BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • ev chap. 12 p. 131-149
  • D’où vient le mal chez l’homme ?

Aucune vidéo n'est disponible pour cette sélection.

Il y a eu un problème lors du chargement de la vidéo.

  • D’où vient le mal chez l’homme ?
  • L’homme est-il le produit de l’évolution ou de la création?
  • Intertitres
  • QUI PEUT FOURNIR LA RÉPONSE ?
  • L’HOMME A ÉTÉ CRÉÉ LIBRE
  • CE QUE SIGNIFIE LA PERFECTION HUMAINE
  • LA DIRECTION DIVINE EST INDISPENSABLE
  • LE MAUVAIS CHOIX
  • DIEU EST-​IL RESPONSABLE DU MAL COMMIS PAR L’HOMME ?
  • ON A TENDANCE À REJETER LA FAUTE SUR AUTRUI
  • LA MALADIE
  • LA FAUSSE RELIGION PARTAGE LA RESPONSABILITÉ
  • QUI EST LE PRINCIPAL RESPONSABLE ?
  • ILS CÉDÈRENT À DE MAUVAIS DÉSIRS
  • ILS SONT RESPONSABLES DES MALHEURS ACTUELS
L’homme est-il le produit de l’évolution ou de la création?
ev chap. 12 p. 131-149

Chapitre 12

D’où vient le mal chez l’homme ?

L’HISTOIRE de la famille humaine n’est pas particulièrement réjouissante, surtout à cause de l’inhumanité de l’homme envers ses semblables. À maintes reprises, la méchanceté individuelle ou collective a précipité nations et peuples dans la brutalité et l’effusion de sang. En multipliant ses inventions, l’homme a augmenté ses moyens de provoquer l’affliction.

Trop souvent, le mal commis sans cesse par l’homme a fait souffrir les gens honnêtes et innocents. Victimes de la violence, beaucoup d’entre eux ont perdu leur foyer, ceux qui leur étaient chers, voire leur vie. Que vous ayez on non connu de tels malheurs, vraisemblablement vous n’avez pas échappé à la souffrance morale, qui est parfois plus terrible encore, et qui est due aux injustices, à la méchanceté et à la perfidie.

Des hommes et des femmes réfléchis se sont toujours demandé pourquoi pareil état de choses existe. Tôt ou tard, ils se posent des questions comme celles-ci : D’où vient le mal chez l’homme ? S’il y a un Dieu, pourquoi permet-​il le mal ? Celui-ci prendra-​t-​il fin un jour ?

QUI PEUT FOURNIR LA RÉPONSE ?

Au cours des siècles, les philosophes et les chefs religieux ont médité sur le problème du mal. Cependant, leurs opinions à ce sujet sont divergentes. L’ouvrage Enseignements fondamentaux des grands philosophes (angl.) déclare :

“Un philosophe présente son idée, que beaucoup acclament comme la solution au problème. Mais bientôt un autre philosophe en découvre et en signale les failles, les lacunes et les erreurs. Il proposera alors une solution différente, qui à son avis est plus près de la solution parfaite.”

Pourquoi en est-​il ainsi ? C’est que, comme le souligne encore le livre précité, même un grand philosophe est “incapable de brosser un tableau parfait. Seul un Dieu en est capable, un Dieu qui connaît l’histoire complète de tous les hommes et qui peut déceler les relations les plus subtiles. Aucun philosophe, si grand soit-​il, ne peut prétendre être un tel Dieu⁠219”.

Ces remarques renferment une vérité fondamentale et irréfutable. Nul homme ne peut, par sa propre sagesse, expliquer le mal et répondre à la question de savoir pourquoi Dieu l’a permis. Qui peut expliquer ces choses ? Pourquoi ne pas permettre à Jéhovah Dieu de répondre à cette question ?

En effet, si vous voulez connaître les opinions de quelqu’un sur un sujet donné, n’est-​il pas préférable de vous adresser directement à cette personne, plutôt que de vous fier aux ouï-dire ? Dans ce cas, puisque d’aucuns reprochent à Dieu le Créateur d’avoir permis le mal, ne serait-​il pas équitable et logique d’écouter ce qu’il dit lui-​même quant aux raisons de son comportement ?

Où Dieu fournit-​il ces explications ? Il n’est sûrement pas raisonnable de penser qu’après avoir créé l’homme, Dieu l’ait abandonné sans lui transmettre aucun récit inspiré révélant l’histoire authentique de ses relations avec le genre humain, et exposant le point de vue divin sur les choses touchant l’homme. Par bonheur, Dieu a fourni une telle révélation. L’apôtre chrétien Paul, un homme qui craignait Dieu et écrivait sous l’inspiration du Créateur, déclare :

“Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour reprendre, pour redresser les choses, pour discipliner selon la justice, afin que l’homme de Dieu soit entièrement compétent, complètement équipé pour toute bonne œuvre.” — II Timothée 3:16, 17.

Il y a encore des millions de gens qui croient que les saintes Écritures consignées dans la Bible contiennent la Parole inspirée de Dieu, et qu’elles constituent la révélation que le Créateur a communiquée aux hommes désireux de le connaître, lui et ses desseins. Pourquoi ne pas prendre un peu de temps pour examiner cette révélation, rédigée sous l’inspiration divine, afin de trouver la réponse aux questions suivantes : D’où vient le mal chez l’homme ? Pourquoi Dieu a-​t-​il permis le mal ? Que nous réserve l’avenir ?

Pour commencer, il convient de voir comment Dieu créa l’homme et le dota de certaines qualités. Cela nous aidera à déterminer comment le mal a pu surgir au sein de la famille humaine.

L’HOMME A ÉTÉ CRÉÉ LIBRE

Aimeriez-​vous qu’on vous dicte tous vos faits et gestes, qu’on vous impose une certaine ligne de conduite en traçant un emploi de chaque instant de votre temps, et qu’on vous oblige à ne jamais vous en écarter d’un iota ?

Ou bien préférez-​vous être libre de choisir votre occupation, le lieu de votre demeure, votre nourriture, vos vêtements et comment occuper vos loisirs ?

La réponse à ces questions est évidente. Aucun homme équilibré ne veut perdre sa liberté. Cela se voit d’ailleurs dans les nations gouvernées par une dictature oppressive. Un gouvernement tyrannique étouffe toute initiative, toute joie. Il engendre un tel mécontentement parmi le peuple que très souvent celui-ci se révolte afin de secouer le joug.

Ce n’est pas par hasard que nous avons en nous ce désir de liberté. Selon la Bible, lorsque Dieu créa le premier homme, qu’il nomma Adam, il lui conféra non seulement la vie, mais un autre don précieux : le libre arbitre. L’homme ne devait pas être un simple robot, un automate. Il fut doté de la faculté de choisir. Ainsi, l’ancienne nation d’Israël reçut cette invitation : “Choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir.” — Josué 24:15 ; Genèse 1:26-28.

Si le Créateur avait voulu que l’homme soit un automate, il ne l’aurait pas doté de capacités intellectuelles, et notamment des facultés de discernement, de jugement, de raison, en un mot, de la capacité de prendre des décisions. En tant que robot, l’homme n’aurait pas eu besoin de ces facultés, pas plus qu’une machine ou une plante n’en a besoin.

CE QUE SIGNIFIE LA PERFECTION HUMAINE

Dieu créa le premier homme Adam et la première femme Ève parfaits, c’est-à-dire complets, dotés d’un organisme physique sans défauts. Mais cela veut-​il dire qu’ils ne pouvaient faire que le bien ? Certainement pas, car tout en étant parfaits, complets, en ce qui concerne leurs facultés mentales et physiques, ils possédaient néanmoins le libre arbitre.

La perfection du premier homme et de la première femme ne signifiait pas que tout leur était possible. Par exemple, ils ne pouvaient vivre dans l’espace sans oxygène, et ils ne pouvaient pas non plus rester longtemps sous l’eau sans un équipement spécial. Ils devaient aussi manger et boire pour rester en vie. Ils étaient parfaits, mais dans les limites imposées à l’espèce humaine.

De même, pour eux, être parfaits ne signifiait pas que dès leur création ils possédaient une connaissance universelle infuse. À la différence des animaux, qui possèdent des instincts mais ne peuvent progresser au-delà d’un certain point, l’homme reçut la faculté d’augmenter continuellement ses connaissances.

Même concernant Jésus-Christ, la Bible déclare : “Bien qu’il fût Fils [de Dieu], il a appris l’obéissance.” (Hébreux 5:8). Ainsi, sous la direction divine, Adam pouvait apprendre beaucoup de choses. Il pouvait sans cesse accroître ses connaissances, pour son propre bien et pour celui de toute la famille humaine composée de ses descendants. Cependant, il devait, lui aussi, apprendre l’obéissance.

Adam, qui possédait le libre arbitre, pouvait choisir de concentrer son esprit sur le mal et laisser ce dernier l’inciter à commettre des actions mauvaises. La Bible dit : “Chacun est éprouvé en étant attiré et séduit par son propre désir. Puis, quand le désir est devenu fécond, il donne naissance au péché.” Ou bien, Adam pouvait choisir d’être obéissant. On voit donc que sa perfection ne l’empêchait pas de concevoir une idée mauvaise ou de décider de nourrir des désirs coupables qui l’amèneraient à violer la loi de Dieu. — Jacques 1:14, 15.

Par conséquent, il apparaît clairement que ce furent la volonté et le choix personnels d’Adam, plutôt que sa perfection physique, qui déterminèrent sa conduite. Si nous prétendions qu’il est impossible à un homme parfait de se fourvoyer volontairement quand il doit choisir entre le bien et le mal, il s’ensuivrait logiquement qu’un homme imparfait est dans l’impossibilité de choisir volontairement la bonne voie lorsqu’il se trouve devant le même choix. Et pourtant, encore aujourd’hui, il est des humains imparfaits qui choisissent la bonne voie sur des questions morales impliquant l’obéissance aux lois de Dieu, préférant même subir la persécution plutôt que de s’écarter de cette voie. En revanche, d’autres font le mal de propos délibéré. Ainsi, on ne peut excuser toutes les actions mauvaises en les attribuant à l’imperfection humaine. Les facteurs déterminant sont la volonté et le choix personnels. De même, le fait que le premier homme était parfait ne garantissait pas en soi qu’il suivrait automatiquement la bonne voie. Il fallait pour cela qu’il exerçât sa propre volonté et opérât un choix motivé par son amour pour Dieu et pour le bien.

LA DIRECTION DIVINE EST INDISPENSABLE

Pour son propre bien, l’homme avait besoin d’être guidé et dirigé par Dieu. La raison de cette dépendance est à ce point vitale et fondamentale que si l’homme n’en comprenait pas l’importance, il s’attirerait de graves ennuis. Voici cette raison : L’homme n’a pas été créé pour vivre ou pour gouverner indépendamment de Dieu.

Dieu ne conféra pas à l’homme le droit ou la capacité de vivre ou de gouverner ses affaires avec succès indépendamment de son Créateur. La liberté accordée à l’homme était relative, maintenue dans des limites convenables, salutaires, qui contribueraient à son bonheur. C’est pourquoi Dieu inspira à son prophète Jérémie ces paroles : “Je le sais, ô Jéhovah, ce n’est pas à l’homme qu’appartient sa voie, ce n’est pas à l’homme qui marche de diriger ses pas. Châtiez-​moi, Jéhovah.” Pour la même raison, la Bible recommande : “Confie-​toi de tout ton cœur à Jéhovah, et ne t’appuie pas sur ta propre intelligence.” — Jérémie 10:23, 24 ; Proverbes 3:5.

En conséquence, bien que l’homme fût parfait en tant qu’organisme physique, la direction de son Dieu et Créateur lui était nécessaire s’il voulait vivre dans la paix et le bonheur, et réussir dans toutes ses voies. Si jamais il cessait de se laisser guider et diriger par Dieu, son esprit, quoique parfait, ne manquerait pas de se détériorer spirituellement, tout comme son corps parfait dépérirait s’il était privé de nourriture matérielle. Son besoin de nourriture spirituelle, c’est-à-dire des conseils et des instructions venant de Dieu, n’était pas moins impérieux que son besoin de nourriture corporelle. Cette vérité a été énoncée à la fois dans la Loi de Moïse et par Jésus-Christ (Deutéronome 8:3 ; Matthieu 4:4). Si l’homme refusait de se soumettre à la direction du Dieu Tout-Puissant, il en résulterait inévitablement le chaos au sein du genre humain.

Il s’ensuit que si l’homme cessait de se confier en Dieu et de lui obéir, et commençait à se fier à sa propre sagesse, il perdrait la paix et le bonheur. N’est-​ce pas ce qui est arrivé ? En effet, que voyons-​nous aujourd’hui ? Une grande famille d’hommes doués du libre arbitre, unis par les liens de l’amour, heureux, débordant de la joie de vivre, ou bien une humanité malheureuse, divisée et dans le désarroi ? La réponse, évidente, est attestée par les pages de l’histoire ancienne et moderne. Sans aucun doute, l’homme a perdu le vrai bonheur, et il subit les conséquences de la généralisation du mal, parce qu’il ne suit plus la direction divine.

LE MAUVAIS CHOIX

Exerçant leur libre arbitre, nos premiers parents, Adam et Ève, ont préféré ne plus se laisser guider par Dieu. Ils ont nourri de mauvais désirs qui les ont amenés à lui désobéir. Ils ont transgressé l’ordre si clairement énoncé par Dieu. Cette façon d’agir était ni plus ni moins qu’une rébellion ouverte contre leur Créateur. — Genèse 2:16, 17 ; 3:1-6.

Cependant, en agissant de la sorte, l’homme ne jouissait plus de la direction et de la bénédiction divines. Le premier couple humain choisit cette voie, et Dieu ne l’empêcha pas de le faire. Toutefois, puisque l’homme refusait de se laisser gouverner par Dieu le Créateur, celui-ci ne le maintiendrait plus dans la perfection. Au lieu de vivre éternellement sur la terre, perspective qui lui avait été offerte à l’origine, l’homme subirait une dégénérescence. Son organisme se détériorerait et il finirait par mourir.

Dieu informa le rebelle Adam de ce qui allait lui arriver à cause de sa désobéissance, et nous observons encore aujourd’hui les effets de ce jugement défavorable. Dieu lui déclara : “C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras ton pain, jusqu’à ce que tu retournes à la terre, parce que c’est d’elle que tu as été tiré ; car tu es poussière et tu retourneras en poussière.” (Genèse 3:19). Dieu énonçait ici une loi universelle qui est tout aussi immuable que les lois de la pesanteur, savoir le péché produit la mort. La désobéissance d’Adam mit l’humanité sur la voie de la dégénérescence, car le premier homme ne pouvait produire des descendants qui seraient exempts des effets physiques de son péché. Il est écrit : “C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde et la mort par le péché, (...) ainsi la mort s’est étendue à tous les hommes, parce qu’ils ont tous péché.” — Romains 5:12.

DIEU EST-​IL RESPONSABLE DU MAL COMMIS PAR L’HOMME ?

Adam et Ève étaient eux-​mêmes responsables du mal qui les frappa. Dieu les avait prévenus des conséquences qu’entraînerait la transgression de ses justes lois. Et pourtant, ils choisirent la voie de la désobéissance. Mais que dire de tout le mal commis au cours des millénaires qui se sont écoulés depuis lors ? De qui est-​ce la faute ? Dieu en est-​il responsable ?

La Bible incrimine deux responsables, dont l’un est l’homme lui-​même. Examinons d’abord sa responsabilité.

Lorsqu’un crime est commis, qui est puni ? Serait-​il juste de condamner la victime et de laisser le criminel en liberté ? N’est-​ce pas ce dernier qui est coupable et mérite de porter la peine de son forfait ? Il serait injuste d’incriminer la victime innocente. De même, nous ne devons pas imputer à Dieu des actions mauvaises. Il faut rejeter le blâme sur ceux qui en sont les auteurs.

N’oublions pas que les descendants d’Adam sont nés dans le péché et en subissent les conséquences. Ils possèdent cependant le libre arbitre. Tout comme Adam, ils sont libres de faire le bien ou le mal. Certes, à cause de leur imperfection, ils commettent beaucoup de fautes. Mais s’ils font le mal de propos délibéré, ils n’ont à s’en prendre qu’à eux-​mêmes. Voilà pourquoi la Bible dit, dans Deutéronome 32:5 : “S’ils se sont corrompus, à lui [Dieu] n’est point la faute.” — Bible Segond.

Évidemment, beaucoup de gens honnêtes, qui s’efforcent de faire le bien, sont victimes des crimes d’autrui. Qu’ils sachent toutefois que ce n’est pas Dieu qui est responsable de leurs malheurs, mais bien les criminels. De plus, Dieu n’est pas indifférent à leurs souffrances, car nous verrons par la suite ce qu’il a fait en vue de les délivrer de leur triste sort et d’effacer le mal dont ils ont été victimes.

ON A TENDANCE À REJETER LA FAUTE SUR AUTRUI

Il ressort de ce qui précède qu’une grande partie du mal commis au cours des millénaires écoulés est imputable à l’homme lui-​même. Quoi qu’en disent beaucoup de gens, on ne peut en rendre Dieu responsable. Adam, lorsque Dieu lui demanda compte de sa transgression, voulut lui aussi se disculper en rejetant la faute sur “la femme que vous [Dieu] m’avez donnée pour compagne”. (Genèse 3:12.) Cependant, Dieu n’avait rien fait de répréhensible, de méchant ou d’injuste. Bien au contraire, il avait fait preuve d’un grand amour envers l’homme, en lui donnant la vie, une demeure édénique sur la terre, une femme ravissante et la domination sur les animaux ou créatures inférieures.

Ce fut Adam qui commit le mal, qui agit d’une manière inique. La Bible affirme qu’“Adam ne fut pas trompé”. Il était capable de choisir, et du fait qu’il décida de faire le mal, lui et ses descendants ont souffert. — I Timothée 2:14.

Au cours des siècles, les hommes ont eu la même tendance qu’Adam : ils ont voulu rendre Dieu responsable des malheurs qui les accablaient. Certains transgressent de plein gré les lois divines, s’attirant des difficultés et des peines. Ils reprochent à Dieu de ne pas intervenir pour leur épargner des déboires. Mais Dieu n’est pas fautif. Ces gens souffrent à cause de leur propre inconduite.

Certes, beaucoup de personnes sont perplexes et désirent sincèrement savoir pourquoi Dieu permet le mal, mais la sincérité des autres, qui blâment Dieu, est contestable. Ces gens sont-​ils vraiment honnêtes lorsqu’ils prétendent que dès l’origine Dieu aurait dû empêcher l’homme de se détourner de la bonne voie ? Souhaitent-​ils réellement que Dieu exerce sur leur propre personne une autorité plus rigoureuse ? Les hommes en général ont-​ils jamais désiré voir Dieu se servir de sa puissance pour les empêcher de suivre une voie mauvaise ? S’ils ne veulent pas que Dieu agisse de la sorte à leur égard, pourquoi pensent-​ils qu’il aurait dû agir ainsi envers nos premiers parents ? Ces gens ne ressemblent-​ils pas à ceux qui préconisent l’application rigoureuse des lois, mais qui se froissent lorsqu’un agent de la circulation leur donne une contravention ? — Ézéchiel 18:29-32.

Quand des nations entières se comportent de façon criminelle, ont-​elles le droit de rendre Dieu responsable des souffrances et des malheurs qui leur arrivent ? Si elles font fi des commandements divins, peuvent-​elles attribuer leurs déboires à Dieu et lui reprocher de ne pas voler à leur secours ? Ce sont les dirigeants qui attirent le malheur sur le peuple qu’ils gouvernent.

LA MALADIE

Qu’en est-​il cependant des souffrances provoquées par la maladie ? Même des personnes honnêtes tombent malades, sans qu’il en soit de leur faute. Un tout petit enfant peut contracter une maladie qui le rend infirme pour le restant de ses jours, ou à laquelle il succombe. Mais on ne peut pas dire que c’est sa faute. Pourquoi donc doit-​il souffrir ?

En ce qui concerne la maladie et les douleurs physiques, nous devons en rendre responsables Adam et Ève. C’est à cause de leur rébellion que notre corps est imparfait et fonctionne plus ou moins bien. Ils ne pouvaient produire des descendants exempts de leur propre imperfection. Nous lisons dans Job 14:4 : “Qui peut tirer le pur de l’impur ? Personne.” — Psaume 51:7 51:5, NW ; Luc 5:18-25.

Si, par exemple, des parents font fi de la loi divine, vivent dans la débauche et contractent une maladie vénérienne, qui faut-​il incriminer si leurs enfants naissent avec une tare physique ou mentale ? La faute n’en est-​elle pas à ces parents “impurs” ?

De même, nos premiers parents devinrent “impurs”, imparfaits, sujets à la maladie et à la mort. Ils ne pouvaient transmettre à leurs enfants que ce qu’ils possédaient eux-​mêmes. Étant leurs descendants, tous les hommes sont sujets, eux aussi, à la maladie, à la malformation et à la mort. C’est pourquoi même les enfants souffrent. La révolte du premier couple contre Dieu explique dans une large mesure la triste situation qui règne actuellement au sein de la famille humaine.

LA FAUSSE RELIGION PARTAGE LA RESPONSABILITÉ

Les religions traditionnelles ont souvent attribué à Dieu les malheurs de l’humanité. Elles ont enseigné que la volonté de Dieu à l’égard des hommes est qu’ils subissent des catastrophes et qu’ils vivent dans la misère, la saleté et l’ignorance. Dans certains pays, la religion enseigne qu’une vache est plus sacrée qu’un homme, et que même si l’homme meurt de faim, il ne doit pas se nourrir de la chair de cette bête. Or, la Parole de Dieu affirme le contraire (Genèse 9:3 ; I Corinthiens 10:25). C’est ainsi que les enseignements religieux qui ne sont pas fondés sur la Parole de Dieu augmentent les souffrances de l’humanité, tout en prétendant que Dieu en est responsable.

D’autres religions justifient les guerres livrées par les dirigeants politiques, allant jusqu’à bénir les canons et encourager les soldats à s’entre-tuer, bien qu’ils professent la même religion. Dieu n’est cependant pour rien dans ces guerres et il n’y prend aucune part. Au contraire, il va faire cesser les combats une fois pour toutes. — Psaume 46:10 46:9, NW ; Isaïe 2:4.

N’en déplaise aux fausses religions qui prétendent le contraire, Dieu n’est pas responsable de l’inhumanité dont les hommes ont fait preuve les uns envers les autres. Il était étranger aux inquisitions démoniaques organisées par des chefs religieux du Moyen Âge obscurantiste. Il n’a jamais autorisé de tels crimes horribles. Parlant de la pratique païenne consistant à brûler des enfants en holocauste aux faux dieux, pratique introduite en Israël, Jéhovah Dieu déclara : “Ils ont construit les hauts lieux de Topheth dans la vallée du fils de Hinnom, pour brûler au feu leurs fils et leurs filles, ce que je n’avais point commandé et qui ne m’était pas venu à la pensée.” Il est donc injuste de rendre Dieu responsable de pareils actes, alors qu’il les condamne. — Jérémie 7:31.

Les injustices commises au nom de la religion sont particulièrement odieuses à Dieu. Jésus-Christ déclara aux chefs religieux de son époque : “Malheur à vous, scribes et Pharisiens, hypocrites ! parce que vous ressemblez à des tombeaux blanchis, qui à l’extérieur paraissent beaux mais qui au dedans sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte d’impureté. Pareillement, vous aussi, à l’extérieur, vous paraissez justes aux hommes, mais au dedans vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité.” (Matthieu 23:27, 28). Ces paroles s’appliquent également de nos jours aux chefs religieux qui prétendent servir pieusement Dieu, mais dont les actions le déshonorent.

L’iniquité de la fausse religion ne peut être imputée à Dieu. Une Église a beau prétendre exister depuis des siècles, quand elle se sert de l’épée pour convertir les gens, elle n’accomplit pas la volonté divine. Si sa façon d’agir est contraire à la volonté de Dieu exprimée clairement dans sa Parole, cette religion doit porter la responsabilité des souffrances qu’elle provoque. Dieu n’y est pour rien.

Cependant, nous avons dit plus haut qu’il faut incriminer deux responsables du mal. Il est vrai que l’homme s’est attiré pas mal de difficultés en choisissant volontairement de faire ce qui est mal. Mais il existe encore un autre responsable.

QUI EST LE PRINCIPAL RESPONSABLE ?

Lorsque des criminels déploient leur activité à l’abri d’une organisation bien conçue ayant de nombreuses façades apparemment légales, le profane a du mal à découvrir la tromperie et même à croire à l’existence de ces puissances occultes. Or, la créature malfaisante dont les actes et les projets criminels ont le plus contribué à infliger à l’humanité des souffrances inouïes, travaille également dans l’ombre. Cependant, nous ne sommes pas obligés de rester dans l’ignorance à son sujet, car Dieu a dévoilé ses agissements, afin que nous puissions les connaître et nous protéger contre eux.

Dans sa Parole, Dieu identifie celui qui est principalement responsable du mal. C’est celui-là même qui brisa l’intégrité d’Ève et l’incita à se rebeller contre son Créateur, le Dieu juste.

Il s’agit d’une créature spirituelle invisible, mais nous ne devrions pas douter de son existence pour autant. Il fut un temps où l’on doutait de l’existence des micro-organismes pathogènes, parce qu’ils sont invisibles à l’œil nu. Tout comme cela n’était pas une raison valable pour nier leur existence, nous ne devrions pas non plus douter de celle de cette créature spirituelle.

Aujourd’hui, la cause exacte du cancer est inconnue, cependant les savants ne disent pas, en haussant les épaules : “Le cancer ? Eh bien, il a pour cause le cancer !” Ils sont persuadés que cette affection a une cause réelle. Pareillement, le mal n’a pas pour cause le mal ; il a eu un commencement. Par ailleurs, sa propagation et ses proportions actuelles parmi les hommes témoignent d’un “foyer” actif.

Les ondes radioélectriques sont invisibles ; pourtant, nous savons qu’elles existent à cause de l’effet qu’elles produisent sur un poste récepteur. Nous y croyons, bien que nous ne les ayons jamais vues à l’œil nu. Nous savons que les ondes électromagnétiques ont une source, même lorsqu’elles nous parviennent de l’espace intersidéral. Il existe bien des choses qui sont invisibles à l’œil nu, mais dont nous reconnaissons la réalité à cause des résultats qu’elles produisent. De même, nous pouvons constater l’existence de la créature invisible qui est à l’origine du mal, car les résultats de son activité sont visibles. En outre, la Bible atteste son existence.

Le troisième chapitre de la Genèse nous relate comment un serpent parla à Ève, la première femme, et lui dit le premier mensonge. Dieu le Créateur avait déclaré que la violation de ses lois conduirait inévitablement à la mort, mais le serpent dit à Ève : “Non, vous ne mourrez point.” Il ajouta même : “Vos yeux s’ouvriront et vous serez comme Dieu.” Ève crut ce mensonge et désobéit à Dieu. Puis elle amena son mari à se joindre à elle dans cette rébellion. — Genèse 3:4, 5.

Cependant, qui, en réalité, mentit à Ève et fit naître dans son esprit l’idée de se révolter ? Un simple serpent, bête non dotée d’organes vocaux ? Non, quelqu’un se dissimulait derrière le serpent et faisait croire que celui-ci parlait. On sait qu’un ventriloque habile peut donner l’illusion qu’un animal ou même une marionnette est en train de parler. Dès lors, ne serait-​il pas infiniment plus facile pour une créature spirituelle et invisible d’en faire autant ? Dans Apocalypse ou Révélation 12:9, la Bible identifie cette puissante créature spirituelle en l’appelant “le serpent originel”. Elle l’identifie clairement à Satan le Diable.

Voici donc démasqué l’odieux ennemi de l’homme, le principal responsable de la généralisation du mal sur la terre tout entière.

ILS CÉDÈRENT À DE MAUVAIS DÉSIRS

Il est évident que le Dieu dont l’“œuvre est parfaite” ne donnerait pas l’existence de propos délibéré à une créature inique (Deutéronome 32:4). Pareille façon d’agir serait contraire à son amour de la justice. — Psaumes 5:5-7 5:4-6, NW ; 15:1, 2.

La créature invisible qui amena Adam et Ève à se révolter était parfaite et sans défaut. Cependant, tout comme le premier couple humain, elle possédait le libre arbitre, la faculté de choisir entre le bien et le mal. Elle choisit la voie du mal parce qu’elle avait arrêté sa pensée sur un désir illégitime. Par exemple, on pourrait se trouver en visite chez quelqu’un et voir sur la table une montre. Il est évident que la possibilité existe de prendre cette montre et de la mettre dans sa poche, mais on n’y songe même pas. Ou bien, si l’on y songeait, on écarterait cette pensée, sans plus. Toutefois, si l’on nourrissait pareille idée, permettant à ce désir mauvais de prendre racine et de se développer, on amorcerait ainsi le processus du mal, et on pourrait très bien finir par commettre un vol.

Ce même processus amena une créature spirituelle parfaite à se transformer en Satan le Diable. Celui-ci vit la possibilité de se servir du premier couple humain à ses propres fins, plutôt que de se conformer au dessein de Dieu. Non seulement il envisagea cette possibilité, mais il ne chassa pas cette idée de son esprit. Il nourrit ce mauvais désir, et cela l’amena à faire le mal, à pécher. Il devint ainsi, de son plein gré, la principale puissance du mal. Dieu n’était nullement responsable de la voie qu’il choisit de suivre.

Il ressort donc de ce qui précède que Satan le Diable est le principal responsable du mal qui existe partout dans le monde. La Bible l’affirme en ces termes (I Jean 5:19) : “Le monde entier gît au pouvoir du mauvais.” Cependant, le Diable n’est pas la seule créature invisible malfaisante. Les saintes Écritures déclarent que le chrétien doit “lutter, non contre le sang et la chair, mais contre (...) les forces spirituelles mauvaises qui sont dans les lieux célestes”. (Éphésiens 6:12.) Par conséquent, d’autres esprits mauvais, les démons, sont également responsables de la généralisation du mal. — Révélation 12:9.

Mais pourquoi des esprits créés par Dieu se transformèrent-​ils en démons ? Encore une fois, ce fut à cause de leurs mauvais désirs. La Bible nous relate que certaines créatures spirituelles, précisément à cause de leurs mauvais désirs, abandonnèrent la fonction qu’elles devaient remplir dans l’univers, se soumettant ainsi à la direction du grand rebelle, le Diable (Genèse 6:2 ; II Pierre 2:4 ; Jude 6). Ces esprits rebelles ont fait venir sur l’humanité toutes sortes de malheurs.

ILS SONT RESPONSABLES DES MALHEURS ACTUELS

La Bible annonce pour notre époque un accroissement notable de la criminalité. Elle nous en donne la raison en révélant que Satan et ses démons sont actuellement confinés dans le voisinage de notre planète. Nous lisons : “Malheur à la terre et à la mer, parce que le Diable est descendu vers vous, étant en grande colère, sachant qu’il a un court espace de temps.” — Révélation 12:12.

D’autres prophéties concernant notre époque, par exemple celles qui sont consignées dans le troisième chapitre de la seconde lettre adressée à Timothée 2Ti 3 et dans le vingt-quatrième chapitre de Matthieu, décrivent les malheurs résultant de la généralisation du mal. Cet état de choses existe parce que les hommes ont permis aux démons de s’emparer de leur esprit et de les guider. Sachant qu’ils n’ont qu’“un court espace de temps”, Satan et ses hordes de démons essaient de duper le plus d’hommes possible, de les amener à se révolter contre Dieu, et ainsi de les entraîner avec eux à leur perte. — Révélation 16:13, 14.

À cette fin, ils se servent, entres autres, de gouvernements iniques qui s’arrogent le pouvoir d’enrégimenter les masses et d’obliger les gens à violer les lois divines. C’est à juste titre que la sainte Bible décrit ces gouvernements humains sous la figure de bêtes sauvages, cruelles et destructrices (Daniel 8:1-8, 20-25). Comme le montre le treizième chapitre de la Révélation, Satan lui-​même a donné à ces gouvernements leur autorité. Il est le “dieu de ce système de choses”. (II Corinthiens 4:4.) C’est lui qui est l’instigateur de leur domination tyrannique, de leurs guerres horribles et des persécutions qu’ils ont infligées aux hommes craignant Dieu parce que ceux-ci obéissent aux lois divines. Il a incité ces gouvernements à s’arroger des droits et des pouvoirs que seul Dieu peut exercer avec sagesse et en toute sécurité. Il leur a inspiré tous les blasphèmes qu’ils ont proférés contre Dieu. C’est pourquoi si, de nos jours, les nations se dévorent mutuellement, ce n’est pas parce que Dieu est leur souverain, mais parce qu’elles font partie de l’organisation de Satan. — Luc 4:5-8.

On voit donc que les malheurs terribles et la méchanceté généralisée qui ont fait souffrir les hommes ne sont pas le fait du Dieu Tout-Puissant. Ils sont surtout provoqués par les grands ennemis de l’humanité, Satan le Diable et ses hordes de démons.

Bien que celui qui s’est transformé en Satan le Diable ait incité Adam et Ève à s’associer à lui dans sa rébellion contre l’autorité de Dieu, nous ne devons pas oublier qu’il ne pouvait pas les obliger à faire le mal. Adam et Ève n’étaient pas à ce point faibles et incompétents qu’ils ne pouvaient lui résister. La Bible déclare : “Opposez-​vous au Diable, et il fuira loin de vous.” Nos premiers parents étaient tout à fait capables de dire à cet esprit menteur qu’ils ne se joindraient pas à lui. Des siècles plus tard, Jésus, lui aussi homme parfait, prouva qu’il est possible de résister au Diable, puisqu’il lui déclara : “Va-​t’en, Satan ! Car il est écrit : ‘C’est Jéhovah ton Dieu que tu dois adorer, et c’est à lui seul que tu dois rendre un service sacré.’” — Jacques 4:7 ; Matthieu 4:10.

Si, à l’exemple de Jésus, Adam et Ève avaient répondu à Satan de cette manière, le monde n’aurait pas connu le mal qui règne de nos jours. Par conséquent, tandis que Satan est le principal coupable, et qu’il est responsable de la mort d’Adam et Ève, ceux-ci portent également une part de responsabilité, car ils auraient pu résister à ses mauvais conseils. Puisqu’ils ne l’ont pas fait, tous leurs descendants, — et nous sommes du nombre, — ont hérité d’eux l’imperfection et ses conséquences : la maladie, la souffrance et la mort. — Hébreux 2:14.

Mais pourquoi Dieu a-​t-​il toléré si longtemps le mal ? C’est là une question qui préoccupe bien des personnes.

    Publications françaises (1950-2025)
    Se déconnecter
    Se connecter
    • Français
    • Partager
    • Préférences
    • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
    • Conditions d’utilisation
    • Règles de confidentialité
    • Paramètres de confidentialité
    • JW.ORG
    • Se connecter
    Partager