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  • La bonté, une qualité attirante
    La Tour de Garde 1975 | 15 novembre
    • La bonté, une qualité attirante

      LA BONTÉ est l’excellence morale, la vertu ou l’état de celui qui est bon et vertueux. Une telle qualité est vraiment attirante. Elle incite vivement à faire ce qui est bon et bénéfique pour les autres. D’après la Bible, la bonté est un fruit de l’esprit de Dieu (Gal. 5:22). Dieu est donc fort justement le critère absolu de la bonté.

      Ce fait important a été souligné lors d’un incident survenu pendant le ministère terrestre de Jésus. Un jeune homme riche s’adressa à lui en l’appelant “Bon enseignant” et lui demanda : “Que dois-​je faire pour hériter la vie éternelle ?” Jésus Christ lui répondit en dirigeant son attention sur Dieu. Il lui dit : “Pourquoi m’appelles-​tu bon ? Nul n’est bon, sauf un seul, Dieu.” — Marc 10:17, 18.

      Étant le Fils parfait de Dieu, Jésus Christ avait cette qualité de bonté ou d’excellence morale. Cependant, il n’acceptait pas qu’on l’appelle “bon” comme s’il s’agissait d’un titre, car il ne faisait que se conformer à la règle de bonté absolue qui vient de son Père. En refusant d’être appelé “bon”, Jésus Christ glorifiait son Père qu’il reconnaissait comme le seul véritable modèle de bonté. — Voir Jean 7:16-18.

      IMITEZ LA BONTÉ DE DIEU

      À l’exemple de Jésus, nous devons nous soucier d’imiter la bonté de Dieu. Cela n’est possible qu’à la condition de reconnaître la façon dont Jéhovah Dieu a manifesté sa bonté pour l’humanité.

      Le seul fait que l’humanité existe prouve que Dieu est bon. Il a conçu la terre de façon merveilleuse pour que la vie y soit possible. Même les hommes ingrats bénéficient des mesures généreuses prises par Dieu. — Mat. 5:45 ; Luc 6:32-35 ; Actes 17:25.

      La Bible montre que Jéhovah Dieu peut priver du soleil et de la pluie ceux qui ne le servent pas. Cependant, dans sa bonté, il n’a usé de ce pouvoir que très exceptionnellement, pendant un temps très bref et dans un but particulier (Ex. 10:23 ; Amos 4:7 ; Jacq. 5:17, 18). C’est ce que montra l’apôtre Paul quand il déclara aux habitants de Lystres : “Quoiqu’il [Dieu] ne se soit pas laissé sans témoignage : il a fait du bien, vous donnant du ciel des pluies et des saisons fécondes, remplissant à satiété vos cœurs de nourriture et de joie.” (Actes 14:17). Si des millions de personnes ne bénéficient pas pleinement aujourd’hui des dispositions généreuses de Dieu, à lui n’en est pas la faute, mais aux systèmes imparfaits établis par l’homme.

      Non seulement Dieu a donné à l’humanité ce qui est nécessaire pour vivre, mais il a pourvu à sa libération du péché et de la mort. Cela lui a coûté beaucoup, car il a donné son Fils premier-né, permettant à celui-ci d’offrir sa vie en rançon pour nous. Jéhovah n’était pas obligé d’agir ainsi. Aucun humain ne méritait cette rédemption et ses bienfaits. Pourquoi ? Parce que, quels que soient nos efforts, nous sommes incapables de suivre le modèle de bonté et de justice donné par Dieu.

      Mettant l’accent sur la grande bonté et le profond amour que Dieu démontra en offrant son Fils comme rançon, l’apôtre Paul écrivit dans sa lettre aux Romains (5:6-8) : “Alors que nous étions encore faibles, Christ, au temps fixé, est mort pour les impies. À peine en effet quelqu’un mourra-​t-​il pour un homme juste ; pour un homme bon, oui, peut-être quelqu’un osera-​t-​il mourir. Mais Dieu nous recommande son propre amour en ce que Christ est mort pour nous alors que nous étions encore pécheurs.”

      Quand on considère la façon dont Dieu a manifesté sa bonté, on s’aperçoit qu’il s’agit d’une qualité positive. Elle implique faire du bien même à ceux qui peuvent se montrer ingrats.

      Celui qui imite la bonté de Dieu ne se contente pas de faire ce qu’exige la simple justice. Tout en étant juste, impartial, honnête et moralement droit, l’“homme bon” se montre également chaleureux, compréhensif et compatissant. Il s’intéresse sincèrement aux autres. Il recherche les occasions de manifester sa bienveillance et sa considération pour les autres, étant prêt à aider ceux qui sont dans le besoin. Comprenant que Dieu a donné son Fils pour le bien du monde des hommes, l’“homme bon” désire que ses semblables bénéficient de la rédemption. C’est pourquoi il fait de grands efforts pour les aider à nouer de bonnes relations avec le Créateur.

      Un “homme bon” est tout à fait différent du rigoriste qui insiste sur l’application des règles et des prescriptions. C’est ce que montre fort bien la comparaison entre Jésus Christ et les chefs du judaïsme au premier siècle. Par exemple, un jour de sabbat, Jésus eut pitié d’un homme qui avait une main desséchée. Il le guérit. Mais les conducteurs religieux se mirent en colère, car pour eux c’était une transgression de l’observance traditionnelle du sabbat. Leur point de vue les rendait durs et insensibles aux souffrances de cet homme (Luc 6:8-11). De toute évidence, l’attitude de ces chefs religieux, qui se jugeaient eux-​mêmes justes, n’était ni chaleureuse ni attirante. En réalité, elle était contraire à l’esprit de la Parole de Dieu.

      Mais que dire d’une personne qui se contente de s’acquitter de ses obligations uniquement par sens du devoir ? Comme le montre bien Romains 5:6-8, même si cette personne est juste, elle n’inspire pas forcément l’affection de ceux qui l’entourent. Ceux-ci respecteront peut-être sa droiture ou admireront son attachement aux principes. Mais ils ne seront pas incités à se sacrifier pour elle, à donner leur vie pour elle.

      Il en va différemment de l’“homme bon”. Il s’intéresse activement aux autres et agit d’une manière désintéressée pour leur bien. Il ne cherche pas une récompense ni un honneur particulier. En donnant généreusement de sa personne, il touche le cœur des autres, et ceux-ci voudront lui faire du bien. C’est ce que montra Jésus par ces mots : “Appliquez-​vous à donner, et l’on vous donnera. On versera dans votre giron une belle mesure, pressée, secouée et débordante.” — Luc 6:38.

      L’apôtre Paul a sans aucun doute suivi cette exhortation. Revoyant son activité il déclara aux aînés d’Éphèse : “Souvenez-​vous que pendant trois ans, nuit et jour je n’ai cessé d’avertir chacun avec larmes. Je n’ai convoité ni l’argent, ni l’or, ni les vêtements de personne. Vous le savez vous-​mêmes : les mains que voilà ont pourvu à mes besoins et à ceux des personnes qui étaient avec moi. Je vous ai montré en toutes choses que c’est en travaillant ainsi qu’il faut aider les faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus qui a dit lui-​même : ‘Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir.’” — Actes 20:31, 33-35.

      En donnant un exemple de bonté, Paul s’est fait aimer de ces aînés. Étant donné qu’ils n’allaient peut-être plus jamais voir Paul dans la chair, ils versèrent beaucoup de larmes et “ils se jetèrent au cou de Paul et l’embrassèrent tendrement”. — Actes 20:37, 38.

      Quand on considère ce que Dieu a fait pour nous, à l’exemple de Paul nous devrions être disposés à imiter la bonté divine. C’est pourquoi nous rechercherons les occasions de faire du bien à nos semblables en donnant généreusement de nous-​mêmes pour leur offrir une aide matérielle et spirituelle. Ce faisant, nous nous ferons aimer d’eux.

  • Un ecclésiastique reconnaît la vérité
    La Tour de Garde 1975 | 15 novembre
    • Un ecclésiastique reconnaît la vérité

      ● En 1961, dans les îles Salomon, un témoin de Jéhovah donna un discours public dans un village de la brousse. L’ecclésiastique local était parmi les assistants. Ce soir-​là, le témoin et ce pasteur eurent une longue discussion biblique de plusieurs heures. Après un nouvel entretien le lendemain, l’ecclésiastique déclara devant tous les fidèles réunis à l’église qu’il allait devenir témoin de Jéhovah. Il les invita à étudier la Bible avec lui, mais tout le village s’opposa à lui.

      À cette époque-​là, il devait marcher pendant plusieurs heures à travers la montagne et traverser quelques rivières pour se rendre au lieu de réunions des témoins de Jéhovah. Plus tard, il s’éloigna du village et construisit lui-​même sa maison. Il fit de bons progrès et finalement se fit baptiser témoin de Jéhovah. Avec les années, deux hommes vinrent vivre près de cet ancien ecclésiastique et acceptèrent d’étudier la Bible avec lui. Mais ils manquaient souvent l’étude et ne progressaient pas beaucoup. Tout cela finit par décourager l’ancien pasteur.

      En 1968, le témoin qui l’avait rencontré la première fois lui laissa entendre qu’il serait préférable qu’il vienne habiter dans le village où les témoins tenaient leurs réunions. De cette façon, il lui serait plus facile de participer à l’activité chrétienne. Heureux de cette suggestion, l’ancien ecclésiastique alla donc dans son village pour informer les habitants qu’il les quittait. Ils furent très surpris. En effet, leur ancien pasteur les aidait beaucoup, et ils ne désiraient pas qu’il les quitte. Ils le supplièrent donc de rester.

      Son frère, qui était jusque-​là très indécis, quitta à son tour l’Église et commença à prêcher le message biblique à ses semblables. Profitant de la situation, l’ancien pasteur invita les villageois à assister à l’assemblée de district des témoins de Jéhovah. Beaucoup y assistèrent. Impressionnés par ce qu’ils virent et entendirent, un certain nombre d’entre eux exprimèrent le désir d’étudier la Bible. Un couple de pionniers spéciaux, des prédicateurs à plein temps, furent alors envoyés dans cette région pour aider l’ancien pasteur à s’occuper de la trentaine de personnes qui désiraient étudier la Bible. Peu après, on construisit une Salle du Royaume. Douze personnes se sont déjà jointes à l’ancien ecclésiastique pour prêcher et enseigner la vérité à leurs semblables.

      On voit donc que même des hommes qui enseignent des erreurs religieuses peuvent avoir le désir sincère de faire ce qui est juste. Dans de tels cas, dès qu’ils discernent la vérité, ils réagissent favorablement et se mettent à apprendre à leurs semblables les belles choses qu’ils ont eux-​mêmes apprises.

  • Questions des lecteurs
    La Tour de Garde 1975 | 15 novembre
    • Questions des lecteurs

      ● Comment faut-​il comprendre les textes des Écritures qui disent que Jéhovah Dieu ou son Fils “éprouve”, “affine” ou “examine” les “reins” ?

      Il est évident que dans ces textes bibliques les reins représentent les émotions ou les sentiments les plus profonds de l’individu (Ps. 7:9 ; 26:2 ; Jér. 11:20 ; 20:12). Les humains ne peuvent connaître les émotions et les sentiments les plus profonds de leurs semblables. Mais Jéhovah, le grand Examinateur ou Affineur, et son Fils le peuvent. C’est pourquoi nous lisons : “Moi, Jéhovah, je scrute le cœur, j’examine les reins, oui, pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses manières d’agir.” (Jér. 17:10). Selon Révélation 2:23, le Fils déclare : “Je suis celui qui scrute les reins et les cœurs, et je vous

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