Faisons du service de Dieu notre plus grande joie
NOMBREUSES sont les occupations qui procurent de la joie, surtout si ceux qui s’y adonnent le font dans un but humanitaire. Mais aucune de ces occupations, qu’elles soient prises individuellement ou collectivement, ne peut procurer une joie comparable au sentiment profond et durable que l’on éprouve à servir Dieu et à lui rendre un culte. C’est ce que confirme la prophétie qui dit : “Mes serviteurs se réjouiront.” — És. 65:13a.
La joie que le chrétien ressent à servir Dieu est un agréable sentiment de satisfaction, parce qu’il a fait ce qui plaît à Dieu et ce qui est juste à ses yeux. Le fait de savoir que nous accomplissons de bonnes œuvres, utiles au bien-être de notre prochain, des œuvres qui consistent à faire fructifier les intérêts de Dieu et à magnifier son nom, nous procure le contentement et la paix intérieure, et ces sentiments peuvent être durables. — Phil. 4:4.
Afin de puiser dans le culte ou le service de Dieu notre plus grande joie, il nous faut fixer notre attention sur les choses qui procurent la joie. Nous ne pouvons cultiver la joie dans ce service en ne nous souvenant que des choses désagréables qui nous arrivent. Il nous faut considérer le côté positif de notre service, songer à l’importance qu’il a pour faire connaître les desseins de Jéhovah, au rôle qu’il joue dans la séparation des hommes et dans le témoignage rendu au nom et au Royaume de Dieu, et au moyen qu’il nous fournit de prouver notre intégrité.
Comment manifestons-nous que nous faisons du service de Dieu notre plus grande joie ? En méditant sur ce service, en en parlant chaque fois que l’occasion nous en est offerte, et en recherchant d’abord le Royaume de Dieu (Mat. 6:33). Nous exprimons cette joie à servir Dieu en rachetant le temps, c’est-à-dire en consacrant le temps, autrefois employé aux occupations et aux plaisirs du monde, au service de Dieu, aux réunions, à l’étude personnelle et au ministère du champ (Éph. 5:15, 16). Nous manifestons aussi notre joie à servir Dieu en ménageant nos forces physiques, en évitant les excès dans le manger et le boire, les veillées tardives, les émotions excessives, toutes les choses qui sont de nature à nous faire perdre notre énergie, afin que nous puissions utiliser celle-ci dans le service de Dieu et pour notre édification ainsi que celle de nos frères. — I Cor. 9:25.
Il est évident que la joie que nous ressentons à servir Dieu s’exprimera aussi par des dons volontaires, offerts avec joie et suivant nos moyens, nous rappelant que plus grande sera notre générosité, proportionnée à nos ressources, plus grande sera notre joie. — Luc 21:1-4 ; Actes 20:35 ; II Cor. 8:12 ; 9:7.
Enfin, n’oublions jamais combien il est important de posséder une bonne condition de cœur si nous voulons faire du culte de Dieu notre plus grande joie. — És. 65:14 ; Prov. 4:23.
[Note]
a Pour plus de détails, voyez La Tour de Garde du 15 septembre 1966, p. 552-564.