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  • Les chiens de prairie et leurs villes
    Réveillez-vous ! 1970 | 8 février
    • qu’ils peuvent bien se raconter en se livrant à cette pantomime.

      Certains zoologues prétendent que si les chiens de prairie agissent ainsi, c’est pour déterminer s’ils appartiennent à la même coterie. Quoi qu’il en soit, ils sont passionnants à regarder. Quelqu’un qui visitait l’une de leurs villes a vu deux femelles se rencontrer alors qu’elles recherchaient de la nourriture. Elles se firent une révérence puis se dressèrent sur leur séant en joignant leurs pattes de devant et en rapprochant leurs museaux comme pour se donner un baiser. Par contre, lorsque deux vieux mâles se rencontrèrent, ils essayèrent de soulever des nuages de poussière pour s’en recouvrir l’un l’autre.

      Leur disparition est-​elle un bien ou un mal ?

      Il fut un temps où les grandes plaines qui s’étendent du Canada jusqu’au Mexique, sur une largeur de cinq cents à six cent cinquante kilomètres, comptaient de nombreuses villes de chiens de prairie. Des millions de ces animaux travaillaient et jouaient dans les vastes étendues ondulées de cette région semi-aride et sans arbres. Aujourd’hui, un grand calme y règne, car à moins de visiter un parc réservé aux chiens de prairie, on ne peut plus entendre leurs jappements animés ni les voir s’affairer dans le milieu si bien adapté à leur mode de vie.

      Comme c’est souvent le cas des politiques humaines peu avisées, les campagnes entreprises pour exterminer le chien de prairie ne semblent pas avoir tenu compte de l’utilité éventuelle de ce petit animal. Ce ne fut qu’en 1939, trop tard peut-être, que le ministère de l’Agriculture des États-Unis publia un rapport à ce sujet. Quant aux affirmations accusant le chien de prairie de manger la nourriture du bétail, ce rapport signale que ni le salsola ni les carduacées qui poussent dans les grandes plaines ne conviennent au bétail, et pourtant le chien de prairie en raffole. On trouva dans l’estomac d’une de ces petites bêtes 20 000 graines de polygonum, plante vénéneuse. On a constaté que jusqu’à 70 pour cent de la nourriture des chiens de prairie du Montana consistait en astragale, autre plante très vénéneuse pour le bétail. Sur vingt estomacs examinés au mois de mai, quatorze contenaient des chenilles d’agrotis, lesquelles constituaient 35 pour cent des aliments absorbés.

      Non seulement le chien de prairie débarrasse les herbages des plantes vénéneuses, mais son mode de vie est salutaire pour le sol. En effet, ses nombreux terriers retournent la terre, l’aèrent, l’assainissent et la drainent, la préparant ainsi à la culture.

      La façon dont l’homme a traité ce petit parent de l’écureuil a quelque chose d’inhumain. En revanche, certaines mœurs du chien de prairie — les bavardages entre voisins, la vie en communauté, les préjugés sociaux, l’habitude de “salir” celui que l’on n’aime pas — rappellent celles de l’homme imparfait. Néanmoins, il est regrettable qu’un petit animal qui remplit ses huit années d’existence de tant de joie de vivre, soit à deux doigts de l’extinction.

  • Une température élevée
    Réveillez-vous ! 1970 | 8 février
    • Une température élevée

      On considère que la température normale de l’homme est de 37 degrés, et on pense qu’une température dépassant 42,75 degrés est incompatible avec la vie. Cependant, on a enregistré des guérisons après une fièvre de 43,9 degrés.

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