BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • Générosité
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • d’un bien aussi impalpable que la sagesse. — Jacq. 1:5, 17.

      Moïse invita ses frères Israélites à cultiver cette qualité divine, même lorsqu’il s’agissait de prêter sur gages (Deut. 15:7-11). Le proverbe déclare: “L’âme généreuse [littéralement “l’âme avec un don de bénédiction”] engraissera [prospérera], et celui qui arrose libéralement autrui sera lui aussi, libéralement arrosé.” (Prov. 11:25). Oui, pour reprendre les paroles de Jésus, “il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir”. — Actes 20:35; voir aussi Luc 6:38.

      Il faut remarquer que ces textes bibliques relatifs à la générosité et à la libéralité ne s’opposent nullement à ceux qui condamnent les ingrats et les paresseux. Ainsi, le paresseux qui ne laboure pas pendant qu’il fait froid ne méritera aucun don lorsqu’il mendiera, au temps de la moisson. Celui qui refuse de travailler n’a aucun droit à la générosité de ses semblables (Prov. 20:4; II Thess. 3:10). Les veuves ne pouvaient figurer sur la liste qui leur permettait de recevoir des secours à moins de remplir les conditions requises (I Tim. 5:9, 10). Les contributions qui provenaient des congrégations de Galatie, de Macédoine et d’Achaïe n’étaient pas destinées aux païens nécessiteux en général, mais aux “saints” qui étaient dans le besoin. — I Cor. 16:1; II Cor. 9:1, 2; voir aussi Romains 12:8; II Corinthiens 8:1-4; 9:6-13; Hébreux 13:16.

  • Genèse (Livre de la)
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • GENÈSE (LIVRE DE LA)

      (gr. génésis, origine, génération; création ou naissance).

      Le premier livre du Pentateuque (terme d’origine grecque qui signifie “cinq rouleaux” ou “volume quintuple”). Le nom “Genèse” est donné au premier livre de cette série par la version des Septante. En revanche, le titre hébreu de cet ouvrage, Berêʼshîth (“Au commencement”), lui vient du premier mot de la phrase d’introduction.

      LIEU ET DATE DE RÉDACTION

      Puisque, selon toute vraisemblance, le livre de la Genèse n’était à l’origine qu’une partie d’un seul grand écrit (la Torah), il fut peut-être achevé par Moïse dans le désert du Sinaï, en 1513 avant notre ère. Sans parler de Genèse 1:1, 2 (texte qui se rapporte à la création des cieux et de la terre), ce livre embrassa logiquement des milliers d’années, soit le temps nécessaire à l’aménagement de la terre en demeure pour l’homme, à la création de la faune marine, des animaux terrestres et des oiseaux, après quoi il traite la période qui s’étend de la création de l’homme à l’an 1657 avant notre ère, date de la mort de Joseph.

      RÉDACTEUR

      Certains sceptiques affirmaient autrefois que l’écriture n’existait pas au temps de Moïse, mais aujourd’hui cette objection est généralement rejetée. Comme P. Wiseman le montre dans son livre (New Discoveries in Babylonia About Genesis), les recherches archéologiques ont amplement démontré que l’art de l’écriture a pris naissance dès le début des temps historiques qui nous sont connus. D’ailleurs, pratiquement tous les savants modernes reconnaissent que l’écriture existait au moins mille ans avant l’époque de Moïse (lequel vivait au second millénaire avant notre ère). Des expressions comme celles-ci, qu’on trouve en Exode 17:14: “Écris cela en Mémorial dans le livre”, démontrent à l’évidence que l’écriture était communément utilisée à l’époque du prophète.

      LES MATÉRIAUX

      Tous les renseignements consignés dans le livre de la Genèse se rapportent à des événements qui se sont produits avant la naissance de Moïse. Celui-ci a pu les recevoir directement par une révélation divine. Manifestement, il a bien fallu que quelqu’un apprenne de cette façon ce qui s’était passé avant la création de l’homme, que ce soit Moïse ou une autre personne avant lui (Gen. 1:1-27; 2:7, 8). Ces connaissances, ainsi que le reste des matériaux de ce livre, ont aussi pu parvenir à Moïse par la tradition orale. En raison de la longévité exceptionnelle des hommes de l’époque, seuls cinq chaînons ont été nécessaires pour que ces données soient transmises d’Adam à Moïse. Il s’agissait de Métuschélah, de Sem, d’Isaac, de Lévi et d’Amram. il se peut enfin que Moïse ait reçu une bonne partie des renseignements nécessaires à la rédaction de la Genèse grâce à des écrits ou documents antérieurs. Quoi qu’il en soit, cette vérité fondamentale demeure: Jéhovah guida le prophète Moïse, de sorte qu’il écrivit sous l’inspiration divine. — II Pierre 1:21.

      Les faits rapportés dans la Genèse allaient constituer un guide divinement inspiré pour les générations futures. On devrait fréquemment les lire au peuple (Deut. 31:10-12; II Rois 23:2, 3; Néh. 8:2, 3, 18). De leur côté, les rois d’Israël y puiseraient des enseignements utiles. — Deut. 17:18, 19.

      HISTORICITÉ

      La Genèse est le seul ouvrage connu qui retrace une histoire logique et cohérente depuis le commencement. Si nous ne disposions pas du récit historique relatif au premier couple humain, nous en serions réduits à accepter les sagas extravagantes ou les explications allégorique de l’origine de l’homme qui composent les récits païens de la création. Une comparaison entre le livre de la Genèse et ces légendes païennes fait ressortir l’éclatante supériorité du récit biblique.

      Ainsi, à en croire le principal mythe babylonien, Marduk, le plus grand dieu de Babylone, tua la déesse Tiamat, puis s’empara de son cadavre et “la trancha comme un coquillage en ses deux parties. Il en éleva une moitié pour en faire un plafond, le ciel”. C’est ainsi que la terre et le ciel auraient été créés. Pour ce qui est de la création humaine, cette légende raconte que les dieux se saisirent de Kingu, un de leurs congénères, qu’ils “le châtièrent pour sa culpabilité et lui tranchèrent des vaisseaux sanguins). C’est de son sang qu’ils ont façonné l’humanité”. (Ancient Near Eastern Texts, de Pritchard, pp. 67, 68.) De même, les fables égyptiennes font intervenir plusieurs dieux, sans s’accorder sur l’identité de celui de dieu Memphis ou le dieu de Thèbes qui aurait conçu la création. L’une de ces légendes raconte que Râ, le dieu soleil, aurait créé les hommes à partir de ses larmes. Les mythes grecs sont semblables à ceux des Babyloniens. Les anciens récits d’un intérêt purement local ou temporaire.

      Répondant à ceux qui rejettent de nombreuses parties de la Genèse, qu’ils tiennent pour fabuleuses ou folkloriques, Wilhelm Möller écrit: “Je ne pense pas qu’on puisse considérer comme plausible l’idée selon laquelle, dans toute race, les fables et les mythes auraient été, avec le temps, acceptés de plus en plus comme des faits, à moins que d’aventure nous ne soyons maintenant disposés à tenir la chanson des Nibelungen ou l’histoire du petit chaperon rouge pour des récits historiques. Et pourtant, si l’on en croit les critiques, c’est ce qui aurait dû se passer en Israël.” Il poursuit en faisant remarquer que les prophètes croyaient au récit relatif à la destruction de Sodome et de Gomorrhe (És. 1:9; Amos 4:11), qu’ils considéraient Abraham (És. 29:22; Michée 7:20), Isaac, Jacob et Joseph comme autant de personnages historiques. Et, qui plus est, les Écritures grecques chrétiennes parlent également d’Abraham dans bien des passages. Selon Matthieu 22:32, Jésus Christ lui-​même parle de lui à l’occasion de la controverse sur la résurrection. Si Abraham, Isaac et Jacob n’avaient jamais existé, Jésus, cet enseignant hors pair, se serait servi d’une autre illustration. — Mat. 22:31-33.

      LA VALEUR DU LIVRE

      Le récit de la Genèse établit l’origine véritable de l’homme et expose la façon dont Dieu a traité avec lui. Puisque tout ce qui est écrit dans la Genèse est du domaine de la vérité et non de la légende, cet ouvrage nous permet de nous faire une idée juste de l’histoire humaine. Nous comprenons que, jusqu’au déluge, les hommes tenaient pour réels les faits qui font partie du récit bibliques sur l’Éden, car ce jardin était toujours-​là, avec l’épée flamboyante qui gardait l’entrée. On ne sait pas si la présence des chérubins s’accompagnait d’une manifestation visible ou non (Gen. 3:24). Malgré tout ceux qui voulaient agir selon leurs propres désirs ne tinrent aucun compte des faits dont ils étaient eux-​mêmes témoins. Toutefois, Noé, lui, servit Dieu conformément à la finalité première de l’homme, c’est-à-dire en harmonie avec l’histoire véridique. En dépit de la révolte contre Dieu fomentée par Nimrod à la tour de Babel, après le déluge, les patriarches de la lignée de Sem s’en tinrent au mode de vie véritable. Au moment où Dieu jugea bon d’organiser les Israélites en nation et de leur donner la Loi, celle-ci ne leur parut pas totalement nouvelle. Il ne s’agissait pas d’une révolution dans leur mode de vie. En effet, dans la Société patriarcale, ils avaient déjà pratiqué bien des choses qui étaient maintenant prescrites par la Loi. À ce propos, une encyclopédie (Cyclopædia de M’Clintock et Strong, “Genèse”, t. III, p. 782) déclare: “Cette théocratie n’aurait pu entrer dans l’histoire sans certains événements préliminaires. Les faits qui aboutirent à l’établissement de la théocratie sont consignés dans les récits de la Genèse.”

      La Loi, à son tour, préparait la voie au Messie et à la fondation du christianisme. Lorsque Jésus Christ se présenta, ceux qui s’étaient efforcés de se conformer à la Loi du mieux de leurs possibilités eurent tôt fait de l’identifier. Il n’est pas apparu soudainement pour se présenter comme le grand sauveur et conducteur sans aucune référence historique. En fait, le contexte dépeint depuis la Genèse permit aux gens sincères de le reconnaître et de le suivre. C’est ainsi que put être fondée une organisation forte composée de chrétiens juifs, un noyau prêt à porter un message évangélique convaincant aux nations. De leur côté, les nations païennes avaient été détournées de la vérité par leurs ancêtres, de sorte que leurs membres étaient “éloignés de l’État d’Israël et étrangers aux alliances de la promesse”, ‘sans espérance et sans Dieu dans le monde’. (Éph. 2:12.) C’est pourquoi ceux-là devaient apprendre les principes divins depuis le commencement avant de devenir chrétiens.

      Ainsi, la Genèse pose un fondement précieux pour l’intelligence de tous les autres livres de la Bible comme pour le christianisme. Elle définit le thème de la Bible, savoir la sanctification du nom de Jéhovah par l’entremise de son Royaume. Outre la toute première prophétie, fondamentale, consignée en Genèse 3:15, cet ouvrage renferme une multitude d’autres prophéties, dont beaucoup se sont accomplies depuis leur rédaction. — Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 13-19, 331-345.

      CONTENU

      I. Création des cieux, de la terre et de la vie terrestre (1:1 à 2:4).

      A. La loi de Dieu détermine l’immutabilité des espèces.

      B. Dieu donne à l’homme et à la femme le mandat de procréer.

      C. Début du jour de repos de Dieu.

      II. Récit plus détaillé de la création de l’homme et de la femme. Le péché entre dans le monde, et, par lui, la mort fait son apparition (2:5 à 4:26).

      A. Création de l’homme, puis de la femme; topographie du jardin. Dieu donne sa loi à l’homme. Mariage du premier couple (chap. 2).

      B. L’homme et la femme transgressent la loi de Dieu. Le serpent, la femme et Adam sont condamnés. Adam et Ève, sa femme, sont expulsés du jardin (chap. 3).

      C. Caïn assassine Abel; descendants de Caïn; naissance de Seth (chap. 4).

      III. Descendance d’Adam par Seth, jusqu’aux fils de Noé; des anges épousent des femmes; cent vingt ans sont laissés à l’humanité (5:1 à 6:8).

      IV. Le déluge universel (6:9 à 9:29).

      A. Noé est chargé de construire une arche pour préserver la vie humaine et animale au cours du déluge (chap. 6).

      B. Le déluge détruit toute chair hors de l’arche (chap. 7).

      C. Noé sort de l’arche dans sa 601e année, au second mois; il offre des sacrifices (chap. 8).

      D. Des lois sont promulguées: L’homme peut manger la chair, mais pas le sang. Le meurtre appelle la peine de mort; l’homme doit être fécond et remplir la terre. Par l’alliance de l’arc-en-ciel, Dieu promet qu’il n’y aura plus jamais de déluge universel. Malédiction de Canaan (chap. 9).

      V. La division de l’humanité (10:1 à 11:9).

      A. Les soixante-dix familles à partir desquelles les nations se disséminent sur la terre (chap. 10).

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager