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JoieAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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perspective réconforte d’ores et déjà les chrétiens. Grâce à elle, ceux-ci ne s’affligent plus “comme les autres qui n’ont pas d’espérance”. — I Thess. 4:13, 14; Jean 5:28, 29.
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JokébèdAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JOKÉBÈD
(“Jéhovah est gloire”).
Fille de Lévi qui épousa Amram, Lévite lui aussi; mère de Miriam, d’Aaron et de Moïse (Ex. 6:20; Nomb. 26:59). Jokébèd était une femme de foi qui mettait sa confiance en Jéhovah, son Dieu. Elle passa outre au décret de Pharaon en refusant de tuer son bébé, qui reçut plus tard le nom de Moïse. Au bout de trois mois, comme elle ne pouvait plus le garder chez elle, elle le plaça dans une arche de papyrus et le déposa parmi les roseaux près de la rive du Nil. La fille de Pharaon trouva le bébé et voulut le garder, mais les choses se passèrent de telle manière qu’elle demanda à la propre mère de Moïse d’allaiter le nourrisson. Tandis que le garçon grandissait, Jokébèd et son mari enseignaient avec beaucoup d’assiduité à leurs enfants les principes du culte pur, ce qui ne manqua pas d’exercer plus tard une influence sur leur vie. — Ex. 2:1-10.
D’après le texte massorétique, Jokébèd était la sœur de Kohath, père d’Amram; autrement dit, Amram épousa sa tante, ce qui n’était pas illicite en ce temps-là (Ex. 6:18, 20). Cependant, certains exégètes croient que Jokébèd était la cousine d’Amram plutôt que sa tante. C’est en effet ce qu’indique la Septante, ainsi que la Peschitto syriaque et la tradition juive. Voici par exemple ce qu’on peut lire en Exode 6:20: “Amram prit pour femme Jochabed, fille du frère de son père.” (LXX, P. Giguet). “Amram prit pour femme Jochabed, fille de son oncle paternel.” (Glaire). “Amram épousa Jochabed, fille de son oncle paternel.” (Lemaistre de Saci). À propos de l’expression “la sœur de son père”, la Bible de Rotherham donne cette précision dans une note en bas de page: “Prob[ablement] un membre féminin de la famille de son père.” Dans son Commentary, Thomas Scott déclare: “D’après la Septante et la tradition juive, Jokébèd était la cousine et non la tante d’Amram.” Clarke (Clarke’s Commentary) fait cette remarque: “Les meilleurs critiques estiment que Jokébèd était la cousine germaine d’Amram, et non sa tante.” Lorsque Nombres 26:59 dit que Jokébèd était la “fille de Lévi”, il faut peut-être comprendre qu’elle était sa “petite-fille”, car dans beaucoup d’autres passages des Écritures le mot “fils” est employé pour désigner un “petit-fils”. Fenton explique que l’hébraïsme ‘née à Lévi’, dans le même verset, “ne signifie pas à Lévi lui-même; il s’agit simplement d’une personne issue de sa tribu. Vu le temps qui s’est écoulé, il est impossible qu’elle [Jokébèd] ait été la fille de Lévi lui-même”.
Par contre, si le texte massorétique est correct en Exode 6:20, et si Jokébèd était vraiment la tante d’Amram et non sa cousine, les problèmes chronologiques épineux qui s’ensuivent pourraient être résolus de la manière suivante:
Léa épousa Jacob en 1774 avant notre ère et Lévi, son troisième enfant, naquit vers 1771 (Gen. 29:21-23, 32-34). Quand Lévi vint en Égypte, en 1728, il devait donc avoir environ quarante-trois ans et était père de trois fils, dont Kohath (Gen. 46:8, 11). À cette époque, sa femme pouvait n’avoir que quinze ans. Lévi mourut en 1634 avant notre ère, à l’âge de 137 ans (Ex. 6:16). Il a très bien pu engendrer Jokébèd une dizaine ou une vingtaine d’années avant cette date. Si Jokébèd est née dix ans avant la mort de son père, soit en 1644, elle avait seulement cinquante et un ans à la naissance de Moïse, en 1593. (Lorsque les Israélites sont sortis d’Égypte, en 1513 avant notre ère, Moïse avait quatre-vingts ans. — Actes 7:23, 30.) Et la mère de Jokébèd? Si elle était aussi la mère de Kohath et si elle n’avait que quinze ans lors de l’entrée en Égypte, elle aurait eu quatre-vingt-dix-neuf ans en 1644, année où Jokébèd aurait pu naître. Elle aurait donc largement passé l’âge de mettre au monde des enfants. (À quatre-vingt-neuf ans, Sara avait cessé d’avoir ses règles. — Gen. 17:17; 18:11.) Ainsi, il est possible que Lévi ait été le père de Jokébèd. Par contre, la mère de Jokébèd était nécessairement une femme plus jeune que la mère de Kohath. Dans ce cas, tout en n’étant que la demi-sœur de Kohath, Jokébèd aurait été la tante d’Amram.
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JokimAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JOKIM
{Article non traduit.}
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JonadabAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JONADAB
(“Jéhovah est généreux” ou “Jéhovah encourage”).
1. Neveu de David; fils de Schiméah, son frère. Jonadab était un “homme fort et sage”, mais rusé et astucieux. Après avoir incité Amnon, fils de David, à lui révéler sa passion pour Tamar, sa demi-sœur, Jonadab lui proposa le stratagème qui conduisit Amnon à la violer. Quand Absalom, frère de Tamar, eut tué Amnon par vengeance, on rapporta à David qu’il avait tué tous les fils du roi, mais Jonadab était là pour lui donner l’assurance que seul Amnon était mort (II Sam. 13:3-5, 14, 22, 28-33). Jonadab est peut-être le “Jonathan” de II Samuel 21:21 et de I Chroniques 20:7.
2. Fils de Récab; compagnon du roi Jéhu. Sa rencontre avec Jéhu ne fut pas fortuite, car, de sa propre initiative, Jonadab “venait au-devant de lui”. En retour, il reçut la bénédiction de Jéhu. Les événements montrèrent que Jonadab approuvait la décision de Jéhu d’éliminer complètement le culte de Baal en Israël. À chaque proposition de Jéhu, Jonadab répondit rapidement par l’affirmative. “Ton cœur est-il droit envers moi?” demanda Jéhu. “Il l’est”, répondit Jonadab. “Donne-moi ta main”, dit Jéhu. Jonadab lui donna donc sa main. Une fois que Jonadab fut sur le char de Jéhu, celui-ci lui dit: “Viens avec moi et vois que je ne tolère aucun acte de rivalité contre Jéhovah.” Une fois de plus, Jonadab exprima son accord. Finalement, quand ils allèrent à Samarie et que tous les adorateurs de Baal furent rassemblés, Jonadab ne rebroussa pas chemin. Il accompagna Jéhu dans la maison de Baal et resta à ses côtés pendant le massacre qui suivit. Jéhu, quant à lui, démontra son entière confiance en Jonadab. — II Rois 10:15-28.
Presque trois cents ans plus tard, Jérémie, dirigé par Jéhovah, cita en exemple les Récabites, descendants de Jonadab, pour leur fidélité aux ordres de leur ancêtre, laquelle tranchait avec la désobéissance dont le peuple de Juda et de Jérusalem faisait preuve envers Dieu. Jonadab avait ordonné aux Récabites de vivre dans des tentes, de ne rien semer, de ne pas planter de vigne et de ne pas boire de vin. Quand Jérémie leur offrit du vin, ils refusèrent en se référant au commandement de Jonadab, leur ancêtre. À cause de leur fidélité, Jéhovah fit cette promesse: “Point ne sera retranché de chez Jonadab, fils de Récab, un homme pour se tenir devant moi tout le temps.” — Jér. 35:1-19.
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Jonadab, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JONADAB, II
{Article non traduit.}
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JonamAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JONAM
{Article non traduit.}
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JonasAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JONAS
(“colombe”).
“Fils d’Amittaï”; prophète de Jéhovah originaire de Gath-Hépher (II Rois 14:25), ville située à la limite du territoire de Zabulon (Josué 19:10, 13). Conformément à la parole de Jéhovah transmise par Jonas, le roi d’Israël Jéroboam (II) parvint à rétablir “la limite d’Israël depuis l’entrée de Hamath jusqu’à la mer de l’Arabah [la mer Morte]”. (II Rois 14:23-25; voir Deutéronome 3:17.) Il apparaît donc que Jonas servit pendant quelque temps comme prophète dans le royaume des dix tribus durant le règne de Jéroboam (II). Ce prophète est, semble-t-il, le même que celui qui se vit confier par Jéhovah la mission de proclamer un message de jugement contre Ninive (Jonas 1:1, 2) et qui rédigea aussi le livre de Jonas.
Au lieu de s’acquitter de la mission que Jéhovah lui avait confiée et d’aller avertir les Ninivites, Jonas décida de se sauver au loin. Dans le port de Joppé, il put embarquer sur un bateau qui allait à Tarsis (qu’on identifie généralement à l’Espagne), à 3 500 kilomètres environ à l’ouest de Ninive. — Jonas 1:1-3; 4:2.
Après être monté à bord du bateau ponté, Jonas s’était endormi profondément “dans les parties les plus retirées” de celui-ci. Pendant ce temps, les marins affrontaient une tempête envoyée par Dieu qui menaçait de provoquer le naufrage du navire. Ils appelèrent à l’aide vers leurs dieux et lancèrent des objets par-dessus bord pour alléger le bateau. Le capitaine du navire réveilla Jonas et le pressa d’invoquer lui aussi son “dieu”. Finalement, les marins jetèrent les sorts afin de déterminer lequel d’entre eux leur attirait cette tempête. C’est certainement Jéhovah qui fit tomber le sort sur Jonas. Comme les marins le questionnaient, Jonas confessa qu’il avait manqué à sa mission. Pour leur éviter de périr par sa faute, il leur demanda de le lancer à la mer. Quand tous les efforts pour ramener le navire à la terre ferme eurent avorté, les marins traitèrent Jonas selon ce qu’il leur avait dit, et la fureur de la mer se calma. — Jonas 1:4-15.
Lorsque Jonas s’enfonça dans les eaux, les algues s’enroulèrent autour de sa tête. Puis il n’eut plus l’impression de se noyer, et il se retrouva dans le ventre d’un grand poisson. Jonas se mit alors à prier Jéhovah, le glorifiant comme son Sauveur, et il fit la promesse de s’acquitter de son vœu. Le troisième jour, le grand poisson vomit le prophète sur la terre ferme. — Jonas 1:17 à 2:10.
Ayant reçu une seconde fois pour mission d’aller à Ninive, il entreprit le long voyage jusqu’à cette ville. “Finalement Jonas commença à pénétrer dans la ville l’espace d’un jour de marche, et il proclamait et disait: ‘Encore quarante jours, et Ninive sera renversée.’” — Jonas 3:1-4.
Certains critiques ont du mal à croire que les Ninivites, y compris leur roi, aient réagi favorablement à la prédication de Jonas (Jonas 3:5-9). À cet égard, il est intéressant de noter ce que fit remarquer un commentateur de la Bible, C. Keil: “On comprend très bien que la proclamation de Jonas ait fait forte impression sur les Ninivites et que toute la ville se soit repentie avec le sac et la cendre, si seulement on garde ces quelques éléments présents à l’esprit: les Orientaux se laissent très facilement gagner par l’émotion; toutes les religions païennes d’Asie se caractérisent par la crainte mêlée de respect qu’elles vouent à l’Être suprême; la divination et les oracles étaient tenus en grande estime en Assyrie depuis les temps les plus reculés (...); on peut aussi tenir compte du fait que l’arrivée d’un étranger, qui, bien que n’ayant aucun intérêt, dévoilait avec vigueur et sans crainte l’impiété de la grande cité royale et annonçait sa destruction à court terme avec l’assurance si caractéristique des prophètes envoyés par Dieu, ne manquerait pas d’exercer une puissante impression sur l’esprit des gens, et ce d’autant plus si le récit des œuvres miraculeuses des prophètes d’Israël était parvenu jusqu’à Ninive.” — Biblical Commentary on the Old Testament, The Twelve Minor Prophets, t. I, pp. 407, 408.
Au bout de quarante jours, rien ne s’étant encore produit, Jonas fut particulièrement ulcéré de ce que Jéhovah n’avait pas fait venir le malheur sur Ninive. Il alla même jusqu’à prier Dieu de lui ôter la vie. Mais Jéhovah lui répondit par cette question: “Est-ce à bon droit que tu brûles de colère?” (Jonas 3:10 à 4:4). Alors le prophète quitta la ville. Plus tard, il se fit une hutte et là, à l’est de Ninive, il attendit pour voir ce qui adviendrait à cette ville. — Jonas 4:5.
Quand une lagénaire poussa miraculeusement afin de lui donner de l’ombre, il se réjouit grandement. Mais sa joie fut de courte durée. Le lendemain matin, très tôt, un ver s’attaqua à la plante qui se dessécha. Privé d’ombre, Jonas se trouva exposé à un vent d’est très sec, tandis qu’un soleil de plomb pesait sur sa tête. Une nouvelle fois, il réclama la mort. — Jonas 4:6-8.
Se servant de cette lagénaire, Jéhovah donna une leçon de miséricorde à Jonas. Celui-ci s’apitoyait sur cette plante, se demandant pourquoi il avait fallu qu’elle meure. Or, il ne l’avait ni plantée ni même
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