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Fêtes en l’honneur de JéhovahLa Tour de Garde 1950 | 1er novembre
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Fêtes en l’honneur de Jéhovah
“ Trois fois par an, tu célébreras une fête en mon honneur. ” — Ex. 23:14, Version Synodale.
1. Quelles fêtes les Israélites devaient-ils célébrer, et sur quoi ces fêtes attiraient-elles l’attention ?
JÉHOVAH ordonna à Moïse de prescrire aux Israélites trois fêtes, qu’ils devraient célébrer chaque année, en l’honneur du Seigneur. La première devait avoir lieu au début de l’année, au mois de Nisan, était appelée fête des pains sans levain et venait après la pâque des Juifs. La deuxième était la fête des semaines, qui par la suite fut appelée Pentecôte (ce qui signifie “ cinquantième jour ”). La troisième et dernière était la fête des tabernacles ou fête de la moisson. Ces fêtes étaient associées à la moisson, et ce qui se passait en relation avec ces fêtes attirait l’attention sur la justification du nom de Jéhovah.
2, 3. Qui détermina le temps et le lieu où ces fêtes devaient se dérouler, et est-ce que l’observance de ces fêtes était une bénédiction pour le peuple ? Pourquoi ?
2 Jéhovah détermina le temps et le lieu où ces fêtes devaient être célébrées ; il détermina aussi exactement la manière dont elles devaient se dérouler. Ces fêtes étaient appelées “ fêtes en l’honneur de l’Éternel ”, mais malgré ce fait, leur observance procurait au peuple beaucoup de fruits. “ Trois fois l’an tout mâle d’entre vous paraîtra devant l’Éternel, ton Dieu, au lieu qu’il aura choisi : à la fête des pains sans levain, et à la fête des semaines, et à la fête des tabernacles ; et on ne paraîtra pas devant l’Éternel à vide, [mais] chacun selon ce que sa main peut donner, selon la bénédiction de l’Éternel, ton Dieu, laquelle il te donnera. ” — Deut. 16:16, 17, Darby.
3 Il plut à Jéhovah de rassembler en ces occasions tous ceux qui formaient son peuple, dans le dessein de permettre à leur esprit de rester attaché au Seigneur et de ne pas s’intéresser à des affaires personnelles, au point de leur faire oublier ou négliger leurs devoirs envers le Seigneur. Lors de ces assemblées, les Israélites devraient s’entretenir de la bonté du Seigneur et des nombreuses bénédictions dont ils jouissaient. De cette manière, leur esprit suivrait des voies justes, et tous recevraient une grande bénédiction.
4. Où et quand fut instituée la fête de la pâque et des pains sans levain, et comment les Israélites profitèrent-ils du sang de l’agneau immolé ?
4 La première pâque était rattachée aux plaies dont Jéhovah frappa les Égyptiens, parce que Pharaon refusa d’obéir à l’ordre de Jéhovah, de laisser aller les Israélites pour servir leur Dieu. Neuf plaies s’étaient déjà abattues sur les Égyptiens ; mais Pharaon refusait toujours de laisser aller le peuple. Une nouvelle plaie allait écraser l’arrogant Pharaon et l’obliger à céder. La dixième plaie allait entraîner la mort de tous les premiers-nés, depuis l’homme jusqu’aux animaux, dans tout le pays d’Égypte. Pour ne pas souffrir avec les Égyptiens lorsque l’ange de la mort passerait à travers le pays, les Israélites devaient, à une date fixée, prendre un agneau dans chaque maison, le tuer et asperger de son sang les linteaux de leurs portes. L’ange exterminateur verrait le sang et passerait au-dessus de cette maison sans en inquiéter les habitants. Cette nuit-là, aucun Israélite ne fut inquiété par l’ange de la mort, par contre, dans chacune des maisons des Égyptiens, depuis celle de Pharaon jusqu’à celle de l’esclave, il y eut un mort. Pour les Israélites, ce fut une véritable pâque (ou “ passage ”).
5. Dans quel dessein la fête de la pâque devait-elle être commémorée ?
5 Le Seigneur prescrivit aux Israélites de perpétuer le souvenir de cet événement, disant : “ Et ce jour-là vous sera en mémorial, ... vous le célébrerez comme une fête solennelle, par ordonnance perpétuelle. ” “ On mangera durant sept jours des pains sans levain ; et il ne sera point vu chez toi de pain levé. ... Et en ce jour-là tu feras entendre ces choses à tes enfants, en disant : C’est à cause de ce que l’Éternel m’a fait en me retirant d’Égypte. Tu garderas donc cette ordonnance en sa saison, d’année en année. ” (Ex. 12:14 ; 13:7, 8, 10, David Martin). D’année en année ; à la date exacte, les enfants d’Israël observèrent cette fête de la pâque et des pains sans levain. Ce faisant, ils se remémoraient le temps où la nation fut délivrée de l’esclavage des Égyptiens, et où l’alliance de la Loi fut conclue avec eux sur l’agneau pascal immolé.
6. Quels furent, pour Israël, les avantages de l’alliance de la Loi ?
6 Cette alliance fit des enfants d’Israël le peuple qui portait le nom de Jéhovah, c’est-à-dire un peuple pour son nom. Le Seigneur leur dit : “ Désormais, si vous obéissez à ma voix et si vous gardez mon alliance, vous serez parmi tous les peuples mon plus précieux joyau ; ... Vous serez pour moi un royaume de prêtres, une nation sainte. ” (Ex. 19:5, 6, Version Synodale) “ Et qui est, comme ton peuple d’Israël, la seule nation sur la terre que Dieu lui-même est venu racheter pour soi, afin qu’elle soit son peuple, et pour t’acquérir un renom de choses grandes et redoutables, en chassant les nations de devant ton peuple, que tu t’es racheté d’Égypte ? Et tu t’es établi ton peuple d’Israël pour peuple à jamais ; et toi, ô Éternel ! tu leur as été Dieu. ” — I Chron. 17:21, 22, David Martin.
7. De quoi l’ancienne alliance de la Loi était-elle une ombre ? Et quelle était la réalité ?
7 La fête de la pâque était une ombre des choses à venir, et montrait d’avance que Jésus serait le véritable “ Agneau de Dieu ” qui ôterait les péchés du monde, délivrerait tous les hommes de bonne volonté de l’esclavage du péché et de la mort, et validerait la nouvelle alliance. C’était là quelque chose que l’agneau pascal ne pouvait pas faire, n’étant lui-même qu’une ombre. Jésus fut la réalité de cette ombre. (Col. 2:17, Version Synodale) La nuit du 14 Nisan de l’an 33 de notre ère, Jésus et ses disciples, qui étaient Israélites, se réunirent dans une chambre haute dans la ville de Jérusalem, pour observer la pâque. C’était la dernière pâque que Jéhovah devait reconnaître, et Jésus dit : J’ai désiré vivement de manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir. ” (Luc 22:15). Après le souper, Jésus institua quelque chose de nouveau et de différent, qui devrait être observé dans l’avenir. Il institua le mémorial de sa mort et des membres de son corps, l’église. Il montra ensuite que son sang, symbolisé par le vin contenu dans la coupe, validerait la nouvelle alliance. Ce même jour, le 14 du mois de Nisan, Jéhovah cloua cette ancienne disposition de l’alliance, au bois de torture sur lequel Jésus mourut. — Col. 2:14.
8. Où le grand prêtre offrit-il la gerbe d’orge ? Jéhovah allait-il reconnaître cette offrande faite le 16 Nisan de l’an 33 de notre ère ?
8 Le lendemain du sabbat suivant la pâque, le grand prêtre prit une gerbe ou une poignée des prémices de la récolte d’orge et l’offrit devant le Seigneur. Le grand prêtre de la ville de Jérusalem fit-il, en ce 16 Nisan de l’an 33 de notre ère, l’offrande qui était exigée ? S’il la fit, il ne savait pas que la réalité préfigurée par l’ombre qu’il observait était déjà présente. Où allait-il offrir cette gerbe des prémices de la récolte d’orge ? Jéhovah avait déterminé exactement l’endroit où ce service devait être accompli : “ Mais vous chercherez la demeure de l’Éternel, votre Dieu, au lieu qu’il choisira parmi toutes vos tribus pour que son nom y soit invoqué : c’est là que tu iras. C’est là que vous apporterez vos holocaustes et vos sacrifices, vos dîmes et l’oblation de vos mains. ” — Deut. 12:5, 6, Version Synodale.
9. Que vit le grand prêtre lorsqu’il entra dans le temple, le 16 Nisan de l’an 33 de notre ère, pour faire l’offrande qui était exigée, et qu’est-ce que cela signifiait ?
9 Le 16 Nisan de l’an 33, le grand prêtre devait aller au temple de Jérusalem (car c’est là qu’il plut à Jéhovah de mettre son nom) et faire l’offrande qui était exigée, une gerbe ou une poignée des prémices de la récolte d’orge. Lorsqu’il entra dans le lieu saint pour faire son offrande, il vit que le voile séparant le saint du très saint était déchiré en deux. Qu’est-ce que cela signifiait ? Le prêtre ne le savait pas. Il était là, avec l’offrande qu’il allait faire au Seigneur. Le Seigneur allait-il agréer cette offrande comme par le passé ? Non ! Ce grand prêtre était là, revêtu de ses habits sacerdotaux, mais il n’avait pas la conscience tranquille. Peu de temps auparavant, lui aussi demandait à grands cris la mort du Fils de Dieu, dont il essayait d’illustrer la résurrection en offrant la gerbe d’orge. Dieu ne reconnaîtrait plus de telles offrandes, car cette image avait déjà trouvé son accomplissement dans la résurrection de son Fils bien-aimé Christ Jésus, qui était les prémices de ceux qui dormaient. (I Cor. 15:20) Alors que le grand prêtre errait çà et là dans la plus grande des confusions, avec un sentiment de culpabilité, les disciples du Maître tressaillaient de joie. Pourquoi tressaillaient-ils de joie ? Le Seigneur avait été ressuscité des morts, aux premières lueurs du jour. En ce même jour, il était apparu à plusieurs de ses disciples. Cette nouvelle se répandit très vite, et il y eut une grande joie parmi les disciples. L’effervescence allait croissant. Ils étaient tous très heureux, parce que leur Maître et Seigneur, supplicié sur le bois, était vivant, et à jamais. Il était passé au delà du voile charnel.
LA FÊTE DES SEMAINES OU PENTECÔTE
10, 11. Comment était déterminée la date de la fête de la Pentecôte ? Qu’arriva-t-il ce jour-là, en accomplissement de la prophétie de Joël ?
10 Cinquante jours plus tard, à compter du jour où le grand prêtre offrait les prémices de la récolte d’orge, devait avoir lieu la seconde fête des Israélites, connue sous le nom de fête des semaines ou Pentecôte. Ce jour-là, le grand prêtre offrait devant le Seigneur, deux pains qu’il balançait de côté et d’autre. Ces pains étaient faits avec les prémices de la récolte de blé et cuits avec du levain. Les événements qui se déroulèrent en ce jour mémorable, révélèrent la signification de cette offrande de deux pains devant le Seigneur. Nous en trouvons le récit dans les Actes, chapitre 2, où nous lisons : ‘Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous d’un accord dans un même lieu. Alors il vint tout à coup du ciel un bruit comme celui d’un vent qui souffle avec impétuosité ; et il remplit toute la maison où ils étaient. Des langues apparurent séparées, comme de feu, et qui se posèrent sur chacun d’eux. Et ils furent tous remplis du saint esprit, et ils commencèrent à parler des langues étrangères, selon que l’esprit les faisait parler. Or, il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs. Et ils en étaient tous hors d’eux-mêmes et dans l’admiration, se disant les uns aux autres : Ces gens-là qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ?’
11 Pierre, se levant avec les onze autres, éleva la voix et leur dit : Mais c’est ici ce qui a été prédit par le prophète Joël : Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront ; vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Et certes, dans ces jours-là, je répandrai de mon esprit sur mes serviteurs et sur mes servantes, et ils prophétiseront. Et par plusieurs autres paroles, il rendait témoignage et exhortait. “ Ceux donc qui reçurent de bon cœur sa parole, furent baptisés ; et ce jour-là environ trois mille âmes furent ajoutées aux disciples. ” — Ostervald.
12. Quand Pierre utilisa-t-il la première clef du Royaume, et quel événement prouva que la clef fut utilisée à ce moment-là ?
12 Par ce discours, Pierre convainquit une multitude de Juifs que Jésus était réellement le Christ. Le fait que trois mille d’entre eux furent baptisés, prouve que ces disciples se consacrèrent au Seigneur, reçurent l’esprit et l’appel céleste, et furent ainsi en position pour avoir une place dans le Royaume avec Christ Jésus le Seigneur. C’est donc en cette occasion, que Pierre utilisa la première clef de la connaissance pour ouvrir la voie céleste aux Juifs fidèles. Pierre avait encore une autre clef pour ouvrir la voie du Royaume aux Gentils. Quand allait-il s’en servir, montrant la signification de l’image du prêtre, offrant deux pains balancés de côté et d’autre, devant le Seigneur, le jour de la Pentecôte ? — Mat. 16:19.
13, 14. Quand Pierre employa-t-il la seconde clef du royaume des cieux et quels événements prouvent qu’elle fut employée chez Corneille ?
13 Quelque temps plus tard, Pierre fut appelé chez Corneille à Césarée. À cette époque, Pierre résidait à Joppé, chez Simon le corroyeur. Pendant qu’on lui préparait à manger, Pierre eut une vision. Il vit les cieux ouverts, et une sorte de récipient descendant vers lui, ressemblant à une grande nappe attachée aux quatre coins, descendant et s’abaissant vers la terre, et où se trouvaient des quadrupèdes de toute espèce, des bêtes sauvages et des reptiles de la terre et des oiseaux du ciel. Et une voix venant du ciel et s’adressant à Pierre, dit : ‘Lève-toi, tue et mange.’ Pierre répondit : ‘Je n’ai jamais rien mangé d’impur.’ La voix dit alors : ‘Ce que Dieu a purifié, ne le regarde pas comme souillé.’ Et tandis que Pierre se demandait ce que signifiait cette vision, des hommes venus de la maison de Corneille, arrivèrent chez Simon et demandèrent à voir Pierre. Ils lui dirent que Corneille, homme juste et craignant Dieu, de qui tous les Juifs rendent un bon témoignage, avait reçu la visite d’un ange. L’ange lui avait dit d’envoyer chercher Pierre et d’écouter ses paroles. — Actes 10.
14 Pierre, accompagné de plusieurs Juifs, suivit les hommes jusque dans la maison de Corneille. Étant entré dans la maison de Corneille, Pierre dit que pour un Juif, il n’était pas juste devant la loi, d’entrer dans la maison des Gentils, mais que sans aucun doute, il y avait là la main du Seigneur. Il se mit alors à prêcher la Parole à la famille de Corneille et à ses amis qui s’étaient rassemblés. Tandis que Pierre conduisait cette remarquable étude biblique à domicile, le saint esprit vint sur ces Gentils comme il était venu sur les Juifs lors de la Pentecôte. Pierre comprit alors le sens de la vision qu’il avait eue à Joppé, chez Simon le corroyeur. Il invita à se faire baptiser ceux sur qui l’esprit était descendu. Là, Pierre employa la seconde et dernière clef pour ouvrir l’appel céleste aux Gentils. C’était une continuation de l’effusion de l’esprit qui fut observée à la Pentecôte quand l’appel céleste fut ouvert aux Juifs.
15. Jéhovah allait-il reconnaître l’offrande des deux pains balancés de côté et d’autre, après que Pierre aurait employé la seconde clef du Royaume ?
15 Sans doute, le grand prêtre juif offrait-il encore devant le Seigneur, les deux pains balancés de côté et d’autre, ne sachant pas que l’ombre était passée et que la réalité s’était approchée. Aussi, le Seigneur Dieu ne les acceptait-il plus désormais. Nous nous rappelons que les pains balancés de côté et d’autre étaient faits des prémices de la récolte de blé, et cuits avec du levain, montrant par là que les appelés d’entre les Juifs et les Gentils n’étaient pas justes en eux-mêmes, et avaient besoin de la justice de Christ pour les rendre acceptables devant Jéhovah. Ils étaient “ une sorte de prémices de ses créatures ” par leur adoption comme fils de Dieu, mais Jésus principalement était les prémices. — Jacq. 1:18, Darby.
16. Quel était le but de la nouvelle alliance ?
16 La nouvelle alliance fut validée par le précieux sang de Christ, et son but était de préparer un peuple pour le nom de Jéhovah ; désormais elle était en action. Sous l’alliance de la Loi, il n’y avait pas de miséricorde pour ceux qui méprisaient ses commandements ; le coupable mourait sans miséricorde sur la déposition de deux ou trois témoins. (Héb. 10:28) Mais ceux qui entrent dans la nouvelle alliance reçoivent miséricorde, car il est écrit : “ Je mettrai mes lois dans leur esprit, et je les écrirai dans leur cœur : ... Je leur ferai miséricorde pour leur injustice, je ne me souviendrai plus de leurs péchés et de leurs iniquités. ” (Héb. 8:10, 12, Version du Roi Jacques) Sous cette alliance miséricordieuse, Jéhovah établira un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Cet honneur a été offert aux Israélites à Horeb. — Ex. 19:6.
LA FÊTE DES TABERNACLES
17. Peut-il être prouvé par les Écritures que la fête des tabernacles préfigurait des choses devant être accomplies avant Armaguédon ? Si oui, comment ?
17 Autrefois, certains étudiants de la Bible pensaient que la fête des tabernacles représentait des choses devant être accomplies pendant le règne millénaire de Christ, et que, par conséquent, elle ne renfermait pas un enseignement particulier pour ceux qui, en ce temps-ci, suivraient les traces du Maître. L’apôtre Paul dit que les choses qui sont arrivées à Israël sont des types destinés à l’instruction de ceux qui vivent à la fin du monde. Et aussi que la loi n’a qu’une ombre des biens à venir. La fête des tabernacles était une partie de la loi, et cette image doit maintenant être comprise par ceux qui sont des témoins actifs en faveur du Royaume. Notez encore ce que dit le même apôtre au sujet des choses qui furent écrites dans les temps anciens : “ Or tout ce qui a été écrit auparavant l’a été pour notre instruction, afin que, par la patience et par la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance. ” — I Cor. 10:11 ; Héb. 10:1 ; Rom. 15:4, Version Synodale.
18, 19. Pourquoi la fête des tabernacles était-elle un si joyeux événement ?
18 La fête des tabernacles devait commencer cinq jours après le jour de l’expiation, le septième mois de l’année juive. À ce moment, les produits des champs et des vignes étaient déjà récoltés. C’était la dernière fête de l’année et une occasion de réjouissance pour tous ; ils se réjouissaient beaucoup à cause de la bonté du Seigneur qui leur avait donné en abondance des provisions pour passer l’hiver qui était proche. Quand cette image sera pleinement accomplie, ce sera un grand bonheur pour tous ceux qui auront pris part au rassemblement final des “ autres brebis ” du Seigneur. (Jean 10:16) L’évangile du Royaume aura été prêché, comme Jésus l’a commandé, dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations, et alors viendra l’hiver, période de troubles pour ce vieux monde de Satan. Le temps est maintenant venu de fuir de la chrétienté vouée à la destruction, et de chercher refuge dans l’organisation de Jéhovah. Fuyez maintenant.
19 Quand les Israélites revinrent de la captivité babylonienne, des dispositions furent prises pour célébrer la fête des tabernacles. Le prêtre Esdras lut la loi au peuple rassemblé, et quand il apprit les ordonnances concernant la fête des tabernacles, sachant qu’il n’avait pas observé cette fête pendant sa captivité, il pleura. Néhémie, Esdras et les Lévites qui enseignaient le peuple lui dirent : “ Ce jour est saint à l’Éternel, votre Dieu ; ne menez pas deuil et ne pleurez pas ! Allez, mangez de ce qui est gras et buvez de ce qui est doux. Et ne vous affligez pas, car la joie de l’Éternel est votre force. ” — Néh. 8:8-10, Darby.
20-23. De quelle manière la justification du nom de Jéhovah apparaît-elle dans les trois fêtes qu’il ordonna à Israël d’observer chaque année ?
20 Les trois fêtes que Jéhovah ordonna d’observer chaque année à Israël, sont toutes liées à la justification de son nom. Satan souleva la question de la suprématie de Jéhovah. Cela veut dire que Satan pensait avoir, pour traiter avec les créatures spirituelles et humaines, une méthode meilleure que celle proclamée par Jéhovah. Jéhovah exigeait l’obéissance absolue à ses lois, même si ses créatures ne comprenaient pas exactement pourquoi certaines lois étaient édictées et appliquées. Toutes les créatures obéissantes recevraient au temps marqué ce qui était pour leur bien. Les principes du gouvernement divin étaient l’amour fraternel et l’entr’aide. Quand Dieu demanda à Caïn où se trouvait son frère, Caïn répondit : “ Suis-je le gardien de mon frère ? ” Satan avait déjà rempli l’esprit de Caïn de son propre esprit d’égoïsme et de compétition. Satan pensait que ce principe porterait de meilleurs fruits que la voie de l’amour. Prenez tout ce que vous pouvez, par n’importe quel moyen, et gardez tout ce que vous avez, telle est la loi fondamentale de Satan.
21 Le Malin défia Jéhovah de mettre sur la terre des créatures qui lui resteraient obéissantes, s’il lui était permis, à lui Satan, de les éprouver. Cela fut montré clairement dans le cas de Job. Job était un homme dévoué à Jéhovah. L’ennemi dit que la fidélité de Job n’était pas pure mais qu’elle était mercenaire, et qu’il servait Jéhovah parce que ce dernier l’avait fait prospérer, et l’avait protégé de manière à le mettre à l’abri de toute épreuve et de toute tentation. Laisse-moi l’attaquer, dit ce méchant, et il te maudira en face. Il fut permis à Satan d’éprouver Job, mais il échoua dans sa tentative de le détourner de Jéhovah.
22 La fête de la pâque, ou fête des pains sans levain, était célébrée au début de l’année, et la fête des tabernacles était la dernière fête, c’est-à-dire était célébrée à la fin de l’année. (Ex. 12:2 ; 23:16) La mise à mort de l’agneau pascal et l’offrande des prémices de la récolte d’orge, préfiguraient la mort et la résurrection de Christ, le Seigneur, pour la justification du nom de Jéhovah et de sa souveraineté universelle. Au commencement de l’ère chrétienne, Christ le Seigneur fut cloué au bois le 14ème jour du mois de Nisan (le jour où l’agneau pascal était tué) et fut ressuscité le 3ème jour, ou le 16 Nisan, jour où le grand prêtre offrait les prémices de la récolte d’orge. Cinquante jours plus tard, à la Pentecôte, Christ Jésus commença à offrir à Dieu les membres de son corps, qui participent avec lui à la justification de Dieu. Par là, nous voyons que cette ombre continua jusqu’à la venue de la réalité, en Christ. — Col. 2:17.
23 La fête des tabernacles était la dernière fête de l’année, et pour cette raison, on peut dire qu’elle était célébrée à la fin de l’année. Cette fête préfigure bien le rassemblement final des “ autres brebis ” du Seigneur, montrant qu’elles seront rassemblées pour soutenir la souveraineté universelle de Jéhovah avant que l’hiver d’Armaguédon commence. Quand Armaguédon commencera, il sera trop tard pour moissonner. Certains diront alors : “ La moisson est passée, l’été est fini, et nous ne sommes pas sauvés ! ” (Jér. 8:20) À Armaguédon, Satan sera témoin de la destruction de son organisation visible et invisible. Il sera alors jeté dans l’abîme et celui-ci sera scellé pour mille ans, afin qu’il ne lui soit plus possible de séduire les nations, jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis. — Apoc. 20:3. w 1/7/50.
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La véritable fête de la moisson est en coursLa Tour de Garde 1950 | 1er novembre
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La véritable fête de la moisson est en cours
1-4. Quelle preuve fut donnée aux témoins de Jéhovah en 1942, montrant que le travail de rassemblement n’était pas encore achevé ?
EN CONSIDÉRANT les nombreux aspects de l’image prophétique, nous pouvons comprendre que la fête des tabernacles préfigurait ce que les témoins de Jéhovah auraient le privilège d’accomplir, dans le service du Roi, au temps du rassemblement final des “ autres brebis ”. Au début de l’année 1942, certaines circonstances firent penser à quelques-uns que le travail de témoignage était sur le point d’être terminé, et qu’Armaguédon s’était approché. Mais, dans La Tour de Garde, édition anglaise du 1er février, parut un article intitulé “ Rassemblement Final ”. Cet article montrait qu’un grand travail de rassemblement devait encore être accompli. Jéhovah signifiait par là, à tous ses serviteurs du monde entier, de continuer à s’occuper de l’œuvre de témoignage, parce que les “ autres brebis ” n’étaient pas encore toutes rassemblées. Nous citons ce qui suit de l’article susmentionné :
2 “ Depuis déjà plusieurs années, l’organisation théocratique de Jéhovah fonctionne, et il a entraîné et instruit pour cette œuvre même, les membres de cette organisation. Ils ont reçu leur territoire dans le champ, et ne doivent pas permettre à leur attention de s’en détourner, mais faire constamment cette seule chose, sachant ce qu’ils recherchent ; ils doivent marcher prudemment, toujours prêts à employer l’équipement auquel le Seigneur a pourvu pour ces derniers jours, et doivent travailler ensemble, dans une unité absolue.
3 “ Étant donné qu’il en est bien ainsi, le rassemblement final opéré par le Seigneur est en cours. Que rien n’interrompe, même pour un instant, l’avance de son peuple par alliance dans son service. Le temps est court, l’occasion est magnifique, et béni est celui qui y prend part. ”
4 En considérant ce qui était fait et dit au cours de cette fête des tabernacles ou de la moisson, nous voyons que cette dernière fête de l’année juive préfigure le “ rassemblement final ” des autres brebis du Seigneur ; et avec la fin de cette image se terminera le travail de rassemblement de Jéhovah, et son “ acte inouï ” suivra rapidement. — És. 28:21.
5. Les Israélites devaient vivre sous des tentes pendant la fête des tabernacles. Qu’est-ce que cela préfigurait ?
5 Pendant la fête des tabernacles, le peuple devait vivre sous des huttes faites du branchage de “ beaux arbres ”. Le fait d’habiter sous des tentes est significatif. Une tente est une habitation provisoire dont les occupants se servent tout en cherchant un foyer stable. Pendant le voyage qui les conduisit d’Égypte en terre promise, les Israélites habitaient sous des tentes. Abraham, Isaac et Jacob habitèrent aussi sous des tentes en leur temps. Ils ne voulaient pas faire partie du monde de Satan, mais aspiraient à une “ cité ”, ou à un gouvernement qui serait contrôlé par Jéhovah. Tous, ils confessaient n’être que des étrangers et des voyageurs sur la terre, espérant une patrie céleste. (Héb. 11:8-16) Jésus déclara : “ Mon royaume n’est pas de ce monde ” ; aussi, tous ceux qui ont mis leur espérance dans le royaume de Dieu ne sont pas des habitants permanents de ce monde méchant, et ne se considèrent pas comme en faisant partie. Ils ne dépensent pas leur temps et leurs forces pour accumuler des richesses terrestres, car tout cela sera détruit à Armaguédon, aussi complètement que le furent les choses matérielles du premier monde, détruit par le déluge du temps de Noé.
6. Comment cette partie de la fête des tabernacles est-elle réalisée aujourd’hui par les témoins de Jéhovah ?
6 Les huttes bâties par les Israélites n’étaient pas aménagées avec un confort spécial mais possédaient le strict nécessaire. Aujourd’hui, les serviteurs de Jéhovah engagés dans la proclamation de la “ bonne nouvelle ” du Royaume, ne gaspillent ni temps ni argent, pour bâtir des maisons coûteuses, pour y vivre sur un grand pied, et offrir à des amis des plaisirs mondains. Ils sont actifs dans le service du Roi, “ chassant ” les autres brebis du Seigneur, là où elles peuvent être trouvées. Lorsqu’ils ont trouvé l’une de ces brebis du Seigneur, ils font ce que le Maître ordonna à son disciple : “ Pais mes brebis ”. Elles sont visitées régulièrement, elles assistent à des études bibliques à domicile, tout cela pour leur permettre d’apprendre les bons desseins de Jéhovah, prendre position de son côté et se joindre finalement au travail de rassemblement. “ Que celui qui entend dise : Viens. ” (Apoc. 22:17) Le travail est grand et il y a peu d’ouvriers. Tous ceux qui aiment le Seigneur et leur prochain, participeront à ce travail avant qu’il soit trop tard. C’est une œuvre étrange pour les religionistes. C’est la “ moisson ” de Jéhovah, et ce travail sera bientôt achevé ; alors, à Armaguédon, commencera “ l’acte inouï ” de la destruction.
7. Combien de taureaux étaient offerts pendant la fête des tabernacles et que préfigurait cette offrande ?
7 Beaucoup de sacrifices étaient offerts pendant la fête des tabernacles. Chaque jour ils sacrifiaient des taureaux, jusqu’à en offrir soixante-dix. Le jour de l’expiation, le grand prêtre offrait un taureau et deux boucs, préfigurant ainsi le sacrifice de Christ Jésus en faveur de l’humanité. Le fait que soixante-dix taureaux étaient offerts pendant la fête des tabernacles montre que le sacrifice offert par Jésus était complet, tant du point de vue humain que divin. Soixante-dix est un multiple de dix et de sept. Sept représente la perfection du point de vue céleste, et dix, du point de vue terrestre ou humain. Jésus se donna lui-même en rançon pour tous, et ainsi, paya complètement le prix exigé. — Nomb. 29:12-34 ; I Tim. 2:5, 6.
SALUANT JOYEUSEMENT LE ROI
8. Que préfigurait le peuple portant des palmes pendant la fête des tabernacles ?
8 Tous les jours de la fête des tabernacles, le peuple portait des branches de palmiers. Ces palmes faisaient penser à la joie et à la victoire. Quelques jours avant sa mort, Jésus entra dans Jérusalem, monté sur un ânon qui n’avait jamais été monté par l’homme. Cela se passait au moment de la pâque, et une foule nombreuse de gens était venue à la fête. Quand ils eurent entendu que Jésus se rendait à Jérusalem, ils prirent des branches de palmiers et allèrent à sa rencontre, criant : “ Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël ! ” (Jean 12:12-15) Plus tard, l’apôtre Jean eut une vision et vit une grande multitude de personnes se tenant devant le trône de Dieu et devant l’agneau, revêtues de robes blanches, et tenant des palmes dans leurs mains. Et ils criaient d’une voix forte, en disant : “ Le salut est à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’agneau. ” Cette grande multitude se réjouissait de la victoire du Roi de Jéhovah et le saluait comme son Seigneur et Rédempteur. (Mat. 21:7-9 ; Apoc. 7:9, 10) Autrefois, au cours de la fête des tabernacles, les Israélites avaient beaucoup de joie, louant Jéhovah pour sa bonté envers eux, et le reconnaissaient comme leur Sauveur et Libérateur. De la même manière, ceux qui allèrent au-devant de Jésus lorsqu’il entrait à Jérusalem pour se présenter à Israël comme son Roi, le saluèrent comme Roi d’Israël. La grande multitude de l’Apocalypse pareillement, saluait le Roi en agitant des palmes.
9. Pourquoi la dernière fête de l’année était-elle une occasion de grandes réjouissances ?
9 Les trois fêtes spéciales que le Seigneur ordonna à Israël de célébrer chaque année, étaient des temps de réjouissances pour tout le peuple. C’étaient des “ fêtes en l’honneur de Jéhovah ”. Par conséquent, au cours de la dernière fête de l’année, le peuple avait une occasion spéciale pour remercier Jéhovah. Toutes les bénédictions de l’année écoulée venaient du Seigneur, et ils désiraient montrer qu’ils appréciaient tout ce qui avait été fait pour eux. Il était leur Créateur, leur Rédempteur et leur Roi, il était digne de toute adoration et de toute louange, et c’est ce qu’ils désiraient lui rendre sans réserve. Les produits des champs et des vignes étaient à présent récoltés, et ils avaient d’abondantes réserves pour l’hiver tout proche. Ils étaient le peuple de Jéhovah, et il était leur Dieu ; et ainsi tout était bien.
10. Pour quelle raison les témoins de Jéhovah peuvent-ils se réjouir maintenant ?
10 Aujourd’hui sur la terre, le peuple de Jéhovah a également beaucoup de raisons de se réjouir. Le reste oint est entré dans le temple spirituel, et avec le Seigneur, participe maintenant au rassemblement final. Les autres brebis sortent des geôles de la religion, où elles étaient retenues dans l’esclavage de l’ignorance et de la superstition. Le travail de rassemblement s’étend rapidement, à mesure que les oints et leurs compagnons, les “ autres brebis ”, vont avec le message du royaume, vers toutes les nations de la terre ; et en agissant ainsi, ils obéissent au commandement du Maître : “ Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. ” (Mat. 24:14) Là est la source d’un grand bonheur, car le Royaume est établi dans les cieux, et cette vérité est proclamée au peuple, pour lui permettre de trouver réconfort et espérance, et de s’évader des systèmes religieux qui l’ont longtemps tenu dans l’ignorance de Jéhovah et de ses glorieux desseins. Les serviteurs de Jéhovah rencontrent beaucoup d’opposition et bien des épreuves, à mesure qu’ils avancent dans son service, mais aucune de ces choses ne les arrête, car ils sont décidés à terminer le travail avec joie. Ils participent à la joie du Seigneur Dieu dans la justification de son saint nom.
11, 12. Quel point spécial était observé lors de la fête des tabernacles, quand cette dernière était célébrée pendant une année sabbatique ? Et qu’est-ce que cela préfigure ?
11 Chaque septième année, et chaque cinquantième année ou jubilé, étaient une année sabbatique. Quand la fête des tabernacles était célébrée pendant une année sabbatique, les prêtres devaient rassembler le peuple entier, les hommes, les femmes, les enfants, ainsi que tout étranger qui séjournait avec eux dans le pays, afin qu’ils entendent la lecture de la Loi : “ Moïse leur donna cet ordre : Tous les sept ans, à l’époque de l’année du relâche, à la fête des tabernacles, quand tout Israël viendra se présenter devant l’Éternel, ton Dieu, dans le lieu qu’il choisira, tu liras cette loi devant tout Israël, en leur présence. Tu rassembleras le peuple, les hommes, les femmes, les enfants, et l’étranger qui sera dans tes portes, afin qu’ils t’entendent, et afin qu’ils apprennent à craindre l’Éternel, votre Dieu, à observer et à mettre en pratique toutes les paroles de cette loi. Et leurs enfants qui ne la connaîtront pas, l’entendront, et ils apprendront à craindre l’Éternel, votre Dieu. ” — Deut. 31:10-13.
UNE PÉRIODE D’ÉDUCATION BIBLIQUE
12 Il est clairement montré par ces instructions, que la fête des tabernacles préfigurait une époque où la vérité de Dieu serait enseignée à tous les peuples. De nos jours, il y a sur la terre une multitude de personnes qui sont semblables aux enfants de l’époque dont parle le texte susmentionné. Ils ne connaissent rien des desseins bienveillants de Jéhovah ni du Royaume qui est leur seule espérance. Le prophète Osée dit : “ Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance. ” (Osée 4:6) Pourquoi, dans des pays prétendus chrétiens, des gens périraient-ils par manque de connaissance ? Le prophète Ézéchiel répond ce qui suit, au chapitre 34 de sa prophétie : “ Fils de l’homme, prophétise contre les pasteurs d’Israël ! Prophétise, et dis-leur, aux pasteurs : Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Malheur aux pasteurs d’Israël, qui se paissaient eux-mêmes ! Les pasteurs ne devaient-ils pas paître le troupeau ? Vous avez mangé la graisse, vous vous êtes vêtus avec la laine, vous avez tué ce qui était gras, vous n’avez point fait paître les brebis. ” Le prophète ajoute alors : “ Je les ferai paître dans un bon pâturage... et elles auront de gras pâturages sur les montagnes d’Israël. ” (Éz. 34:2, 3, 14) Les “ autres brebis ” seront alors amenées dans une seule bergerie, comme l’a déclaré Jésus en Jean 10:16. Le royaume de Dieu étant à présent établi dans les cieux, ces brebis affamées trouvent une nourriture substantielle sur les montagnes (domaine du Royaume) d’Israël.
13. Est-ce significatif que la fête des tabernacles suivait le jour de l’expiation ?
13 La fête des tabernacles commençait cinq jours après le jour annuel de l’expiation. Le jour de l’expiation, le grand prêtre offrait un taureau et deux boucs en expiation pour les péchés de tout Israël ; puis venait la bénédiction de la fête des tabernacles. La bénédiction préfigurée par la fête des tabernacles ne pouvait venir avant que Jésus ait donné sa vie pour les péchés de l’humanité. Le prêtre faisait un sacrifice d’expiation, d’abord pour les prêtres et les Lévites, et ensuite pour le peuple tout entier. Maintenant que le Royaume est établi et que le reste est rassemblé dans le temple, le temps est venu où les autres brebis doivent être amenées dans la bergerie. Jean dit que Jésus était une “ victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. ” (I Jean 2:2) Toute l’humanité hérita d’Adam la condamnation à mort. Les quelques années que les hommes vivent sur terre sont remplies par beaucoup de peines, dues à l’influence de Satan et de ses démons, et aucun homme ne peut racheter son âme ni celle de son frère. Tous doivent regarder à Christ Jésus et au “ Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des croyants. ” I Tim. 4:10.
14. Que préfigurait le son de la trompette, le jour de l’expiation de la cinquantième année ?
14 Le jour de l’expiation de la cinquantième année, la trompette du jubilé retentissait dans tout le pays. Le son de cette trompette signifiait la liberté pour le peuple. Aujourd’hui, la trompette du jubilé retentit dans le monde entier. Cela signifie la liberté pour les prisonniers captifs de l’ignorance et de la superstition, dans l’organisation du Diable et dans ses geôles religieuses et, par la grâce du Seigneur, une grande multitude de ces captifs trouve le chemin qui mène à la libre organisation de Jéhovah, où ils peuvent trouver paix et liberté. Désormais, ils ne considèrent plus les hommes comme étant les autorités supérieures auxquelles ils doivent obéir et qu’ils doivent servir. (Rom. 13:1) Jéhovah Dieu et Christ Jésus sont les autorités supérieures vers lesquelles regardent les croyants consacrés, et en qui ils trouvent repos et sécurité. “ Heureux le peuple qui connaît le son de la trompette [une trompette annonçant le Roi de Jéhovah] ; il marche à la clarté de ta face, ô Éternel ! ”. — Ps. 89:16.
15. Le fait que l’apôtre Jean donne un récit aussi détaillé de la présence de Jésus à la fête des tabernacles a-t-il une signification’ ? Si oui, laquelle ?
15 L’apôtre Jean nous donne le récit de la présence de Jésus à la fête des tabernacles, des choses qu’il fit et dit, et cela nous amène à conclure que cette venue était très importante. C’est ce que nous trouvons en voyant l’importance de la fête des tabernacles. Jésus était en Galilée où il accomplit de nombreux miracles, suscitant par ce fait un grand intérêt pour lui et pour son œuvre, mais ses frères ne croyaient pas encore en lui à ce moment-là. La fête des tabernacles était proche. “ Et ses frères lui dirent : Pars d’ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les œuvres que tu fais. Personne n’agit en secret, lorsqu’il désire paraître... Car ses frères non plus ne croyaient pas en lui. Jésus leur dit : ... Montez, vous, à cette fête ; pour moi, je n’y monte point, parce que mon temps n’est pas encore accompli. ... Lorsque ses frères furent montés à la fête, il y monta aussi lui-même, non publiquement, mais comme en secret. ” — Jean 7:2-10.
16, 17. Que préfiguraient l’enseignement du peuple par Jésus, lors de la fête des tabernacles, et la surprise des Juifs de savoir qu’il n’avait jamais fréquenté leurs écoles ?
16 Quelques jours plus tard, “ vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple. Et il enseignait. Les Juifs s’étonnaient, disant : Comment connaît-il les Écritures, lui qui n’a point étudié ? Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé. ” (Jean 7:14-16) La lecture de la loi pendant la fête des tabernacles était faite pour l’instruction du peuple. À ce moment-là, les conducteurs religieux des Juifs cherchaient Jésus pour le tuer. Devant ce fait, quelqu’un pourrait demander : Mais pourquoi Jésus s’exposa-t-il ainsi publiquement ? C’est là qu’il commençait à réaliser cette image. Il enseignait la vérité à ceux qui voulaient l’écouter, leur montrant par là le chemin de la vie et du bonheur. C’est là que l’image commençait à être accomplie.
17 Terminant aujourd’hui l’accomplissement de cette image, les témoins de Jéhovah enseignent au peuple les grandes vérités du Royaume, qui doivent être comprises maintenant. Les religionistes disent avec quelque mépris : “ De quelle autorité enseignez-vous le peuple ; vous n’avez jamais fréquenté l’une quelconque de nos écoles théologiques, et vous n’avez pas été ordonnés par nos organisations. ” Cependant, les choses que nous enseignons viennent de la Parole de Dieu, et une autorité supérieure à celle que peut posséder n’importe quel système terrestre, laïc ou religieux, nous commande maintenant de “ prêcher la Parole ”. Jésus donna cet ordre, et l’apôtre l’a confirmé. (Mat. 24:14 ; II Tim. 4:2 ; És. 61:1-4). Afin que cet ordre du Maître puisse être exécuté de nos jours, la Watch Tower Society entretient l’École Biblique de Galaad, où des centaines de missionnaires sont instruits, et ainsi équipés pour aller dans des pays étrangers “ prêcher la Parole ”. Des étudiants viennent de nombreux pays pour suivre les cours de cette école biblique dans le nord de l’État de New-York. Des centaines d’entre eux ont déjà rejoint leur affectation et proclament la bonne nouvelle du Royaume à beaucoup d’âmes affamées, nourries autrefois de la balle de la tradition humaine que leur donnait le clergé. Cette partie de la fête des tabernacles est maintenant en voie d’accomplissement. — Mat. 28:19, 20.
18, 19. Jésus commença-t-il l’accomplissement de l’image formée par le Prêtre apportant de l’eau de l’étang de Siloé et la répandant sur l’autel ? Si oui, comment ?
18 Une autre partie intéressante de la célébration de la fête des tabernacles était celle où le prêtre apportait de l’eau de l’étang de Siloé et la répandait sur l’autel. Alors que le prêtre entrait dans le parvis avec le vase contenant l’eau, les Lévites sonnaient de la trompette et les diacres chantaient un passage du 12ème chapitre d’Ésaïe : “ Voici, Dieu est mon salut ; j’aurai confiance, et je ne craindrai pas ; car Jah, JÉHOVAH, est ma force et mon cantique, et il a été mon salut. Et vous puiserez de l’eau avec joie aux fontaines du salut. ” (És. 12:1-3, Darby) Le dernier jour de la fête, le grand jour, Jésus était debout et disait d’une voix forte : “ Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. ” (Jean 7:37, 38) Jésus attira donc l’attention, à ce moment-là, sur le commencement de l’accomplissement de cette partie de l’image.
19 Le fleuve d’eau de la vie qui fut vu plus tard par Jean dans l’Apocalypse, sortait du trône de Dieu et de l’Agneau Christ Jésus. (Apoc. 22:1) À la fin du temps des Gentils, en 1914, Christ Jésus fut intronisé comme Roi du monde nouveau. (Apoc. 12:5) Après cela, le fleuve d’eau de la vie se répandrait pour étancher la soif de toutes les personnes de bonne volonté. Dans le passé, ces eaux, symbolisant la vérité, ont été troublées par les faux bergers, le clergé infidèle. L’un des prophètes de Jéhovah, qui eut également une vision d’un fleuve de vérité dit : “ Est-ce trop peu pour vous de paître dans le bon pâturage, pour que vous fouliez de vos pieds le reste de votre pâturage ? de boire une eau limpide, pour que vous troubliez le reste avec vos pieds ? Et mes brebis doivent paître ce que vos pieds ont foulé, et boire ce que vos pieds ont troublé ! ” (Éz. 34:18, 19) La rivière aux eaux cristallines sortant du trône de Dieu et de l’Agneau était, sans aucun doute, une partie de ce à quoi Jésus faisait allusion quand il dit lors de la fête des tabernacles que de lui “ des fleuves d’eau vive couleront de son sein. ” (Jean 7:38) Car le reste chrétien a aujourd’hui le privilège de servir de cette eau aux assoiffés.
20. Quels seraient les conséquences de l’inobservance de la fête des tabernacles, selon le prophète Zacharie ?
20 Le prophète Zacharie parla des efforts que ferait le Malin pour détruire l’organisation de Jéhovah en soulevant contre elle les hommes de toutes les nations. Ces efforts ne réussiraient pas. Par la suite, des gens sortis de ces nations se tourneraient vers le Seigneur Jéhovah, et se joindraient à ses témoins pour porter les eaux vives à ceux qui ont soif. Et sur ceux qui ne se joindraient pas à ce travail, préfiguré par la fête des tabernacles, il n’y aurait pas de pluie. Ce qui signifie qu’ils ne recevraient pas l’eau de la vie. — Zach. 14:16, 17.
21. De quelle autorité les témoins de Jéhovah et leurs compagnons invitent-ils aujourd’hui tous ceux qui ont soif, à venir boire de l’eau de la vie ?
21 Le royaume de Dieu étant établi dans les cieux, et déversant les eaux de la vie, le temps est venu pour inviter tous ceux qui ont soif à venir et à boire : “ Et l’Esprit et l’épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut prenne de l’eau de la vie, gratuitement. ” (Apoc. 22:17) Des centaines de missionnaires de l’école de la Watchtower à Galaad, sont envoyés dans diverses parties de la terre pour porter la bonne nouvelle du Royaume aux hommes. Ces hommes sont invités à venir et à boire gratuitement les eaux vivifiantes que déverse maintenant le Royaume établi. Des milliers d’âmes, viennent et boivent, gratuitement, sans argent et sans prix. Autrefois le prophète déclara : “ Ho ! quiconque a soif, venez aux eaux, et vous qui n’avez pas d’argent, venez, achetez... sans argent et sans prix. ” — És. 55:1, Darby.
LUMIÈRE
22. Que préfiguraient les lumières spéciales employées lors de la fête des tabernacles ? Que déclara Jésus au sujet de la véritable lumière ?
22 La dernière partie à considérer, dans la célébration de la fête des tabernacles, est celle qui consistait à allumer, chaque nuit, plusieurs groupes de lampes dans le parvis des femmes. Des écrivains Juifs disent que ces lampes produisaient une vive clarté qui pouvait être aperçue à une grande distance. Ces lampes préfiguraient la lumière spirituelle venant du temple de Dieu. En relation avec cela, Jésus dit : “ Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. ” (Jean 8:12) Il est possible que Jésus ait fait cette déclaration le jour suivant la fin de la fête. (Jean 7:37) Alors, les vives lumières du temple s’éteignirent et ne donnèrent plus de lumière, aussi le peuple devait-il marcher dans l’obscurité ; mais la lumière que donnait Jésus brillerait à jamais, car il donnait la lumière de la vie. Le psalmiste dit : “ Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier. ” (Ps. 119:105) Cette lumière émanant de la Parole de Dieu, vient de Dieu, et est réfléchie par Jésus-Christ. Elle guidera son peuple à travers ce monde enténébré, jusqu’à ce qu’il atteigne le monde nouveau de la justice où aucune obscurité de l’erreur n’aveuglera plus les rachetés du Seigneur.
23. Dans quel sens les disciples oints sont-ils des lumières dans ce monde ?
23 En une certaine occasion, Jésus dit à ses disciples oints : “ Vous êtes la lumière du monde ”. (Mat. 5:14) Par cette déclaration, le Maître ne voulait pas dire que ses disciples seraient les gens les plus brillants de leur époque, ni qu’ils seraient des gens très instruits, très cultivés, du point de vue de ce monde. Paul dit : “ Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés il n’y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages. ” (I Cor. 1:26, 27) Le même apôtre dit : “ Que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d’une génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, portant la parole de vie. ” (Phil. 2:15, 16) C’est parce qu’ils portent la lumière de la vérité qu’ils brillent comme des lumières dans ce monde de ténèbres. Ils portent au peuple le message du royaume de Dieu, comme la seule espérance de l’humanité.
24. Pourquoi les gens du monde sont-ils dans l’obscurité quant aux desseins de Jéhovah et comment peuvent-ils trouver la lumière ?
24 Le monde est maintenant dans les ténèbres, concernant les desseins de Jéhovah. Le prophète dit : “ Voici, les ténèbres couvrent la terre, et l’obscurité les peuples. ” (És. 60:2) Aujourd’hui les hommes sont dans les ténèbres quant aux desseins de Jéhovah. Ils n’ont pas de connaissances définies quant à l’avenir. Regarder le monde, à la lumière des croyances de la chrétienté, est très décourageant. Chaque jour, la presse attire l’attention sur le fait qu’une troisième guerre mondiale est possible, et cela avec des armes atomiques et des bombes à hydrogène. Certains prétendent que ces armes pourraient détruire toutes les créatures habitant la terre et faire sauter la planète. Nous ne sommes pas surpris que le cœur des hommes défaille de frayeur, dans l’attente de ce qui surviendra sur la terre. (Luc 21:26) Jésus indiqua tout cela comme une preuve du fait que nous avons atteint le temps de la fin, et que les conditions ne s’amélioreraient pas mais deviendraient pires. Tandis que ceux qui sont dans l’obscurité seraient occupés à redresser la situation de ce vieux monde, les serviteurs de Jéhovah seraient occupés à prêcher l’évangile du Royaume comme seule espérance de paix et de sécurité pour la race humaine vivant actuellement sur la terre. Pour être éclairés, que les gens fixent les yeux sur la lumière venant de Jéhovah, lumière que ses témoins réfléchissent pour toutes les nations.
25, 26. Que promit de faire Jésus pour ses disciples oints à la fin du monde ? Et quelles seraient leurs responsabilités ?
25 Jésus dit encore que ses disciples ne seraient pas laissés dans le doute et les ténèbres avec le reste de l’humanité, car il “ enverra ses anges avec la trompette retentissante, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu’à l’autre. ” (Mat. 24:31) Il dit également qu’il aurait un serviteur fidèle et prudent qu’il établirait maître sur ses biens (intérêts du royaume) pour donner à son peuple la nourriture au temps convenable. (Mat. 24:45-47) Dans le texte susmentionné, le mot maître porte l’idée de distributeur. Il est vrai qu’il n’y a aujourd’hui sur la terre, qu’une seule organisation qui “ annonce le royaume de Dieu comme l’espérance de l’humanité ”, et cette organisation est le serviteur fidèle et prudent de Jéhovah, associé à la Watchtower Bible Society.
26 Et encore, en Matthieu 13:43, Jésus déclara que les serviteurs de Jéhovah resplendiraient comme le soleil dans le royaume de son Père, après qu’il aurait séparé le blé de l’ivraie. Nous avons été témoins dans le passé, de ce travail de séparation, et maintenant nous voyons les fidèles représentés par le “ blé ”, resplendir comme le soleil. L’expression “ resplendir comme le soleil ” renferme la pensée de briller comme un rayon de lumière. Le fait de briller comme un rayon de lumière, pouvait ne pas avoir une signification spéciale dans le temps de Jésus, mais de nos jours, cela signifie beaucoup pour nous. Un jour de brouillard, un énorme avion, chargé de passagers, arrive au-dessus d’un terrain d’atterrissage ; le pilote ne peut voir la piste d’atterrissage ; sa réserve de carburant diminue rapidement ; comment arrivera-t-il à atterrir sain et sauf avec son avion et son précieux chargement ? Cela serait impossible sans la direction de la tour de contrôle lui enjoignant de suivre le rayon lumineux perçant le brouillard, pour le guider vers la piste d’atterrissage. Aujourd’hui, une multitude de personnes de bonne volonté tâtonnent dans les ténèbres qui obscurcissent l’esprit des hommes, cherchant à tâtons si elles peuvent trouver Dieu. Elles errent, comme des brebis sans berger, ne sachant où aller. C’est alors que le Seigneur leur envoie de sa Parole de vérité, un rayon de lumière qui les guide à travers les ténèbres et la confusion des croyances contradictoires des hommes, vers son organisation où ils trouvent la paix et la sécurité. Pour que ce travail puisse être exécuté, des millions de livres, de brochures et de périodiques sont distribués chaque année, dans le monde entier par les témoins de Jéhovah. La lumière qui se répandait du temple de Jéhovah à Jérusalem, pendant la fête des tabernacles, était une ombre des biens à venir, et ces biens sont maintenant là, tandis que l’image formée autrefois est en voie d’accomplissement. — Héb. 10:1.
27. Selon quelle assurance Armaguédon ne commencera pas avant que toute la grande multitude ait été trouvée et nourrie ?
27 Nous sommes maintenant arrivés au temps de la fin, c’est-à-dire à la consommation de ce vieux système de choses, et il y a encore beaucoup à faire avant que la tempête d’Armaguédon éclate, pour détruire la méchante organisation de Satan qui, pendant si longtemps, a outragé le nom de Jéhovah et persécuté tous ceux qui prenaient position de son côté dans le grand litige. Il y a encore une grande multitude de personnes à toucher avec le message du Royaume, avant que le travail soit terminé. Au chapitre 7 de l’Apocalypse, il nous est dit que cette multitude viendra de toutes les nations, races et langues. Il est aussi déclaré, dans le même chapitre, que les anges “ retenaient les quatre vents ” jusqu’à ce que tous les oints de Dieu aient son sceau et que cette œuvre soit accomplie. Des rapports provenant de toutes les parties du monde, prouvent que le travail du reste oint s’étend et que la multitude des autres brebis du Seigneur entend le message et se rend dans le seul endroit sûr qui soit aujourd’hui sur la terre, c’est-à-dire dans l’organisation du Seigneur ; heureux l’homme qui prend part à ce grand travail qui bientôt prendra fin pour la gloire de Jéhovah et pour la bénédiction de tous ceux qui prennent position de son côté.
28. Comment les trois fêtes que Jéhovah ordonna aux Israélites de célébrer, montrent-elles le développement des desseins de Jéhovah dans la préparation d’un peuple pour son nom ?
28 Jéhovah ayant ordonné à son peuple choisi de célébrer, comme une ombre des biens à venir, trois fêtes spéciales chaque année, à savoir, la fête des pains sans levain, la fête des semaines et la fête des tabernacles, il est raisonnable de conclure que toutes ces fêtes seraient accomplies du vivant du reste, et que leurs compagnons se joindraient à eux dans l’accomplissement de la dernière fête, c’est-à-dire de la fête des tabernacles. Ces fêtes préfigurent des choses très importantes dans l’accomplissement des desseins divins. La fête de la pâque et des pains sans levain ainsi que l’offrande des prémices de la récolte d’orge, attiraient l’attention sur la mort et la résurrection de Christ le Seigneur. La fête des semaines ou Pentecôte montre que l’église serait tirée, et des Juifs et des Gentils, pour former un peuple pour le nom de Jéhovah. Les deux pains balancés de côté et d’autre, et faits des prémices de la récolte de blé, préfigurent les deux classes qui reçoivent l’appel céleste de Dieu par Christ. La fête des tabernacles célébrée après la rentrée des produits des champs et des vignes, suggère l’idée qu’après la réunion de l’église au Seigneur dans le temple, l’attention serait reportée sur la “ grande multitude ”. Les faits qui se sont produits en accomplissement de ces fêtes, prouvent qu’elles sont des images de choses devant être accomplies pendant l’ère chrétienne.
29. Quelles obligations reposent maintenant sur le reste et sur ses compagnons ?
29 Sur le reste et ses compagnons actuels repose l’obligation de continuer le travail consistant à prêcher la Parole, à montrer le chemin conduisant à l’eau de la vie, aujourd’hui accessible à tous, et ainsi, de briller comme des lumières dans ce monde de ténèbres. (Phil. 2:15, 16) L’ennemi fera tout ce qui est en son pouvoir pour arrêter cette œuvre et détruire les ouvriers. Mais cela ne sera pas pour les fidèles une raison de relâcher leurs mains. Ayant confiance en Jéhovah et en son Roi, ils persévéreront dans ce service béni, jusqu’à ce que toutes les autres brebis soient en sécurité dans la bergerie préparée par le bon Berger. Alors les fidèles, dans le ciel et sur la terre, loueront le nom de Jéhovah. w 1/7/50
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Extrait de l’Annuaire 1950 des témoins de JéhovahLa Tour de Garde 1950 | 1er novembre
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Extrait de l’Annuaire 1950 des témoins de Jéhovah
PAKISTAN
Ici la population est mahométane. Les mahométans sont connus pour leur ferveur religieuse qui va au fanatisme. C’est avec beaucoup de difficultés que les proclamateurs du Royaume dans ce pays s’efforcent d’étudier la Parole de Dieu avec les mahométans, calmement et sans préjugés. Il est presque impossible pour les sœurs de travailler seules et pour les frères de s’introduire dans les maisons particulières pour y étudier la Bible. Les femmes mahométanes se conforment à la coutume de se voiler en public, coutume du purdah. Et malheur à l’homme qui, à son insu, s’approche du zenana ou partie de la maison réservée aux femmes ! Les proclamateurs doivent être excessivement prudents en travaillant les maisons contenant plusieurs appartements, car n’importe quelle porte pourrait être celle du zenana, et si le chef de famille surprend un homme, surtout un chrétien, en train de frapper à la porte d’une chambre qui est le zenana, il est plus que probable qu’il provoquera une scène désagréable. Cela rend le travail très difficile.
Il y a un groupe organisé à Karachi, la capitale. Il est aidé par deux gradués de Galaad qui, au cours de l’année, ont consacré en moyenne 183 heures mensuellement au service dans le champ, résultat excellent. Ils ont relativement peu d’études en cours à cause de l’énorme difficulté de gagner l’accès des foyers. Leur tâche est ardue, et ce n’est que grâce à l’esprit du Seigneur qu’ils peuvent continuer.
La population chrétienne est peu importante. Aux jours de l’occupation britannique il y avait deux églises, grandes et imposantes, appartenant aux organisations anglicane et méthodiste. Maintenant, leurs congrégations ont tellement diminué qu’ils ont dû fusionner et n’utilisent qu’un des bâtiments seulement, et on dit que celui-là est loin d’être rempli. Deux ou trois personnes de cette petite congrégation ont abandonné la fausse religion pour servir et adorer Jéhovah en esprit et en vérité. L’organisation romaine, par contre, semble adopter une politique de compromission avec les représentants de la religion de l’État afin de garder et d’augmenter le nombre de ses adhérents. Lorsque le fondateur du nouvel État, M. A. Jinnah, mourut, l’année dernière, certaines organisations religieuses “ chrétiennes ” se sont empressées de faire montre de leur appui aux chefs politiques. À l’encontre de l’Inde, dont la nouvelle constitution fait du pays un “ État séculier ”, le Pakistan s’intitule “ théocratie ” parce que le nom d’Allah et les idéaux islamiques sont incorporés à sa constitution. La religion domine.
RÉPUBLIQUE DES PHILIPPINES
Le territoire de la république des Philippines est composé de nombreuses îles, et la filiale fait tout ce qui est en son pouvoir pour les atteindre toutes afin que de plus en plus de louanges soient adressées à Dieu, en harmonie avec son commandement de “ prêcher la parole ”. D’excellents progrès ont été réalisés au cours de l’année : 116 709 visites complémentaires ont été faites et beaucoup d’études bibliques conduites régulièrement. Il y a maintenant 315 groupes disséminés dans ces îles et le territoire compte 14 circuits. Le serviteur de la filiale nous raconte des expériences très intéressantes des frères et sœurs de cette république démocratique où l’œuvre du Seigneur progresse paisiblement.
La publication bimensuelle de La Tour de Garde dans les dialectes principaux a grandement contribué à l’augmentation du nombre des études bibliques dans les foyers et à l’augmentation subséquente du nombre des proclamateurs. Outre les trois dialectes mentionnés l’année dernière, nous publions actuellement La Tour de Garde au duplicateur en cebu-visayan et en pangasinan. Nos abonnements à La Tour de Garde dans les différents dialectes ont augmenté de 1 258 à 3 334 au cours de l’année. Dans les endroits où les proclamateurs du Royaume ont très peu de publications dans leur propre dialecte, ils se servent efficacement de La Tour de Garde (publiée dans ce dialecte) dans leurs études bibliques à domicile.
Deux nouvelles brochures de la Société ont été traduites et publiées en ilocano cette année. Elles ont été accueillies avec reconnaissance par les frères et sœurs parlant l’ilocano qui s’en servent avec succès pour accroître le nombre des études bibliques dans leur territoire.
L’analphabétisme et la multiplicité des dialectes philippins (87 en tout) sont les plus grands obstacles à surmonter
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