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  • Le festin de mariage du Roi dans le dessein de Dieu
    La Tour de Garde 1975 | 15 février
    • figurait-​il ? Il représentait Dieu lui-​même, car la parabole commence par ces paroles : “Le royaume des cieux est devenu semblable à un homme, un roi”, puis elle précise ce qu’il fit et quelle fut la réaction des autres. Le terme “le royaume des cieux” est synonyme de “royaume de Dieu”, car Dieu gouverne souverainement dans les cieux invisibles. Par exemple, le chef de l’antique Babylone fut humilié dans ce dessein précis : “Jusqu’à ce que tu saches que le Très-Haut est Chef dans le royaume des humains, et qu’il le donne à qui il veut. (...) Tu sauras que les cieux dominent.” (Dan. 4:25, 26). Jésus parlait de Dieu lorsqu’il déclara concernant Jérusalem : “Ne jurez pas (...) par Jérusalem, parce que c’est la ville du grand Roi.” Jésus apprit à ses disciples à adresser à ce Roi céleste cette prière : “Que ton royaume vienne ! Que ta volonté se fasse, comme dans le ciel, aussi sur la terre !” — Mat. 5:34, 35 ; 6:9, 10.

      5. Qui est le “fils” pour qui le Roi céleste prépare un “festin de mariage”, et qu’est-​ce qui permet de l’identifier ?

      5 Dans l’illustration de Jésus, le roi a un fils. Mais Dieu, le Roi céleste, a des centaines de millions de fils spirituels, que la Bible appelle “fils de Dieu”. (Job 38:7 ; Dan. 7:9, 10.) Lequel de ses nombreux fils est figuré par celui de la parabole de Jésus ? Il s’agit du Fils des fils au sein de la famille céleste de Dieu. C’est pour ce Fils principal que le Roi céleste fait un “festin de mariage”, et les Saintes Écritures révèlent que le fils de la parabole n’est autre que Jésus Christ lui-​même. À propos de celui-ci, Jean le baptiseur, qui le baptisa, déclara : “Je ne suis pas le Christ, mais j’ai été envoyé en avant de Celui-là. Celui qui a l’épouse est l’époux. Mais l’ami de l’époux, quand il se tient là à l’entendre, éprouve beaucoup de joie à cause de la voix de l’époux. Cette joie donc, qui est la mienne, est devenue complète.” (Jean 3:28, 29). Dans une autre illustration, Jésus faisait allusion à lui-​même en disant : “Alors le royaume des cieux deviendra semblable à dix vierges qui prirent leurs lampes et sortirent à la rencontre de l’époux.” — Mat. 25:1 ; 9:15.

      6, 7. a) Qui est l’“épouse” du fils de ce Roi céleste ? b) À quoi Éphésiens 5:23-32 compare-​t-​il les relations qui unissent le Christ et sa congrégation ?

      6 Comme tout futur époux, Jésus devait éprouver beaucoup de plaisir lorsqu’il pensait à cette “épouse” que le Roi, son Père céleste, allait lui donner, et qu’il parlait d’elle. Bien entendu, l’“épouse” n’est pas une seule personne, un seul disciple de Jésus Christ. Il s’agit au contraire d’une personne collective, le corps tout entier ou congrégation de ses fidèles disciples oints. Cela ne devrait pas nous étonner. Dans les prophéties de la Bible, l’ancienne nation d’Israël est comparée à la femme de Jéhovah Dieu, car en acceptant l’alliance de la Loi conclue par l’entremise du prophète Moïse au mont Sinaï, en Arabie, cette nation s’était unie à Dieu (És. 54:5 ; Jér. 3:14 ; 31:31, 32). De même, les relations entre le Fils de Dieu et sa congrégation de chrétiens oints sont comparées à celles qui unissent un mari à sa femme. Nous lisons :

      7 “Le mari est chef de sa femme, tout comme le Christ est chef de la congrégation, lui, le sauveur de ce corps. (...) Maris, continuez à aimer vos femmes, tout comme le Christ a aimé la congrégation et s’est livré lui-​même pour elle (...). Ce saint secret est grand. Or moi, je parle de la sorte en ce qui concerne Christ et la congrégation.” — Éph. 5:23, 25, 32.

      8. Où et comment le mariage du Fils du Roi céleste et de son “épouse” sera-​t-​il consommé ?

      8 Le mariage du Fils du Roi avec son “épouse” symbolique sera consommé lorsque Jésus Christ sera uni à sa fidèle congrégation dans les sphères spirituelles, au sein du “royaume des cieux”. Tout comme une vierge fiancée, les membres de cette congrégation ointe doivent rester fidèles à Jésus Christ jusqu’à la mort. En récompense de leur fidélité virginale jusqu’à la fin de leur course terrestre, ils seront ressuscités d’entre les morts pour devenir éternellement son “épouse” ou congrégation dans la maison du Père et Roi céleste. — II Cor. 11:2, 3.

      “Ceux qui étaient invités au festin”

      9. Dans la parabole de Jésus, quelles étaient les relations des invités au “festin de mariage” avec le roi, et qu’indiquerait leur réaction favorable à son invitation ?

      9 Recevoir du roi une invitation au festin de mariage de son fils était une grande faveur. Les invités étaient des sujets de ce roi. Il connaissait leurs noms et savait où ils habitaient dans son royaume, si bien qu’il pouvait leur envoyer ses esclaves pour les informer que le festin auquel ils avaient déjà été invités était prêt. Si les invités accueillaient favorablement l’avis que le festin était prêt, ils montreraient par là le respect qu’ils devaient au roi. Que figuraient “ceux qui étaient invités au festin de mariage” dans l’illustration de Jésus ?

      10. Au moment où fut prononcée cette parabole, sur quel peuple Jéhovah était-​il Roi, et en vertu de quelle disposition ?

      10 Puisque le roi figure Jéhovah Dieu, sur qui celui-ci était-​il Roi à cette époque-​là ? À qui Jésus déclara-​t-​il : “Le royaume de Dieu vous sera enlevé et sera donné à une nation qui en produira les fruits.” Ce fut à la nation juive. En 1513 avant notre ère, Jéhovah Dieu l’avait admise dans une alliance au mont Sinaï, par l’entremise de son prophète Moïse. Elle avait accepté de bon gré de contracter cette alliance avec Dieu et de respecter son code dont les lois fondamentales étaient les célèbres Dix Commandements (Ex. 19:1 à 24:8). Surtout au moyen de cette alliance, Jéhovah devint le Roi céleste de ce peuple, et celui-ci devint ainsi sa “nation”. (Deut. 33:5.) Après avoir été délivrés de la mort dans la mer Rouge, les Israélites avaient déjà chanté les louanges de leur Roi, en disant : “Jéhovah régnera jusqu’à des temps indéfinis, oui, à jamais.” — Ex. 15:18.

      11, 12. a) Comment la nation d’Israël était-​elle devenue le peuple pour le nom de Dieu ? b) Pourquoi Dieu pouvait-​il envoyer une invitation aux Israélites en les appelant par leur nom national ?

      11 Ce Roi céleste a un nom — Jéhovah — et, ayant admis la nation d’Israël dans l’alliance de la Loi, il fit d’elle le peuple de son Nom. Celui-ci était invoqué sur elle. Le médiateur Moïse déclara à Israël, le peuple de l’alliance : “Jéhovah t’établira pour lui comme un peuple saint, ainsi qu’il te l’a juré, parce que tu continues à garder les commandements de Jéhovah, ton Dieu, et que tu as vraiment marché dans ses voies. Et assurément tous les peuples de la terre verront que le nom de Jéhovah est invoqué sur toi et ils auront vraiment peur de toi.” (Deut. 28:9, 10). Par la bouche de son prophète Amos, Jéhovah déclara à sa nation élue : “Je n’ai connu que vous de toutes les familles du sol.” (Amos 3:2). Ainsi, non seulement cette nation était appelée par le nom de Jéhovah, mais celui-ci la connaissait par son nom.

      12 Par l’organe du prophète Ésaïe, Dieu a dit aux Israélites : “Et maintenant voici ce qu’a dit Jéhovah, ton Créateur, ô Jacob, et Celui qui t’a formé, ô Israël : ‘N’aie pas peur, car je t’ai racheté. Je t’ai appelé par ton nom. Tu es à moi.’” (És. 43:1). Par conséquent, si Dieu désirait leur envoyer une invitation ou leur laisser l’entrée libre, il pouvait le faire en les appelant par leur nom national.

      13. Pourquoi le Roi céleste connaissait-​il l’adresse de “ceux qui étaient invités au festin”, et en rapport avec quelle naissance cela a-​t-​il été démontré ?

      13 Dans l’illustration de Jésus, le roi connaissait l’adresse de ceux qu’il avait invités au festin de mariage. Pareillement, Jéhovah connaissait l’“adresse” de son peuple élu, de ses invités. Il savait où ils habitaient. Il s’agissait du pays qu’il avait promis à leurs ancêtres : Abraham, Isaac et Jacob, pays auquel il les avait amenés, conformément à sa promesse. Même après leur exil en Babylonie, Jéhovah les rétablit dans ce même pays. Ce ne fut pas sans raison que leur Roi Jéhovah envoya son Fils Jésus dans ce pays. Ce ne fut ni par erreur, ni par accident que Jésus, descendant d’Abraham et du roi David, naquit dans la ville de Bethléhem, dans la province de Judée, en automne de l’an 2 avant notre ère. Des siècles à l’avance, le Roi Jéhovah avait annoncé le lieu exact de cette naissance miraculeuse par l’entremise de son prophète Michée. — Michée 5:2.

      14. Lorsque les messagers passèrent pour informer les “invités” que le festin était prêt, était-​ce la première invitation que recevaient ceux-ci ?

      14 En accomplissement de l’illustration de Jésus, le Roi Jéhovah connaissait l’adresse de “ceux qui étaient invités au festin de mariage”. Il savait donc où envoyer ses messagers lorsque le festin de mariage, auquel ils avaient déjà été invités, serait prêt et que l’heure serait arrivée où ils devraient aiguiser leur appétit et venir. Lorsque les messagers passeraient chez eux pour les informer que le festin était prêt et qu’ils devaient venir sans tarder, ce ne serait pas la première invitation qu’ils recevraient. Ils recevraient là une invitation supplémentaire. Dans ce cas, quand et comment avaient-​ils déjà été invités ?

      15. a) Quand l’invitation au “festin de mariage” a-​t-​elle été adressée, et à qui ? b) De quoi l’invitation faisait-​elle partie, et en quels termes a-​t-​elle été formulée ?

      15 Ce fut en 1513 avant notre ère, lorsque Dieu le Roi admit le peuple d’Israël dans l’alliance de la Loi par l’entremise de Moïse. Le premier appel ou “invitation” fut adressé aux Israélites en tant que nation, et non à des individus, car c’était la nation qui continuerait à exister jusqu’à ce que le “festin de mariage” du Roi soit préparé et prêt à être servi. Le premier appel ou “invitation” à la nation d’Israël faisait partie des termes de l’alliance de la Loi que Jéhovah conclut avec elle, et il figurait parmi les avantages que cette nation se procurerait si elle respectait ces termes. En proposant cette alliance à Israël au pied du mont Sinaï. Dieu lui déclara par l’intermédiaire de Moïse : “Et maintenant, si vous obéissez strictement à ma voix et si vous gardez vraiment mon alliance, alors vous deviendrez assurément ma propriété spéciale parmi tous les autres peuples, car toute la terre m’appartient. Et vous, vous deviendrez pour moi un royaume de prêtres et une nation sainte.” — Ex. 19:1-6.

      16. a) Sur quelle base l’alliance de la Loi a-​t-​elle été conclue avec la nation d’Israël, et comment ? b) À qui les obligations et l’invitation que renfermait cette alliance s’étendaient-​elles, et jusqu’à quand ?

      16 Ainsi, des perspectives royales s’offraient à la nation d’Israël : l’occasion, — en fait une invitation, — de devenir un “royaume de prêtres”. Ce royaume sacerdotal agirait comme serviteur de Dieu, pour le bien de tout le reste des hommes. Le peuple d’Israël accepta cette invitation de son Roi céleste en déclarant, en réponse à ses propositions : “Tout ce qu’a prononcé Jéhovah, nous voulons bien l’exécuter.” En conséquence, Dieu le Roi conclut l’alliance de la Loi avec la nation d’Israël sur des sacrifices offerts par le médiateur Moïse (Ex. 19:7, 8 ; 24:1-12). Non seulement les obligations de cette alliance de la Loi mosaïque, mais encore l’invitation à devenir un “royaume de prêtres” s’étendaient aux descendants de ces Israélites jusqu’au premier siècle de notre ère (Rom. 9:4, 5 ; Actes 3:25, 26). Étant donné qu’au premier siècle les descendants de ces Israélites constituaient toujours une nation ‘invitée’, Dieu le Roi agissait en accord avec les termes de son alliance lorsqu’il suscita Jean le Baptiste et l’envoya annoncer à la nation d’Israël : “Repentez-​vous, car le royaume des cieux s’est approché.” — Mat. 3:1, 2.

      17. a) Pourquoi le “festin de mariage” pour le fils du roi avait-​il un rapport avec un royaume ? b) Quelle autre fonction sera assumée par ceux qui constituent l’“épouse” du Père éternel ?

      17 Mais quel rapport y a-​t-​il entre un “royaume de prêtres” et un festin de mariage qu’un roi organise pour son fils ? Jésus Christ lui-​même a laissé entendre qu’un tel rapport existait en commençant son illustration par ces paroles : “Le royaume des cieux est devenu semblable à un homme, un roi, qui fit un festin de mariage pour son fils.” (Mat. 22:1, 2). Naturellement, la nouvelle “épouse” du fils du roi deviendrait une princesse, voire la future reine. Pareillement, l’“épouse” que Dieu le Roi unit en mariage à son Fils Jésus Christ est la congrégation de ses fidèles disciples oints. Dans les cieux, ces fidèles disciples oints ne deviennent pas simplement l’“épouse” de Jésus Christ, celui qui sera “le Père éternel” de la race humaine rachetée. Ils deviennent également des cohéritiers de l’Époux céleste dans le Royaume que Dieu le Roi donne à son Fils Jésus Christ, Royaume qui doit gouverner tous les hommes.

      18. Comment Jésus a-​t-​il mis constamment l’espérance du Royaume devant ses disciples quand il prononça son sermon sur la montagne et lors de la dernière Pâque qu’il célébra ?

      18 Jésus Christ mettait constamment l’espérance de ce Royaume devant ses disciples. Dans son Sermon sur la montagne, il leur a dit : “Heureux ceux qui sont conscients de leurs besoins spirituels, puisque le royaume des cieux leur appartient. (...) Heureux ceux qui ont été persécutés à cause de la justice, puisque le royaume des cieux leur appartient. (...) Votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses. Continuez donc à chercher d’abord le royaume et Sa justice, et toutes ces autres choses vous seront ajoutées.” (Mat. 5:3, 10 ; 6:32, 33). La nuit de la dernière Pâque qu’il célébra avec ses fidèles apôtres, et après avoir inauguré le Repas du Seigneur, Jésus leur déclara : “Vous êtes, vous, ceux qui sont demeurés constamment avec moi dans mes épreuves ; et moi je fais une alliance avec vous, tout comme mon Père a fait une alliance avec moi, pour un royaume, afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume, et que vous soyez assis sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël.” — Luc 22:23-30.

      19. Pourquoi le Fils royal ne reste-​t-​il pas sans royaume, et de quelle façon les membres de son “épouse”, la congrégation, partagent-​ils ce royaume avec lui ?

      19 Les membres de l’Épouse ou congrégation de Jésus Christ seront donc ses cohéritiers dans le Royaume céleste, et il sera leur Époux ou Chef. Il sera un Souverain comme l’antique roi-prêtre Melchisédek, qui fut à la fois roi de Salem et prêtre du Dieu Très-Haut (Gen. 14:18-20 ; Ps. 110:1-4 ; Héb. 5:5, 6 ; 6:20 à 7:28). Jésus Christ est le Grand Prêtre de Jéhovah, et son Épouse ou congrégation fournit les sous-prêtres. C’est ainsi que la vraie congrégation chrétienne devient un “royaume de prêtres”. À cette congrégation l’apôtre Pierre écrivit : “Vous êtes ‘une race choisie, une prêtrise royale, une nation sainte, un peuple destiné à être une possession spéciale, pour que vous proclamiez les vertus’ de celui qui vous a appelés des ténèbres à son étonnante lumière.” (I Pierre 2:9). Jésus Christ, le Fils de Dieu, n’est donc pas un Fils royal sans royaume, car Dieu le Roi lui attribue un Royaume spécial sur tous les hommes, et la classe de son Épouse participe avec lui à ce Royaume messianique. — Rom. 8:16, 17.

      L’attitude de “ceux qui étaient invités au festin”

      20. a) Qu’allait devoir faire la génération d’Israélites qui apprit que c’était elle qui pouvait assister au festin de mariage ? b) Quelles questions se posaient alors ?

      20 Ayant été admise dans l’alliance de la Loi mosaïque, la nation d’Israël se voyait offrir un merveilleux privilège ou “invitation”. Au “festin de mariage” organisé par leur Dieu, Jéhovah le Roi, les membres de cette nation étaient des “invités”. Mais pour devenir un “royaume de prêtres”, ils devaient remplir certaines conditions. Les questions suivantes se posaient donc : Quelle serait leur attitude lorsqu’ils seraient informés que leur génération aurait l’occasion d’agir conformément à l’invitation de son Roi à participer au festin de mariage ? Au sein de cette nation, les personnes qui répondraient favorablement à l’invitation seraient-​elles assez nombreuses pour occuper toutes les places disponibles dans la salle des cérémonies nuptiales ? Les places étaient nombreuses, car d’après l’illustration, le roi avait “beaucoup d’invités”, et il avait prévu un grand nombre de divans pour leur permettre de s’étendre autour de la table du festin.

      21. Quand le Roi céleste commença-​t-​il à envoyer ses “esclaves” informer les “invités” que le festin était prêt ?

      21 En accomplissement de la parabole, à quel moment Dieu le Roi envoya-​t-​il ses “esclaves” pour informer les “invités” que le “festin de mariage” était prêt et qu’ils devaient venir sans tarder ? Ce fut après le baptême de Jésus et après que Dieu l’eut oint de l’esprit saint pour qu’il devienne le Christ, oint pour être le Roi messianique. Quand Jésus Christ revint du désert de Judée où il avait passé quarante jours, Jean le Baptiste attira l’attention de ses auditeurs sur lui et déclara : “Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde !” Non seulement Jean identifia Jésus à l’Agneau symbolique qui devait être offert en sacrifice pour sauver le monde des hommes du châtiment du péché, mais il attesta également que Jésus Christ était le Fils de Dieu. Peu de temps après, Jésus l’Oint commença son œuvre d’enseignement avec les quelques hommes qui se mirent à le suivre comme Messie. L’un de ces hommes, nommé André, trouva son frère Simon et lui dit : “‘Nous avons trouvé le Messie’ (ce qui, traduit, veut dire Christ).” (Jean 1:26 à 2:2). Ainsi Jésus commença à former un corps de disciples.

      22. Pendant combien de temps ce premier avis fut-​il donné, et à qui était-​il transmis ?

      22 Jésus Christ lui-​même enseigna et prêcha le Royaume messianique de Dieu, mais il envoya également ses disciples juifs annoncer : “Le royaume des cieux s’est approché.” (Mat. 10:1-7 ; Luc 9:1-6 ; 10:1-9). Voilà comment le Roi céleste, Jéhovah Dieu, envoya ses “esclaves” soumis à l’alliance de la Loi transmettre ce premier avis. Cela eut lieu de l’automne de l’an 29 au printemps de l’an 33, soit pendant trois ans et demi environ. Ces “esclaves” ne furent envoyés qu’à “ceux qui étaient invités”, c’est-à-dire à la nation juive admise dans l’alliance de la Loi mosaïque qui lui donnait la possibilité de devenir un “royaume de prêtres”. Par égard pour “ceux qui étaient invités” Jésus déclara aux disciples qu’il envoya annoncer que l’heure du festin était arrivée : “Ne vous en allez pas sur la route des nations et n’entrez pas dans une ville samaritaine ; mais allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël continuellement.” Et à son propre sujet Jésus a dit : “Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël.” — Mat. 10:5, 6 ; 15:24.

      23. Comment Jésus a-​t-​il montré que le moment était venu de communiquer le premier avis, mais selon la parabole, quelle fut l’attitude des invités ?

      23 Le moment était venu où ce premier avis devait être communiqué. Jésus rappela à la “maison d’Israël” que l’heure prévue par Dieu était arrivée, en disant aux Juifs : “Le temps fixé est accompli, et le royaume de Dieu s’est approché. Repentez-​vous et ayez foi en la bonne nouvelle.” (Marc 1:15). Mais la prédication des “esclaves” du Roi céleste dans toute la nation amena-​t-​elle celle-ci à se repentir, à se convertir et à accepter le Fils du Roi comme le Messie royal ? Presque à la fin du premier appel, Jésus décrivit la réaction des membres de cette nation. En effet, dans son illustration il ajouta : “Mais ils ne voulurent pas.”

      24. Dans quelle mesure ces “invités” se montrèrent-​ils obstinés dans leur refus, et avec quel événement prit fin le premier appel ?

      24 Non, cette nation ne s’était pas convertie ; elle n’avait pas accepté Jésus Christ, le Fils du Roi, comme le Messie pour qui un “festin de mariage” royal était prévu. Les membres de cette nation étaient si obstinés dans leur refus, qu’ils firent pression sur le gouverneur romain Ponce Pilate pour qu’il fasse mourir Jésus le jour de Pâque de l’an 33. Ainsi Jésus mourut comme “l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde”. (Jean 1:29, 36.) Sa mort comme sacrifice humain parfait devait procurer des bienfaits durables à “ceux qui étaient invités” au vrai “festin de mariage” du Roi. Cependant, sa mort sacrificielle mit fin à sa participation directe et personnelle à l’œuvre d’invitation. Ainsi prit fin le premier appel à “ceux qui étaient invités”.

      25. a) Pourquoi le festin de mariage n’a-​t-​il pas échoué alors ? b) Pourquoi Dieu a-​t-​il encore fait preuve d’égards envers les premiers “invités” aux termes de l’alliance de la Loi ?

      25 Cela signifiait-​il que le Roi divin avait fait en vain les préparatifs en vue du “festin de mariage pour son fils” ? Non, cela n’aurait pas été conforme à son dessein. Le Dieu Tout-Puissant ressuscita d’entre les morts son fidèle Fils Jésus Christ, l’éleva et le fit asseoir sur un siège royal à sa droite dans les cieux (Actes 2:32-36 ; Ps. 110:1, 2 ; Mat. 22:41-45). Paraissant dans la présence de Dieu, Jésus ressuscité lui présenta la valeur de son sacrifice humain comme l’Agneau de Dieu, ce qui mit fin à l’alliance de la Loi mosaïque, caractérisée par des sacrifices d’animaux inférieurs à l’homme. Toutefois malgré l’annulation de l’alliance de la Loi et l’établissement d’une nouvelle alliance ayant Jésus Christ pour Médiateur, Jéhovah Dieu le Roi fit preuve d’égards et de miséricorde envers ceux qui étaient invités au “festin de mariage” aux termes de l’alliance de la Loi. Il le fit parce qu’ils étaient nés dans la “maison d’Israël”, en tant que descendants charnels du fidèle patriarche Abraham, l’ami de Dieu. — Dan. 9:24, 27.

      Deuxième avis aux invités

      26. Comment Jésus montra-​t-​il qu’un deuxième avis serait adressé à ces “invités” pour qu’ils occupent toutes les places au festin ?

      26 Jéhovah Dieu le Roi avait des raisons d’être très indigné contre la nation des “invités”, mais il lui donna une nouvelle occasion d’occuper exclusivement tous les sièges du “festin de mariage” qu’il avait prévu “pour son fils”. Il lui envoya un second et dernier avis. Jésus Christ fit allusion à cette extension de la miséricorde de Dieu aux invités quand, immédiatement avant son ascension au ciel, il déclara à ses disciples : “Vous recevrez de la puissance lorsque l’esprit saint arrivera sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, et dans toute la Judée et [seulement par la suite] la Samarie, et jusque dans la partie la plus lointaine de la terre.” — Actes 1:8.

      27. Dans son illustration, comment Jésus a-​t-​il montré la réaction qu’auraient les invités lors du deuxième avis ?

      27 Poursuivant son illustration, Jésus prédit quelle serait la réaction générale de cette nation au second appel. Il déclara : “Il [le roi] envoya encore d’autres esclaves, disant : ‘Dites aux invités : “Voilà, j’ai préparé mon repas ; mes taureaux et mes bêtes grasses sont égorgés et tout est prêt. Venez au festin de mariage.”’ Mais eux, ne marquant nul intérêt, s’en allèrent, qui à son propre champ, qui à son commerce ; et les autres, s’emparant de ses esclaves, les traitèrent avec insolence et les tuèrent.” — Mat. 22:4-6.

      28. Comment le deuxième appel commença-​t-​il d’être transmis, et quelle accusation prononcée par la Cour suprême juive montra que la nation des invités avait été avertie ?

      28 L’accomplissement de cette partie de l’illustration de Jésus commença le jour de la Pentecôte de l’an 33, lorsque l’esprit saint fut répandu sur les disciples de Jésus réunis à Jérusalem et qu’ils se mirent à prêcher aux Juifs et aux prosélytes circoncis du judaïsme la bonne nouvelle du Royaume messianique de Dieu. Le récit inspiré ne précise pas combien de centaines de milliers de Juifs venus de nombreuses régions de la terre se trouvaient alors à Jérusalem. Quoi qu’il en soit, des milliers d’entre eux commencèrent à entendre la bonne nouvelle concernant Jésus, le Messie ressuscité. Bientôt, le porte-parole de la Cour suprême juive déclara aux douze apôtres de Jésus Christ : “Voilà que vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement, et vous êtes bien décidés à amener sur nous le sang de cet homme.” (Actes 5:27, 28). Incontestablement, pour la deuxième fois la nation des “invités” recevait une invitation.

      29. Quelle fut la réaction des invités au deuxième appel, et quels faits montrent que la parabole de Jésus disait vrai à ce sujet ?

      29 Comment la plus grande partie de cette nation reçut-​elle le second appel du Roi céleste, l’invitant au “festin de mariage” désormais prêt ? Au lieu d’honorer le Roi en se présentant au festin de mariage organisé pour son Fils, les membres de cette nation insultèrent le Roi et montrèrent leur mépris du Fils qui devait se marier, en se souciant d’abord de leurs intérêts matérialistes. Ils sont même allés jusqu’à tuer les “esclaves” obéissants du Roi, les prédicateurs chrétiens de la bonne nouvelle du Royaume messianique de Dieu. Il suffit de lire le livre des Actes des Apôtres, chapitres 3 à 9, pour trouver le récit historique qui atteste la vérité de l’illustration prophétique de Jésus sous ce rapport.

      30, 31. a) Quand le deuxième appel cessa-​t-​il d’être communiqué ? b) Dans la parabole, que fit le roi après que son deuxième appel eut été rejeté ?

      30 Tout comme le premier, ce deuxième avis communiqué aux “invités” arriva à son terme. Il devait prendre fin conformément à une prophétie. Cet appel s’acheva effectivement en l’an 36, trois années et demie après le martyre de Jésus Christ à Jérusalem. De quelle façon ? L’illustration de Jésus nous le montre, en indiquant le châtiment qui devait venir sur la nation infidèle des “invités”, parce qu’elle avait rejeté l’invitation de son Roi céleste. Jésus déclara :

      31 “Or le roi se courrouça, et il envoya ses armées, détruisit ces meurtriers et brûla leur ville. Puis il dit à ses esclaves : ‘Le festin de mariage est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes. Allez donc sur les routes qui sortent de la ville, et invitez au festin de mariage tous ceux que vous trouverez.’ Ces esclaves sortirent donc vers les routes et rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les méchants comme les bons ; et la salle des cérémonies nuptiales se trouva remplie de gens étendus à table.” — Mat. 22:7-10.

      32. L’agencement des détails de l’illustration de Jésus signifie-​t-​il que le roi allait d’abord détruire la ville des “invités” avant de s’occuper plus avant du festin de mariage ?

      32 D’après l’agencement des détails de l’illustration de Jésus, nous ne devrions pas conclure qu’avant de s’occuper davantage du festin de mariage, le roi ordonna à ses armées de passer à l’action contre la ville où habitaient les “invités” ingrats, pour ‘détruire ces meurtriers et brûler leur ville’. Car cela reviendrait à dire que le Roi céleste, Jéhovah Dieu, n’envoya pas ses esclaves pour inviter au hasard les gens au festin de mariage avant la seconde moitié de l’année 70 de notre ère, car ce fut en été de cette année-​là que Jérusalem fut détruite par les Romains sous les ordres du général Titus, fils de l’empereur Vespasien. Ces “meurtriers” furent alors effectivement tués. Selon Flavius Josèphe, 1 100 000 Juifs périrent lors du siège et de la destruction de Jérusalem, et 97 000 furent emmenés captifs pour être vendus comme esclaves. — Luc 21:20-24 ; 19:41-44.

  • Rassemblement des remplaçants pour le festin
    La Tour de Garde 1975 | 15 février
    • Rassemblement des remplaçants pour le festin

      1. a) Comment “ceux qui étaient invités” au festin de mariage ont-​ils montré qu’ils “n’en étaient pas dignes” ? b) Qu’aurait signifié pour eux abandonner leurs intérêts matérialistes et égoïstes ?

      POURQUOI les “meurtriers” antichrétiens furent-​ils tués lors de la destruction de leur ville sainte, Jérusalem, et de la désagrégation de la nation juive en l’an 70 ? Comme le dit le roi de l’illustration de Jésus, ce fut parce que ceux qui étaient invités au festin de mariage “n’en étaient pas dignes”. (Mat. 22:8.) Les Juifs l’avaient prouvé en repoussant avec insolence et souvent avec violence ceux qui leur transmettaient le second avis ou invitation du Roi céleste. Que leur aurait-​il coûté d’abandonner leurs soucis égoïstes et matérialistes pour se rendre au “festin de mariage” spirituel ? Ils auraient dû se repentir, non seulement d’avoir péché contre l’alliance de la Loi mosaïque, mais aussi d’avoir rejeté avec violence le Messie de Dieu. Puis ils auraient dû se faire baptiser comme disciples de Jésus, leur Messie. Mais ils étaient trop orgueilleux, trop suffisants et trop occupés par leurs propres projets, si bien qu’ils refusèrent de remplir ces conditions. Telle fut la situation générale au sein de la nation d’Israël.

      2. a) Pourquoi toutes les places au festin n’étaient-​elles pas inoccupées après le deuxième appel ? b) Combien de places le Roi voulait-​il voir occupées par des personnes qui en seraient “dignes” ?

      2 Est-​ce à dire que toutes les places à ce “festin de mariage” restèrent inoccupées ? Non, pas toutes ! La Bible révèle qu’un certain nombre d’“invités” parmi les Juifs répondirent au premier avis, et qu’un plus grand nombre encore de Juifs et de prosélytes circoncis vinrent après que le second avis fut communiqué à partir du jour de la Pentecôte de l’an 33. Mais ils étaient relativement peu nombreux par rapport aux places disponibles dans la salle prévue pour le festin de mariage. Combien de places le Roi voulait-​il voir occupées ? Ceux qui seraient dignes de s’étendre à “table” figuraient les cohéritiers du Fils du Roi dans le “royaume des cieux”. Le Roi céleste Jéhovah comptait donc occuper 144 000 places, afin que “la salle des cérémonies nuptiales” soit remplie d’invités qui en étaient “dignes”. Le dernier livre de la Bible, la Révélation de Jésus Christ, le prouve (Rév. 7:4-8 ; 14:1-3 ; 20:4-6). Le nombre qui y est révélé indique qu’il y a de nombreuses places au repas de noce.

      3, 4. a) D’après l’illustration de Jésus, à qui l’occasion a-​t-​elle été offerte d’occuper la totalité des 144 000 places ? b) Étaient-​ils assez nombreux pour cela ?

      3 Selon l’illustration de Jésus, Jéhovah le Roi offrit à toute la nation d’Israël admise dans l’alliance de la Loi l’occasion de fournir assez d’“invités” dignes pour occuper la totalité des 144 000 places. Les membres de cette nation étaient la “postérité” charnelle d’Abraham, avec qui Dieu avait conclu une alliance en vue de la bénédiction de toutes les familles du sol par le moyen de sa “postérité”. (Gen. 12:3 ; 22:17, 18.) L’alliance de la Loi que Dieu avait conclue avec eux par l’entremise de Moïse leur ouvrit la possibilité de devenir le “royaume de prêtres” que Dieu se proposait d’établir sous le Messie, le Médiateur plus grand que Moïse. Ces Israélites étaient les “invités” exclusifs du festin de mariage spirituel.

      4 La nation juive aurait pu fournir les 144 000 personnes invitées à occuper les nombreuses places disponibles. La réserve de candidats juifs était largement suffisante, s’élevant sans doute à plusieurs millions. Selon l’historien Josèphe, 1 197 000 Juifs étaient présents à Jérusalem pour célébrer la Pâque en l’an 70. Et n’oublions pas que tous les Juifs dispersés sur la terre habitée d’alors n’étaient pas présents à cette Pâque.

      5. a) À quoi l’apôtre Paul compara-​t-​il le nombre des membres de la “postérité” charnelle d’Abraham qui avaient répondu à l’invitation ? b) Mais y avait-​il autant de places disponibles qu’auparavant ?

      5 Ainsi il y avait “beaucoup d’invités” parmi la “postérité” charnelle d’Abraham, puisqu’ils auraient pu être 144 000. Cependant, la Bible montre que quelques membres seulement de la postérité charnelle d’Abraham acceptèrent l’invitation incluse dans les termes de l’alliance de la Loi. Vers l’an 56 de notre ère, l’apôtre Paul, Juif converti au christianisme, compara le nombre des Juifs élus à un faible “reste” de la nation d’Israël (Rom. 9:27-29 ; 11:5). Néanmoins, la présence de ce “reste” juif dans la “salle des cérémonies nuptiales” laissa moins de places disponibles, c’est-à-dire moins que la totalité des 144 000 places qui étaient libres au moment où le premier avis commença à être communiqué en l’an 29 de notre ère.

      6. Selon l’illustration de Jésus, qu’a fait le roi pour que son dessein généreux n’échoue pas, ce qui aurait jeté l’opprobre sur lui ?

      6 L’illustration de Jésus indique que le temps commençait à se faire court pour le roi, car son festin de mariage était déjà prêt. L’invitation ayant été refusée par un si grand nombre d’invités, comment allait-​il remplir la salle d’invités disposés à honorer cette fête ? Une salle remplie à moitié le déshonorerait et irait à l’encontre de son dessein bienveillant. Mais le roi ne s’avouait pas vaincu. Si les premiers invités ne voulaient pas l’honorer par leur présence, il ferait occuper par des remplaçants les places réservées. Aussi, sans tarder, et avant la destruction de la “ville” de ces “meurtriers”, le roi envoya ses esclaves en dehors de la ville, à l’extérieur de cette communauté, “sur les routes qui sortent de la ville”. Là, les “esclaves” du roi devaient trouver des remplaçants, oui ! “tous ceux que vous trouverez”.

      7. Les esclaves du roi rassemblés pour occuper les places vides reçurent-​ils la même invitation que les premiers invités ?

      7 Les esclaves devaient décider ces personnes inconnues et qui ne se trouvaient pas chez elles à occuper une place au festin de mariage. Il s’agissait quand même d’une invitation, car les gens ainsi rassemblés ne prirent pas eux-​mêmes l’initiative d’assister aux festivités de la noce. Cependant, ces remplaçants ne furent pas invités de la même manière que les premiers convives. Dans une illustration parallèle donnée par Jésus et consignée dans Luc 14:15-24, lors du troisième et dernier appel fait aux invités, le maître de maison qui offrait “un grand repas du soir” déclara à son esclave : “Sors [de la ville] sur les routes et dans les lieux entourés d’une clôture, et force les gens à entrer, pour que ma maison soit remplie. Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui étaient invités ne goûtera de mon repas du soir.” — Luc 14:23, 24.

      8. Quelles personnes ont été rassemblées ? Quand et comment ce rassemblement a-​t-​il commencé ?

      8 Cette œuvre consistant à rassembler un nombre suffisant de gens sur les “routes” en dehors de la “ville” des invités commença non en l’an 70, mais en automne de l’an 36, sept années ou une “semaine d’années” après le baptême et l’onction de Jésus, le Fils du Roi céleste (Dan. 9:24-27). Le premier esclave à être envoyé fut un Juif converti au christianisme, à savoir l’apôtre Pierre. Il fut envoyé à Césarée, capitale provinciale du gouverneur romain Ponce Pilate, où il prêcha à des Gentils incirconcis, donc à des non-Juifs. Dieu répandit l’esprit saint sur Corneille, centurion italien, et sur ses amis croyants, après quoi l’apôtre Pierre les baptisa (Actes 10:1 à 11:18). Depuis ce temps-​là, le rassemblement de non-Juifs incirconcis s’est poursuivi jusqu’au vingtième siècle. Ce sont tous des remplaçants.

      9. a) À quoi l’apôtre Paul compare-​t-​il Abraham et ses descendants charnels ? b) Pourquoi des branches ont-​elles été arrachées et comment ont-​elles été remplacées ?

      9 Dans sa lettre aux Romains, au chapitre onze Ro 11, l’apôtre Paul compara les Juifs dans l’alliance de la Loi aux branches naturelles d’un olivier. Cet arbre avait un nombre limité de branches. Il s’agissait des descendants d’Abraham, ami de Dieu, qui étaient donc héritiers de l’alliance ou promesse que Dieu avait faite à ce patriarche. Abraham était le tronc de cet olivier symbolique, dont les racines étaient fermement implantées dans cette alliance ou promesse de Dieu. Mais Dieu désirait posséder une “postérité” spirituelle d’Abraham, un Israël spirituel. C’est pourquoi, lorsque les Juifs invités à devenir un “royaume de prêtres” refusèrent de remplir les conditions requises, ils furent arrachés de l’olivier symbolique ; ils ne devinrent pas héritiers du “royaume des cieux”. Ils devaient donc être remplacés, afin que l’olivier symbolique ait toutes ses branches. À cet effet, le Dieu de miséricorde greffa à leur place des croyants gentils, comparés aux branches d’un olivier sauvage. C’est ainsi que Dieu devait compléter l’Israël spirituel, la “postérité” spirituelle d’Abraham

      L’homme sans “vêtement de mariage”

      10. Le moment de la réalisation de quelle partie de l’illustration est maintenant arrivé, et pourquoi ?

      10 À présent, au vingtième siècle, après l’œuvre de rassemblement effectuée pendant les dix-huit siècles écoulés, le nombre des remplaçants qui sont encore nécessaires devrait être réduit. Le nombre à rassembler ne serait pas élevé. Depuis la fin des temps des Gentils et le commencement du “temps de la fin” en 1914, le moment est sans aucun doute arrivé où la “salle des cérémonies nuptiales” du Roi céleste devrait être remplie. À ce stade de son illustration, Jésus poursuivit en disant : “Quand le roi entra pour examiner les convives [étendus à table], il aperçut là un homme qui n’était pas revêtu d’un vêtement de mariage. Et il lui dit : ‘Compagnon, comment es-​tu entré ici sans avoir un vêtement de mariage ?’ L’autre devint muet.” — Mat. 22:11, 12.

      11. Pourquoi l’homme qui n’avait pas de “vêtement de mariage” est-​il devenu muet quand le roi l’interrogea ?

      11 Le roi avait fourni à chaque convive un vêtement de mariage qu’il devait porter pendant les festivités, si bien que l’homme qui n’en possédait pas était sans excuse. On comprend donc qu’il “devint muet”. Dans son illustration, Jésus ne dit pas que l’homme revêtit ce vêtement pour pouvoir entrer dans la salle, puis qu’il l’enleva. Il semble plutôt que l’homme refusa de le revêtir lorsqu’un serviteur du roi le lui proposa ou lui montra la garde-robe du roi prévue pour ses invités. En effet, le roi ne lui demanda pas : “Pourquoi as-​tu enlevé le vêtement de mariage ?” Il lui dit : “Comment es-​tu entré ici sans avoir un vêtement de mariage ?” L’homme refusait de le porter à la table du festin. Aussi ne remplissait-​il pas les conditions requises des convives, et il n’avait pas le droit de se trouver parmi eux. Que figure-​t-​il aujourd’hui ?

      12. Qui l’homme sans vêtement de mariage figure-​t-​il, et selon certains commentateurs de la Bible, que représenterait ce vêtement ?

      12 Il figure ceux qui se disent chrétiens pieux, mais qui n’ont pas revêtu ce qui est représenté par le “vêtement de mariage”. Il paraît que le vêtement fourni gratuitement à chaque convive était une longue robe de lin blanc, de sorte que tous les invités étaient habillés pareillement, qu’ils soient d’origine juive ou gentile. C’est pourquoi nombre de commentateurs de la Bible font ici la comparaison avec Révélation 19:7, 8, où nous lisons au sujet de la femme de l’Agneau : “Il lui a été donné d’être revêtue d’un fin lin éclatant et pur, car le fin lin représente les actes de justice des saints.” Ils disent, par conséquent, que le “vêtement de mariage” figure la justice imputée au chrétien baptisé, c’est-à-dire sa justification.

      13. Pourquoi le “vêtement de mariage” représente-​t-​il plus que la “justification” ?

      13 Cependant, le vêtement de mariage doit figurer plus que le fait d’être déclaré juste par Dieu grâce à la foi dans le sacrifice rédempteur du Christ (Rom. 5:1, 9). La justification n’est pas une fin en soi ; elle ne se suffit pas à elle-​même. Celui qui est déclaré juste l’est afin que Dieu, qui le justifie, puisse l’adopter comme fils spirituel et membre de la “postérité” spirituelle d’Abraham et, par conséquent, comme membre de l’Israël spirituel. Ce fils adopté par Dieu peut alors être admis dans la nouvelle alliance dont le Fils de Dieu, Jésus Christ, est le Médiateur (Gal. 4:4-7 ; Rom. 8:16, 17 ; Luc 22:19, 20). Tout cela est symbolisé par le “vêtement de mariage” porté par le convive repentant et baptisé présent au festin. Il est ainsi identifié à un Israélite spirituel, membre de la “postérité” spirituelle d’Abraham.

      14. Qui l’homme sans vêtement de mariage représente-​t-​il alors ?

      14 L’unique convive que le roi surprit sans vêtement de mariage figure donc une classe de gens qui n’ont ni exercé la foi, ni agi en harmonie avec une telle foi afin d’être déclarés justes par Dieu et adoptés comme fils spirituels admis dans la nouvelle alliance conclue avec l’Israël spirituel par l’entremise du Christ. Il ne figure pas des chrétiens oints de l’esprit de Dieu et adoptés comme cohéritiers du Christ, mais qui, devenant infidèles à Dieu, perdent le privilège d’avoir part au Royaume céleste. Il symbolise plutôt les faux chrétiens qui composent aujourd’hui la chrétienté et prétendent être présents à la “table” du festin de mariage. Dieu le Roi ne les a jamais reconnus, car ils ne portent pas le bon vêtement d’identification, et de ce fait il ne les a pas oints d’esprit saint comme héritiers du Royaume.

      15, 16. a) Pour quelle action du Roi à l’encontre de la classe des hommes qui n’ont pas de vêtement de mariage le moment est-​il arrivé ? b) Quand le Roi devait-​il examiner les convives ?

      15 L’heure arrivera où Dieu dévoilera les prétentions de la chrétienté, qui se dit présente à la “table” du festin de mariage, et où il exécutera ses jugements contre elle à la vue de tous. Selon l’illustration de Jésus, Dieu le Roi, celui qui a organisé le festin de mariage pour son Fils, agit de la sorte quand il ‘entre pour examiner les convives’, une fois que la “salle des cérémonies nuptiales” est “remplie”. (Mat. 22:10, 11.) Quand il y aurait assez de convives dans la salle, le rassemblement effectué par les esclaves du roi devrait s’arrêter. À la conclusion du système de choses, quand s’achèverait cette œuvre annoncée par Jésus et consistant à rassembler les “élus” sous la direction invisible des anges, le Roi céleste entrerait pour examiner les convives.

      16 “Alors apparaîtra dans le ciel le signe du Fils de l’homme, et alors toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine en gémissant, et elles verront le Fils de l’homme venir sur les nuées du ciel avec puissance et grande gloire. Et il enverra ses anges avec un grand son de trompette, et ils rassembleront ses élus, des quatre vents, d’une extrémité des cieux à l’autre extrémité.” — Mat. 24:30, 31.

      17, 18. a) Que devait-​il arriver à la classe de ceux qui n’ont pas de vêtement de mariage lorsque s’achèverait l’œuvre de rassemblement ? b) Selon la parabole de Jésus, que doit-​il arriver à cette classe ?

      17 Ce rassemblement des “élus” devait s’achever peu avant la “grande tribulation” que Jésus compara au déluge du temps de Noé (Mat. 24:21, 22, 37-41). Lorsque le Roi céleste viendrait pour examiner les convives, la classe figurée par l’homme dépourvu d’un vêtement de mariage serait-​elle “prise” parmi les “élus” ? Ou bien serait-​elle “abandonnée” parmi “toutes les tribus de la terre” qui se frappent la poitrine en gémissant à cause de leur destruction qui approche ? La classe de la chrétienté n’a aucune excuse à présenter au Roi pour avoir voulu être présente au “festin de mariage” sans porter le vêtement symbolique. Cette classe ne peut avancer aucune raison pour que Dieu lui permette de participer aux “cérémonies nuptiales” et au “festin”. Lors de l’examen final, cette classe sera ‘muette’. Que lui fera le Roi ? L’illustration de Jésus fournit la réponse.

      18 “Alors le roi dit à ses serviteurs : ‘Liez-​le pieds et mains, et jetez-​le dans les ténèbres du dehors. C’est là que seront ses pleurs et ses grincements de dents.’” — Mat. 22:13.

      19. Où cette classe est-​elle jetée, et de quoi sera-​t-​elle privée ?

      19 Cette classe est donc liée, et elle est incapable de résister. Elle est jetée dans “les ténèbres du dehors”, là où ne brille aucune lampe. Ne recevant de Dieu aucune lumière, lors de la “grande tribulation” où seront détruits Babylone la Grande et tout le reste du présent système de choses, cette classe pleurera et grincera des dents (Rév. 17:14-18). Elle sera retranchée du “royaume des cieux” et n’aura aucune part au “repas du mariage de l’Agneau” dans les cieux. — Rév. 19:9.

      Beaucoup d’invités, mais peu d’élus

      20. Par quelle déclaration Jésus a-​t-​il conclu sa parabole et sa conclusion concernait-​elle l’homme qui n’avait pas de vêtement de mariage ?

      20 Pour conclure son illustration et en tirer la leçon, Jésus ajouta : “Car il y a beaucoup d’invités, mais peu d’élus.” (Mat. 22:14). En disant cela, Jésus ne faisait pas allusion à l’homme expulsé parce qu’il ne portait pas le vêtement de mariagea. Cet homme n’était pas le personnage principal de l’illustration. En tout cas, ce qui est certain, c’est qu’il ne figurait pas ceux qui restaient après que le “peu d’élus” eurent été choisis parmi les nombreux invités. Pareillement, les convives portant le vêtement de mariage et qui ne sont pas expulsés de la “salle des cérémonies nuptiales” ne figurent pas le “peu” de gens choisis parmi la nation juive après que l’immense majorité des Juifs “invités” se furent excusés. Qui donc Jésus désignait-​il par les termes “beaucoup d’invités” et “peu d’élus” ?

      21. Que désigne l’expression “peu d’élus”, et ceux-ci constituent-​ils tous les “convives” présents au “festin de mariage” ?

      21 Le terme “beaucoup d’invités” désigne la nation juive admise dans l’alliance de la Loi, laquelle devait aider les Juifs à devenir pour Dieu un “royaume de prêtres”. Le terme “peu d’élus” désigne le “reste” des Juifs qui, en acceptant l’avis reçu du Roi céleste, se montrèrent dignes du “royaume des cieux”. Ces Juifs laissèrent derrière eux les affaires du monde, se rendirent dans la “salle des cérémonies nuptiales”, acceptèrent le “vêtement de mariage” du Roi, le revêtirent et s’étendirent à la “table”. Étant donné qu’en l’an 36 “peu” de Juifs avaient accepté l’avis envoyé par Dieu le Roi, celui-ci dut envoyer ses “esclaves” en dehors de la “ville” ou communauté juive, en leur ordonnant de trouver des remplaçants parmi les Gentils incirconcis. Finalement, la salle doit être remplie de convives. Ainsi, le “peu” de membres du reste juif ne constituaient qu’une partie des “convives” présents au festin.

      22. a) Comment Dieu signifie-​t-​il leur élection aux “convives” revêtus du vêtement de mariage ? b) Que voulait montrer la parabole de Jésus quant au rassemblement des invités au festin de mariage du Roi ?

      22 Il s’ensuit que l’ensemble des “convives” revêtus du vêtement de mariage figurent plus que le “reste” de Juifs qui devinrent des Israélites spirituels. Les “convives” comprennent également tous les fidèles remplaçants gentils. Dieu signifia son élection de tous ces “convives” qui portaient le vêtement, en les oignant de son esprit saint, par l’intermédiaire de son Fils Jésus Christ. L’illustration de Jésus n’indique nulle part qu’un nombre inconnu de chrétiens oints deviendraient infidèles et se montreraient indignes du “royaume des cieux”. Tel n’est pas son but. Au contraire, par cette illustration, Jésus voulait montrer que malgré les difficultés le Roi céleste réussirait à réunir le nombre complet de convives pour son “festin de mariage”. Celui-ci serait une réussite, conformément au dessein bienveillant de Dieu.

      23. Le Roi Jéhovah a-​t-​il demandé à ses “esclaves” de ramener trop de futurs “convives”, sinon comment a-​t-​il procédé ?

      23 Dès le début, le Roi Jéhovah savait combien de places il y aurait autour de la “table” du festin. Il ne demanderait donc pas à ses “esclaves” d’inviter un trop grand nombre de futurs “convives”. Il ne leur ordonnerait de rassembler que le nombre nécessaire pour occuper toutes les places disponibles. Au moment prévu, il donna à ses “esclaves” l’ordre de réunir un reste parmi les Juifs invités à l’origine. Ensuite, il fit venir les remplaçants nécessaires d’entre toutes les nations des Gentils incirconcis. Peu à peu, la salle “se trouva remplie”.

      24. a) Que ne faudrait-​il pas croire à propos de l’expulsion de l’homme qui n’avait pas de vêtement de mariage ? b) Dans l’accomplissement, pourquoi n’est-​il pas nécessaire de chercher à remplacer la classe de ceux qui n’ont pas de vêtement de mariage ?

      24 Une chose est certaine : l’illustration de Jésus n’indique pas qu’après l’expulsion de l’homme dépourvu du vêtement de mariage, le roi envoya un esclave chercher un remplaçant. En effet, le roi n’enverrait pas un esclave dans la nuit, “dans les ténèbres du dehors”, pour trouver quelqu’un qui remplacerait l’homme expulsé. Qui serait sur “les routes” en dehors de la ville à cette heure de la nuit ? Puisque le roi approuvait les convives revêtus de l’habit spécial (et déjà étendus à table), le festin pouvait maintenant se poursuivre sans l’homme démuni du vêtement de mariage et qui avait été jeté dehors. Dans l’accomplissement moderne de cette dernière partie de l’illustration de Jésus, il n’est nullement nécessaire de chercher à remplacer la chrétienté et les adeptes de ses religions. Certes, ils ont essayé d’accéder à la table du festin, mais ils n’ont pas rempli les conditions divines. Ils se sont efforcés de justifier leur présence, mais sans succès.

      25. a) Qui donc appelle ou invite, et comment ? b) De quelle manière s’opère le choix, et qu’est-​il exigé de ceux qui sont “élus” ?

      25 Jéhovah le Roi est celui qui appelle ou invite les convives. Comme dans le cas de Corneille, le premier Gentil à être converti au christianisme, Dieu examine d’abord le cœur d’une personne. Puis, s’il voit qu’elle a une bonne attitude de cœur, il envoie quelqu’un aider cette personne qui écoute l’appel. Elle reçoit ainsi une instruction biblique et apprend l’espérance du Royaume céleste. Il s’ensuit que les centaines de millions de gens à qui on a prêché “cette bonne nouvelle du Royaume” ne reçoivent pas ainsi l’invitation divine d’assister au “festin de mariage” spirituel (Mat. 24:14 ; 28:19, 20). La majorité d’entre eux ne reçoivent qu’un “témoignage” concernant le Royaume. Les vrais “invités”, qui remplissent les conditions divines, sont “élus” lorsque Dieu les oint de l’esprit saint pour qu’ils deviennent cohéritiers de Jésus Christ (II Cor. 1:21 ; I Jean 2:20, 27). Ayant été élus, ils doivent se montrer fidèles jusqu’à la fin. — Rév. 17:14 ; 2:10.

      26. Que connaissent actuellement les “convives” élus qui sont encore sur la terre, et que deviendront-​ils après la “grande tribulation” ?

      26 À l’heure actuelle, en ce “temps de la fin” du présent système de choses, le monde entier des hommes se trouve en difficulté. Mais les fidèles “convives” élus réunis dans la “salle des cérémonies nuptiales” brillamment éclairée connaissent les joies et les bénédictions que leur vaut la faveur du Roi. S’ils gardent leur intégrité chrétienne à travers la “grande tribulation” qui approche et qui mettra fin au présent monde ou système de choses, ils seront admis au “repas du mariage de l’Agneau, à son repas du soir”, dans les cieux (Rév. 19:7, 9). Étant donné que ces chrétiens constituent l’“épouse” du Christ, c’est sans doute pour cette raison que l’épouse du fils du roi n’est pas mentionnée dans l’illustration de Jésusb. Tous les 144 000 membres élus et fidèles de la congrégation ou Épouse partageront ce repas avec leur Époux.

      Les demoiselles d’honneur symboliques

      27. De qui le reste de l’Épouse ou congrégation est-​il accompagné sur la terre, et comment ceux qui se joignent à lui honorent-​ils le Roi et son Fils ?

      27 Un mariage et les festivités qui l’accompagnent suggèrent la présence de demoiselles d’honneur. Effectivement, le Psaume 45:13-15 indiquait prophétiquement qu’il y en aurait. À présent que l’Épouse ou congrégation du Christ est presque au complet, ces demoiselles d’honneur symboliques accompagnent le “reste” des membres de cette congrégation. Bien entendu, elles ne s’attendent pas à suivre le “reste” au ciel, mais elles honorent le Roi céleste et son Fils, l’Époux, et elles témoignent au reste de l’Épouse ou congrégation le respect qui lui est dû. Selon Révélation 7:9-17, il y aura une “grande foule” innombrable de ces “compagnes”.

      28. Qui les membres de cette “grande foule” aident-​ils actuellement, et quelle récompense recevront-​ils du Père éternel ?

      28 Les membres de cette “grande foule” se réjouissent de voir l’accomplissement de cette partie très belle du dessein de Dieu, et ils aident avec amour le reste de la classe de l’Épouse. Avec vénération, ils participent au culte et au service du Roi céleste dans son temple-palais spirituel. Ils recevront de lui les bienfaits d’une vie sans fin, par l’entremise de son Fils, l’Époux, qui sera leur Père éternel (És. 9:6, 7). Ils jouiront d’innombrables bénédictions sur la terre transformée en paradis sous le Royaume de l’Époux, le Fils de Dieu.

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