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  • Comment reprendre ceux qui pratiquent le péché
    La Tour de Garde 1977 | 1er mars
    • cela ? En ce sens qu’il n’a pas rejeté ce mauvais penchant de son cœur. Jésus a dit qu’un homme qui regardait une femme au point de la désirer commettait l’adultère dans son cœur (Mat. 5:28). Si donc un chrétien éprouve encore un certain plaisir au souvenir d’un péché qu’il a commis au lieu de le haïr, d’en éprouver des remords et d’être déterminé à ne plus agir ainsi, ce péché est encore dans son cœur. Il ne s’est pas purifié de son péché en recherchant le pardon de Dieu par l’intermédiaire de Jésus Christ. Il est toujours impur (I Jean 1:9 ; 2:1). Il commettra probablement de nouveau ce péché si l’occasion lui en est offerte et s’il pense pouvoir le faire impunément.

      17. Dans quel cas les anciens doivent-​ils bien réfléchir avant d’accepter les déclarations de repentir d’un pécheur ?

      17 Il est donc bien que les anciens réfléchissent attentivement aux déclarations de repentir d’un pécheur qui, auparavant, a fait preuve d’hypocrisie, a menti ou a cherché volontairement à tromper ses frères, ou encore s’il est évident que le coupable a prémédité son péché, s’il a calculé froidement son coup. Un tel cas est alors très différent de celui d’un chrétien qui a ‘cédé’ au péché par faiblesse, à cause de pressions ou de tentations inattendues. On peut citer notamment le cas d’Ananias et de Sapphira qui se sont concertés pour user de tromperie, ‘se proposant en leur cœur une telle action’. — Actes 5:1-11.

      18. a) Quand un péché est commis délibérément, avec préméditation, les anciens doivent-​ils hésiter à exclure le coupable ? Quel antécédent biblique le montre ? b) Si une personne qui s’était moquée des préceptes de justice de Dieu est finalement réintégrée à la suite de son repentir sincère, sous quel rapport les anciens se montreront-​ils néanmoins prudents ?

      18 Si donc un homme marié fréquente secrètement une autre femme, alors qu’il laisse croire qu’il mène une vie pure et qu’il accepte même des responsabilités sacrées au sein de la congrégation, et qu’il finisse par abandonner sa femme pour partir avec cette autre femme, les anciens hésiteront-​ils à l’exclure de la congrégation ? Non, bien sûr. Quand l’apôtre Paul apprit qu’un homme vivait avec une femme qui, de toute évidence, était toujours celle de son père, il exhorta la congrégation à agir sans tarder afin d’‘ôter le méchant du milieu d’elle’. (I Cor. 5:1-5, 12, 13.) Pareillement, les anciens se montreront très prudents lorsqu’il s’agira d’accepter une demande de réintégration venant d’un tel homme, car il n’a rien fait qui puisse les inciter à lui faire confiance, à croire à la sincérité de ses paroles. Si, finalement, il est réintégré dans la congrégation, à l’avenir les anciens ne lui confieront d’importantes responsabilités qu’avec une grande prudence.

      19. Pourquoi quelqu’un qui n’a pourtant pas encore réussi à vaincre le mal peut-​il néanmoins avoir un cœur meilleur que le genre de personne dont il a été question précédemment ?

      19 Il en va tout à fait autrement quand un membre de la congrégation va demander lui-​même à un ancien de l’aider et qu’il avoue qu’actuellement il est toujours en train de lutter pour vaincre le mal. Bien qu’il n’ait pas encore vaincu complètement le mal, il manifeste néanmoins le désir sincère et profond d’y parvenir. Dans ce cas, à moins qu’ils aient des raisons de douter de sa sincérité, les bergers de la congrégation lui apporteront l’aide nécessaire. Son cas est incontestablement différent de celui d’un chrétien qui chercherait à user de tromperie ou à justifier une mauvaise action. — Ps. 51:1-3, 10, 17.

      20. Dans quel piège celui qui persiste dans le péché tombe-​t-​il, et pourquoi est-​il un danger pour la congrégation ?

      20 Celui qui persiste dans le péché se cherche généralement des excuses. Il se convainc même que Dieu passera sur sa faute (voir Psaumes 36:2 ; 50:17-21). Pis encore, il peut influencer d’autres chrétiens et les pousser à l’imiter. Nous lisons en Proverbes 10:17: “Celui qui reste attaché à la discipline est un sentier qui mène à la vie, mais celui qui abandonne la réprimande fait errer.” Pour le bien d’un tel homme comme pour celui des autres membres de la congrégation il faut lui demander des comptes et le redresser.

      REPRENEZ-​LES AVEC LONGANIMITÉ ET ART D’ENSEIGNER

      21. Si quelqu’un doit être repris, comment, d’après les Écritures, les anciens doivent-​ils agir ?

      21 Comment les anciens agiront-​ils si les circonstances indiquent que le coupable a besoin d’être repris ? Si ce dernier n’a pas reconnu sa faute, les anciens sont dans l’obligation de lui apporter des “preuves convaincantes” de sa mauvaise action. Ils ne peuvent évidemment le faire s’ils ne disposent que de simples ouï-dire (voir Jean 16:8 ; Ésaïe 11:3). Peut-être jugeront-​ils nécessaire de lui poser des questions, afin d’établir des faits importants. Pour reprendre quelqu’un, les anciens doivent cependant utiliser des preuves et des arguments bibliques, afin de réfuter le point de vue d’un coupable qui penserait que son péché est excusable aux yeux de Dieu. Ils doivent l’aider à voir sa faute telle qu’elle est en réalité, à comprendre pourquoi le mal doit être haï (Héb. 1:9). De cette façon, ils corrigeront le pécheur et l’aideront à “remettre les choses en ordre”. En tant que bergers, leur but est de l’amener à se repentir et à renoncer au mal, non seulement dans ses actions, mais aussi dans son esprit et dans son cœur. — Tite 1:9 ; Jacq. 1:25 ; 2:8, 9.

      22. Comment le but final de la réprimande guidera-​t-​il les anciens dans leurs efforts, et comment obéiront-​ils à l’ordre de reprendre “en toute longanimité et avec art d’enseigner” ?

      22 Ne perdant jamais de vue le but de leur intervention, les anciens se souviendront que leur rôle ne consiste pas simplement à découvrir les faits et à établir sa culpabilité. Ils ne se contenteront pas de tancer le coupable (bien que leurs réprimandes puissent inclure un blâme). Leur but est bien plus noble, bien plus charitable. Leur objectif est de ‘ramener le pécheur de l’erreur de sa voie afin de sauver son âme de la mort’. (Jacq. 5:19, 20.) Ils ne montreront aucune hâte, comme si leurs efforts pour reprendre le pécheur devaient se limiter à une seule et unique discussion. Peut-être décideront-​ils de se réunir de nouveau avec l’homme. Dans ce cas, après leur première conversation, ils peuvent lui demander de rentrer chez lui, de réfléchir et de prier à propos des choses qui ont été débattues avec lui, et prévoir un nouvel entretien avec lui. Leurs conseils et tout ce qu’ils ont dit pour le reprendre auront alors une chance de pénétrer dans son cœur et dans son esprit. Même s’ils arrivent à une certaine conclusion (après une ou plusieurs réunions avec lui), ils reconnaîtront que pour guérir spirituellement le transgresseur, ils devront peut-être continuer à s’occuper de lui et à l’aider pendant un certain temps. Mais ils auront ainsi la satisfaction de l’avoir repris et exhorté “en toute longanimité et avec art d’enseigner”. (II Tim. 4:2.) Le temps et les efforts qu’ils auront consacrés à cela en valent bien la peinea.

      23. a) Les chrétiens qui se repentent et qui se détournent de leur péché continueront-​ils forcément à assumer les fonctions qu’ils pouvaient avoir auparavant ? b) Quels facteurs les anciens prendront-​ils en considération ?

      23 Le fait qu’un chrétien a été repris par son propre cœur ne signifie pas forcément qu’il continuera à exercer les mêmes fonctions qu’auparavant au sein de la congrégation. Tout comme un malade en voie de rétablissement n’est pas capable de porter les mêmes poids que les bien portants, ainsi en est-​il de ce chrétien. Il se peut que les anciens décident de ne pas utiliser un tel homme pendant un certain temps dans des choses qui comportent des responsabilités. Cela contribuera à son “redressement”. (Gal. 6:1.) Quant à celui qui ne se repent qu’après qu’on a dû argumenter avec lui afin de le convaincre de péché et de l’amener à la repentance, la suppression des responsabilités et des privilèges qui peut s’ensuivre sera considérée comme contribuant à le ‘discipliner dans la justice’. (II Tim. 3:16 ; Héb. 12:5, 6.) Dans chaque cas, les anciens prendront en considération des facteurs tels que les suivants : gravité de la faute commise ; temps qui s’est écoulé depuis que le péché a été commis ; circonstances du péché ; obstination dont a fait preuve le pécheur ou son attitude devant les conseils et les avertissements antérieurs : les a-​t-​il observés ?

      24, 25. a) Que doivent donc faire les anciens ? b) Que nous faut-​il voir maintenant ?

      24 Pour cela, il faut évidemment que les anciens fassent preuve d’équilibre, de bon jugement et de discernement. Ils doivent considérer attentivement les intérêts du pécheur et ceux de toute la congrégation. D’un côté, ils seront conscients d’avoir devant Dieu le devoir d’empêcher toute infiltration du mal au sein de la congrégation, et de l’autre celui de veiller à toujours refléter la sagesse et la miséricorde de Jéhovah dans leur façon d’agir envers leurs frères. — Voir Actes 20:28-31 ; Jude 3, 4, 21-23.

      25 Mais que voulait dire Paul quand il ordonna de ‘reprendre devant tout le monde ceux qui persistent dans le péché’ ? Eh bien, nous allons voir comment appliquer cette instruction de l’apôtre.

  • Reprends-les “devant tout le monde”
    La Tour de Garde 1977 | 1er mars
    • Reprends-​les “devant tout le monde”

      “Tu dois frapper le moqueur pour que l’inexpérimenté devienne sagace : et on doit reprendre l’intelligent, pour qu’il discerne la connaissance.” — Prov. 19:25.

      1. D’après I Timothée 5:20, devant qui ceux qui persistent dans le péché doivent-​ils être repris, et pourquoi ?

      QUAND des personnes continuent à pécher, il faut, selon l’apôtre Paul, les reprendre “devant tout le monde [littéralement en grec : “sous les yeux de tous”]”. C’est afin que “les autres aussi aient crainte”, c’est-à-dire crainte de pécher de la même façon (I Tim. 5:20). Mais que faut-​il entendre par là ? Dans quel cas faut-​il agir ainsi, et comment peut-​on reprendre quelqu’un “devant tout le monde” ?

      2-4. Que peut-​on dire quant à l’application de l’expression “devant tout le monde”, et quels exemples bibliques peut-​on citer ?

      2 L’expression “devant tout le monde” ou “sous les yeux de tous” ne précise pas de qui il s’agit. Elle peut signifier que le coupable est repris devant toute la congrégation, mais aussi que la réprimande lui est donnée seulement devant tous ceux qui sont mêlés d’une manière ou d’une autre à cette affaire ou qui sont au courant, y compris les témoins de la faute qui sont présents lorsque le pécheur est repris. Quoi qu’il en soit, il est évident que le pratiquant du péché devait être repris publiquement et non pas simplement en privéa.

      3 Cette expression grecque utilisée par Paul en I Timothée 5:20 est également employée en Luc 8:47 à propos de la femme atteinte d’un flux de sang qui fut guérie par Jésus. Selon le récit, elle “exposa devant tout le monde [en grec “sous les yeux de tous”] pour quelle raison elle l’avait touché [Jésus]”. Il est clair qu’elle n’a pas dit

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