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  • Grande Mer
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    • Joppé et à Césarée (Actes 10:5, 6, 24). Paul, quant à lui, s’est rendu à Paphos, à Troas, à Néapolis, à Cenchrées, à Éphèse, à Assos, à Mitylène et à Milet (Actes 13:13; 16:11; 18:18, 19; 20:14, 15). La Grande Mer est connue pour ses violentes tempêtes qui ont provoqué quantité de naufrages où beaucoup d’hommes ont trouvé la mort.

  • Grande route, route
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    • GRANDE ROUTE, ROUTE

      {Article non traduit.}

  • Grand Prêtre
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    • GRAND PRÊTRE

      (héb. hakkôhên haggâdhôl, “le prêtre grand”; gr. arkhiéréus, “prêtre en chef, grand prêtre”).

      La Bible emploie de nombreuses autres formules pour désigner le grand prêtre. Ainsi on l’appelle parfois “le prêtre, l’oint” (Lév. 4:3), “le chef” (II Chron. 24:6) ou, plus simplement, “le prêtre”. (II Chron. 24:6) ou, plus simplement, “le prêtre”. (II Chron. 26:17.) Dans ce dernier cas, le contexte montre souvent sans équivoque s’il est question du grand prêtre. Dans les Écritures grecques chrétiennes, l’expression “prêtre en chef” s’applique, selon toute vraisemblance, aux principaux personnages de la prêtrise, ce qui pouvait comprendre d’anciens grands prêtres qui avaient été déposés et, peut-être, les chefs des vingt-quatre divisions sacerdotales. — Mat. 2:4; Marc 8:31.

      En vertu de la règle selon laquelle “nul homme ne s’approprie de soi-​même cet honneur, mais seulement quand il est appelé par Dieu”, c’est Jéhovah qui conféra à Aaron son office de premier grand prêtre d’Israël (Héb. 5:4). Chez les Israélites, la charge de grand prêtre qui échu d’abord à Aaron se transmit ensuite du père au fils aîné, à moins que ce dernier fût décédé ou qu’il ne remplît plus les conditions requises. Cela se vérifia pour les deux premiers fils d’Aaron, qui péchèrent contre Jéhovah et moururent (Lév. 10:1, 2; voir INSTALLATION). Le roi Salomon destitua un grand prêtre, en accomplissement d’un prophétie divine, et il installa à sa place un autre homme de la lignée d’Aaron qui remplissait les conditions requises (I Rois 2:26, 27, 35). Par la suite, lorsque Israël était sous la férule d’autres nations, les rois non juifs ôtaient et nommaient des grands prêtres selon leur bon plaisir. Il semble néanmoins que, tout au long de l’histoire de la nation juive, la charge de grand prêtre est restée la prérogative de la lignée d’Aaron, sauf, peut-être dans quelque cas d’exception, tel Ménélas (Ménélaüs), également appelé Onias (voir Histoire ancienne des Juifs, liv. XII, chap. VI, par. 1), qui, selon II Maccabées 3:4, 5 et 4:23 (AC), aurait été benjaminite.

      LES CONDITIONS REQUISES ET LES OBLIGATIONS DU GRAND PRÊTRE

      En raison de la dignité de sa fonction, de l’intimité dont il jouissait avec Jéhovah lorsqu’il représentait la nation devant lui et de la signification typique de son sacerdoce, le grand prêtre devait satisfaire à des exigences très strictes.

      En Lévitique 21:16-23, nous trouvons une liste de tous les défauts physiques qui pouvaient rendre quelqu’un inapte à la prêtrise en général. Toutefois, le grand prêtre, pour sa part, était aussi soumis à des restrictions supplémentaires. Ainsi, il ne pouvait épouser qu’une vierge d’Israël. Il ne lui était donc pas permis de se marier avec une veuve (Lév. 21:13-15). En outre, il n’avait pas le droit de se souiller pour les morts, c’est-à-dire de toucher un cadavre humain, pas même celui de son père ou de sa mère, car cela l’aurait rendu impur. Il ne devait pas non plus laisser sa tête devenir échevelée, ni déchirer ses vêtements pour les morts. — Lév. 21:10-12.

      La Bible ne spécifie pas l’âge minimum requis pour être nommé grand prêtre. Si elle montre que les Lévites cessaient leur service à l’âge de cinquante ans, elle ne fait, en revanche, aucune mention d’une retraite pour les prêtres. De plus, elle indique que le grand prêtre était nommé à vie (Nomb. 8:24, 25). Aaron avait quatre-vingt-trois ans lorsqu’il se présenta avec Moïse devant Pharaon. Apparemment, il fut oint comme grand prêtre l’année suivante (Ex. 7:7). Par ailleurs, il devait avoir à peu près cent vingt ans lorsqu’il mourut. Pendant toutes les années qui s’écoulèrent entre ces deux derniers événements, il accomplit son service sans prendre de retraite (Nomb. 20:28; 33:39). La loi relative aux villes de refuge montre également que le grand prêtre assumait sa charge jusqu’à sa mort. En effet, elle enjoignait à l’homicide involontaire de rester dans la ville jusqu’à la mort du grand prêtre. — Nomb. 35:25.

      SES VÊTEMENTS OFFICIELS

      S’il portait des vêtements de lin semblables à ceux des sous-prêtres quand il vaquait à ses activités courantes (Lév. 16:4), le grand prêtre devait néanmoins revêtir des vêtements spéciaux, splendides et glorieux, dans certaines circonstances. Les chapitres 28 et 39 du livre de l’Exode 28, 39 les décrivent ainsi que leur confection, exécutée sous la supervision de Moïse selon ce que Dieu avait ordonné. Son vêtement de dessous (sans parler de caleçons de lin qui allaient “des hanches jusqu’aux cuisses” et que tous les prêtres devaient porter “pour couvrir la chair nue”; Ex. 28:42) était la tunique (héb. kuttônéth) de fin lin (probablement blanc), ouvrage à carreaux. Cette tunique, apparemment à manches longues, qui descendait jusqu’aux chevilles était vraisemblablement tissée d’une seule pièce. En outre, une écharpe de fin lin retors, de fil bleu, violet rougeâtre et d’écarlate de cochenille entourait le corps, probablement au-dessus de la taille. — Ex. 28:39; 39:29.

      Le turban, qui différait vraisemblablement de la coiffure des sous-prêtres, était lui aussi de fin lin (Ex. 28:39). Une plaque brillante en or pur attachée sur le devant du turban portait l’inscription suivante, gravée: “La sainteté appartient à Jéhovah.” (Ex. 28:36). Cette plaque était appelée “le saint signe de la mise à part [ou consécration]”. — Ex. 29:6; 39:30.

      Par-dessus la tunique de lin, le grand prêtre mettait la tunique sans manches bleue (héb. meʽîl). Cette tunique-​là était probablement, elle aussi, tissée d’une seule pièce, avec une bordure résistante tout autour de l’ouverture qui l’empêchait de se déchirer. On la passait donc par la tête. Ce vêtement était plus court que la tunique de lin; des clochettes d’or et des grenades en fil bleu, violet rougeâtre et écarlate, étaient fixées en alternance sur son bord inférieur. On pouvait entendre les clochettes tintinnabuler tandis que le grand prêtre officiait dans le sanctuaire. — Ex. 28:31-35.

      L’éphod, une sorte de tablier qui recouvrait le dos et la poitrine et qui ne devait pas beaucoup descendre au-dessous de la taille, était porté par tous les prêtres, et même parfois par des gens qui n’appartenaient pas à la prêtrise (I Sam. 2:18; II Sam. 6:14). En revanche, l’éphod qui faisait partie de la tenue magnifique du grand prêtre était un ouvrage brodé, coûteux et particulièrement recherché. Il se composait de fin lin retors, de laine teinte avec de la pourpre d’un violet rougeâtre, d’écarlate de cochenille et de fil d’or que l’on préparait en battant des plaques d’or en feuilles minces, puis en les découpant en fils (Ex. 39:2, 3). Cet éphod comportait des épaulières qui étaient peut-être tissées avec la partie de devant et qui descendaient de chaque côté depuis les épaules jusqu’à la ceinture. Les deux parties de l’éphod étaient reliées sur les épaules par deux attaches en or, chacune sertie d’une pierre d’onyx. Chaque pierre portait, gravés, six noms des fils d’Israël (Jacob), selon l’ordre de leurs naissances. Une ceinture du même tissu devait assujettir l’éphod à la taille. Cette ceinture se trouvait “sur” l’éphod, peut-être attachée à ce vêtement dont elle faisait partie. — Ex. 28:6-14.

      Le pectoral du jugement, qui consistait sans aucun doute la partie la plus somptueuse de la tenue du grand prêtre, était fabriqué du même tissu que l’éphod. Il était de forme rectangulaire, deux fois plus long que large. Toutefois, on le pliait en deux, si bien qu’il ne formait plus qu’un carré d’un peu plus de vingt-deux centimètres de côté. Quand on le fermait ainsi, le pectoral devenait une sorte de poche ou de sac. Il était orné de douze pierres précieuses montées dans de l’or, chacune gravée du nom d’un des fils d’Israël. Le rubis, la topaze, l’émeraude et les autres pierres précieuses étaient disposés en quatre rangées. Deux chaînes d’or tressées comme des cordes étaient placées sur le pectoral, tandis que des anneaux d’or étaient fixés aux angles. Les anneaux du haut étaient attachés aux épaulières de l’éphod par des chaînes d’or. Les deux anneaux du bas, quant à eux, étaient reliés par des cordonnets bleus aux épaulières de l’éphod, mais juste au-dessus de la ceinture. — Ex. 28:15-28.

      Moïse plaça “dans le pectoral” l’Urim et le Thummim (dont les noms signifient, pense-​t-​on, “lumières et perfections”, au pluriel d’excellence) (Lév. 8:8). On ne sait pas au juste en quoi consistaient l’Urim et le Thummim. Certains biblistes sont d’avis qu’il s’agissait de sorts qu’on jetait ou qu’on tirait du pectoral sous la direction divine et qui répondaient essentiellement par “oui” ou par “non” aux questions posées. Si tel était le cas, ils pouvaient être placés sous la “poche” du pectoral (Ex. 28:30, Bible du Centenaire). C’est peut-être ce que laisse entendre I Samuel 14:41, 42. D’autres croient que l’Urim et le Thummim avaient un rapport avec les pierres du pectoral mais cette hypothèse paraît moins probable. On trouvera d’autres allusions à l’Urim et au Thummim en Nombres 27:21; Deutéronome 33:8; I Samuel 28:6; Esdras 2:63 et Néhémie 7:65, voir URIM ET THUMMIM.

      Le grand prêtre portait ces vêtements magnifiques lorsqu’il s’approchait de Jéhovah pour l’interroger sur une affaire importante (Nomb. 27:21; Juges 1:1; 20:18, 27, 28). Par ailleurs, le Jour des Propitiations, lorsqu’il avait fini de présenter les offrandes pour le péché, il ôtait ses vêtements de lin blanc pour revêtir ces habits superbes (Lév. 16:23, 24). Apparemment, il portait également cette tenue en d’autres circonstances.

      Les instructions relatives au Jour des Propitiations consignées en Lévitique, chapitre 16, ne spécifient pas que le grand prêtre devait lever les mains pour bénir le peuple après avoir mis ses vêtements splendides. Cependant, le récit de la cérémonie de propitiation qui se tint le lendemain de l’installation de la prêtrise, cérémonie qui ressemblait beaucoup à celle du Jour des Propitiations, donne la précision suivante: “Alors Aaron leva ses mains vers le peuple et il les bénit.” (Lév. 9:22). Jéhovah avait expliqué en quoi cette bénédiction devait consister quand il avait donné l’ordre suivant à Moïse: “Parle à Aaron et à ses fils, en disant: ‘C’est ainsi que vous devrez bénir les fils d’Israël, en leur disant: “Que Jéhovah te bénisse et te garde! Que Jéhovah fasse briller sa face vers toi et qu’il te favorise! Que Jéhovah lève sa face vers toi et t’assigne la paix!”’” — Nomb. 6:23-27.

      SES RESPONSABILITÉS ET SES DEVOIRS

      En indiquant que les péchés du grand prêtre pouvaient faire venir la culpabilité sur le peuple, la Loi soulignait la dignité et le sérieux de son fonction, ainsi que les responsabilités qui lui incombaient (Lév. 4:3). Seul le grand prêtre pouvait se rendre dans la partie du sanctuaire dénommée Très-Saint, et encore ne pouvait-​il le faire qu’une fois l’an, le Jour des Propitiations (Lév. 16:2). C’était lui qui officiait pour toutes les cérémonies du Jour des Propitiations. Il faisait également propitiations pour sa maison et pour le peuple dans d’autres circonstances particulières (Lév. 9:7) et il sollicitait Jéhovah en faveur des Israélites lorsque sa colère flambait contre eux (Nomb. 15:25, 26; 16:43-50). Quand des questions d’importance nationale étaient soulevées, c’est lui qui interrogeait Jéhovah à l’aide de l’Urim et du Thummim (Nomb. 27:21). C’est encore lui qui présidait à l’égorgement et à l’incinération de la vache rousse dont les cendres devaient entrer dans la composition de l’eau de purification. — Nomb. 19:1-5, 9.

      Selon toute vraisemblance, le grand prêtre pouvait s’il le désirait, assumer toutes les fonctions sacerdotales et participer à n’importe quelle cérémonie. À l’époque du roi David, les prêtres étaient devenus très nombreux. Aussi David les répartit-​il en vingt-quatre divisions pour permettre à tous d’accomplir leur sacerdoce (I Chron. 24:1-18). Ce système de classes allait subsister aussi longtemps que la prêtrise. Cependant, contrairement aux sous-prêtres, le grand prêtre n’était pas tenu de limiter son service au sanctuaire à des époques bien déterminées. Il pouvait prendre part au culte n’importe quand (les sous-prêtres, de leur côté, pouvaient assister au culte en tout temps, mais certaines tâches étaient réservées à la division de service). Tout comme les sous-prêtres, c’est pendant les époques de fête que le grand prêtre était le plus occupé.

      Le sanctuaire, son service et son trésor étaient placés sous la surveillance du grand prêtre (II Rois 12:7-16; 22:4). Il semble qu’un prêtre en second, son principal adjoint, l’assistait dans cette tâche (II Rois 25:18). Par la suite, cet adjoint, appelé “Sagan”, remplaçait aussi le grand prêtre quand celui-ci était frappé d’incapacité pour quelque raison. Une surveillance particulière fut confiée à Éléazar, fils d’Aaron. — Nomb. 4:16.

      Le grand prêtre était le principal responsable de l’instruction religieuse de la nation (Lév. 10:8-11; Deut. 17:9-11). Les dirigeants temporels (Josué, les juges ou le roi au temps suprêmes (Deut. 17:9, 12; II Chron. 19:10, 11). Plus tard, lorsque le Sanhédrin fut formé, le grand prêtre en était le président (d’après certaines traditions, il ne le présidait que lorsqu’il le désirait) (Mat. 26:57; Actes 5:21). Le grand prêtre Éléazar s’occupa avec Josué de la répartition de la Terre promise entre les douze tribus (Josué 14:1; 21:1-3). La mort du grand prêtre devait être proclamée dans toutes les villes de refuge du pays. En effet, elle signifiait la liberté pour ceux qui étaient confinés à l’intérieur des limites de ces villes parce qu’ils s’étaient rendus coupables d’un homicide involontaire. — Nomb. 35:25-29.

      LA LIGNÉE DU GRAND PRÊTRE

      On trouvera la lignée du grand prêtre ainsi que les noms de ceux qui ont effectivement assumé cette charge dans le tableau de l’article. La Bible ne nomme expressément que quelques grand prêtres, mais elle nous fournit les listes généalogiques de la lignée d’Aaron. Bon nombre de ceux qui sont cités dans ces listes ont sans doute été grands prêtres, bien que la Bible n’ait pas eu lieu de décrire leurs actes ni même de préciser qu’ils avaient occupé cette fonction. En fait, les quelques grands prêtres qu’elle désigne comme tels auraient difficilement pu combler tout le temps qui s’est écoulé, en particulier depuis l’institution de la prêtrise, en 1512 avant notre ère, jusqu’à la destruction de Jérusalem, en 607 avant notre ère. D’autre part, des noms ont souvent été sautés dans les listes généalogiques, si bien que certains grands prêtres eux-​mêmes ont pu ne pas être nommés. C’est pourquoi notre tableau n’est pas tant destiné à fournir une liste exhaustive et d’une exactitude absolue qu’à aider le lecteur à se faire une meilleure idée de la lignée des grands prêtres.

      LA PRÊTRISE DE MELCHISÉDEK

      Le premier prêtre mentionné dans la Bible se nommait Melchisédek. Il était “prêtre du Dieu Très-Haut” et roi de Salem (Jérusalem). Abraham rencontra ce roi-prêtre après sa victoire sur les rois de Mésopotamie alliés à Kédorlaomer. Abraham reconnaissait que Melchisédek tenait son autorité de Dieu, et il le montra en lui donnant le dixième de tout ce qu’il ramenait de sa victoire et en acceptant sa bénédiction. La Bible ne fournit aucun renseignement sur l’ascendance de Melchisédek, sur sa naissance ou sur sa mort. Il n’eut ni prédécesseur ni successeur. — Gen. 14:17-24; voir MELCHISÉDEK.

      LE GRAND PRÊTRE JÉSUS CHRIST

      La lettre aux Hébreux, dont la rédaction est communément attribuée à l’apôtre Paul, fait remarquer que, depuis sa résurrection et son ascension au ciel, Jésus Christ est “pour toujours grand prêtre à la manière de Melchisédek”. (Héb. 6:20; 7:17, 21.) Pour montrer la grandeur de la prêtrise du Christ et sa supériorité sur celle des descendants d’Aaron, le rédacteur explique que Melchisédek était à la fois roi et prêtre, non qu’il eût hérité sa charge de ses ancêtres, mais parce qu’elle lui avait été conférée par le Dieu Très-Haut. De même, Jésus Christ, qui n’était pas issu de la tribu de Lévi, mais de celle de Juda et de la famille de David, n’a pas reçu son sacerdoce de la lignée d’Aaron; au contraire, à l’instar de Melchisédek, il en a été investi directement par Dieu (Héb. 5:10). Outre qu’il est nommé Roi-Prêtre céleste en vertu de la promesse suivante, rapportée en Psaume 110:4: “Jéhovah a juré (et il n’aura pas de regret): ‘Tu es prêtre jusqu’à des temps indéfinis à la manière de Melchisédek!’”, Le Christ possède également l’autorité royale de par sa naissance dans la lignée de David; il devint ainsi l’héritier de la royauté promise aux termes de l’alliance conclue avec David (II Sam. 7:11-16). Dès lors, tout comme Melchisédek, il réunit les fonctions de roi et de prêtre.

      La valeur suréminente du sacerdoce du Christ apparaît encore d’une autre manière. En effet, Lévi, l’ancêtre des prêtres juifs, a en quelque sorte versé la dîme à Melchisédek, car il était encore dans les reins d’Abraham lorsque le patriarche donna le dixième au roi-prêtre de Salem. De plus, vu sous cet angle, Lévi a également été béni par Melchisédek. Or, la règle veut que ce soit le moindre qui soit béni par le plus grand (Héb. 7:4-10). L’apôtre souligne aussi que Melchisédek était “sans père, sans mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jours ni fin de vie”, en ce qu’il représentait le sacerdoce éternel de Jésus Christ qui, lui, a été ressuscité pour “une vie indestructible”. — Héb. 7:3, 15-17.

      Néanmoins, bien que le Christ n’ait pas obtenu sa prêtrise de la lignée d’Aaron, qu’il n’ait ni prédécesseur ni successeur dans sa fonction, il n’en réalise pas moins ce dont le grand prêtre issu d’Aaron était une représentation typique. L’apôtre le démontre parfaitement lorsqu’il explique que le tabernacle ou tente érigé dans le désert était un modèle “de la vraie tente qu’a dressée Jéhovah et non l’homme” et que les prêtres lévitiques servaient “par un service sacré dans une représentation typique et une ombre des choses célestes”. (Héb. 8:1-6; 9:11.) En offrant son propre corps parfait à la place des sacrifices d’animaux, Jésus Christ a rendu ces sacrifices nuls et inutiles. Sur quoi il “a traversé les cieux”, “il est entré une fois pour toutes dans le lieu saint, non pas avec du sang de boucs et de jeunes taureaux, mais avec son propre sang, et il nous a obtenu une délivrance éternelle”. (Héb. 4:14; 9:12; 10:5, 6, 9.) Il a pénétré dans le lieu saint préfiguré “dans le ciel même, afin de paraître maintenant pour nous devant la personne de Dieu”. — Héb. 9:24.

      Jésus, le Grand Prêtre par excellence, n’avait pas à renouveler son offrande comme les prêtres descendants d’Aaron devaient le faire, car son sacrifice, lui, ôtait vraiment le péché (Héb. 9:13, 14, 25, 26). En outre, en ce qui concerne le type ou l’ombre, aucun prêtre appartenant à la prêtrise aaronique ne put vivre assez longtemps pour sauver d’une manière complète ceux qui, par lui, s’approchent de Dieu, parce qu’il est toujours vivant pour solliciter en leur faveur”. — Héb. 7:23-25.

      En Israël, le grand prêtre ne passait pas tout son temps à faire des sacrifices. En effet, il bénissait aussi le peuple et c’était à lui qu’incombait, en premier lieu, la responsabilité d’enseigner les justes lois de Dieu. De même, lorsque Jésus Christ s’est présenté devant son Père, dans les cieux, il “a offert à perpétuité un seul sacrifice pour les péchés et s’est assis à la droite de Dieu, attendant désormais jusqu’à ce que ses ennemis soient placés comme un escabeau pour ses pieds”. (Héb. 10:12, 13; 8:1.) Par conséquent, “la seconde fois qu’il apparaîtra, ce sera hors du péché et à ceux qui l’attendent avec impatience, pour leur salut”. — Héb. 9:28.

      La supériorité du Grand Prêtre Jésus Christ se manifeste encore de la manière suivante: Puisqu’il est devenu un homme fait de chair et de sang comme ses “frères” (Héb. 2:14-17), il a été éprouvé à fond. Il a subi toutes sortes d’opposition, de persécution et, pour finir une mort ignominieuse (Héb. 2:18; 5:8, 9). C’est pourquoi, “comme grand prêtre, nous n’avons pas quelqu’un qui soit incapable de compatir à nos faiblesses, mais quelqu’un qui a été éprouvé en tous points comme nous, mais sans péché”. — Héb. 4:15, 16.

      LES SOUS-PRÊTRES CHRÉTIENS

      Bien que Jésus Christ soit le seul prêtre “à la manière de Melchisédek” (Héb. 7:17), son Père, Jéhovah, lui a fourni un groupe de sous-prêtres, tout comme il l’avait fait pour Aaron, le grand prêtre d’Israël. Ces sous-prêtres sont appelés à être cohéritiers du Christ dans les cieux, où ils seront également associés à son règne (Rom. 8:17). C’est pourquoi ils constituent “une prêtrise royale”. (I Pierre 2:9.) Selon la vision rapportée dans le livre biblique de la Révélation, ils chantent un chant nouveau, proclamant que le Christ les a achetés avec son sang pour en faire, “pour notre Dieu, un royaume et des prêtres, et ils régneront sur la terre”. (Rév. 5:9, 10.) Plus tard, dans la même vision, on voit 144 000 personnes qui, aux côtés de l’Agneau, chantent un chant nouveau. Elles aussi sont décrites comme des disciples de l’Agneau qui ont été “achetés de la terre” ou “achetés d’entre les humains comme prémices pour Dieu et pour l’Agneau”. (Rév. 14:1-4; comparez avec Jacques 1:18.) Dans le même chapitre (14) de la Révélation, on trouve une mise en garde concernant la marque de la bête, disant que c’est pour ne pas recevoir cette marque que “doit se montrer l’endurance des saints”. (Vv. 14:9-12.) Ces 144 000 sont donc ceux qui endurent fidèlement, qui viennent à la vie pour régner avec le christ et qui “seront prêtres de Dieu et du Christ, et (...) régneront avec lui pendant les mille ans”. (Rév. 20:4, 6.) C’est grâce au sacerdoce de Jésus Christ, le Grand Prêtre par excellence, qu’ils accèdent à cette position glorieuse.

      [Tableau, pages 606-608]

      (Voir la publication)

      LA LIGNÉE DES GRANDS PRÊTRES D’ISRAËL

      On trouve les généalogies des grands prêtres en I Chroniques 6:1-15, 50-53 et Esdras 7:1-5. Ces listes ne renferment pas tous les noms. Certains chaînons sont omis, comme c’est souvent le cas des listes généalogiques des Hébreux. Josèphe et les rabbins juifs, pour leur part, ajoutent d’autres noms, mais ceux-ci sont sujets à caution. Les noms imprimés en caractères gras et suivis d’un point d’interrogation désignent ceux qui ont peut-être servi en qualité de grands-prêtres (plusieurs le furent d’ailleurs très probablement), mais que la Bible ne cite que dans la lignée des grands prêtres, sans préciser s’ils ont effectivement assumé cette charge.

      AVANT L’EXIL

      Lévi (fils de Jacob. — Gen. 29:34)

      Kohath (Gen. 46:11; Ex. 6:16; I Chron. 6:1)

      Gerschon

      Mérari

      Amram (Ex. 6:18; I Chron. 6:2)

      Izhar

      Hébron

      Uzziel

      1512 AV. N. È. — ÉTABLISSEMENT DE LE PRÊTRISE ISRAÉLITE

      AARON (Ex. 6:20; I Chron. 23:13)

      Moïse

      ÉLÉAZAR (Ex. 6:23; Lév. 10:1-7;

      Nomb. 20:25-28; I Chron. 6:3)

      Nadab (décédé)

      Abihu

      Ithamar (Ex. 6:23;

      I Chron. 24:1, 2)

      (L’arche de l’alliance demeure à Siloh depuis la fin de la conquête de la Terre promise [1467 av. n. è.] jusqu’au temps d’Éli, exception faite d’un séjour temporaire à Béthel. — Josué 18:1; Juges 20:18, 26-28.)

      PHINÉHAS (Jéhovah lui promet

      par une alliance que la

      prêtrise restera dans sa

      descendance. — Ex. 6:25;

      Nomb. 25:10-13; Josué 22:13;

      Juges 20:27, 28)

      ABISCHUA? (I Chron. 6:4, 5; Esdras 7:5)

      BUKKI? (I Chron. 6:5; Esdras 7:4)

      UZZI? (I Chron. 6:5, 6; Esdras 7:4)

      (Apparemment, c’est la lignée d’Ithamar

      qui officie pendant cette période)

      Zérahiah (I Chron. 6:6; Esdras 7:4)

      Méraïoth (I Chron. 6:6, 7;

      Esdras 7:3, 4)

      Amariah (I Chron. 6:7)

      Ahitub (II Sam. 8:17;

      I Chron. 6:7, 8; 18:16)

      ÉLI (Premier grand prêtre de la lignée d’Ithamar. D’après Josèphe, il succède soit à Abischua, soit à Uzzi; Histoire ancienne des Juifs, liv. V, chap. XII, par. 2; liv. XI, chap. I, pars 3, 4; comparez avec I Chroniques 24:3.)

      Hophni

      Phinéhas

      (Les Philistins s’emparent de l’Arche. Mort d’Éli et de ses fils. L’Arche reste sept mois en territoire philistin [I Sam. 4:17, 18; 6:1]. Israël récupère l’Arche qui reste momentanément à Beth-Schémesch, puis qu’on installe à Kiriath-Jéarim [Baalé-Juda], dans la maison d’Abinadab. Elle restera là pendant de nombreuses années, jusqu’à ce que David s’empare de Jérusalem. — I Sam. 6:14, 15; 7:2; II Sam. 6:2,3.)

      Icabod (I Sam. 4:19-22)

      AHITUB? (I Sam. 14:3; 22:9)

      AHIJAH (Probablement le frère d’Ahimélech. Il servit au tabernacle à Siloh. — I Sam. 14:3)

      (David tente d’amener l’Arche à Jérusalem. Uzzah est frappé à mort. David amène l’Arche dans la maison d’Obed-Édom, le Guittite, où elle teste trois mois, après quoi David l’emmène à Jérusalem. — II Sam. 6:1-11.)

      AHIMÉLECH (Il vient en aide à David, mais il fait partie des quatre-vingt-cinq prêtres de Nob assassinés sur l’ordre de Saül. — I Sam. 21:1-6; 22:9-18)

      ABIATHAR (Il s’échappe et rejoint David [I Sam. 22:20-23; 23:6, 9; 30:7]. Toutefois, il soutient plus tard Adonijah et se voit déposé par le roi Salomon. La maison d’Éli perd alors la charge de grand prêtre, conformément à ce que Jéhovah a annoncé en I Samuel 2:30-36. — I Rois 2:27, 35.)

      La charge de grand prêtre revient à la lignée d’Éléazar

      ZADOC (Il est peut-être prêtre

      “en second” pendant le règne

      de David [voir II Rois 25:18;

      Jérémie 52:24]. Il reste

      fidèle à David lorsque Adonijah

      tente d’usurper le trône, et

      Salomon le nomme grand prêtre

      à la place d’Abiathar.

      — II Sam. 8:17; 15:24-29; 19:11;

      I Rois 1:7, 8, 32-45; 2:27, 35;

      I Chron. 24:3) (L’Arche est

      installée dans le temple nouvellement

      construit par Salomon. — I Rois 8:1-6.)

      AHIMAAZ? (II Sam. 15:27, 36; 17:20; I Chron. 6:8)

      AZARIAH (I)? (I Rois 4:2; I Chron. 6:9)

      (Les trois noms suivants, soit Amariah, Jéhoïada et Zacharie, représentent selon toute vraisemblance des chaînons qui ont été omis en I Chroniques 6:1-15.)

      AMARIAH (Au temps du roi Josaphat. — II Chron. 19:11.)

      JÉHOÏADA (Au temps de Joram, d’Achaziah, d’Athalie et de

      Joas. — II Rois 11:4 à 12:9; II Chron. 22:10 à 24:15.)

      ZACHARIE? (Lapidé avec l’accord du roi Joas.

      — II Chron. 24:20-22.)

      JOHANAN? (I Chron. 6:10)

      AZARIAH (II) (C’est probablement lui qui s’oppose à Ozias, quand

      celui-ci commet un acte présomptueux.

      — I Chron. 6:10; II Chron. 26:17-20.)

      (Les deux noms suivants, Urie et Azariah, sont peut-être omis en I Chroniques 6:1-15.)

      URIE? (Le prêtre qui, sur l’ordre du roi Achaz, construit

      un autel semblable à l’autel païen de Damas.

      — I Rois 16:10-16.)

      AZARIAH (II ou III) (De la lignée de Zadoc; il sert à

      l’époque d’Ézéchias. Peut-être est-​il

      aussi l’Azariah II mentionné précédemment,

      à moins qu’il ne s’agisse d’un autre

      prêtre qui porte le même nom.

      — II Chron. 31:10-13.)

      AMARIAH? (I Chron. 6:11; Esdras 7:3)

      AHITUB (Néh. 11:11; I Chron. 6:11, 12; 9:11; Esdras 7:2)

      MÉRAÏOTH? (Il est prêtre et descendant d’Ahitub, mais

      peut-être n’exerce-​t-​il pas la fonction de

      grand prêtre. — I Chron. 9:11; Néh. 11:11.)

      ZADOC? (I Chron. 6:12; 9:11; Esdras 7:2; Néh. 11:11)

      SCHALLUM? (Méschullam) (I Chron. 6:12, 13; 9:11; Esdras 7:2;

      Néh. 11:11)

      HILKIAH (À l’époque du roi Josias. — II Rois 22:4-14; 23:4;

      I Chron. 6:13; II Chron. 34:9-22.)

      AZARIAH (III ou IV)? (I Chron. 6:13, 14)

      SÉRAÏAH (Exécuté par Nébucadnezzar à Riblah, après la chute de

      Jérusalem en 607 avant notre ère. — II Rois 25:18-21;

      I Chron. 6:14; Esdras 7:1; Jér. 52:24-27.)

      JÉHOZADAC? (Nébucadnezzar l’emmène captif à Babylone en 607 avant

      notre ère. Son fils Jéschua [Josué], et peut-être

      d’autres fils naissent de lui pendant l’exil. Bien

      entendu, il ne peut s’acquitter de ses responsabilités

      au temple. — I Chron. 6:14, 15; Esdras 3:2)

      (L’Arche de l’alliance disparaît; on ne la retrouvera pas dans les temples construits par la suite à Jérusalem.)

      (D’Abiathar à Jéhozadac, Josèphe cite dix-sept grands prêtres, tandis que le Séder ʽolam zuta, un ouvrage historique juif, en compte dix-neuf.)

      APRÈS LE RETOUR D’EXIL

      JOSUÉ (Jéschua) (Il revient à Jérusalem en 537, avec

      Zorobabel. — Esdras 2:2; 3:2; Néh. 12:10; Aggée 1:1;

      Zach. 3:1; 6:11)

      JOÏAKIM? (Néh. 12:10, 12; d’après Josèphe, il assume cette charge

      lorsque Esdras revient à Jérusalem. — Histoire ancienne

      des Juifs, liv. XI, chap. V, par. 1.)

      ÉLIASCHIB (À l’époque de Néhémie. — Néh. 3:20; 12:10, 22;

      13:4, 6, 7)

      JOÏADA? (Néh. 12:10, 11, 22; 13:28)

      JONATHAN? (Johanan) (Néh. 12:11, 22, 23)

      JADDUA? (Vraisemblablement aux jours ou “jusqu’à la royauté” de

      Darius le Perse. — Néh. 12:11, 22.)

      À PARTIR DU RÈGNE DE DARIUS LE PERSE

      (À partir de là, c’est le premier livre des Maccabées, un ouvrage apocryphe, ainsi que l’Histoire ancienne des Juifs de Josèphe, livres XI à XX, qui nous fournissent la liste des grands prêtres jusqu’à l’époque des Maccabées. D’ailleurs, Josèphe cite davantage de grands prêtres que le premier livre des Maccabées. De l’époque des Maccabées à la destruction de Jérusalem en l’an 70 de notre ère, c’est Josèphe qui devient la principale source de renseignements. En revanche, la Bible ne cite que trois grands prêtres [Anne, Joseph Caïphe et Ananias]. Il semble que la lignée des grands prêtres ait été respectée pendant tout ce temps, au moins dans la majorité des cas, bien que les dirigeants païens aient déposé et nommé des grands prêtres à leur gré.)

      ONIAS Ier

      SIMON LE JUSTE

      ÉLÉAZAR

      MANASSÉ

      ONIAS II

      SIMON II

      ONIAS III

      JOSUÉ (gr. Jésus); également nommé Jason.

      ONIAS (également nommé Ménélas)

      JOACHIM (Alcime en grec); également Jacime.

      LES MACCABÉES, ROIS ET PRÊTRES

      JONATHAN

      SIMON (le Prince)

      JEAN HYRCAN

      ARISTOBULE Ier

      ALEXANDRE JANNÉE

      HYRCAN II (Aristobule II s’empare momentanément du pouvoir.)

      ANTIGONE

      APRÈS L’INTRONISATION D’HÉRODE LE GRAND (Mat. 2:1)

      (Nommés par Hérode)

      HANANEL (gr. Ananel)

      ARISTOBULE III

      HANANEL (de nouveau)

      JÉSUS (fils de Phabi)

      SIMON

      MATHIAS (Mattathias)

      JOAZAR

      (Nommés par Archélaüs, roi de Judée — Mat. 2:22)

      ÉLÉAZAR (fils de Boéthos)

      JÉSUS (fils de Séé) (Joazar est nommé de nouveau)

      (Nommé par Quirinius, gouverneur de Syrie — Luc 2:2)

      ANNE (Ananus) (Nommé par Quirinius vers 6 ou 7 de notre ère, puis

      déposé par Valérius Gratus, gouverneur de Judée, vers

      l’an 15. C’est le beau-père de Caïphe. Après avoir été

      destitué, Anne continue d’exercer une forte influence.

      — Luc 3:2; Jean 18:13, 24; Actes 4:6)

      (Nommés par Valérius Gratus, gouverneur de Judée)

      ISMAËL (fils de Phabi)

      ÉLÉAZAR (fils d’Anne)

      SIMON

      JOSEPH CAÏPHE (Il est grand prêtre pendant le ministère terrestre

      de Jésus, et au début du ministère des apôtre. En

      qualité de grand prêtre, il préside le Sanhédrin

      avec Anne, son beau-père pour le procès de Jésus

      [Mat. 26:3, 57; Luc 3:2; Jean 11:49, 51;

      Jn 18:13, 14, 24, 28]. Avec Anne, il convoque

      Pierre et Jean et leur ordonne de cesser leur

      prédication [Actes 4:6, 18]. C’est encore Caïphe qui

      accorde à Saul des lettres pour les synagogues de

      Damas, lettres qui constituent un mandat d’arrêt

      contre les chrétiens. — Actes 9:1, 2, 14.)

      (Nommés par Vitellius, gouverneur de Syrie)

      JONATHAN (fils d’Anne)

      THÉOPHILE (fils d’Anne)

      (Nommés par Hérode Agrippa Ier)

      SIMON (Kanthéras)

      MATHIAS (Mattathias) (fils d’Anne)

      ÉLIONÉE

      (Nommés par Hérode, roi de Chalcis)

      JOSEPH

      ANANIAS (il préside le Sanhédrin pour le procès de Paul.

      — Actes 23:2; 24:1)

      (Nommés par Hérode Agrippa II)

      ISMAËL

      JOSEPH (Kabi)

      ANNE (Ananus, fils d’Anne)

      JÉSUS (fils de Damnée)

      JÉSUS (fils de Gamaliel)

      MATHIAS (Mattathias, fils de Théophile)

      PHANAS (Phannias ou Phinéhas, établi grand prêtre par le peuple

      pendant la guerre contre Rome.)

  • Grands-parents
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • GRANDS-PARENTS

      Les termes “grands-parents”, “grand-père” et “grand-mère” apparaissent rarement dans les traductions de la Bible. Le mot “grand-mère”, que l’on trouve en I Rois 15:10, 13, traduit le vocable qui signifie généralement “mère”. Il convient cependant de le traduire ainsi dans ce cas, car Maacah n’était pas la mère d’Asa, mais sa grand-mère (I Rois 15:1, 2, 8). Apparemment, Maacah resta reine mère pendant le règne d’Asa, jusqu’à ce qu’elle perde cette dignité à cause de son idolâtrie (I Rois 15:13). De même, par le terme “père”, il faut parfois entendre grand-père ou ancêtre (Gen. 28:13). Les grands-parents sont également désignés par des expressions comme “père de ta mère” ou “père de sa mère”. — Gen. 28:2; Juges 9:1.

      Selon l’apôtre, les “enfants” ou les “petits-enfants” doivent “donner en tout temps à leurs parents et à leurs grands-parents [gr. progonoïs] la compensation qui leur est due”. (I Tim. 5:4.) Une autre forme du même nom (progonôn) est traduite en II Timothée 1:3 par “ancêtres”. Les Écritures font l’éloge de Loïs, la grand-mère (gr. mammê) de Timothée, pour sa ‘foi sans hypocrisie’. Cette femme contribua, semble-​t-​il, à l’édification de la foi de Timothée et à sa croissance spirituelle. — II Tim. 1:5; 3:14, 15.

  • Gravier
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • GRAVIER

      Ensemble de petits cailloux. Dans les Écritures, le terme “gravier” est employé au sens figuré. Les répercussions fâcheuses auxquelles d’expose celui qui gagne son pain par le mensonge sont comparées au fait d’avoir la bouche remplie de gravier (Prov. 20:17). D’autre part, le châtiment sévère que Jéhovah infligea à la Jérusalem infidèle par l’entremise des Babyloniens revenait à lui ‘briser les dents avec du graviers’. (Lament. 3:16.) À en croire l’opinion traditionnelle des Juifs, ceux qui furent emmenés en exil à Babylone subirent effectivement ce traitement. La tradition affirme en effet qu’ils étaient obligés de cuire leur pain dans des fosses creusées dans le sol, de sorte que le pain contenait du sable.

  • Gravure
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • GRAVURE

      Art de tracer des motifs ou des lettres en creux sur du bois (I Rois 6:29, 32), du métal (Ex. 39:30), de la pierre (Zach. 3:9) ou une matière semblable. Dans les Écritures, la première allusion à la gravure est peut-être la mention de l’anneau à cachet de Juda (Gen. 38:18). On gravait généralement à l’aide d’outils de fer pointus, voire des pointes de diamant. — Jér. 17:1.

  • Grec
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • GREC

      Le grec appartient à la famille des langues indo-européennes. On pense qu’il était autrefois parlé par ceux qui peuplaient soit l’est de l’Asie centrale, soit l’ouest de l’Europe centrale. (L’hébreu, lui, fait partie d’une autre famille, celle des langues sémitiques.) C’est en grec que les Écritures chrétiennes ont été écrites en premier lieu (hormis l’Évangile de Matthieu, qui a peut-être été rédigé d’abord en hébreu). C’est également dans cette langue qu’a été réalisée la première traduction complète des Écritures hébraïques, la Version des Septante. Le grec est une langue flexionnelle, qui exprime toutes sortes d’idées au moyen de thèmes, de préfixes et de désinences.

      L’époque du grec koïné s’étend depuis 330 avant notre ère jusqu’à 330 de notre ère. Il s’agit d’une fusion de différents dialectes grecs sur laquelle l’attique a exercé la plus forte influence. La synthèse du grec koïnê est issue des campagnes d’Alexandre le Grand. En effet, des représentants de toutes les tribus grecques servaient dans son armée et ses conquêtes ont fait du grec koïnê une langue internationale.

      La koïnê

      Par rapport à toutes les autres langues de l’époque, la koïnê présentait l’avantage très net d’être presque universellement connue. Le terme koïnê signifie langue commune ou dialecte parlé par tous. Effectivement, le grec koïnê était si largement répandu que les décrets des gouverneurs et du Sénat de Rome étaient traduits dans cette langue avant d’être publiés par tout l’empire. De même, le chef d’accusation affiché au-dessus de la tête de Jésus Christ lorsque celui-ci fut mis au poteau était écrit, non seulement en latin, la langue officielle, et en hébreu, mais encore en grec (koïnê). — Mat. 27:37; Jean 19:19, 20.

      À propos de l’emploi du grec dans le pays d’Israël, un helléniste fit ce commentaire: “Bien que la plupart des Juifs eussent rejeté l’hellénisme et ses coutumes, les relations avec les Grecs et l’utilisation de leur langue ne pouvaient être évitées. (...) Les enseignants palestiniens regardaient d’un œil favorable la traduction en grec des Écritures, la considérant comme un moyen de porter la vérité aux Gentils.” (Hellenism, Bentwich, 1919, pp. 115-117). Bien entendu, la Version des Septante fut surtout faite à l’intention des Juifs, et en particulier de ceux de la Diaspora, qui ne parlaient plus un hébreu pur, mais qui, par contre, connaissaient le grec. Ainsi, les anciens termes hébreux qui se rapportaient au culte juif cédèrent le pas à des appellations d’origine grecque. Citons le terme sunagôgê (synagogue), qui signifie “réunion”, l’un des mots grecs que les Juifs ont adoptés.

      Les rédacteurs chrétiens divinement inspirés écrivent en koïnê

      Puisque les rédacteurs des Écritures grecques chrétiennes inspirées désiraient faire comprendre leur message à tous, ils n’ont pas employé le grec classique, mais la koïnê. Pour leur part, ces rédacteurs étaient tous juifs. Bien que sémites, ils ne s’intéressaient pas à la propagation du sémitisme, mais à la vérité inhérente au christianisme authentique. Or, la langue grecque leur permettait de toucher davantage de gens. Elle les aidait à s’acquitter plus complètement de leur mission, qui consistait à faire “des disciples des gens de toutes les nations”. (Mat. 28:19, 20.) Par ailleurs, la koïnê constituait un excellent véhicule pour les idées subtiles et complexes qu’ils désiraient exposer.

      Les rédacteurs chrétiens divinement inspirés conférèrent au grec koïnê une puissance, une dignité et une

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