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Les écrivains de Dieu, qui étaient-ils ?La Tour de Garde 1960 | 15 novembre
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chaldéennes qu’ils renferment, expressions apprises à Babylone de toute évidence. Ce n’est donc pas sans raison valable que la tradition juive désigne Esdras comme écrivain de I et II Chroniques.
Le livre d’Esdras parle de deux groupes d’exilés qui, de Babylone, sont retournés à Jérusalem. Esdras ayant conduit le deuxième groupe, il est logique qu’il nous en parle lui-même — à la première personne — dans les chapitres 7, 8 et 9. Quant au livre suivant de la Bible, aucun doute ne subsiste concernant celui qui l’a écrit puisqu’il commence par l’expression : “ Paroles de Néhémie ”.
Qu’en est-il du livre d’Esther ? Qui aurait été mieux qualifié que Mardochée, cousin d’Esther, pour en être le rédacteur ? Il était certainement bien placé pour connaître tous les faits, et la bénédiction de Jéhovah était sur lui. La Grande Synagogue des Juifs et Josèphe arrivent à la même conclusion.
DE JOB JUSQU’À MALACHIE
Il est fort probable que le livre de Job soit le plus ancien de tous les livres de la Bible, et les références d’Ézéchiel 14:14, 20 et Jacques 5:11 démontrent que Job a effectivement vécu. Quant à son rédacteur, toutes les preuves désignent Moïse. Le livre de Job est rempli d’une poésie grandiose et puissante, pareille à celle que nous rencontrons dans Exode 15 et Deutéronome 32. On trouve des expressions similaires dans le livre de Job et dans le Pentateuque. De plus, il semble que les événements décrits dans le livre de Job se soient produits vers l’époque où Israël était opprimé. Moïse aurait donc entendu parler de Job lors de son séjour dans le désert de Madian, après s’être enfui de devant Pharaon. Ajoutons que les premiers chrétiens influents voyaient en Moïse le rédacteur du livre de Job.
Contrairement à l’idée populaire, David n’a pas écrit tous les psaumes. Sur cent cinquante, il n’en a écrit que soixante-douze. Parmi ceux qui ont rédigé les psaumes figuraient aussi Moïse, Salomon, Asaph et les fils de Koré. Trente-quatre psaumes sont anonymes. Quant au livre suivant, les Proverbes, il montre lui-même que Salomon en a écrit les premiers vingt-neuf chapitres, Agur le trentième et le roi Lemuel le trente et unième. Le livre de l’Ecclésiaste (1:1, 12) identifie le roi Salomon comme rédacteur, tout comme le premier verset du livre suivant qui dit : “ Cantique des cantiques, de Salomon. ”
Les rédacteurs des cinq livres suivants de la Bible sont Ésaïe, Jérémie (deux), Ézéchiel et Daniel. Il a été publié une énorme quantité de publications qui cherchaient à prouver qu’Ésaïe n’aurait pas écrit tout le livre qui porte son nom. Toutefois, ses détracteurs n’arrivent pas à se mettre d’accord si le livre a été écrit par deux, trois ou même plus d’“ Ésaïes ” différents. Un livre ne peut-il donc pas comporter plusieurs styles pour correspondre à des messages différents sans être, pour autant, l’œuvre de plusieurs écrivains ? Assurément ! Pour les chrétiens, c’est l’apôtre Paul inspiré qui tranche la question, car il cite les parties du livre, prétendues différentes, et il les attribue toutes à Ésaïe. Voyez Romains, chapitres neuf et dix.
C’est à juste titre que le prophète Jérémie est considéré comme le rédacteur du livre des Lamentations. La manière d’écrire, aussi bien que l’époque de sa rédaction, le désigne sans équivoque.
Le livre de Daniel a toujours été la cible préférée de ceux qui se livrent à la haute critique. Ils semblent tous d’accord pour déclarer que ce livre n’a pu être écrit que des centaines d’années après la mort de Daniel. Pourtant, leur attaque a largement été paralysée par les découvertes archéologiques ; et pour les chrétiens, ce sont les paroles de Jésus-Christ qui tranchent la question, car il a cité le livre et l’a attribué à Daniel. — Mat. 24:15.
Le livre de Daniel est suivi de douze livres, appelés les douze petits prophètes, dont chaque prophétie est identifiée par le nom de son rédacteur. S’il est une exception, ce serait Malachie dont le nom signifie “ messager de Jah ”, et qui aurait pu être un pseudonyme dont se serait servi le prophète Néhémie pour ne pas attirer l’attention sur lui-même. Tous les faits énoncés conviennent parfaitement à l’époque de Néhémie, encore que Malachie ne soit pas mentionné par Néhémie. Le zèle de Malachie est certainement comparable à celui manifesté par Néhémie.
LES ÉCRITURES GRECQUES CHRÉTIENNES
Autant que l’on puisse vérifier, Moïse a commencé à écrire la Bible vers 1513 av. J.-C., et les Écritures hébraïques ont été achevées par Néhémie ou Malachie qui a écrit vers 442 av. J.-C. Pendant près de cinq siècles, aucun écrit inspiré n’est sorti de la plume d’un écrivain de Dieu. Pourquoi ? Sans doute parce que les événements qui se sont produits au cours de cette période ne revêtaient pas de signification prophétique. Mais lorsque le Fils de Dieu est venu vers la nation d’Israël, en qualité de Messie promis des Israélites, il n’en était plus ainsi. À cette époque-là se sont produits des événements de la plus haute importance, et de nouvelles révélations de la volonté de Dieu ont été apportées à ses serviteurs sur la terre. Il en est résulté que vingt-sept livres ont été ajoutés à la Parole de Dieu, à savoir les Écritures grecques chrétiennes, improprement nommées “ Nouveau Testament ”, à l’instar des Écritures hébraïques appelées à tort “ Ancien Testament ”.
Qui étaient les rédacteurs des livres des Écritures grecques chrétiennes ? Les anciens manuscrits sur papyrus et le témoignage des premiers chrétiens sont unanimes pour nous aider à répondre à cette question. Ces documents attribuent les quatre évangiles à ceux dont ils portent le nom. Puisque dans le livre des Actes, Luc se réfère à son propre Évangile et que, de plus, il se sert de la première personne pour raconter quelques-uns des voyages qu’il a faits avec Paul, il prouve ainsi qu’il a vraiment écrit les deux livres. Tandis que certains ont affirmé que ce n’est pas l’apôtre Jean qui a écrit l’Évangile à son nom, la découverte archéologique d’un fragment de son Évangile prouve qu’ils sont dans l’erreur. Ce fragment, écrit entre les années 100 et 150, a été découvert en Égypte. Or, pour qu’un tel fragment parvienne jusqu’en Égypte en ce temps-là, il faut bien que l’Évangile de Jean ait été écrit de son vivant et non pas une cinquantaine d’années plus tard, comme le prétendent ceux de la haute critique.
Quant aux quatorze épîtres suivantes, écrites par Paul, toutes — sauf la dernière — l’identifient comme leur écrivain. Qu’il ait, lui aussi, écrit l’épître aux Hébreux, cela ressort clairement des faits suivants : Les premiers chrétiens nomment Paul comme écrivain ; une liste de toutes ses épîtres, et qui date des premiers siècles, mentionne l’épître aux Hébreux ; la manière d’écrire, l’emploi de la logique et la maîtrise avec laquelle est cité le témoignage des Écritures, tout cela est bien le genre paulinien. Quant aux livres des Écritures grecques chrétiennes qui nous restent, ils nomment tous leur propre rédacteur : Jacques, Pierre (deux épîtres), Jean (trois épîtres et l’Apocalypse), et Jude.
Ainsi, nous comptons quelque trente-cinq rédacteurs, en commençant par Moïse et en terminant par l’apôtre Jean. Ceux-ci couvrent une période de 1 600 ans environ et ont servi à rédiger les soixante-six livres de la Bible. Les faits et les preuves circonstancielles concourent à prouver que les écrivains de ces livres ont effectivement vécu au temps où ils prétendent avoir vécu et écrit. De tels renseignements revêtent non seulement de l’intérêt, mais encore ils servent à bien renforcer notre foi. De plus, ils nous rendent capables de répondre aux attaques lancées contre l’authenticité de la Parole de Dieu qui demeure — malgré tous les efforts accomplis par ses ennemis en vue de la détruire. — I Pierre 1:25.
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CommunicationsLa Tour de Garde 1960 | 15 novembre
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Communications
GUÉRISSEZ LES MALADIES DE L’ESPRIT ET DU CŒUR. — És. 61:1-3.
Dans le dessein d’inviter d’autres personnes bien disposées à l’égard de Dieu à se soumettre également à ce programme de guérison spirituelle les témoins de Jéhovah offriront, au cours du mois de décembre, de maison en maison, le livre “ Que Dieu soit reconnu pour vrai ” ou un autre livre avec une brochure quelconque. Ensuite ils revisiteront les personnes ayant accepté une publication pour les aider à suivre le cours de rajeunissement spirituel.
TEXTES QUOTIDIENS POUR DÉCEMBRE
16 Dans quelque maison que vous entriez, dites d’abord : Que la paix soit sur cette maison ! — Luc 10:5. wF 15/12/59 38, 41, 42
17 Veillez donc, vous souvenant que, durant trois années, je n’ai cessé nuit et jour d’exhorter avec larmes chacun de vous. — Actes 20:31. wF 1/3/60 43, 44a
18 Regarde, je t’établis (...) pour que tu arraches et que tu abattes, pour que tu ruines et que tu détruises, pour que tu bâtisses et que tu plantes. — Jér. 1:10. wF 1/6/59 15a
19 Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Paix mes agneaux. — Jean 21:15. wF 15/11/59 13a
20 J’ai été faible avec les faibles, afin de gagner les faibles. — I Cor. 9:22. wF 15/1/60 20, 21
21 Continuez donc à chercher premièrement le royaume et sa justice. — Mat. 6:33, NW. wF 1/9/59 23, 24a
22 Heureux les pacifiques, puisqu’ils sont appelés fils de Dieu. — Mat. 5:9, NW. wF 15/12/59 49, 50
23 Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ. — Éph. 4:32. wF 1/10/59 14-16a
24 Des étrangers seront là et feront paître vos troupeaux, des fils de l’étranger seront vos laboureurs et vos vignerons. — És. 61:5. wF 1/5/60 17a
25 Que tout ce que vous faites se fasse avec amour. — I Cor. 16:14, Sy. wF 15/2/59 1, 2b
26 L’amour est patient ; l’amour est plein de bonté. — I Cor. 13:4, Sy. wF 15/1/60 22
27 Il s’est proposé en lui-même pour l’administration de la plénitude des temps, [savoir] de réunir en un toutes choses dans le Christ, les choses qui sont dans les cieux, et les choses qui sont sur la terre. — Éph. 1:10, Da. wF 15/3/60 15, 16
28 Ce que je désire, est-ce que le méchant meure ? (...) N’est-ce pas qu’il change de conduite et qu’il vive ? — Ézéch. 18:23. wF 1/3/60 40, 41a
29 Qu’il recherche la paix et la poursuive. — I Pierre 3:11. wF 1/2/60 1, 2a
30 Quand vous entrez dans la maison, souhaitez-lui la paix. Si la maison en est digne, que votre paix vienne sur elle. — Mat. 10:12, 13, Li. wF 15/5/60 12, 14, 15
31 Que tout ce qui respire loue Jah ! Louez Jah ! — Ps. 150:6, Da. wF 1/7/59 21, 22a
ÉTUDES DE “ LA TOUR DE GARDE ” POUR LES SEMAINES DU
4 décembre : L’“ esclave fidèle et prudent ” est éveillé. Page 340.
11 décembre : Restez éveillés avec l’“ esclave fidèle et prudent ”. Page 343.
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Questions des lecteursLa Tour de Garde 1960 | 15 novembre
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Questions des lecteurs
● Je me suis laissé dire que la New World Translation violait les règles de grammaire en traduisant Philippiens 2:5-6 comme suit : “ Conservez l’attitude mentale de Jésus-Christ qui, quoiqu’existant en forme de Dieu ne considéra pas l’égalité avec Dieu comme une position à saisir. ” En Alaska, un prêtre m’a dit qu’il s’agissait là d’une traduction fautive dont le but était de dissimuler l’enseignement de la trinité. Pourriez-vous me dire si la Traduction du monde nouveau viole une règle de grammaire quand elle rend ce texte de cette façon, car il montre en effet qu’avant de venir sur terre et d’y vivre comme homme, bien que créature spirituelle dans le ciel, Jésus n’était pas égal à Dieu. — J. F., États-Unis.
La traduction de Philippiens 2:5-6 dans la New World Translation ne viole aucune règle de grammaire. D’autre part, il s’agit d’une traduction concordant avec l’enseignement du reste des Saintes Écritures, selon lesquelles Jésus-Christ est le Fils de Dieu et non Dieu lui-même ; non le Dieu tout-puissant, et qu’avant sa venue sur terre, Jésus n’était pas égal à Dieu. Nous sommes en mesure de prouver cela en comparant d’autres traductions des Écritures.
La Revised Standard Version, publiée en 1952 rend ce texte ainsi : “ Que cet esprit de Jésus-Christ règne en vous. Bien qu’en forme de Dieu, il ne considéra pas l’égalité avec Dieu comme une position à gagner. ”
The Emphatic Diaglott de Benjamin Wilson, édité voici cent ans, nous dit : “ Que cette disposition soit en vous, comme elle était en Jésus-Christ qui, bien qu’étant en forme de Dieu, n’entretint pas le désir d’usurper l’égalité avec Dieu. ”
An American Translation, publiée par Smith et Goodspeed donne la traduction suivante : “ Ayez la même attitude que Jésus. Bien que possédant la nature de Dieu, il ne voulut pas lui être égal. ”
The New Testament in an Improved Version, sur la base du nouveau texte de la traduction publiée en 1808 par l’archevêque Newcome, s’exprime comme suit : “ Que l’esprit qui habitait en Jésus-Christ soit également en vous : bien qu’en forme de Dieu, il ne voulut point parvenir à la ressemblance de Dieu. ”
The Emphasised Bible de J. Rotherham dit aussi : “ Appréciez ce qui était en Jésus-Christ qui, subsistant en forme de Dieu, ne considéra pas l’égalité avec Dieu comme devant être recherchée. ”
The Riverside New Testament traduit par William G. Ballantine, D.D., donne cette traduction : “ Que l’on trouve en vous l’esprit qui était en Jésus-Christ qui, bien qu’existant en forme de Dieu, ne pensa pas que l’égalité avec Dieu devait être recherchée. ”
Veuillez remarquer qu’aucune de ces traductions ne dit que Jésus était égal à Dieu avant de devenir homme. Il n’imita pas l’exemple du Diable qui tenta, lui, d’être égal à Dieu. On peut encore citer d’autres traductions modernes pour confirmer ce qui vient d’être exposé. La confusion qui résulte de la lecture des traductions laissant apparaître qu’avant d’être homme, Jésus possédait l’égalité avec Dieu dans les cieux, peut être illustrée par la traduction que nous lisons dans la version Liénart : “ Ayez en vous les sentiments qui étaient dans le Christ Jésus : lui qui possédant la nature divine, n’a pas considéré “ son ” égalité avec Dieu comme un bien jalousement gardé. ” L’emploi de l’adjectif possessif “ son ”, indiquant que Jésus possédait l’égalité avec Dieu, ne figure pas dans le texte grec. La version Segond ne l’utilise pas et rend ce texte ainsi : “ Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu. ”
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