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GadAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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possession de son territoire. — II Rois 15:29; I Chron. 5:26; Jér. 49:1.
3. Prophète et visionnaire. Alors que David, fuyant Saül, résidait dans la caverne d’Adullam, “le lieu inaccessible”, Gad lui conseilla de rentrer au pays de Juda (I Sam. 22:1-5). Lorsque, vers la fin de son règne, David eut la présomption de dénombrer le peuple, Gad, parlant au nom de Jéhovah, lui donna le choix entre trois châtiments; par la suite, il lui conseilla de construire un autel à Jéhovah sur l’aire de battage d’Araunah (Ornan) (II Sam. 24:10-19; I Chron. 21:9-19). Gad contribua à l’organisation des musiciens du sanctuaire (II Chron. 29:25). On attribue généralement à Nathan et à Gad l’achèvement du premier livre de Samuel et la rédaction complète du second. — I Chron. 29:29.
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GadaréniensAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GADARÉNIENS
Ce nom désignait les habitants d’une région dans laquelle Jésus chassa les démons qui habitaient deux hommes. D’après les manuscrits tenus pour les meilleurs parmi ceux dont nous disposons, Matthieu utilisa l’expression “le pays des Gadaréniens”, tandis que Marc et Luc, en rapportant le même événement, parlèrent du “pays des Géraséniens”. — Mat. 8:28; Marc 5:1; Luc 8:26.
D’après la description biblique, ces deux pays se trouvaient “de l’autre côté, c’est-à-dire à l’est de la mer de Galilée. L’appellation “pays des Gadaréniens” s’appliquait peut-être à la région qui entoure la ville de Gadara (à présent Umm Qeis), ville qui se situe à environ huit kilomètres au sud-est de la mer de Galilée. Les pièces de monnaie de Gadara portaient souvent l’image d’un bateau, ce qui laisse à penser que son territoire pouvait s’étendre jusqu’à la mer de Galilée et comprendre, par conséquent, au moins une partie du “pays des Géraséniens”, à l’est du lac. Les biblistes qui soutiennent cette thèse identifient ce “pays des Géraséniens” à la région qui entoure Khersa, ville bâtie à une vingtaine de kilomètres au nord de Gadara. Toutefois, d’autres sont d’avis que le “pays des Géraséniens” correspond au grand district qui avait pour centre Gérasa (Djérash), à environ cinquante-cinq kilomètres au sud-est de la mer de Galilée, district qui, selon eux, s’étendait jusqu’à la rive orientale du lac pour englober le “pays des Gadaréniens”. Quelle que soit la bonne explication, le récit de Matthieu ne contredit aucunement ceux de Marc et de Luc.
Alors que Matthieu parle de deux hommes, Marc et Luc attirent l’attention de leurs lecteurs sur l’un d’eux, sans doute parce que c’était le cas le plus marquant. Bien que cet homme manifestât le désir de l’accompagner, Jésus ne le lui permit pas. Il l’invita plutôt à raconter ce que Dieu avait fait pour lui. En cela, la réponse de Jésus différait des instructions qu’il avait coutume de donner. En effet, Jésus ne désirait généralement pas qu’une publicité quelconque fût faite autour de ses miracles. Bien loin de chercher à se faire une propagande tapageuse ou d’amener les gens à fonder leur opinion sur des récits à sensation, Jésus voulait, semble-t-il, que ses contemporains puissent vérifier, grâce à des preuves solides, s’il était vraiment le Christ. D’ailleurs, en adoptant cette attitude, il réalisait ces paroles prophétiques d’Ésaïe: “Il ne fera point de querelles ni de cris, et nul n’entendra sa voix dans les grandes artères.” (Mat. 12:15-21; És. 42:1-4). Cependant, il convenait de faire exception pour cet ancien démoniaque. En effet, celui-ci serait à même de présenter un témoignage à des gens avec qui le Fils de Dieu n’avait eu qu’un contact restreint, surtout parce qu’on l’avait prié de partir. La présence même de cet homme attesterait que Jésus était en mesure de faire du bien, ce qui tiendrait en échec les propos défavorables qui pouvaient circuler au sujet de la perte du troupeau de porcs. — Mat. 8:28-34; Marc 5:1-20; Luc 8:26-39; voir PORC.
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GaddiAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GADDI
{Article non traduit.}
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GaddielAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GADDIEL
{Article non traduit.}
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GadiAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GADI
{Article non traduit.}
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GaditesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GADITES
{Article non traduit.}
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GageAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GAGE
Voir GARANTIE.
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GahamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GAHAM
{Article non traduit.}
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GaharAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GAHAR
{Article non traduit.}
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GaïusAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GAÏUS
1. Macédonien qui accompagna l’apôtre Paul dans son troisième voyage missionnaire et qui fut entraîné de force au théâtre d’Éphèse avec Aristarque au cours de l’émeute fomentée par l’orfèvre Démétrius. — Actes 19:29.
2. Chrétien de Derbé, en Asie Mineure. Selon le récit biblique, Gaïus et six autres chrétiens accompagnèrent l’apôtre Paul lors de son dernier voyage missionnaire. Apparemment, Gaïus et ses compagnons se séparèrent de Paul et prirent le chemin de Troas, sur la côte occidentale de l’Asie Mineure, où ils l’attendirent (Actes 20:4, 5). Ce Gaïus et celui dont il est question ci-dessus ne sont peut-être qu’une seule et même personne, puisque ce récit fait aussi mention d’Aristarque. Dans ce cas, cela pourrait signifier que Gaïus était de naissance (ou de descendance) macédonienne, mais qu’il avait résidé à Derbé.
3. Chrétien de Corinthe que Paul baptisa personnellement. Lorsque Paul écrivit sa lettre aux Romains, ce Gaïus était manifestement son hôte et celui de la congrégation, ce qui semble indiquer que les réunions des chrétiens de Corinthe se tenaient chez Gaïus. — I Cor. 1:14; Rom. 16:23.
4. Chrétien à qui l’apôtre Jean écrivit sa troisième lettre inspirée; Jean le félicita parce qu’il marchait dans la vérité et en raison de son hospitalité, de ses œuvres de fidélité et de son amour. — III Jean 1, 3-6.
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GalaadAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GALAAD
(probablement monceau-témoin).
L’opinion la plus répandue sur l’origine du mot “Galaad” est qu’il vient de Galéed par le changement de deux sons voyelles. — Gen. 31:47, 48; voir GALÉED.
Ce terme géographique est employé diversement dans la Bible. Au sens strict du mot, Galaad désignait une région montagneuse aux sommets arrondis située à l’est du Jourdain, de part et d’autre du ouadi de Jabboc (Josué 12:2). Elle était limitée au nord par le pays de Basan, au sud par le plateau situé au nord du ouadi d’Arnon et à l’est par le territoire des Ammonites (Deut. 2:36, 37; 3:8-10). Toutefois, les termes “Galaad” ou “pays de Galaad” s’appliquaient parfois à tout le territoire Israélite à l’est du Jourdain, y compris Basan et le plateau au nord de l’Arnon. — Josué 22:9; Juges 20:1, 2; II Sam. 2:9; II Rois 10:32, 33.
Apparemment, on considérait que “Galaad” se divisait en deux parties. Alors qu’il est simplement appelé “Galaad” en Nombres 32:40, le territoire assigné à la demi-tribu de Manassé est aussi désigné plus précisément par les expressions “le reste de Galaad” (Deut. 3:13) ou “la moitié de Galaad”. (Josué 13:31.) De même, dans un sens plus strict, les territoires conjugués de Gad et de Ruben, au sud du pays donné à la demi-tribu de Manassé, sont décrits comme “la moitié de la région montagneuse de Galaad”. (Deut. 3:12.) Pourtant, cette même région est parfois aussi appelée simplement “Galaad”, tout comme la portion assignée à Gad (où la ville de refuge de Ramoth était située). — Nomb. 32:29; Josué 13:24, 25; 21:38.
Partant d’au moins 210 mètres au-dessous du niveau de la mer dans la vallée du Jourdain, le pays de Galaad s’élève jusqu’à plus de mille mètres d’altitude. Arrosée par des pluies abondantes en hiver, une forte rosée en été et de nombreuses sources, cette région fertile était autrefois couverte de grandes forêts; elle était également renommée pour son baume médicinal (Jér. 8:22; 46:11). Ses plateaux vallonnés convenaient parfaitement à l’élevage et à la culture des céréales. La viticulture, elle aussi, y était florissante. — Nomb. 21:22; 32:1.
ÉVÉNEMENTS HISTORIQUES EN GALAAD
Peu avant l’entrée des Israélites en Terre promise, le roi amorite Sihon dominait la section de Galaad au sud du ouadi de Jabboc, tandis que Og, le roi de Basan, gouvernait la partie septentrionale (Josué 12:1-4). Sous la direction de Moïse, les Israélites battirent ces deux rois, et les tribus de Gad et de Ruben, qui avaient de grands troupeaux, demandèrent que cette région leur soit donnée en héritage (Nomb. 21:21-24, 33-35; 32:1-5). Cela leur fut accordé à la condition que les guerriers des deux tribus traversent le Jourdain pour prendre part à la conquête de la Terre promise (Nomb. 32:20-24, 28-30). Ils y consentirent et, immédiatement, reconstruisirent des villes pour leurs familles qui, elles, devaient demeurer dans le pays (Nomb. 32:25-27, 31-38). La demi-tribu de Manassé reçut elle aussi un héritage à l’est du Jourdain. — Nomb. 32:33, 39, 40.
Lorsqu’ils retournèrent dans leur territoire au pays de Galaad, les hommes de Ruben, de Gad et de la demi-tribu de Manassé construisirent un autel comme Mémorial de leur fidélité à Jéhovah (Josué 22:9, 10, 26-29). Par la suite, ils participèrent à l’action entreprise par toutes les tribus unies contre les Benjaminites qui avaient refusé de livrer à la justice les habitants de Guibéah qui avaient violé la loi (Juges 20:1-48). Par contre, “Galaad” fut blâmé pour ne pas s’être joint à Barak dans son combat contre Siséra (Juges 5:17). De même, des années plus tard, les hommes de Succoth et de Penuel, deux villes de Galaad, refusèrent de donner de la nourriture à Gédéon et à ses hommes qui étaient lancés à la poursuite des Madianites. — Juges 8:4-9.
Après la mort du juge galaadite Jaïr, Israël retomba dans l’idolâtrie et il s’ensuivit dix-huit ans de sévère oppression ammonite. Devant cette menace, les hommes de Galaad renoncèrent au faux culte et demandèrent au Galaadite Jephté d’être leur chef dans leur lutte contre les Ammonites. Ces derniers furent alors soumis. — Juges 10:3, 5-10; 11:4-11, 32, 33.
Des années plus tard, toutefois, Galaad avait encore des problèmes avec les Ammonites (Amos 1:13). Peu après l’onction de Saül comme premier roi d’Israël, Nahasch, l’Ammonite, mit le siège devant Jabesch-Galaad, n’acceptant la reddition de la ville qu’à la condition que les hommes se laissent crever l’œil droit. Dès qu’il l’apprit, Saül rassembla rapidement une armée de 330 000 hommes et battit les Ammonites (I Sam. 11:1-11). Galaad semble alors être entré dans une période de sécurité relative qui se poursuivit même après la mort de Saül, comme le suggère le fait qu’Abner choisit la ville galaadite de Mahanaïm pour y faire roi le fils de Saül, Isch-Boscheth (II Sam. 2:8, 9). Toutefois, durant le règne de David, des difficultés avec les Ammonites surgirent de nouveau. Galaad et les régions environnantes furent la scène de combats qui entraînèrent finalement la soumission complète d’Ammon. — II Sam. 10:6-19; 11:1; 12:26-31.
Plus tard, durant la rébellion d’Absalom, le roi David s’enfuit en Galaad, à Mahanaïm, où il fut reçu avec bonté et hospitalité, particulièrement par un homme âgé nommé Barzillaï (II Sam. 17:27-29; 19:32). C’est de toute évidence en Galaad que les forces de David et d’Absalom se livrèrent bataille. Grâce à son éclatante victoire sur Absalom, David put quitter Galaad et reprendre son trône. — II Sam. 17:24; 18:6-8.
Peu de temps après l’établissement du royaume des dix tribus (997 av. n. è.), les Syriens annexèrent une partie du territoire de Galaad. À l’époque du roi Achab et du prophète galaadite Élie, Ramoth-Galaad, la ville de refuge gadite, en Galaad oriental, était entre les mains des Syriens (I Rois 17:1; 22:3). Puis, durant les règnes de Jéhu et de son fils Joachaz, le royaume d’Israël perdit encore d’autres territoires en Galaad, région qui fut soumise au sévère battage du roi syrien Hazaël et de Ben-Hadad, son fils (II Rois 10:32-34; 13:1, 3, 7; Amos 1:3, 4). Mais Joas, fils de Joachaz, battit les Syriens à trois reprises et récupéra les villes qu’ils avaient prises à Israël durant le règne de son père. — II Rois 13:25.
Enfin, dans les jours du roi israélite Pécah (vers 778-758 av. n. è.), Tiglath-Piléser III, roi d’Assyrie, emmena les habitants de Galaad en exil (II Rois 15:29). Il semble que les Ammonites ne tardèrent pas à tirer profit de la situation et qu’ils se mirent à occuper le territoire de Galaad (Ps. 83:4-8; Jér. 49:1-5). Cependant, par l’intermédiaire de ses prophètes, Jéhovah garantit qu’avec le temps les Israélites réintégreraient cette région. — Jér. 50:19; Michée 7:14; Zach. 10:10.
[Carte, page 566]
(Voir la publication)
Pays de GALAAD
Mt Hermon
ARGOB
BASAN
Mer de Galilée
Aschtaroth
Golan
Ouadi de Yarmuk
Édréi
Ramoth-Galaad
Jabesch-Galaad
Mahanaïm (?)
Ouadi de Jabboc
Jourdain
Rabbah
AMMON
MER MORTE
Ouadi d’Arnon
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GalalAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GALAL
{Article non traduit.}
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Galates (Lettre aux)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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GALATES (LETTRE AUX)
Lettre divinement inspirée écrite en grec par Paul, apôtre, “aux congrégations de Galatie”. — Gal. 1:1, 2.
RÉDACTEUR
La première phrase attribue à Paul la rédaction de ce livre (Gal. 1:1). De plus, son nom revient dans le texte, et, cette fois, il se désigne à la première personne (5:2). À la manière d’une autobiographie, une partie de cette lettre décrit la conversion de Paul et d’autres événements de sa vie. Les allusions à l’infirmité de sa chair (4:13, 15) concordent avec les remarques consignées dans d’autres livres de la Bible, remarques qui, elles aussi, semblent se rapporter à ce problème (II Cor. 12:7; Actes 23:1-5). Si Paul faisait généralement écrire ses lettres par un secrétaire, celle-ci a été rédigée, dit-il, de sa “propre main”. (Gal. 6:11.) Dans ses autres écrits, presque sans exception, il présente ses salutations et celles de ses compagnons, mais dans cette lettre, il s’abstient de le faire. Si le rédacteur de la lettre aux Galates avait été un imposteur, il aurait très probablement cité le nom d’un secrétaire et transmis quelques salutations, comme Paul avait coutume de le faire. Ainsi, la façon dont l’écrivain s’adresse à ses lecteurs, de même que son style honnête et direct, répondent de l’authenticité de la lettre. Si l’on avait voulu la forger de toutes pièces, on ne s’y serait raisonnablement pas pris de la sorte.
DESTINATAIRES
L’identification des “congrégations de Galatie” mentionnées dans l’introduction de sa lettre (Gal 1:2) a été depuis longtemps un brandon de discorde. Certains soutiennent qu’il s’agissait de congrégations non nommées du nord de la province de Galatie, car, d’après eux, les gens qui vivaient dans cette région étaient des Galates du point de vue ethnique, tandis que ceux du sud ne l’étaient pas. Cependant, dans ses écrits, Paul désigne habituellement les provinces selon la terminologie officielle de Rome. D’autre part, la province de Galatie comprenait, à son époque, les villes lycaoniennes d’Iconium, de Lystres et de Derbé, ainsi qu’Antioche de Pisidie, qui, toutes se trouvaient au sud. Or, dans ces différentes villes, Paul avait formé des congrégations chrétiennes en compagnie de Barnabas à l’occasion de son premier voyage d’évangélisation. La lettre mentionne Barnabas, le présentant apparemment comme une personne connue des lecteurs, ce qui se conçoit si les congrégations d’Iconium, de Lystres, de Derbé et d’Antioche de Pisidie en étaient les destinataires (Gal. 2:1, 9, 13). En effet, rien dans les Écritures n’indique que Barnabas fût connu des chrétiens qui habitaient le nord de la Galatie, ni même que Paul ait jamais visité ce territoire.
DATE ET RÉDACTION
Si l’on ne peut déterminer la période qu’embrasse ce livre, on pense généralement qu’il a été écrit à peu près entre les années 50 et 52. Le verset 13 du chapitre 4 laisse entendre que Paul s’était rendu au moins deux fois chez les Galates avant d’écrire cette lettre. Les chapitres 13 et 14 des Actes des Apôtres relatent le passage de Paul et de Barnabas en Galatie méridionale, passage qui eut lieu vers 47-48. Puis, après la conférence sur la circoncision qui se tint à Jérusalem vers l’an 49, Paul, accompagné de Silas, retourna à Derbé et à Lystres, en Galatie, ainsi que dans d’autres villes où, en compagnie de Barnabas, il avait “annoncé la parole de Jéhovah” (Actes 15:36 à 16:1) à l’occasion de son premier voyage. Selon toute vraisemblance, c’est après cela, soit pendant que Paul poursuivait son second voyage missionnaire, ou une fois rentré à Antioche de Syrie, son point de départ, qu’il reçut les nouvelles qui l’incitèrent à écrire “aux congrégations de Galatie”.
Puisque la lettre (1:6) précise que les Galates s’étaient détournés ‘si vite de Celui qui les avait appelés’, il se peut qu’elle fut écrite peu après que Paul leur eut rendu visite. Toutefois, même s’il ne rédigea son épître qu’en 52, de retour à Antioche de Syrie, il avait encore tout lieu de dire qu’une telle déviation s’était produite relativement vite.
CANONICITÉ
On dispose de preuves très anciennes de la canonicité de ce livre grâce au fragment de Muratori et par les écrits d’Irénée, de Clément d’Alexandrie, de Tertullien et d’Origène. Effectivement, ces hommes le nommèrent avec les vingt-six autres livres des Écritures grecques chrétiennes, ou du moins, avec la plupart d’entre eux. La lettre aux Galates est également mentionnée dans le canon abrégé de Marcion, et Celse lui-même, bien qu’ennemi du christianisme, y fit allusion. La lettre aux Galates figure dans toutes les listes célèbres des livres qui appartiennent au canon des Écritures divinement inspirées, au moins jusqu’au troisième concile de Carthage, en 397. Elle a été conservée, aux côtés de huit autres épîtres divinement inspirées de Paul, dans le papyrus Chester Beatty No 2, manuscrit que l’on date du début du IIIe siècle. Cela prouve que les premiers chrétiens considéraient l’épître aux Galates comme l’une des lettres de Paul. D’autres manuscrits anciens, tels le Sinaiticus, l’Alexandrinus, le Vaticanus 1209, le codex Ephraemi rescriptus et le codex Bezae, ainsi que
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