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Les écrivains de Dieu, qui étaient-ils ?La Tour de Garde 1960 | 15 novembre
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Il ressort des découvertes archéologiques que l’écriture se pratiquait avant le déluge. Il est donc raisonnable d’en déduire qu’Adam savait écrire. Cette déduction est appuyée par les paroles que nous lisons dans Genèse 5:1 (NC) : “ Voici le livre de l’histoire d’Adam. ” Le mot traduit ici par “ histoire ” est tôlédhôth qui signifie, entre autres choses, histoire ou récit de l’origine, “ origines historiques ”. Ce mot, qui se rencontre à la conclusion d’un document, se nomme un colophon et sert à identifier celui qui vient d’écrire. Cette même expression se trouve dans Genèse 2:4 (Li), où nous lisons : “ Telle est l’histoire du ciel et de la terre lorsqu’ils furent créés. ” Il est fort probable qu’Adam ait aussi écrit ce récit. Outre ces deux, la Bible parle de neuf autres histoires que Moïse a utilisées dans Genèse 6:9 ; 10:1 ; 11:10, 27 ; 25:12, 19 ; 36:1, 9 ; 37:2.
L’archéologie montre que les histoires ou récits s’écrivaient — avec un roseau taillé en biseau — sur des tablettes d’argile molle qui étaient ensuite durcies au soleil. Cette écriture, appelée cunéiforme [qui signifie en forme de “ coin ”], est restée en usage, même après l’introduction de l’encre et du papyrus. Les documents en argile étaient transmis de génération en génération et, sans aucun doute, Noé et ses fils ont traversé le déluge avec de tels documents. Étant versé dans toute la sagesse des Égyptiens, Moïse ne devait rencontrer aucune difficulté à les déchiffrer et à les traduire en hébreu, langue que lui-même et son peuple parlaient au temps de l’exode. Cela ne veut pas dire nécessairement que Moïse les ait copiés mot à mot ; il a été guidé par l’inspiration quand il les a reproduits, tout comme elle l’a guidé dans la rédaction des récits de son propre temps. Ces onze histoires s’étendent de la création jusqu’à Genèse 37:2, jusqu’au temps de Jacob et de ses fils. Outre Adam, ceux qui les ont écrits et possédés étaient Noé, les fils de Noé, Térach, Ismaël, Isaac, Ésaü et Jacob. Quant au reste du récit, antérieur à sa vie, Moïse a facilement pu le recevoir de son père Amram. Celui-ci l’a sans doute appris de la bouche de son grand-père Lévi qui a vécu jusqu’à un âge avancé. — Actes 7:22.
DE JOSUÉ JUSQU’À ESTHER
Nous voici arrivés au livre de Josué. Les preuves circonstancielles appuient fortement la tradition juive selon laquelle ce livre porte le nom de celui qui l’a effectivement écrit. Josué 6:25 montre que le livre a été écrit du vivant de Rahab, ce qui indique qu’il a été écrit par quelqu’un qui vivait au temps où se sont produits les événements relatés. Logiquement, Josué était cet écrivain. De plus, puisque Jéhovah s’est servi de Moïse pour consigner par écrit les événements qui se sont produits de son vivant (et à d’autres époques), n’est-il pas tout à fait raisonnable d’en conclure qu’il allait se servir du successeur de Moïse à cette même fin ? En qualité d’adjoint de Moïse, Josué avait largement eu l’occasion d’apprendre à consigner des événements.
Qui a écrit le livre suivant, celui des Juges ? Samuel, vraisemblablement. À plusieurs reprises, ce livre emploie l’expression “ en ce temps-là, il n’y avait point de roi en Israël ”, ce qui implique qu’un roi régnait en Israël quand le livre a été rédigé. Ce livre raconte en outre que les Jébusiens habitaient encore à Jérusalem. Puisque ceux-ci en ont été chassés au début du règne du roi David, il s’ensuit que le livre a dû être écrit pendant le règne du roi Saül et, par conséquent, du vivant de Samuel. N’est-il pas logique d’en déduire que, pour écrire sa Parole, Jéhovah se soit servi de son principal porte-parole terrestre de ce temps-là ? — Juges 1:21 ; 17:6.
En suivant exactement le même raisonnement, nous voyons que Samuel a dû écrire le livre de Ruth. Pourtant, lorsqu’il s’agit des deux livres de Samuel, il y a de quoi être surpris, parce qu’il est bien évident que Samuel n’a pas pu écrire le second livre ; en fait, même pas le premier en entier, car celui-ci nous parle de la mort de Samuel dans I Samuel 25:1. Une imposture ? Nullement ! Les deux livres ne formaient à l’origine qu’un seul volume ; il est donc raisonnable d’en conclure que les deux prophètes, Nathan et Gad, — qui en qualité de successeurs de Samuel l’ont vraisemblablement achevé — ont préféré rester anonymes. — I Chron. 29:29.
Nous sommes arrivés aux deux livres des Rois. Là encore, les inférences scripturales soutiennent la tradition juive en nommant l’écrivain, à savoir Jérémie. Bon nombre d’expressions et de mots hébreux ne figurent que dans ces deux livres et dans la prophétie de Jérémie, ce qui indique le même écrivain. Les deux ouvrages montrent de l’appréciation pour la Loi et un zèle ardent pour l’adoration pure de Jéhovah. Les livres des Rois relatent les conditions qui régnaient à Jérusalem après le début de la captivité, ce qui indique que l’écrivain n’a pas été emmené à Babylone, et c’est bien le cas pour Jérémie. Or, le livre de Jérémie et les livres des Rois se complètent, les événements étant brièvement esquissés dans l’un et décrits en détail dans l’autre. Particulièrement révélateur est le fait que les livres des Rois, tout en décrivant les prophètes, omettent de mentionner Jérémie, malgré l’importance de son œuvre. La seule explication logique est celle-ci : ayant parlé de son œuvre dans le livre qui porte son nom, il a omis de se mentionner dans les livres des Rois.
Puisque l’élément sacerdotal est le trait dominant de I et II Chroniques, ces deux livres ont dû avoir pour rédacteur un prêtre tel qu’Esdras, ce que révèlent également les ressemblances existant entre les dernières paroles de II Chroniques et les premières paroles du livre d’Esdras. Que ces livres ont été écrits aux jours d’Esdras, cela ressort clairement des nombreuses expressions chaldéennes qu’ils renferment, expressions apprises à Babylone de toute évidence. Ce n’est donc pas sans raison valable que la tradition juive désigne Esdras comme écrivain de I et II Chroniques.
Le livre d’Esdras parle de deux groupes d’exilés qui, de Babylone, sont retournés à Jérusalem. Esdras ayant conduit le deuxième groupe, il est logique qu’il nous en parle lui-même — à la première personne — dans les chapitres 7, 8 et 9. Quant au livre suivant de la Bible, aucun doute ne subsiste concernant celui qui l’a écrit puisqu’il commence par l’expression : “ Paroles de Néhémie ”.
Qu’en est-il du livre d’Esther ? Qui aurait été mieux qualifié que Mardochée, cousin d’Esther, pour en être le rédacteur ? Il était certainement bien placé pour connaître tous les faits, et la bénédiction de Jéhovah était sur lui. La Grande Synagogue des Juifs et Josèphe arrivent à la même conclusion.
DE JOB JUSQU’À MALACHIE
Il est fort probable que le livre de Job soit le plus ancien de tous les livres de la Bible, et les références d’Ézéchiel 14:14, 20 et Jacques 5:11 démontrent que Job a effectivement vécu. Quant à son rédacteur, toutes les preuves désignent Moïse. Le livre de Job est rempli d’une poésie grandiose et puissante, pareille à celle que nous rencontrons dans Exode 15 et Deutéronome 32. On trouve des expressions similaires dans le livre de Job et dans le Pentateuque. De plus, il semble que les événements décrits dans le livre de Job se soient produits vers l’époque où Israël était opprimé. Moïse aurait donc entendu parler de Job lors de son séjour dans le désert de Madian, après s’être enfui de devant Pharaon. Ajoutons que les premiers chrétiens influents voyaient en Moïse le rédacteur du livre de Job.
Contrairement à l’idée populaire, David n’a pas écrit tous les psaumes. Sur cent cinquante, il n’en a écrit que soixante-douze. Parmi ceux qui ont rédigé les psaumes figuraient aussi Moïse, Salomon, Asaph et les fils de Koré. Trente-quatre psaumes sont anonymes. Quant au livre suivant, les Proverbes, il montre lui-même que Salomon en a écrit les premiers vingt-neuf chapitres, Agur le trentième et le roi Lemuel le trente et unième. Le livre de l’Ecclésiaste (1:1, 12) identifie le roi Salomon comme rédacteur, tout comme le premier verset du livre suivant qui dit : “ Cantique des cantiques, de Salomon. ”
Les rédacteurs des cinq livres suivants de la Bible sont Ésaïe, Jérémie (deux), Ézéchiel et Daniel. Il a été publié une énorme quantité de publications qui cherchaient à prouver qu’Ésaïe n’aurait pas écrit tout le livre qui porte son nom. Toutefois, ses détracteurs n’arrivent pas à se mettre d’accord si le livre a été écrit par deux, trois ou même plus d’“ Ésaïes ” différents. Un livre ne peut-il donc pas comporter plusieurs styles pour correspondre à des messages différents sans être, pour autant, l’œuvre de plusieurs écrivains ? Assurément ! Pour les chrétiens, c’est l’apôtre Paul inspiré qui tranche la question, car il cite les parties du livre, prétendues différentes, et il les attribue toutes à Ésaïe. Voyez Romains, chapitres neuf et dix.
C’est à juste titre que le prophète Jérémie est considéré comme le rédacteur du livre des Lamentations. La manière d’écrire, aussi bien que l’époque de sa rédaction, le désigne sans équivoque.
Le livre de Daniel a toujours été la cible préférée de ceux qui se livrent à la haute critique. Ils semblent tous d’accord pour déclarer que ce livre n’a pu être écrit que des centaines d’années après la mort de Daniel. Pourtant, leur attaque a largement été paralysée par les découvertes archéologiques ; et pour les chrétiens, ce sont les paroles de Jésus-Christ qui tranchent la question, car il a cité le livre et l’a attribué à Daniel. — Mat. 24:15.
Le livre de Daniel est suivi de douze livres, appelés les douze petits prophètes, dont chaque prophétie est identifiée par le nom de son rédacteur. S’il est une exception, ce serait Malachie dont le nom signifie “ messager de Jah ”, et qui aurait pu être un pseudonyme dont se serait servi le prophète Néhémie pour ne pas attirer l’attention sur lui-même. Tous les faits énoncés conviennent parfaitement à l’époque de Néhémie, encore que Malachie ne soit pas mentionné par Néhémie. Le zèle de Malachie est certainement comparable à celui manifesté par Néhémie.
LES ÉCRITURES GRECQUES CHRÉTIENNES
Autant que l’on puisse vérifier, Moïse a commencé à écrire la Bible vers 1513 av. J.-C., et les Écritures hébraïques ont été achevées par Néhémie ou Malachie qui a écrit vers 442 av. J.-C. Pendant près de cinq siècles, aucun écrit inspiré n’est sorti de la plume d’un écrivain de Dieu. Pourquoi ? Sans doute parce que les événements qui se sont produits au cours de cette période ne revêtaient pas de signification prophétique. Mais lorsque le Fils de Dieu est venu vers la nation d’Israël, en qualité de Messie promis des Israélites, il n’en était plus ainsi. À cette époque-là se sont produits des événements de la plus haute importance, et de nouvelles révélations de la volonté de Dieu ont été apportées à ses serviteurs sur la terre. Il en est résulté que vingt-sept livres ont été ajoutés à la Parole de Dieu, à savoir les Écritures grecques chrétiennes, improprement nommées “ Nouveau Testament ”, à l’instar des Écritures hébraïques appelées à tort “ Ancien Testament ”.
Qui étaient les rédacteurs des livres des Écritures grecques chrétiennes ? Les anciens manuscrits sur papyrus et le témoignage des premiers chrétiens sont unanimes pour nous aider à répondre à cette question. Ces documents attribuent les quatre évangiles à ceux dont ils portent le nom. Puisque dans le livre des Actes, Luc se réfère à son propre Évangile et que, de plus, il se sert de la première personne pour raconter quelques-uns des voyages qu’il a faits avec Paul, il prouve ainsi qu’il a vraiment écrit les deux livres. Tandis que certains ont affirmé que ce n’est pas l’apôtre Jean qui a écrit l’Évangile à son nom, la découverte archéologique d’un fragment de son Évangile prouve qu’ils sont dans l’erreur. Ce fragment, écrit entre les années 100 et 150, a été découvert en Égypte. Or, pour qu’un tel fragment parvienne jusqu’en Égypte en ce temps-là, il faut bien que l’Évangile de Jean ait été écrit de son vivant et non pas une cinquantaine d’années plus tard, comme le prétendent ceux de la haute critique.
Quant aux quatorze épîtres suivantes, écrites par Paul, toutes — sauf la dernière — l’identifient comme leur écrivain. Qu’il ait, lui aussi, écrit l’épître aux Hébreux, cela ressort clairement des faits suivants : Les premiers chrétiens nomment Paul comme écrivain ; une liste de toutes ses épîtres, et qui date des premiers siècles, mentionne l’épître aux Hébreux ; la manière d’écrire, l’emploi de la logique et la maîtrise avec laquelle est cité le témoignage des Écritures, tout cela est bien le genre paulinien. Quant aux livres des Écritures grecques chrétiennes qui nous restent, ils nomment tous leur propre rédacteur : Jacques, Pierre (deux épîtres), Jean (trois épîtres et l’Apocalypse), et Jude.
Ainsi, nous comptons quelque trente-cinq rédacteurs, en commençant par Moïse et en terminant par l’apôtre Jean. Ceux-ci couvrent une période de 1 600 ans environ et ont servi à rédiger les soixante-six livres de la Bible. Les faits et les preuves circonstancielles concourent à prouver que les écrivains de ces livres ont effectivement vécu au temps où ils prétendent avoir vécu et écrit. De tels renseignements revêtent non seulement de l’intérêt, mais encore ils servent à bien renforcer notre foi. De plus, ils nous rendent capables de répondre aux attaques lancées contre l’authenticité de la Parole de Dieu qui demeure — malgré tous les efforts accomplis par ses ennemis en vue de la détruire. — I Pierre 1:25.
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Comment l’esprit de Dieu opère-t-il de nos jours ?La Tour de Garde 1960 | 15 novembre
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Comment l’esprit de Dieu opère-t-il de nos jours ?
Est-ce par des guérisons physiques miraculeuses que l’esprit de Dieu se manifeste à notre époque ? Comment peut-on être guidé par lui ?
“ TOUT À COUP il se produisit, venant du ciel, un bruit semblable à un violent coup de vent, bruit qui remplit toute la maison où ils se trouvaient ; il leur apparut alors, séparées les unes des autres, des langues ressemblant à des flammes (comme des langues de feu, MM) ; il s’en posa une sur chacun d’eux ; et ils furent tous remplis d’esprit saint et commencèrent à parler en langues étrangères, selon que l’esprit leur donnait de s’exprimer. ” — Actes 2:2-4, Stapfer.
Cet événement remarquable eut lieu dans la ville de Jérusalem il y a un peu plus de 1 927 ans. Il se produisit le jour de la Pentecôte, soit le cinquantième jour après que les prémices de la moisson des orges avaient été offertes à Jéhovah en agitant de côté et d’autre (en balançant, Sy) une gerbe devant l’autel. Les personnes qui furent touchées par cette effusion de l’esprit étaient des disciples de Jésus-Christ. L’effusion du saint esprit de Dieu sur eux fut non seulement manifestée visiblement par les “ langues ressemblant à des flammes ”, mais aussi par le fait que les disciples se mirent à parler en langues qui leur étaient inconnues avant ce moment-là. C’était là une preuve évidente que Dieu les avait choisis comme ses serviteurs.
Jésus prédit cet événement lorsqu’il dit à ses disciples : “ Vous serez baptisés dans l’esprit saint d’ici peu de jours. ” (Actes 1:4, 5, NC). Le fait qu’ils furent baptisés par le saint esprit constitue une preuve évidente que celui-ci est une force invisible qui émane de Dieu. C’est sa force active par laquelle il fait réaliser ses desseins. On pourrait le comparer à la force électrique qui est invisiblement émise par une source telle qu’un émetteur de radio-diffusion ou une station de radar. Ses effets pourraient aussi être comparés à ceux d’un aimant. Des objets peuvent être enveloppés ou plongés dans ce champ magnétique. Or, il en va de même pour les personnes qui sont immergées ou plongées dans l’esprit ou force active de Dieu.
Quand l’esprit agissait sur une personne, celle-ci était en mesure de faire des choses que d’autres gens ne pouvaient pas faire. Il fit jaillir de l’eau du rocher dans le cas de Moïse, et il sépara les eaux de la mer Rouge devant lui. Il donna à Samson une force physique surhumaine, de sorte qu’il fut en mesure d’emporter sur ses épaules les énormes battants de la porte d’une ville. Il fit en sorte que le feu consuma un autel avec son sacrifice sur la prière d’Élie. Par Élisée, il ressuscita un enfant et guérit un homme de la lèpre. Il donna aux écrivains de la Bible et à d’autres hommes de Dieu la capacité de prédire — avec une étonnante exactitude — des choses qui se produiraient dans un lointain avenir, bien après leurs jours.
Bien qu’il eût agi puissamment par l’entremise des hommes avant la venue du Christ, ceux-ci ne furent pas engendrés pour être des fils spirituels de Dieu comme le furent les 120 chrétiens réunis à la Pentecôte. Ce fut là quelque chose de nouveau. Ayant été engendrés par l’esprit de Dieu, ils avaient une destinée céleste, celle de devenir des créatures spirituelles pour régner avec le Christ dans les cieux. Par la résurrection, ils deviendraient un corps de corégnants avec le Christ, lui-même étant la tête. “ Car nous avons tous été baptisés par un seul esprit pour être un seul corps, (...) Or vous êtes le corps de Christ, et ses membres, chacun pour sa part. ” — I Cor. 12:13, 27, La, n. m.
L’ESPRIT DE DIEU DE NOS JOURS
Puisque le saint esprit de Dieu agissait sur les chrétiens au premier siècle et sur des personnes fidèles pendant des siècles avant l’ère chrétienne, n’est-il pas raisonnable de s’attendre à ce qu’il agisse sur des chrétiens vivant de nos jours ? Nous ne pouvons cependant pas nous attendre à ce que l’esprit agisse d’une manière identique à celle des âges passés.
L’esprit n’agit pas, à présent, de telle sorte que des personnes mortes ressuscitent à la vie humaine, que les lépreux soient purifiés physiquement, que les sacrifices soient consumés par un feu céleste et que des personnes possèdent une force physique surhumaine. Quoique certaines personnes religieuses prétendent avoir le pouvoir d’accomplir des actes miraculeux de guérisons physiques, l’esprit de Dieu n’agit pas de cette manière-là, de nos jours. S’il le faisait, alors les personnes — par l’entremise desquelles il agit — pourraient guérir complètement tous ceux qui viennent vers elles. Quand l’esprit agissait par l’entremise des apôtres, les personnes malades et difformes étaient complètement rétablies. Pierre guérit un homme qui, étant né impotent des jambes, ne pouvait pas marcher. L’homme fut guéri au même instant, de sorte qu’il put sauter. Mais tel n’est pas le cas de ceux qui, de nos jours, prétendent “ guérir par la prière et la suggestion ”. Des milliers se rendent auprès d’eux, pleins d’espoirs, et s’en retournent déçus. — Actes 5:16.
L’esprit de Dieu n’agit pas par l’entremise de ceux qui, de nos jours, “ guérissent par la prière et la suggestion ”, pas plus qu’il n’agit par l’entremise de la soi-disant “ dent de Bouddha ” à Ceylan ni par l’entremise des images d’idoles dont on suppose qu’elles possèdent le pouvoir de guérir.
On pourrait aussi mentionner que l’esprit de Dieu n’agit pas sur une personne pour lui faire marmotter du charabia, pour qu’elle se roule par terre et agisse comme si elle était possédée. Au lieu de cela, il agit d’une manière calme et sensée. Les Écritures déclarent : “ La sagesse d’en haut est d’abord chaste, puis pacifique, raisonnable, prête à obéir, pleine de miséricorde et de bons fruits. ” (Jacq. 3:17, NW). L’esprit ou force active de Dieu agit de la même manière parce qu’il agit d’après la sagesse divine.
DONS DE L’ESPRIT
Il était possible aux apôtres d’accomplir des actes de guérisons miraculeuses et de parler en langues qui leur étaient inconnues, parce que l’esprit leur communiquait des dons exceptionnels pour les aider à établir l’assemblée chrétienne. “ Il y a cependant des diversités dans les dons, mais c’est le même esprit. ” — I Cor. 12:4, Rilliet.
Après la mort du dernier apôtre, ces dons miraculeux — qui avaient rendu la présence de l’esprit de Dieu si évidente au premier siècle — prirent fin. Ayant alors atteint l’âge adulte, l’assemblée chrétienne n’avait plus besoin de ces dons qui l’aidèrent à se former dans son enfance. À présent, l’esprit accomplit des œuvres plus grandes de guérison spirituelle.
BAPTÊME DE L’ESPRIT DE NOS JOURS
Sans le baptême de l’esprit, il n’est pas possible qu’un chrétien devienne un fils spirituel de Dieu et un membre des corégnants qui forment le corps du Christ. “ À moins que quelqu’un ne soit engendré d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. ” (Jean 3:5, La). C’est pourquoi le baptême de l’esprit est, de nos jours, une exigence nécessaire pour ceux qui ont le privilège de connaître la résurrection à la vie spirituelle. Seulement un nombre relativement petit de ces personnes, rachetées de la terre pour régner avec le Christ, se trouvent encore ici-bas de nos jours. Elles ne forment qu’un reste du nombre total de 144 000. “ Et je vis : et voici l’Agneau se tenant sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre milliers, ayant son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts. (...) ceux-ci ont été achetés d’entre les hommes, des prémices à Dieu et à l’Agneau. ” — Apoc. 14:1, 4, Da.
Le baptême de l’esprit est commun à tous ceux qui constituent cet ensemble choisi. “ Il y a un seul corps et un seul esprit, comme c’est à une seule espérance que se rapporte l’appel que vous avez reçu ; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême. ” (Éph. 4:4, 5, Rilliet). De nos jours, l’esprit ne se manifeste pas sur ces personnes d’une manière frappante comme il le fit à la Pentecôte. Néanmoins, il rend témoignage en leur esprit ou disposition mentale qu’elles sont engendrées de l’esprit et destinées à la vie dans les cieux auprès du Christ. “ L’esprit lui-même rend témoignage avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. ” — Rom. 8:16, La.
Les membres de ce reste, engendrés de l’esprit, sont chargés par l’esprit de prêcher les vérités chrétiennes qu’ils ont apprises dans la Parole de Dieu. “ L’esprit du Seigneur, de Jéhovah, est sur moi, parce que Jéhovah m’a oint pour porter la bonne nouvelle aux malheureux (débonnaires, Da). ” (És. 61:1, AC.) La bonne nouvelle concerne le royaume de Dieu et le changement qu’il amènera sur la terre. Ils ne peuvent pas garder le silence, car leur salut dépend de la prédication qu’ils doivent faire à l’instar du Christ. “ Car avec le cœur on pratique la foi pour la justice, mais avec la bouche on fait une déclaration publique pour le salut. ” — Rom. 10:10, NW.
C’est par l’entremise de ces hommes oints de l’esprit que, de nos jours, l’esprit de Dieu agit pour fournir la nourriture spirituelle aux peuples de toutes les nations. Tel qu’il agissait au premier siècle par ceux qui furent unis pour former une seule organisation de proclamateurs du Royaume de Dieu, tel il agit aussi de nos jours. Le reste, auquel s’est jointe une grande foule de compagnons, forme l’organisation chrétienne des temps modernes par l’intermédiaire de laquelle l’esprit de Dieu agit et fait accomplir la prophétie suivante : “ Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans la terre habitée tout entière dans le dessein d’un témoignage à toutes les nations, et alors viendra la fin accomplie. ” — Mat. 24:14, NW.
L’esprit de Dieu agit de nos jours sur les chrétiens non seulement en baptisant certains d’entre eux pour qu’ils soient des membres du petit troupeau du Christ des héritiers du Royaume, mais en les guidant dans la voie qu’ils doivent suivre afin d’obtenir l’approbation de Jéhovah. L’esprit fait en sorte qu’une campagne d’instruction soit menée à l’échelle mondiale dans l’intention de faire connaître le nom de Dieu — Jéhovah —, ses vérités et ses desseins. Quand leur intégrité est mise à l’épreuve par des persécutions et des tribulations que le monde leur fait subir, l’esprit les fortifie. Étant protégés, le monde de Satan n’a pas pu les détruire en tant qu’organisation ni supprimer leur témoignage rendu au nom et au royaume de Jéhovah.
FRUITS DE L’ESPRIT
Quoiqu’il n’oigne pas les “ autres brebis ” pour qu’elles soient des cohéritières dans le royaume céleste avec le Christ, l’esprit de Dieu agit sur eux afin de produire de bons fruits. Au moyen de son esprit, ces personnes débonnaires — qui paraissent faibles aux yeux du monde — sont rendues fortes et sont à même d’accomplir, à l’échelle mondiale, une œuvre immense de prédication malgré une grande opposition. “ Pour toutes choses j’ai la force en vertu de celui qui me procure le pouvoir. ” — Phil. 4:13, NW.
Son esprit étant sur eux, ces proclamateurs zélés du nom et du royaume de Dieu produisent les fruits de l’esprit mentionnés dans les Écritures : “ Le fruit que porte l’esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité (la foi, NW), la douceur, la maîtrise de soi. ” (Gal. 5:22, 23, Sy). Les barrières politiques, raciales et linguistiques ne les empêchent pas de pratiquer l’amour les uns envers les autres, et cet amour ne se change pas en haine lorsque les chefs politiques décident de se faire la guerre. Voici la prophétie qui s’accomplit en eux : “ Ils forgeront leurs épées en socs (en socs de charrue, Cr) et leurs lances en serpettes : une nation ne lèvera plus l’épée contre une nation et ils n’apprendront plus la guerre. ” (Michée 4:3, Dhorme). L’esprit de Dieu étant sur eux, ils sont en mesure de vivre en paix tout en se trouvant au milieu d’un monde inique, à l’esprit guerrier.
Pour maintenir les fruits de l’esprit, ils se gardent séparés du monde et ne se laissent pas entraîner dans les activités antiscripturales de celui-ci. Ils se détournent de la mauvaise manière de penser de ce monde pour transformer leurs pensées, afin qu’elles puissent se conformer à la Parole de Dieu. “ Cessez d’être modelés d’après ce système de choses, mais soyez transformés en renouvelant votre esprit, afin que vous puissiez vous prouver à vous-mêmes quelle est la bonne, l’acceptable et la complète volonté de Dieu. ” (Rom. 12:2, NW). C’est par l’action de l’esprit de Dieu que ce changement est rendu possible. Les paroles que le Christ prononça concernant ses apôtres, il peut aussi les dire à l’égard du reste de ceux qui sont oints de l’esprit et à l’égard de leurs compagnons : “ Ils ne font pas partie du monde, tout comme moi je ne fais pas partie du monde. ” — Jean 17:16, NW.
AGIT SUR L’ORGANISATION
Au premier siècle, il fallait les apôtres et l’esprit de Dieu pour expliquer les choses profondes de la Parole de Dieu. Tel qu’il agissait par l’organisation chrétienne d’alors, tel il agit de nos jours. “ C’est à nous que Dieu les a révélées par son esprit, car l’esprit sonde toutes choses, même les choses profondes de Dieu. ” (I Cor. 2:10, NW). Ces choses profondes, c’est le saint esprit qui les fait connaître par l’intermédiaire de l’organisation théocratique des témoins de Jéhovah. Au fur et à mesure que ceux qui portent la responsabilité de fournir la nourriture spirituelle au peuple de Dieu fouillent diligemment les Écritures en vue de la connaissance exacte, l’esprit élargit peu à peu leur compréhension. Ainsi, plus nous approchons de la date que Dieu a fixée pour Harmaguédon, plus — d’une manière graduelle — la lumière de la compréhension de la Parole de Dieu devient resplendissante.
Cela pourrait être comparé à ce que l’apôtre Paul déclara : “ Car, à présent, nous voyons en énigme (obscurément, Da), au moyen d’un miroir ; mais alors, ce sera face à face ; à présent je connais en partie, mais alors je connaîtrai pleinement. ” (I Cor. 13:12, La). La connaissance exacte ne vient pas tout d’un coup. Celle-ci étant graduelle, le chrétien doit adapter sa connaissance au fur et à mesure que la lumière augmente. C’est de cette manière que l’esprit opère de nos jours. Il n’inspire personne à donner des interprétations infaillibles des Écritures, mais au lieu de cela, c’est par l’influence que l’esprit exerce sur les serviteurs de Dieu — au fur et à mesure qu’ils étudient la Bible — qu’il leur est donné de comprendre certaines vérités.
Le saint esprit opère d’une manière analogue en ce qui concerne le fonctionnement, à l’échelle mondiale, de l’organisation des témoins de Dieu, en ces temps modernes. Il n’inspire pas ceux qui occupent des positions de responsabilité, mais il permet aux surveillants et aux serviteurs ministériels de dresser les plans de l’activité de l’organisation. Il laisse à leur personne la liberté d’action. Aussi longtemps que leurs projets sont en harmonie avec les Écritures et les desseins de Dieu, il les fait prospérer et les soutient. C’est pourquoi ils s’attachent à l’œuvre de prédication dont la Parole inspirée de Dieu déclare qu’elle doit être faite maintenant, et ils suivent le modèle établi par Jésus et les apôtres. Pour leurs décisions, ils se basent sur les principes énoncés dans la Bible. En tout temps, ils montrent que c’est de bon cœur qu’ils se laissent conduire par l’esprit.
On ne peut pas s’attendre à être guidé par l’esprit de Dieu, si l’on refuse de s’associer à l’organisation théocratique par l’intermédiaire de laquelle l’esprit agit. Au premier siècle, il agissait par l’intermédiaire de l’organisation à la tête de laquelle étaient placés les apôtres. En ce vingtième siècle, il agit par l’intermédiaire de l’organisation à la tête de laquelle se trouve le reste de ceux qui sont oints de l’esprit et qui appartiennent au Christ. C’est cette organisation qui fait avancer les intérêts du royaume de Dieu en proclamant partout la bonne nouvelle de celui-ci. C’est cette organisation qui ne se laisse pas souiller par le monde, et cette attitude a pour résultat qu’elle est haïe du monde, selon la prédiction de la prophétie. C’est cette organisation qui rassemble en une société du monde nouveau les personnes débonnaires, éprises de justice, qui vivent dans toutes les parties de la terre, en leur enseignant comment il faut servir Dieu. Les personnes qui sont ainsi rassemblées bénéficient de l’influence de l’esprit au fur et à mesure qu’il agit sur l’organisation.
Bien que, de nos jours, il n’opère pas d’une manière aussi spectaculaire qu’à la Pentecôte, l’esprit de Dieu fait néanmoins en sorte qu’une œuvre immense d’instruction soit accomplie en l’honneur du nom de Jéhovah. Ceux qui se placent sous la conduite de l’esprit, à l’unisson de la société du monde nouveau, sont guidés le long du chemin étroit qui conduit à la vie éternelle sous la domination juste du royaume de Dieu.
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CommunicationsLa Tour de Garde 1960 | 15 novembre
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Communications
GUÉRISSEZ LES MALADIES DE L’ESPRIT ET DU CŒUR. — És. 61:1-3.
Dans le dessein d’inviter d’autres personnes bien disposées à l’égard de Dieu à se soumettre également à ce programme de guérison spirituelle les témoins de Jéhovah offriront, au cours du mois de décembre, de maison en maison, le livre “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ” ou un autre livre avec une brochure quelconque. Ensuite ils revisiteront les personnes ayant accepté une publication pour les aider à suivre le cours de rajeunissement spirituel.
TEXTES QUOTIDIENS POUR DÉCEMBRE
16 Dans quelque maison que vous entriez, dites d’abord : Que la paix soit sur cette maison ! — Luc 10:5. wF 15/12/59 38, 41, 42
17 Veillez donc, vous souvenant que, durant trois années, je n’ai cessé nuit et jour d’exhorter avec larmes chacun de vous. — Actes 20:31. wF 1/3/60 43, 44a
18 Regarde, je t’établis (...) pour que tu arraches et que tu abattes, pour que tu ruines et que tu détruises, pour que tu bâtisses et que tu plantes. — Jér. 1:10. wF 1/6/59 15a
19 Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Paix mes agneaux. — Jean 21:15. wF 15/11/59 13a
20 J’ai été faible avec les faibles, afin de gagner les faibles. — I Cor. 9:22. wF 15/1/60 20, 21
21 Continuez donc à chercher premièrement le royaume et sa justice. — Mat. 6:33, NW. wF 1/9/59 23, 24a
22 Heureux les pacifiques, puisqu’ils sont appelés fils de Dieu. — Mat. 5:9, NW. wF 15/12/59 49, 50
23 Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ. — Éph. 4:32. wF 1/10/59 14-16a
24 Des étrangers seront là et feront paître vos troupeaux, des fils de l’étranger seront vos laboureurs et vos vignerons. — És. 61:5. wF 1/5/60 17a
25 Que tout ce que vous faites se fasse avec amour. — I Cor. 16:14, Sy. wF 15/2/59 1, 2b
26 L’amour est patient ; l’amour est plein de bonté. — I Cor. 13:4, Sy. wF 15/1/60 22
27 Il s’est proposé en lui-même pour l’administration de la plénitude des temps, [savoir] de réunir en un toutes choses dans le Christ, les choses qui sont dans les cieux, et les choses qui sont sur la terre. — Éph. 1:10, Da. wF 15/3/60 15, 16
28 Ce que je désire, est-ce que le méchant meure ? (...) N’est-ce pas qu’il change de conduite et qu’il vive ? — Ézéch. 18:23. wF 1/3/60 40, 41a
29 Qu’il recherche la paix et la poursuive. — I Pierre 3:11. wF 1/2/60 1, 2a
30 Quand vous entrez dans la maison, souhaitez-lui la paix. Si la maison en est digne, que votre paix vienne sur elle. — Mat. 10:12, 13, Li. wF 15/5/60 12, 14, 15
31 Que tout ce qui respire loue Jah ! Louez Jah ! — Ps. 150:6, Da. wF 1/7/59 21, 22a
ÉTUDES DE “ LA TOUR DE GARDE ” POUR LES SEMAINES DU
4 décembre : L’“ esclave fidèle et prudent ” est éveillé. Page 340.
11 décembre : Restez éveillés avec l’“ esclave fidèle et prudent ”. Page 343.
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Questions des lecteursLa Tour de Garde 1960 | 15 novembre
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Questions des lecteurs
● Je me suis laissé dire que la New World Translation violait les règles de grammaire en traduisant Philippiens 2:5-6 comme suit : “ Conservez l’attitude mentale de Jésus-Christ qui, quoiqu’existant en forme de Dieu ne considéra pas l’égalité avec Dieu comme une position à saisir. ” En Alaska, un prêtre m’a dit qu’il s’agissait là d’une traduction fautive dont le but était de dissimuler l’enseignement de la trinité. Pourriez-vous me dire si la Traduction du monde nouveau viole une règle de grammaire quand elle rend ce texte de cette façon, car il montre en effet qu’avant de venir sur terre et d’y vivre comme homme, bien que créature spirituelle dans le ciel, Jésus n’était pas égal à Dieu. — J. F., États-Unis.
La traduction de Philippiens 2:5-6 dans la New World Translation ne viole aucune règle de grammaire. D’autre part, il s’agit d’une traduction concordant avec l’enseignement du reste des Saintes Écritures, selon lesquelles Jésus-Christ est le Fils de Dieu et non Dieu lui-même ; non le Dieu tout-puissant, et qu’avant sa venue sur terre, Jésus n’était pas égal à Dieu. Nous sommes en mesure de prouver cela en comparant d’autres traductions des Écritures.
La Revised Standard Version, publiée en 1952 rend ce texte ainsi : “ Que cet esprit de Jésus-Christ règne en vous. Bien qu’en forme de Dieu, il ne considéra pas l’égalité avec Dieu comme une position à gagner. ”
The Emphatic Diaglott de Benjamin Wilson, édité voici cent ans, nous dit : “ Que cette disposition soit en vous, comme elle était en Jésus-Christ qui, bien qu’étant en forme de Dieu, n’entretint pas le désir d’usurper l’égalité avec Dieu. ”
An American Translation, publiée par Smith et Goodspeed donne la traduction suivante : “ Ayez la même attitude que Jésus. Bien que possédant la nature de Dieu, il ne voulut pas lui être égal. ”
The New Testament in an Improved Version, sur la base du nouveau texte de la traduction publiée en 1808 par l’archevêque Newcome, s’exprime comme suit : “ Que l’esprit qui habitait en Jésus-Christ soit également en vous : bien qu’en forme de Dieu, il ne voulut point parvenir à la ressemblance de Dieu. ”
The Emphasised Bible de J. Rotherham dit aussi : “ Appréciez ce qui était en Jésus-Christ qui, subsistant en forme de Dieu, ne considéra pas l’égalité avec Dieu comme devant être recherchée. ”
The Riverside New Testament traduit par William G. Ballantine, D.D., donne cette traduction : “ Que l’on trouve en vous l’esprit qui était en Jésus-Christ qui, bien qu’existant en forme de Dieu, ne pensa pas que l’égalité avec Dieu devait être recherchée. ”
Veuillez remarquer qu’aucune de ces traductions ne dit que Jésus était égal à Dieu avant de devenir homme. Il n’imita pas l’exemple du Diable qui tenta, lui, d’être égal à Dieu. On peut encore citer d’autres traductions modernes pour confirmer ce qui vient d’être exposé. La confusion qui résulte de la lecture des traductions laissant apparaître qu’avant d’être homme, Jésus possédait l’égalité avec Dieu dans les cieux, peut être illustrée par la traduction que nous lisons dans la version Liénart : “ Ayez en vous les sentiments qui étaient dans le Christ Jésus : lui qui possédant la nature divine, n’a pas considéré “ son ” égalité avec Dieu comme un bien jalousement gardé. ” L’emploi de l’adjectif possessif “ son ”, indiquant que Jésus possédait l’égalité avec Dieu, ne figure pas dans le texte grec. La version Segond ne l’utilise pas et rend ce texte ainsi : “ Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu. ”
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