régnera jusqu’à ce qu’il ait mis toutes choses sous ses pieds et que cette expression “ toutes choses ” comprend le monde entier excepté Jéhovah Dieu. Sa mère, Marie, en fait partie, par conséquent elle aussi lui sera soumise, et ne régnera donc pas comme coreine. Ce sera son épouse, son église, et non sa mère, qui participera à sa domination. — Apoc. 19:7, 8.

      La vision de l’Apocalypse d’une femme enveloppée du soleil ne peut être employée pour prouver que Marie sera coreine (Apoc. 12:1-6). Cette femme ne pouvait être Marie, car la vision de Jean s’appliquait au futur et fut donnée une centaine d’années après que Marie eut donné naissance à Jésus (Apoc. 1:1-3). Cette femme est la femme de Dieu, son organisation, “ la Jérusalem d’en haut ” et “ c’est notre mère ”. — Gal. 4:26.

      Eu égard à tout ce qui précède, il est clair que le dévouement et l’importance toujours plus grande accordés à Marie sont en contradiction avec les Écritures et indiquent que la vénération de Marie est une forme d’idolâtrie.

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1954 | 1er décembre
    • Questions de lecteurs

      ● La Watch Tower Society accepte-​t-​elle de discuter publiquement si les diverses doctrines religieuses sont en harmonie avec les saintes Écritures ? — J. P., États-Unis.

      De Jésus-Christ il est dit qu’il “ vous (laissa) un exemple pour que vous suiviez fidèlement ses traces ”. Sa manière de prêcher n’englobait pas le débat. Lorsqu’il se trouvait devant des chefs religieux adverses, il discutait avec eux, réfutait leurs mensonges, défendait et prêchait la vérité de la Parole de Jéhovah. Mais il n’organisa pas de telles rencontres, ni n’invita le public à s’y rendre. Voici, en effet, comment il recommanda à ses disciples d’agir à l’égard des chefs de la fausse religion : “ Laissez-​les : ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; si un aveugle conduit un aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse. ” Jésus prêcha à des foules rassemblées sur des places publiques, mais l’instruction essentielle qu’il donna à ses disciples se rapportait à la proclamation faite au domicile des gens. Les témoins de Jéhovah, qui suivent son exemple, concentrent leurs efforts sur ce mode de prédication et mettent également en pratique les autres méthodes utilisées par Jésus et les apôtres. — I Pi. 2:21 ; Mat. 15:14 ; 10:5-15 ; Actes 5:42 ; 20:20.

      Les personnes qui débattent certaines questions cherchent généralement à attirer l’attention sur leurs manières de voir et à faire de la propagande pour elles plutôt qu’à présenter la vérité. Les gens qui assistent à un débat n’applaudissent pas nécessairement la vérité. Les foules n’agissent pas toujours selon la raison. Elles se laissent entraîner davantage par une rhétorique guindée et une grande éloquence, qui en appellent plus aux sentiments qu’à la raison. Lors d’un débat il est présenté autant d’erreurs que de vérités et lorsqu’on fait appel aux sentiments et à des préjugés personnels, nombre d’auditeurs donnent en définitive la préférence à l’erreur. Dans l’atmosphère tendue d’un débat la raison et la logique font souvent défaut chez quiconque ne possède pas l’esprit de Jéhovah. Une personne habituée à penser d’une façon juridique est capable de discerner le sentiment des faits et d’avoir une juste appréciation d’une chose, mais rares sont les auditoires faisant preuve d’une telle objectivité. Une atmosphère plus tranquille est nécessaire pour réfléchir et ne pas se faire d’opinion préconçue. Chaque parti pense avoir gagné et les personnes neutres ou indécises sont souvent plus embarrassées après le débat qu’avant.

      Pour déterminer si un enseignement est scriptural ou non, nous devons consulter la Bible et comparer tous les textes se rapportant à la question controversée. Un appartement privé est l’endroit idéal pour le faire, les personnes intéressées, assises à une table, peuvent examiner dans leurs Bibles, en toute tranquillité, les témoignages qu’elle nous fournit afin d’éprouver toutes choses et de s’attacher à ce qui est bon (I Thess. 5:21, NW). Quiconque a des doutes au sujet d’une doctrine peut inviter un pasteur qui la croit afin d’en discuter chez lui. Le lendemain il fera venir un prédicateur d’un groupement affirmant le contraire. Il désirera peut-être qu’un prédicateur de chaque groupement se rende chez lui afin qu’il puisse leur poser des questions et entendre la discussion. De cette manière il est probable qu’une attention soutenue sera accordée aussi bien à la doctrine vraie qu’à la fausse. Les personnes sincères, cherchant la vérité, reconnaîtront d’emblée l’avantage de cette méthode, tandis que celles qui préfèrent les disputes violentes et désirent propager leur point de vue en public donneront la préférence aux débats suscitant l’émotion.

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