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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1952
w52 1/2 p. 35

Ce qu’on doit aimer et ce qu’on doit haïr

VOUS avez certainement entendu, répété inlassablement du haut d’une chaire religieuse, le vieux refrain exaltant l“ amour ”. Mais l’emploi que les sectaires font de ce terme se révèle souvent inefficace et dépourvu de sens. Parfois, en apparence du moins, ils ne trouvent pas suffisamment de choses sur lesquelles porter leur affection. Ils aiment Dieu, l’homme, leur prochain, bref, le monde et tout ce qu’il renferme — c’est ce qu’ils disent.

Il est rare pourtant que cet amour ait des racines profondes. Il couvre en général une “ multitude de péchés ” tels que le commérage, la calomnie, l’envie et la malhonnêteté dans les affaires. Mais que vienne la guerre, et la chaire d’où s’élevait le “ chant d’amour ” devient une estrade de recrutement. Oublieux dès cet instant des intérêts de l’amour, les sectaires s’en vont semer la mort dans les rangs d’étrangers, membres de leur secte ou d’autres cultes. Un politicien a rendu célèbres les paroles “ Je hais la guerre ! ” que le clergé répète comme un perroquet dans le monde entier ; toutefois, l’amour que ce dernier manifeste pour la paix n’est pas assez grand pour empêcher ce qu’il affirme haïr.

Un jour, Jésus-Christ s’adressant à Pierre lui demanda à trois reprises s’il l’aimait. Devant la réponse affirmative de l’apôtre il répliqua par ces paroles : “ Pais mes agneaux. ” (Jean 21:15-17). Mais un regard sur les troupeaux de la chrétienté, dispersés et négligés spirituellement, suffit pour convaincre que leurs “ bergers spirituels ” ne les ont pas nourris et, par conséquent, ne doivent pas les aimer.

La personne sentimentale du monde croit savoir ce qu’est l’amour. Elle choisit un représentant du sexe opposé pour qui elle a beaucoup d’affection. Bientôt l’“ amour ” qu’elle ressent pour son partenaire devient une forme subtile d’adoration de la créature qui, selon les mœurs relâchées d’un monde insouciant, s’accompagne probablement d’immoralités. Loin d’appeler cette voie celle de l’“ amour ”, la Parole de Dieu la qualifie de “ terrestre, charnelle, diabolique ”. — Jacq. 3:15.

Le véritable amour chrétien, par contre, est désintéressé. L’orgueil, l’indécence et l’animosité si communs en ce monde lui sont inconnus (I Cor. 13). Cette qualité se manifesta dans sa plénitude quand Jéhovah offrit son Fils “ afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ”. Jésus, à son tour, manifesta son amour en offrant volontairement sa vie selon les desseins de Dieu. Devant ces exemples, un authentique disciple du Christ n’aimera pas ce que Dieu hait et il n’aura pas un amour plus grand pour la chose créée que pour Dieu. — Jean 3:16 ; Rom. 1:22, 23.

Mais où s’arrête l’amour de Dieu et où commence sa haine ? L’interprétation religieuse selon laquelle Dieu donna son fils pour cet ancien système de choses est sans fondement. En conséquence, il n’est pas demandé au chrétien d’aimer les projets conçus par des politiciens égoïstes ou les coutumes avilissantes si répandues dans le monde. Voici, rapportées par Jean dans le livre qui porte son nom, les paroles que Jésus adressa au politicien Pilate : “ Mon royaume n’est pas de ce monde... mon royaume n’est point d’ici-bas. ” Cet apôtre déclara aussi ce qui suit : “ N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. ” — Jean 18:36 ; I Jean 2:15-17.

Parce que les chrétiens se font les défenseurs de tels principes bibliques, on les accuse souvent de mener une “ campagne de haine ” et d’être “ opposés à tout ”. (Jean 15:19.) D’autre part, les hommes du monde imbus de leur propre justice vantent leurs institutions destinées à secourir les aveugles, les vieillards, les enfants et les animaux. Mais en réalité que prouvent de tels organismes ? N’est-​ce pas reconnaître implicitement par là les conditions imparfaites et l’égoïsme du monde ? Par exemple, les guerres totales entreprises dans le système de choses actuel moissonnèrent beaucoup d’hommes qui laissèrent des veuves derrière eux. Plus tard, quand les responsables de ces tueries s’occupent de ces femmes, ils font plutôt leur devoir qu’un geste de charité.

Bien qu’ils reconnaissent que les contributions de la science et de la médecine ont rendu la vie plus confortable, les chrétiens se souviennent qu’il y a une place pour toute chose et que la “ place ” de la science, de la médecine et d’autres branches du savoir n’appartient pas au domaine de l’adoration. Ils rendront cette dernière à Dieu et à Jésus-Christ seuls. La science diminue les risques de contracter certaines maladies ; elle a amélioré quelques traitements et a hâté ainsi le rétablissement du patient. Mais n’oubliez pas qu’elle est incapable de régénérer l’organisme humain. Dieu en est capable, et il promet à ceux qui cherchent la vie éternelle d’opérer une telle régénération. — Jean 17:3.

Aimer ce monde, chercher à “ le convertir ” et à le préparer pour le royaume du Christ sont des notions erronées inculquées depuis longtemps par le clergé de la chrétienté. À Jésus, le peuple offrit la royauté en ce monde, mais il la refusa. On lui promit aussi les pouvoirs de grand dictateur mondial, autorité qui aurait réduit les puissants Césars au simple rang de satellites. Celui qui fit miroiter cette tentation devant ses yeux avait la faculté de la réaliser. C’était Satan le diable, le “ dieu de ce système de choses ”. Mais le prix exigé était le même qu’aujourd’hui, c’est-à-dire, il faut qu’un tel prince reconnaisse Satan comme suprême et tout-puissant. La réplique de Jésus à une telle offre se passe de commentaires. Il dit : “ Il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. ” (Jean 6:15 ; Luc 4:5-8). Jésus savait que Dieu avait résolu la destruction de cet ancien “ système de choses ” diabolique. Il aimait et attendait les nouveaux cieux et la nouvelle terre où la justice habitera. — II Pi. 3:10, 13.

À l’exemple de Jésus, les chrétiens actuels font luire leur lumière, ainsi une lampe mise sur un support. Ce que les véritables disciples du Christ aiment comme leur âme ou vie, c’est le glorieux monde nouveau de Dieu, la Parole de Dieu ou Bible, leurs compagnons de travail et les hommes de bonne volonté qui se rassemblent dans l’organisation théocratique en voie de développement. Ils se sont consacrés afin que d’autres apprennent ces choses et obtiennent la vie. — Mat. 5:14-16.

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