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  • Rendre les choses de Dieu à Dieu
    La Tour de Garde 1951 | 1er mai
    • mêmes choses pour les mettre en difficultés avec les puissances politiques !

      6 Lorsque nous analysons la déclaration de Jésus, nous voyons qu’il n’était pas subversif et séditieux mais qu’il était juste et équitable envers César. Que cela plût aux pharisiens, aux scribes et aux principaux prêtres ou non, Jésus reconnut que le paiement de l’impôt à César était un dû lui revenant. Il est vrai que César était le conquérant militaire de la Palestine et tint les Juifs sous sa dépendance, néanmoins, les serviteurs de César exerçaient des fonctions gouvernementales. Par leur administration, ils contribuèrent beaucoup aux biens publics et firent respecter la paix et l’ordre public. Aussi, à cause de ces biens et services sociaux, économiques et administratifs, même les Juifs opprimés qui aimaient la liberté et recherchaient l’indépendance étaient obligés de rendre à César ce qui lui appartenait. César consacrait peut-être une partie des impôts dans ses entreprises militaires ; cependant, tout en n’approuvant pas de telles agressions militaires et en ne s’engageant pas dans ses armées, les Juifs devaient payer l’impôt car ce n’était pas eux mais César seul qui était responsable de la manière dont il emploierait son propre argent. Le denier était de sa fabrication et non de celle du gouvernement théocratique de Jéhovah. L’image et l’inscription portées sur la pièce identifiaient la puissance politique qui exigeait l’impôt, et c’était avec cette pièce que l’impôt devait être payé. Ainsi, à cause des bons services rendus par César, ses sujets devaient lui rendre ce qui lui appartenait avec la pièce qu’il exigeait, même s’il les surchargeait d’une manière accablante.

      7 Jésus lui-​même paya l’impôt. Et le fait qu’il ne soulevait aucune objection quant à la perception ou au paiement de l’impôt par ses compagnons juifs à une puissance impériale étrangère, il le prouva en se mêlant aux percepteurs et en cherchant leur salut. Pour cette raison, ses ennemis religieux disaient : “ Voici un homme glouton et s’adonnant au vin, un ami des percepteurs et des pécheurs. ” (Mat. 11:19, NW) Jésus vint comme ambassadeur de Dieu sur la terre ; mais dans un pays étranger soumis à l’administration d’une puissance étrangère, même un ambassadeur doit payer l’impôt sur les biens immobiliers qu’il occupe dans ce pays étranger, sur les choses qu’il achète ou sur les services en location. Ainsi, Jésus fut équitable et juste pour ce qui était dû à César. — II Cor. 5:20.

      CEUX QUI SONT SOUMIS À CES INSTRUCTIONS

      8 Il se peut que César n’ait pas été d’accord avec ce que Jésus a dit ici parce qu’il limitait le pouvoir de César. Aujourd’hui, les Césars modernes et les patriotes nationalistes extrémistes insistent sur les paiements à faire principalement à César, mais ils n’aiment pas citer ou être mis en présence de l’autre partie de la déclaration de Jésus concernant les choses de Dieu qui doivent être rendues à Dieu. Maintenant, chacun doit prendre note du fait que Jésus prononça ces paroles, non aux Gentils tels que les Romains ou Grecs païens, mais aux Juifs religieux. Ils étaient membres d’une nation consacrée à Jéhovah Dieu, choisie par lui et amenée en alliance avec lui. Ils étaient principalement sous la loi théocratique que Dieu leur avait donnée par Moïse, et qui dirigeait leur conduite personnelle et leur adoration. Ainsi, par cette loi théocratique, ils devaient les choses primordiales à Jéhovah Dieu et non à une créature humaine quelconque telle que César. Plus tard, ce même jour, Jésus dit cela aux Juifs lorsqu’un des pharisiens versé dans la loi théocratique le mit à l’épreuve en demandant : “ Instructeur, quel est le plus grand commandement de la Loi ? ” Sur ce, Jésus cita de la Loi Deutéronome 6:5 et Lévitique 19:18 puis répondit : “ Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ton intelligence. ” C’est là le plus grand et le premier commandement. Et le second, semblable, est celui-ci : Tu dois aimer ton prochain comme toi-​même. De ces deux commandements dépendent la Loi tout entière et les Prophètes. ” — Mat. 22:34-40, NW.

      9 Ce n’était pas d’après la loi de César que la question concernant la légalité de lui payer l’impôt était soulevée. La propre loi de César réclamait l’impôt mais la légalité de celle-ci était contestée par les Juifs selon la loi de Jéhovah, la loi théocratique. Les Romains païens adoraient César selon sa loi et ils adoraient aussi et rendaient des honneurs religieux à leurs étendards et insignes militaires. Les deux premiers des dix commandements défendaient aux Juifs consacrés comme Jésus de faire cela. (Ex. 20:2-6) Les Césars, avec un semblant de tolérance, permettaient aux peuples conquis d’adorer leurs propres dieux locaux et nationaux, mais exigeaient qu’ils adorent aussi le César déifié ou l’empereur comme dieu afin d’unir l’empire par une adoration commune. Mais Jésus et ses fidèles disciples ne purent jamais partager leur adoration. Il fit comprendre cela sur la montagne de la tentation. À ce sujet nous lisons : “ Aussi il l’éleva et lui montra tous les royaumes de la terre habitée en l’espace d’un instant et le Diable lui dit : Je te donnerai toute cette autorité et leur gloire, car elle m’a été remise et je la donne à qui je veux. Toi donc, si tu fais un acte d’adoration devant moi, elle sera toute à toi. En réponse, Jésus lui dit : Il est écrit : C’est Jéhovah ton Dieu que tu dois adorer, et c’est à lui seul que tu dois rendre un service sacré. ” (Luc 4:5-8, NW) C’est pourquoi, lorsque Jésus dit à ceux qui se trouvaient sous la loi théocratique de rendre à Dieu les choses de Dieu, il ne parlait pas du César déifié. Il parlait de Jéhovah Dieu qui donna la Loi mosaïque à son peuple choisi. Sur ces choses dues à Dieu, nous ne pouvons jamais nous compromettre avec “ César ” et ses partisans politiques.

      10 En 1914 les “ temps fixés des nations ” qui commencèrent en 607 avant J.-C. avec la destruction de Jérusalem par le roi Nebucadnetsar prirent fin. Depuis lors, les nations ont été dans le “ temps de la fin ” de ce monde. Sous la tension internationale de cette période critique, et particulièrement maintenant avec la guerre froide entre les blocs des nations orientales et occidentales menaçant de devenir chaude sous forme d’une troisième guerre mondiale, l’État politique, symbolisé par César, juge nécessaire d’exiger que ses citoyens rendent toutes choses à César, attribuant à l’État le bien-être futur et le salut de ses citoyens. Il est de plus en plus enclin à empiéter sur ces choses données par Dieu que les véritables chrétiens doivent rendre au vrai Dieu vivant, et ses exigences sont en contradiction avec la règle établie par Jésus-Christ. Les nations fières, ambitieuses et égoïstes estiment ne jamais rien devoir à Jéhovah Dieu, en tant que nations. Néanmoins, elles doivent rendre à Dieu ce qui lui appartient, particulièrement depuis 1914. Depuis lors, le litige de la souveraineté universelle a été placé devant elles par les témoins de Jéhovah Dieu. Ce litige comprend la question : Qui, à juste titre, dominera la terre et gouvernera tous ses habitants ? Celui qui devrait faire cela est clairement désigné dans la prophétie relative à notre temps, contenue dans le Psaume 24:1, 2, 7-10 (Da) : “ À l’Éternel [Jéhovah] est la terre et tout ce qu’elle contient, le monde et ceux qui l’habitent ; car lui l’a fondée sur les mers, et l’a établie sur les fleuves. Portes, élevez vos têtes ! et élevez-​vous, portails éternels, et le roi de gloire entrera. Qui est ce roi de gloire ? L’Éternel [Jéhovah] fort et puissant, l’Éternel [Jéhovah] puissant dans la bataille... lui, est le roi de gloire. ”

      11 Aucune nation ne possède un droit absolu sur le territoire qu’elle gouverne. La terre appartient à Jéhovah, le Créateur, et c’est seulement grâce à sa tolérance que les nations occupent Son territoire, sa possession. Elles sont responsables devant lui de la façon dont elles dirigent la terre. Les gouvernements des différentes parties de la terre et de ses habitants ont une responsabilité commune envers le Créateur, spécialement ces gouvernements qui se disent chrétiens ou ceux qui ont renié le christianisme. Il les rend responsables, exactement comme il le fit pour les anciennes Sodome et Gomorrhe sur qui il fit tomber une pluie de feu et de soufre. Le temps fixé des nations pour la domination du monde expira en 1914. Il les a avisées de cela par ses témoins qui proclament l’établissement de son royaume par Christ. Par conséquent, il serait juste que les nations, spécialement celles de la chrétienté, rendent à Dieu les choses qui lui appartiennent et lui remettent leur territoire et leur souveraineté ainsi qu’à son Christ. Mais “ César ” refuse de se soumettre à cette bonne voie. Toutes les nations préfèrent perpétuer égoïstement “ César ” et exploiter la propriété de Jéhovah, le globe terrestre, et la ruiner ainsi que sa population. Comme cela fut préfiguré par les “ dix rois ”, ils préfèrent réaliser l’Apocalypse 17:12-14 (NW) : “ Ceux-ci ont un même dessein, aussi donnent-​ils leur puissance et leur autorité à la bête sauvage. Ceux-ci combattront contre l’Agneau, mais, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, l’Agneau les vaincra. Ainsi le feront également ceux qui sont avec lui, appelés, élus et fidèles. ”

      12 Les nationalistes extrémistes exaspérés de la fidélité que les témoins de Jéhovah lui montrent veulent les chasser de la propriété même de Jéhovah et de son territoire. Ils parlent comme des totalitaristes impies et réclament à grands cris que les témoins de Jéhovah doivent être expulsés du pays, comme si ces témoins vivaient sur une terre où ils n’ont pas le droit d’habiter. En fait, ils voudraient les expulser de la surface de la terre. Ils ne se rendent pas compte que les fidèles serviteurs de Jéhovah sont les seuls à avoir maintenant le droit d’occuper la terre. Dieu démontrera ce droit dans la bataille entre l’Agneau et les nations du monde. Là, Jéhovah purifiera la terre des superpatriotes fanatiques de ce monde et laissera seulement ses fidèles témoins survivre sur la terre dans le monde nouveau où toutes les créatures rendront à Dieu les choses qui appartiennent à Dieu. w 15/11/50.

  • Soumission aux autorités supérieures
    La Tour de Garde 1951 | 1er mai
    • Soumission aux autorités supérieures

      1. Comment le clergé s’est-​il constitué partie intégrante de ce monde et comment s’en justifie-​t-​il ?

      LE clergé de la chrétienté s’est constitué partie intégrante de ce monde. Il se mêle volontairement à la politique de ce monde et entraîne cette politique au sein même de ses édifices religieux. En 1929, au moyen d’un concordat avec feu le dictateur fasciste, Mussolini, le plus grand des religionistes, s’établit lui-​même à nouveau en tant que gouverneur politique sur un État politique et reçoit maintenant à sa cour les ambassadeurs politiques, les ministres et les chargés d’affaires des diverses nations. Non seulement le clergé prie pour les personnages politiques de l’État et pour leurs politiques, mais en période de guerre à outrance entre nations, il laisse son unité religieuse se diviser et prie pour les côtés opposés, chaque côté priant le même Dieu au nom du même Christ pour qu’il bénisse leur côté contre l’autre, alors que les Méthodistes s’équipent pour détruire les Méthodistes, les Baptistes pour détruire les Baptistes, les Catholiques pour détruire les Catholiques, les Presbytériens pour détruire les Presbytériens, etc. Le clergé et ses troupeaux religieux se justifient de ces actions en affirmant qu’ils doivent rendre à César ce qui appartient à César.

      2. Comment le clergé explique-​t-​il Romains 13:1 ? Quel effet cela produit-​il sur les chrétiens ?

      2 Les membres du clergé citent aussi les écrits de l’apôtre en Romains 13:1 : “ Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. ” Ce texte, expliquent-​ils, déclare que César ainsi que des autorités politiques semblables sont les “ autorités supérieures ” instituées par Dieu et que les personnes chrétiennes doivent leur être soumises en leur rendant une obéissance entière. Avec une telle interprétation ecclésiastique du texte, il a été facile aux soi-disant chrétiens d’être entraînés dans des mouvements politiques et d’être convertis pour suivre les dictateurs nazis, fascistes, communistes et autres, qui organisent un État totalitaire, persécutent brutalement les véritables adorateurs de Jéhovah et les fidèles imitateurs de son Christ, et se mettent en campagne pour des agressions militaires,

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