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Comment Dieu finance son œuvreLa Tour de Garde 1952 | 1er août
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Quelle différence entre ces diverses manières de soutirer de l’argent et les principes bibliques ! Mais comme les gens reçoivent pour toute nourriture spirituelle de la balle et de l’eau trouble, il n’est pas étonnant qu’il faille les tromper, les cajoler, les flatter, les menacer et profiter d’eux en toute circonstance ; cette façon d’agir rappelle celle de certaines religions orientales qui prévoient des plaisirs sensuels dans leur forme d’adoration. — Apoc. 2:14.
La conduite des témoins de Jéhovah sous la direction de la Watch Tower Bible and Tract Society est diamétralement opposée à celle des religions de la chrétienté. Selon l’Annuaire des témoins de Jéhovah de 1952, leurs ministres ont consacré, en 1951, 63 000 000 d’heures à la prédication de la bonne nouvelle du Royaume dans 121 pays. Des millions de livres, de bibles, de brochures, de périodiques et de tracts ont été distribués. Des missionnaires ont été instruits et envoyés dans des pays étrangers. Environ 18 000 ministres ont été aidés de manière à pouvoir consacrer tout leur temps à ce service et plus de mille autres ont été employés dans soixante-dix filiales, où ils se sont occupés des intérêts de 400 000 proclamateurs.
FINANCEMENT DE L’ŒUVRE DES TÉMOINS DE JÉHOVAH
Est-ce que les témoins de Jéhovah doivent recourir aux loteries, ventes de charité, banquets, etc., pour assurer cette expansion ? Vont-ils jusqu’à présenter Jéhovah Dieu comme un monstre qui, pour de l’argent, se prive du plaisir de torturer des âmes dans un purgatoire ? Consentent-ils à soutenir des régimes totalitaires pour un appui financier ? Non, ils ne font rien de tout cela.
Ayant reçu une compréhension de Jéhovah Dieu, de ses attributs et de ses merveilleux desseins, les témoins de Jéhovah sentent en eux une force qui les pousse à faire quelque chose pour montrer leur appréciation, c’est pourquoi ils donnent volontairement. Ils savent que c’est maintenant le moment de se faire des amis de Jéhovah Dieu et de Jésus-Christ en employant convenablement les richesses injustes qui tôt ou tard feront défaut, tandis que l’amitié de Dieu et de Jésus-Christ leur garantira des demeures éternelles. Ils sont également conscients de leur privilège de faire ce qu’ils peuvent, même s’il ne s’agit que de la pite de la veuve. — Marc 12:41-44 ; Luc 16:9.
Ils savent que si leur étude, leur présence aux réunions et leur service doivent être efficaces, il leur faut travailler d’une façon suivie ; ils savent aussi qu’il en est exactement de même quand il s’agit de contribuer aux frais de l’expansion de la véritable adoration ; cette contribution gagnera à être faite d’une façon suivie, en harmonie avec le conseil de Paul : “ Le premier jour de chaque semaine, chacun de vous mettra quelque chose de côté, et réunira ainsi ce qu’il peut donner. ” — I Cor. 16:2, Stapfer.
Les contributions volontaires ne jouent pas un rôle insignifiant dans l’expansion de la véritable adoration à l’échelle mondiale. C’est pourquoi les témoins de Jéhovah se rendent bien compte que c’est une aide pour ceux qui dirigent cette œuvre que d’avoir quelques indications sur les contributions auxquelles ils peuvent s’attendre au cours de l’année à venir. Aussi donnent-ils joyeusement leur appui à la suggestion de la Société d’indiquer chaque année dans quelle mesure ils désirent contribuer au cours des douze mois à venir. En aucun cas, il ne s’agit là d’un engagement, étant donné que c’est simplement une expression de ce qu’ils espèrent être en mesure de faire, ce sont leurs “ Bonnes Espérances ”. Et voici ce que Paul conseilla à ce sujet : “ Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. ” (II Cor. 9:7). Sachant aussi que tout dépend de la direction et de la bénédiction de Jéhovah, tous ses serviteurs les lui demandent dans la prière. — Ps. 127:1.
Ceux qui désirent coopérer sous ce rapport peuvent envoyer une carte ou une lettre à la filiale de leur pays, dont ils trouveront l’adresse à la deuxième page de ce périodique ou à la dernière page des récentes publications de la Société. Ils peuvent exprimer leurs “ Bonnes Espérances ” en écrivant par exemple : “ Au cours des douze prochains mois, j’espère être en mesure de donner à l’œuvre de louanges et de libération la somme de ‐‐‐ francs, contribution que j’échelonnerai suivant la prospérité que m’accordera la bonté imméritée de Jéhovah Dieu par l’intermédiaire de Jésus-Christ. [Signature] ” Il est recommandé de garder un double de cette carte ou de cette lettre à titre de référence.
Une coopération de tous les témoins de Jéhovah dans ce domaine est sans aucun doute en accord avec les exemples bibliques. Et l’évidente bénédiction que Jéhovah lui a accordée met particulièrement en relief la supériorité des pensées et des voies de Dieu qui sont bien au-dessus de celles des hommes égoïstes.
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L’œuvre des témoins de Jéhovah — SuisseLa Tour de Garde 1952 | 1er août
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L’œuvre des témoins de Jéhovah — Suisse
Extrait de l’Annuaire 1952 (angl.)
AU cœur de l’Europe, dans l’une des plus fameuses régions de la terre pour leur beauté, se trouve la Suisse. Il y a dans ce pays une filiale et une imprimerie de la Société, et durant l’année de service écoulée l’imprimerie a produit une grande quantité de publications en français et en allemand. Dans l’œuvre d’affranchissement il y a encore beaucoup à faire, et ceux qui peuvent parler de la Parole de Dieu en toute liberté vont de l’avant, proclamant avec force les desseins de Jéhovah. Le serviteur de la filiale nous a envoyé un rapport intéressant dont voici quelques extraits :
Grâce à la bonté imméritée de Jéhovah, l’année de service qui vient de s’achever fut une année d’expansion. Sur les 100 groupes que compte le pays, vingt ont satisfait à leur quote-part de 34 pour cent, alors que l’augmentation du nombre moyen de proclamateurs a été de 14 pour cent, avec un maximum de 2 728. Cet accroissement se répartit comme suit entre les différents groupes linguistiques : 12,8 pour cent dans le groupe de langue allemande, 22,8 pour cent (contre 13 l’année dernière) dans le groupe de langue française, et 45 pour cent dans le groupe de langue italienne.
L’assemblée de district qui eut lieu en octobre à Bâle fut un grand événement ; en de nombreux points elle reprenait le programme de l’assemblée de New-York et plusieurs d’entre les 100 proclamateurs suisses qui allèrent au Yankee Stadium donnèrent des rapports vivants. La conférence publique fut écoutée par 3 660 personnes et, après cette assemblée enthousiaste, les deux unités du groupe de Bâle dépassèrent leur quote-part de 34 pour cent, rapportant un maximum de 352 proclamateurs.
L’assemblée de circuit tenue dans la ville catholique de Lucerne eut quelque chose de particulier. Un club de jeunes gens catholiques, que l’on dit avoir été encouragé par le prêtre, vint à la conférence publique dans l’intention de causer du trouble. Environ une cinquantaine de ces jeunes gens avaient pris place dans la galerie haute et bientôt ils se mirent à faire du tapage. Après que l’orateur les eut invités à se tenir tranquilles, un certain nombre de “ poids lourds ” du service d’ordre apparurent sur la galerie et cela suffit pour rétablir le calme. Après le discours, au moins quatre petits groupes de ces jeunes gens recevaient, textes bibliques à l’appui, un témoignage en règle sur les erreurs de la tradition catholique ; un peu plus tard, on vit quelques-uns d’entre eux emporter soit un livre, soit une brochure, soit un périodique.
C’est dans les régions catholiques que les pionniers ont récemment fait beaucoup de progrès, malgré l’opposition du clergé et de la police. Dans une ville où deux pionniers travaillaient avec des personnes intéressées isolées, un groupe de 21 proclamateurs est maintenant établi. Dans la région de la Suisse où l’on parle l’italien, les deux groupes organisés ont atteint leur quote-part de 34 pour cent. Ailleurs, un pionnier qui travaillait seul dans certaines vallées catholiques eut la joie de voir monter jusqu’à 12 le nombre de proclamateurs du groupe local qui enregistrait ainsi les 34 pour cent d’accroissement.
Un autre pionnier, qui travaillait dans une région également
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