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Les assemblées européennes ayant pour thème “Paix sur la terre” édifient la foiLa Tour de Garde 1970 | 1er février
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UNE GRANDE ASSEMBLÉE À ROME
Pendant que se déroulait l’assemblée de Nuremberg, une autre avait lieu à Rome, au Palais des sports et au Palais des congrès. Ces deux grands bâtiments, qui se trouvent l’un près de l’autre, furent utilisés pour les besoins des programmes en italien et en espagnol.
À Rome également la presse réagit d’une excellente façon, comme jamais auparavant en Italie. C’était la première fois qu’une assemblée faisait l’objet de tant de reportages. Des dizaines d’articles de journaux favorables ont été publiés, et il y a eu de bons reportages à la radio et à la télévision. Les journaux les plus importants ont demandé à plusieurs reprises des renseignements au service des relations publiques de l’assemblée.
Le journal milanais Il Giorno fit remarquer le fondement biblique de la foi des témoins de Jéhovah et déclara : “Ils sont objecteurs de conscience, mais ils payent leurs impôts comme de véritables citoyens modèles, suivant en cela le principe biblique disant : ‘Rendez donc les choses de César à César, mais les choses de Dieu à Dieu.’ (...) Ils constituent une société extrêmement unie ayant des principes moraux simples, sévères et religieux.”
Un représentant de la presse catholique déclara : “Sur le plan pratique, je dois reconnaître que vous suivez davantage le christianisme que nous autres catholiques.” Un secrétaire de rédaction de France-Soir affirma : “Il est certain que si le monde entier vivait comme vous, nous serions déjà dans le paradis.”
Le premier jour de l’assemblée, le Palais des sports était, selon l’expression d’un congressiste, “rempli d’agents de police”. Ils avaient été envoyés par le commissariat, par le quartier général de la police et par la sûreté nationale. Mais le lendemain on aurait eu du mal à en trouver un ! Un fonctionnaire déclara : “Hier, je me suis arrêté pour écouter quelques discours. J’ai été réellement enthousiasmé par leur contenu et plus particulièrement par le sujet intitulé ‘Respectez-vous l’autorité ?’. Un peu plus tard, un congressiste m’a expliqué très clairement quelques points de la Bible que je n’avais jamais compris auparavant.” Cet homme, ainsi que d’autres fonctionnaires, était émerveillé de voir la bonne conduite des congressistes.
Le dernier jour, il y eut une assistance totale de 25 648 personnes, soit 19 438 à la session italienne et 6 210 à la session espagnole. En outre, 2 212 personnes se sont fait baptiser, ce qui est un excellent résultat. Tous les délégués italiens et espagnols furent transportés de joie lorsque le livre La Bible est-elle vraiment la Parole de Dieu ? leur a été présenté dans leur langue.
Avec la clôture des assemblées de Nuremberg et Rome se terminait la série européenne des assemblées internationales ayant pour thème “Paix sur la terre”. L’assistance totale aux treize assemblées organisées en Amérique du Nord et en Europe a été de 840 572 personnes, et il y eut 27 442 baptêmes.
Douze assemblées internationales devaient encore avoir lieu dans d’autres parties du monde d’octobre à décembre. Il ne fait aucun doute que ceux qui ont assisté à ces dernières assemblées ont éprouvé les mêmes sentiments que les congressistes américains et européens, savoir que leur foi en Dieu et dans ses merveilleuses promesses a été grandement fortifiée.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1970 | 1er février
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Questions de lecteurs
● Jésus était-il mort quand le soldat romain lui piqua le côté avec une lance ?
Le récit de Jean (19:31-37) montre clairement que Jésus était déjà mort quand le soldat lui perça le côté.
D’après la Loi mosaïque (Deut. 21:22, 23), le cadavre d’un criminel exécuté ne devait pas passer la nuit sur le poteau de torture ; il devait être enterré le jour même afin que le pays ne fût pas souillé par le mépris de la loi de Dieu dont cet homme s’était rendu coupable. Si on avait laissé en vie Jésus et les criminels à ses côtés, l’après-midi étant déjà très avancée, ils seraient restés sur les poteaux pendant le sabbat, lequel commençait au coucher du soleil. Pour empêcher cela, les Juifs ont demandé qu’on leur rompît les jambes.
Le Dr Jacques Bréhant, savant français, explique cette manière d’agir. Nous lisons ce qui suit dans le Medical World News du 21 octobre 1966: “Le crurifragium, en brisant les jambes du crucifié, l’empêchait de se dresser pour respirer (...). Les Juifs demandèrent qu’on rompît les jambes aux trois condamnés, et qu’on les ôtât des poteaux. C’est pourquoi les soldats romains brisèrent les jambes aux voleurs. Mais, quand ils arrivèrent à Jésus, ils virent qu’il était déjà mort.” Pour le Dr Bréhant, deux raisons peuvent expliquer pourquoi seul Jésus était mort : 1) “Au lieu d’être cloués, les voleurs ont peut-être été attachés.” 2) “Le Christ était très affaibli par les mauvais traitements qui lui avaient été infligés avant” sa mise à mort sur le poteau.
Si Jésus avait encore été en vie, les soldats romains lui auraient rompu les jambes, à lui aussi. Or, nous lisons : “Mais en arrivant à Jésus, comme ils virent qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes. Cependant un des soldats lui piqua le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l’eau.” — Jean 19:33, 34.
Bien que le récit de Jean soit très clair, la question posée ci-dessus peut venir à l’esprit quand on lit Matthieu 27:49, 50, où il est écrit : “Mais les autres dirent : ‘Laissez-le ! Voyons si Élie vient le sauver.’ Un autre homme prit une lance et lui perça le côté, et il en sortit du sang et de l’eau. De nouveau Jésus cria d’une voix forte, et rendit son souffle.” La difficulté naît de la phrase en italique ; en effet, elle pourrait faire croire que Jésus était encore en vie quand on lui perça le côté.
La phrase en question est omise dans de nombreuses traductions de la Bible, entre autres, la Bible de Jérusalem en anglais et en français, les Bibles d’Elberfeld et d’Aschaffenburg en allemand, les Bibles Moderna, de Valera et de Nácar-Colunga en espagnol. Dans d’autres traductions, elle est mise entre crochets ou accompagnée d’une note marginale explicative. Par exemple, dans la première édition en anglais de la Traduction du monde nouveau, une note marginale indique que cette phrase apparaît dans certains manuscrits importants, comme le Sinaiticus et le Vaticanus 1209, mais pas dans d’autres. Selon de nombreux biblistes, un copiste aurait introduit, dans Matthieu 27:49, les mots appartenant au texte de Jean 19:34.
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