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  • Qu’est-ce que la mort ?

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  • Qu’est-ce que la mort ?
  • Réveillez-vous ! 1971
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Réveillez-vous ! 1971
g71 8/7 p. 28-29

“Ta parole est vérité”

Qu’est-​ce que la mort ?

“LA MORT est la question la plus importante de notre temps.” Ainsi s’exprima Robert Lifton, psychiatre américain. Ce professeur de l’université Yale consacre sa vie à l’étude de la mort, et l’une des conclusions auxquelles il est arrivé est celle-ci : “Quand on est mort on est bien mort.” — Newsweek, 16 avril 1970.

Les dictionnaires et les encyclopédies répondent à peu près de la même façon à la question de savoir ce qu’est la mort. Le dictionnaire Robert définit en effet la mort comme la “cessation définitive de la vie. Arrêt des fonctions caractéristiques de la vie”. Selon l’édition intégrale du Webster’s Third New International Dictionary, la mort est “l’état de celui qui n’est plus en vie ; la fin des fonctions vitales sans aucune possibilité de les recouvrer, qu’il s’agisse d’animaux ou de plantes ou d’une partie de ces organismes”.

Dans l’Encyclopédie britannique (1959), tome VII, pages 108 et 110, on peut lire : “La mort est la cessation définitive des fonctions vitales dans le corps d’un animal ou dans une plante, la fin de la vie ou l’action de mourir.”

Le Dr V. J. Collins, directeur de la section d’anesthésiologie du Cook County Hospital de Chicago, s’est efforcé de définir ce que signifie ‘la cessation de toutes les facultés vitales’. Il a établi un critère qui tient compte de cinq facteurs permettant de déterminer quand une personne est morte. Ces facteurs sont : l’activité du cerveau, les réflexes nerveux, la fonction respiratoire, la fonction circulatoire et l’activité cardiaque. Quand toutes ces fonctions ont cessé complètement, la mort est un fait incontestable. — Science Digest, août 1970.

Tout ce qui précède est en harmonie avec ce que la Bible dit concernant la condition des morts. Quand il condamna Adam, le premier homme, pour sa désobéissance, Dieu dit : “Tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière.” (Gen. 3:19). Où était Adam avant que Dieu ne le façonnât avec la poussière du sol ? Nulle part. Il était inexistant. Autrement dit, il n’y avait pas d’Adam. Depuis qu’il est retourné à sa condition première, où est Adam ? Pas au ciel ni en enfer ou au purgatoire. Il a cessé d’exister ; il n’y a pas d’Adam ; il est inexistant.

Les Écritures attirent maintes fois notre attention sur le fait que la mort signifie l’absence de vie, la non-existence. C’est pourquoi le psalmiste nous donne ce conseil : “Ne vous confiez pas aux grands, aux fils de l’homme, qui ne peuvent sauver. Leur souffle s’en va, ils rentrent dans la terre, et ce même jour leurs desseins périssent.” — Ps. 146:3, 4.

Le sage roi Salomon, parlant de la vanité de la vie, compara l’homme à l’animal pour ce qui concerne la mort. Il dit : “Car le sort des fils de l’homme et celui de la bête sont pour eux un même sort ; comme meurt l’un, ainsi meurt l’autre, ils ont tous un même souffle, et la supériorité de l’homme sur la bête est nulle ; car tout est vanité. Tout va dans un même lieu ; tout a été fait de poussière, et tout retourne à la poussière.” Et encore : “Pour tous ceux qui vivent il y a de l’espérance ; et même un chien vivant vaut mieux qu’un lion mort. Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront ; mais les morts ne savent rien, et il n’y a pour eux plus de salaire, puisque leur mémoire est oubliée. Et leur amour, et leur haine, et leur envie, ont déjà péri.” — Eccl. 3:19, 20 ; 9:4-6.

“Mais alors, demanderez-​vous sans doute, que devient l’âme humaine ?” La Parole de Dieu rapporte que lorsque Dieu créa l’homme, celui-ci “devint une âme vivante”. La Bible dit également que “l’âme qui pèche, c’est celle qui mourra”. Ni l’un ni l’autre de ces passages ne montre que l’âme humaine peut rester consciente après la morta. — Gen. 2:7, Darby ; Ézéch. 18:4.

Il est vrai que la Bible parle de certains “morts” comme étant conscients. Cependant, il s’agit de morts au sens spirituel et non au sens littéral. C’est ainsi que l’apôtre Paul dit : “Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde.” — Éph. 2:1, 2, Segond.

Il est intéressant de noter que les théologiens contemporains ont tendance à reconnaître que les morts sont bien morts. James Lapsley de la faculté de théologie de Princeton, dans le New Jersey, en donnant le compte rendu de certains livres traitant de la mort, écrivit : “Ces ouvrages reflètent et prouvent le déclin, dans la culture occidentale, de la croyance traditionnelle en l’immortalité de l’âme, et par conséquent la sécularisation de la mort. Dans leur livre Études sur la mort [angl.], un recueil d’essais examinant les divers aspects du sujet d’après un point de vue hautement théologique, Lou Silberman et Leander Keck montrent que l’idée de l’immortalité de l’âme n’a absolument aucun fondement biblique.” — Theology Today, avril 1970.

Malgré tous ces faits, quantité d’ecclésiastiques de la chrétienté prononcent des oraisons funèbres en harmonie avec l’ancienne croyance selon laquelle l’âme humaine est immortelle. S’il s’agit de protestants fondamentalistes, ils envoient le défunt vers les béatitudes célestes au moment de sa mort. Si le mort est un catholique, le prêtre le fait passer d’abord par les tourments du purgatoire.

Cette façon de faire rappelle les propos d’un entrepreneur de pompes funèbres qui avait enterré un grand nombre de catholiques, de protestants et de juifs. Or, après avoir enterré un témoin de Jéhovah et écouté le discours de circonstance, il murmura : “C’est bien la première fois que j’enterre un homme réellement mort.”

Cependant, les membres du clergé qui ont rejeté le mythe de l’immortalité de l’âme humaine se trouvent devant un problème, comme ils l’admettent eux-​mêmes. Le Dr Minton, qui enseigne à la faculté de religion et de philosophie d’une université américaine, écrivit un article intitulé “Le besoin d’une théologie de la mort”. Il y déclare notamment : “La question de la survivance après la mort a besoin d’être sérieusement examinée, car à moins d’être aveugle on doit reconnaître que la mort est un problème pour l’homme ‘sécularisé’.” — The Christian Century, 25 mars 1970.

Si la mort est un problème pour ces ecclésiastiques “sécularisés”, c’est parce qu’ils ne croient plus ni au ciel ni au mythe de l’immortalité de l’âme, ni même à l’espérance biblique de la résurrection. Ils n’ont donc rien à offrir à leurs ouailles. Pour ces dernières la vie n’a donc plus de sens. Cependant, bien que la Bible enseigne que les morts sont bien morts, pour ceux qui croient en elle il n’y a aucun problème. En effet, la Parole de Dieu donne l’espérance d’une résurrection.

Dans le quinzième chapitre de sa première lettre aux Corinthiens 1Co 15, l’apôtre Paul présente une argumentation magistrale en faveur de la résurrection. Jésus lui-​même dit : “Ne vous étonnez pas de cela, parce que l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombes commémoratives entendront sa voix [celle de Jésus] et en sortiront.” — Jean 5:28, 29.

L’espérance de la résurrection donne donc un sens à la vie présente, car elle montre qu’on peut espérer en l’avenir. Les connaissances acquises, les mérites d’une bonne conduite, tout cela ne disparaît pas pour toujours au moment de la mort, mais entrera en ligne de compte à la résurrection.

[Note]

a Une note dans The New American Bible de 1970 (une version catholique), déclare que le terme “âme” se rapporte à “la personne dans son ensemble, en faisant ressortir le fait qu’elle est vivante, capable de désirer, d’aimer et de vouloir, etc., en plus du fait qu’elle est une entité concrète et physique. (...) Il n’y a pas d’opposition (...) entre le corps et l’âme ; il s’agit simplement de différentes façons de décrire la même réalité concrète”.

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