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  • Tarsis
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    • dans sa déclaration prophétique sur la chute de Tyr, Ésaïe dit que les navires de Tarsis ‘hurlent’ lorsqu’ils atteignent Kittim (Chypre, peut-être leur dernière halte sur leur route vers l’est) et y apprennent que le florissant port de Tyr a été spolié. — És. 23:1, 10, 14.

      Selon d’autres prophéties, Dieu allait envoyer certains de ses serviteurs à Tarsis pour y proclamer sa gloire (És. 66:19), et les “navires de Tarsis” amèneraient de loin les fils de Sion (És. 60:9). Les “rois de Tarsis et des îles” devront payer tribut au roi établi par Jéhovah (Ps. 72:10). Par contre, selon Ézéchiel 38:13, “les marchands de Tarsis” ainsi que d’autres peuples commerçants s’intéresseront égoïstement au projet de Gog de Magog de piller ceux que Jéhovah a rassemblés. Étant inclus parmi d’autres choses qui symbolisent la fatuité, l’arrogance et l’orgueil, les navires de Tarsis seront abaissés et Dieu seul sera élevé au “jour qui appartient à Jéhovah des armées”. — És. 2:11-16.

  • Tartac
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    • TARTAC

      {Article non traduit.}

  • Tartan
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    • TARTAN

      (peut-être “commandant en chef”).

      On a découvert des listes éponymes assyriennes où apparaît le titre tartanu. Concernant l’ordre des titres, James Pritchard (dans son ouvrage Ancient Near Eastern Texts, 2e éd., 1955) fait cette remarque: “Par la suite, la position du fonctionnaire dans la hiérarchie était décisive pour la succession, le plus haut fonctionnaire (tartanu) venant immédiatement après le roi, tandis que les officiers importants du palais (...) et les gouverneurs des provinces principales prenaient leur tour dans un ordre bien établi.”

      Voici ce qu’on peut lire sur une inscription du roi assyrien Assurbanipal, que l’on trouve au British Museum: “Je devins très en colère à cause de ces événements, mon âme était furieuse. l’appelai l’officier-Turtan, les gouverneurs et aussi leurs assistants et leur donnai immédiatement le commandement.” Ces écrits assyriens indiquent que le titre Tartan s’appliquait à un officier de haut rang, sans doute le second après le roi.

      Le roi Sennachérib envoya le Tartan avec les autres officiers (dont Rabschaké, principal échanson du roi qui joua le rôle de porte-parole) lancer un ultimatum à Jérusalem afin de la faire capituler. Le Tartan est mentionné en premier, probablement à cause de son rang supérieur (II Rois 18:17, 28-35). Sargon II, roi d’Assyrie, envoya un Tartan assiéger la ville d’Aschdod, à l’époque du prophète Ésaïe. — És. 20:1.

  • Tartare
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    • TARTARE

      Ce mot n’apparaît qu’une seule fois dans les Écritures inspirées, en II Pierre 2:4. L’apôtre écrit: “Si Dieu en effet ne s’est pas retenu de châtier les anges qui avaient péché, mais, les jetant dans le Tartare, les a livrés à des fosses d’obscurité épaisse, afin d’être réservés pour le jugement.” L’expression “les jetant dans le Tartare” rend le verbe grec tartaroô.

      En II Pierre 2:4, la version syriaque Philoxenian Harkleian traduit simplement le mot Tartare par “les lieux les plus bas”.

      On trouve un texte parallèle en Jude 6, où l’on peut lire: “Et les anges qui n’ont pas gardé leur position originelle, mais ont abandonné leur propre demeure, il les a réservés dans des liens éternels, sous l’obscurité épaisse, pour le jugement du grand jour.” Pierre indique le moment où ces anges “ont abandonné leur propre demeure” lorsqu’il fait mention des “esprits en prison, qui jadis avaient été désobéissants quand la patience de Dieu attendait, aux jours de Noé, pendant que se construisait l’arche”. — I Pierre 3:19, 20; voir FILS DE DIEU; NÉPHILIM.

      À la lumière de ces textes, il est évident que le mot Tartare désigne ou représente un état d’abaissement comparable à un emprisonnement dans lequel Dieu a jeté ces anges désobéissants. Il doit s’agir d’une condition plutôt que d’un lieu bien déterminé, car d’une part Pierre dit que ces anges désobéissants sont dans des “fosses d’obscurité épaisse”, et d’autre part Paul les situe dans des “lieux célestes” d’où ils exercent un règne de ténèbres en tant que forces spirituelles méchantes (II Pierre 2:4; Éph. 6:10-12). De la même façon, l’obscurité épaisse n’est pas littéralement une absence de lumière; elle résulte plutôt de ce que ces anges sont coupés de la lumière de Dieu en tant que renégats et bannis de sa famille, et leur avenir éternel s’annonce irrémédiablement sombre.

      Le mot Tartare ne désigne donc pas la même chose que l’hébreu Schéol ou le grec Hadès, deux termes qui s’appliquent à la tombe terrestre où vont tous les hommes. Cela est évident si l’on se souvient que, d’après Pierre, Jésus a prêché à ces “esprits en prison” après avoir été ressuscité de l’Hadès (ou Schéol), et non pendant les trois jours où il a été enseveli en ce lieu. — I Pierre 3:18-20.

      Pareillement, il ne faudrait pas confondre la condition d’abaissement représentée par le Tartare avec l’“abîme” dans lequel Satan et ses démons seront finalement lancés lors du “jugement du grand jour”. (Rév. 20:1-3; Jude 6.) Alors que les anges désobéissants ont manifestement été lancés dans le Tartare “aux jours de Noé” (I Pierre 3:20), environ deux mille ans plus tard nous les voyons supplier Jésus “de ne pas leur ordonner de s’en aller dans l’abîme”. — Luc 8:26-31; voir ABÎME.

      Le mot Tartare apparaît également dans les mythologies païennes de l’ère préchrétienne. Dans l’Iliade d’Homère, ce Tartare mythologique est présenté comme une prison souterraine qui se trouve ‘aussi loin en dessous de l’Hadès que la terre est en dessous des cieux’. Des dieux inférieurs, Cronos et les autres Titans, y étaient emprisonnés. Comme nous l’avons vu, le Tartare de la Bible désigne une condition et non un lieu, et il ne correspond donc pas au Tartare de la mythologie grecque. Toutefois, il convient de remarquer que le Tartare de la mythologie était considéré comme un endroit réservé aux créatures suprahumaines, et non aux hommes. Sous ce rapport, il présente donc une ressemblance avec le Tartare de la Bible puisque celui-ci est de toute évidence un lieu de détention pour les esprits suprahumains méchants qui se sont rebellés contre Dieu, et non pour les âmes humaines. — Voir Matthieu 11:23.

      L’état d’abaissement complet que représente le Tartare annonce que Satan et ses démons seront jetés dans l’abîme avant le début du Règne de mille ans de Christ. Après cela, et lorsque le Millénium se sera achevé, Satan et ses démons seront complètement détruits dans la “seconde mort”. — Mat. 25:41; Rév. 20:1-3, 7-10, 14.

  • Tas de cendres, Porte des
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    • TAS DE CENDRES, PORTE DES

      {Article non traduit.}

  • Tatouage
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    • TATOUAGE

      Marque ou dessin indélébile sur la peau qui est obtenu soit par des entailles, soit en introduisant des matières colorantes sous l’épiderme. Il était interdit aux Israélites de suivre cette coutume, qui était sans nul doute courante parmi les autres peuples de l’Antiquité (Lév. 19:28). Par exemple, il y eut des époques où les Égyptiens tatouaient les noms ou les symboles de leurs dieux sur leur poitrine ou sur leurs bras. En obéissant à la loi de Jéhovah qui leur disait de ne pas défigurer leur corps, les Israélites se distingueraient en étant différents des autres nations (Deut. 14:1, 2). Cette interdiction leur inculquerait également un respect véritable du corps humain, création de Dieu, qui doit servir à honorer Dieu. — Ps. 100:3; 139:13-16; Rom. 12:1.

  • Tattenaï
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    • TATTENAÏ

      {Article non traduit.}

  • Tau
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    • TAU

      {Article non traduit.}

  • Taureau
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    • TAUREAU

      Dans les langues bibliques originales, plusieurs mots, dont l’hébreu par, sont rendus selon le cas par “taureau”, “jeune taureau”, “veau” et “bœuf”. En français moderne, le mot “bœuf” s’applique plus spécialement à un taureau castré, mais dans les langues originales les mots souvent traduits par “bœuf” ou “bœufs” dans certaines versions ne doivent pas être compris dans ce sens restreint. Bien que la castration soit la méthode couramment utilisée pour pacifier les taureaux destinés à devenir des animaux de trait, il semble que les Israélites n’y recouraient pas, car une bête mutilée ne pouvait être offerte en sacrifice (Lév. 22:23, 24; Deut. 17:1; voir I Rois 19:21). On a donc émis l’hypothèse que la race bovine utilisée par les Israélites se caractérisait par un tempérament paisible.

      Le bœuf occupait une place importante dans de nombreuses religions païennes. Que ce soit à cause de sa force considérable ou de ses grandes capacités de reproducteur, il était honoré, voire adoré. Les Babyloniens avaient choisi le taureau comme symbole de leur dieu principal, Marduk. En Égypte, on vénérait des taureaux vivants, tels Apis à Memphis et Mnévis à Héliopolis; on les considérait comme l’incarnation d’une divinité. En Grèce, le taureau était intimement lié au culte de Dionysos. Le fait que le taureau est l’un des signes fondamentaux du zodiaque confirme l’idée qu’on lui accordait un rôle important dans les religions païennes.

      Peu après l’exode, les Israélites eux-​mêmes, sans doute parce qu’ils s’étaient laissé contaminer par les concepts religieux avec lesquels ils avaient été en contact en Égypte, ont échangé la gloire de Jéhovah contre “une représentation de taureau”. (Ps. 106:19, 20.) Plus tard, le premier roi du royaume des dix tribus, Jéroboam, a institué le culte du veau à Dan et à Béthel. — I Rois 12:28, 29.

      Selon la loi divine donnée à Israël, ni le taureau ni un autre animal ne pouvait faire l’objet de quelque vénération que ce soit, pas même comme représentation de la divinité (Ex. 20:4, 5; voir Exode 32:8). Bien entendu, on offrait des taureaux en sacrifice (Ex. chap. 29; Lév. 22:27; Nomb. chap. 7; I Chron. 29:21), et d’ailleurs la Loi ordonnait expressément que des taureaux soient sacrifiés en certaines circonstances. Si le grand prêtre commettait un péché qui faisait venir la culpabilité sur le peuple, il devait offrir un taureau, la plus imposante et la plus onéreuse des victimes sacrificielles, sans doute à cause de la position prépondérante qu’il occupait en Israël en dirigeant le vrai culte. Il fallait également offrir un taureau lorsque l’assemblée d’Israël tout entière avait commis une erreur (Lév. 4:3, 13, 14). Le Jour des Propitiations, on devait sacrifier un taureau en faveur de la maison sacerdotale d’Aaron (Lév. chap. 16). Au septième mois de leur année religieuse, les Israélites étaient tenus d’offrir plus de soixante-dix taureaux en holocauste. — Nomb. chap. 29.

      Les Israélites utilisaient également le taureau pour les travaux agricoles, savoir les labours et le battage du grain (Deut. 22:10; 25:4). L’animal devait être traité avec bonté. L’apôtre Paul appliqua aux serviteurs de Dieu le principe énoncé dans la Loi selon lequel on ne devait pas museler un taureau pendant qu’il battait le grain. Il voulait dire que, comme le taureau en activité avait le droit de manger du grain qu’il battait, le chrétien qui partageait les choses spirituelles avec son prochain méritait de recevoir un soutien matériel (Ex. 23:4, 12; Deut. 25:4; I Cor. 9:7-10). La législation prévoyait le cas où un taureau était volé, et celui où un taureau non surveillé blessait quelqu’un ou causait des dégâts matériels. — Ex. 21:28 à 22:15.

      Les taureaux que les Israélites offraient en sacrifice représentaient le sacrifice sans défaut que Christ a présenté, le seul sacrifice qui convienne pour les péchés de l’humanité (Héb. 9:12-14). Les taureaux offerts en sacrifice symbolisent aussi un sacrifice supérieur, un sacrifice qui en tout temps et en toute circonstance plaît à Jéhovah, savoir le fruit spontané des lèvres qui, comme de jeunes taureaux vigoureux, sert à louer le nom de Dieu. — Ps. 69:30, 31; Osée 14:2; Héb. 13:15.

      Dans le symbolisme biblique, le taureau représente la force et la puissance. La mer en métal fondu qui se trouvait devant le temple de Salomon reposait sur des représentations de douze taureaux qui, par groupes de trois, étaient orientés vers chacun des points cardinaux (II Chron. 4:2, 4). Les quatre créatures vivantes que le prophète Ézéchiel a vues en vision et qui se déplaçaient en même temps que le trône de Jéhovah semblable à un char avaient chacune quatre faces, dont l’une était celle d’un taureau (Ézéch. 1:10). Dans la vision de l’apôtre Jean, une des quatre créatures vivantes qui se tenaient autour du trône de Dieu était semblable à un jeune taureau (Rév. 4:6, 7). Ainsi, le taureau est une image très appropriée d’un des attributs fondamentaux de Jéhovah, savoir la puissance illimitée. “La force appartient à Dieu”, déclare le psalmiste. — Ps. 62:11.

      Dans les Écritures, le taureau figure aussi les ennemis acharnés de Jéhovah et de ses adorateurs, qui voudraient réduire en esclavage ou détruire les serviteurs de Dieu, mais qui seront eux-​mêmes anéantis au jour de la vengeance de Jéhovah. — Ps. 22:12; 68:30; És. 34:7, 8; Ézéch. 39:18.

      LE TAUREAU SAUVAGE

      On a de bonnes raisons de rendre le mot hébreu reʼém par “taureau sauvage”. C’est en effet le sens d’un terme akkadien très semblable, rimu. Les représentations du rimu dans l’art assyrien permettent d’identifier cette créature à l’aurochs, un bœuf sauvage de grande taille qui mesurait environ 1,80 mètre au garrot. Un peu partout en Europe, on a retrouvé des restes de cette créature puissante, et sa présence jadis en Palestine a été confirmée par la découverte de dents de cet animal dans des grottes au Liban. Pour autant qu’on puisse en juger, les anciens considéraient le taureau sauvage comme un animal particulièrement redoutable. Dans son livre (Nineveh and Its Remains, p. 326), l’archéologue britannique Sir Austen Layard fait cette observation:

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