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  • Le mariage théocratique au sein d’un monde étranger
    La Tour de Garde 1957 | 15 janvier
    • Le mariage théocratique au sein d’un monde étranger

      “ Tu ne contracteras point de mariage avec ces peuples, tu ne donneras point tes filles à leurs fils, et tu ne prendras point leurs filles pour tes fils ; car ils détourneraient de moi tes fils, qui serviraient d’autres dieux. ” — Deut. 7:3, 4.

      1. Pourquoi le mariage est-​il une union noble ? Qu’est-​ce qui le consolidera et en assurera le succès ?

      LE MARIAGE humain procède des hautes pensées du Très-Haut, qui l’institua au paradis terrestre avec un couple parfaitement assorti. Étant issu d’une source divine, pure, le mariage est une union noble. Pour se montrer digne de cette Source, il faut contracter le mariage en se conformant à la volonté du Dieu qui l’a béni. Voilà ce qui en fera une union théocratique, régie par les lois divines. Voilà ce qui lui vaudra la bénédiction de Jéhovah, le consolidera et en assurera le succès.

      2. a) À quoi faut-​il se reporter pour trouver le bonheur dans le mariage et la sagesse nécessaire pour résoudre les problèmes conjugaux ? Pourquoi ? b) À quoi faut-​il attribuer la complexité de cette affaire ? Comment rendre à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César ?

      2 La volonté et la loi divines sont exposées pour tous ceux qui sont mariés ou qui songent au mariage, et cela dans la sainte Bible, la Parole de Dieu. Le vrai bonheur dans le mariage et la sagesse nécessaire pour résoudre les problèmes conjugaux s’acquerront à la seule condition de se reporter à la Parole divine, de s’initier et de se conformer aux principes de mariage qu’elle établit. Depuis les millénaires que le mariage souffre de l’invasion du péché et de la mort, l’affaire est devenue très complexe en raison de la diversité des cérémonies, des coutumes, des transactions et des lois ayant passé en usage parmi les nations, les peuplades et les tribus. Grandes seraient la confusion et l’incertitude sans la lumière de la Parole divine qui nous propose les principes divins de mariage, lesquels s’appliquent au peuple de Jéhovah dans le monde entier. Par notre adhésion à ces règles, qu’il faut absolument préférer aux transactions humaines, nous rendrons à Dieu ce qui est à Dieu tout en rendant à César (ou gouvernements de ce monde étranger) ce qui est à César. Telle est la règle d’action chrétienne. — Mat. 22:21.

      3, 4. a) Quelle sorte de paternité Jéhovah offrait-​il à Jésus ? Quand Ésaïe 9:5, 6 9:6, 7, NW commença-​t-​il de se réaliser ? b) En quel sens et pour avoir suivi quelle voie Jésus devint-​il à notre égard un père meilleur qu’Adam ?

      3 Lors de son séjour terrestre, il y a dix-neuf siècles, Jésus-Christ ne se maria pas. Il était le Fils parfait de Dieu venu du ciel sans avoir pour but la fondation d’un foyer pour devenir un père humain lié à des attaches terrestres. Jéhovah avait offert à son Fils Jésus-Christ une paternité bien plus haute, laquelle devait bénéficier à une foule d’hommes, vivants et morts. Quand Jésus fut né d’une vierge d’Israël dans la petite ville de Bethléhem, les prédictions divines faites à son sujet commencèrent de se vérifier et le peuple terrestre de Dieu put répéter Ses paroles que voici : “ Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule, on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Donner à l’empire de l’accroissement, et une paix sans fin (...) Voilà ce que fera le zèle de l’Éternel des armées. ” (És. 9:5, 6 9:6, 7, NW). Notez que Jésus devait réaliser la signification des noms de Conseiller et de Père éternel ainsi que celle des autres titres. S’il prenait femme et fondait une famille, la sienne, il ne pourrait devenir un Père éternel pour nous qui sommes les fils d’Adam, notre premier père, lequel succomba au péché et nous entraîna dans la mort.

      4 Mais Jésus-Christ se tient maintenant au ciel, prêt à devenir le Père éternel de tous les humains désireux d’avoir pour père un donateur de vie, capable de leur dispenser la vie éternelle, et de jouir en permanence des bienfaits d’une telle paternité. Jésus s’est acquis cette haute position pour s’être abstenu du mariage terrestre, pour avoir, au contraire, refusé le privilège de devenir le père d’un foyer humain en renonçant en notre faveur à sa vie humaine. Le Tout-Puissant le ressuscita d’entre les morts, l’éleva au ciel et accepta son immolation. Le Christ, revêtu de la gloire céleste, pouvait désormais offrir la vie éternelle à tous les humains disposés à accepter ce don. C’est ainsi qu’il est devenu un père meilleur qu’Adam.

      5. Par quelle sorte de femme Dieu récompensa-​t-​il son Fils ?

      5 En plus d’une gloire céleste plus grande, Jéhovah donne à son Fils, à titre de récompense, une femme, une “ épouse ”. Il ne s’agit pas d’un ange ou de telle autre créature. De même que la “ femme ” ou “ épouse ” de Jéhovah est une organisation de créatures, sa famille universelle, de même l’“ épouse ” qu’il offre à son Fils est une communauté de saintes créatures, ses 144 000 disciples choisis parmi les hommes et ayant accepté son sacrifice. Ces serviteurs sont comparés à une glorieuse ville céleste pleine d’habitants (Apoc. 21:2, 9-23). Après qu’ils ont démontré jusqu’à la mort leur fidélité de vierges à Jésus-Christ, Dieu les ressuscite pour la vie céleste et les unit comme groupe à son Fils. — Apoc. 2:10 ; 19:7 ; 20:4, 6.

      CONDITIONS DES FIANÇAILLES

      6. Qui a contribué à mettre les membres de l’épouse de Jésus en association avec leur Tête ? À quelle façon humaine de procéder cela correspond-​il ?

      6 Jean-Baptiste présenta à Jésus ses premiers disciples. Il fut réjoui de faire les premières démarches en vue du mariage du Fils de Dieu. Il déclara : “ Celui à qui appartient l’épouse, c’est l’époux ; mais l’ami de l’époux, qui se tient là et qui l’entend (parler à la classe de l’épouse), éprouve une grande joie à cause de la voix de l’époux : aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. ” (Jean 3:29). C’est pourquoi il dirigea la classe de l’épouse vers Jésus-Christ. L’apôtre Paul éprouva lui aussi une grande joie à mettre les membres de la classe de l’épouse en association avec Jésus-Christ et à les former en vue de leur union céleste. Les ayant fiancés au Christ, il se préoccupait vivement de leur pureté, de leur fidélité : ils devaient être dignes de l’union avec Jésus après la période des fiançailles. Voici ses paroles : “ Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux (non à deux ou à trois), pour vous présenter à Christ comme une vierge pure. Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ. ” (II Cor. 11:2, 3). Cela correspond avec la façon dont on procède encore de nos jours pour former un mariage. Aucun rapt de femme n’a lieu, mais on contracte des fiançailles, une promesse de mariage. Il s’écoule ensuite une certaine période puis la femme est effectivement donnée à l’homme et leur union se consomme dans l’intimité de leur foyer.

      7, 8. a) Quels exemples bibliques illustrent le soin qu’il faut apporter dans le choix d’un conjoint ? b) Pourquoi faut-​il ainsi prendre garde ?

      7 Au rapport de la Parole divine, les mariages du peuple élu étaient arrangés par les parents des futurs époux ou par un intermédiaire, un agent dénommé par Jean-Baptiste “ l’ami de l’époux ”. Pour l’épouse de Jésus-Christ, Jean prenait garde de ne choisir que des humains voués à Jéhovah et baptisés, — des Juifs repentants dans l’attente du Messie ou Christ promis. L’apôtre Paul veillait lui aussi à ne prendre que des personnes vouées et baptisées. Il choisit des Juifs et des gentils, car l’invitation nuptiale pouvait désormais s’étendre aux hommes des nations. Tel était le processus théocratique. Canaan était peuplé de femmes, mais Abraham n’en choisit aucune pour son fils et héritier Isaac. Il donna au plus ancien serviteur de sa maison l’ordre de sortir de Canaan et de se diriger, en qualité d’“ ami de l’époux ”, vers le nord, vers la résidence de sa parenté, la famille de son frère, et d’y trouver une femme pour Isaac, car ces gens-​là croyaient en Dieu.

      8 La fidélité d’Abraham lui avait dicté cette démarche, car le patriarche désirait, en mariant son fils avec une femme de la même foi, sauvegarder la foi d’Isaac au vrai Dieu. Il est écrit : “ Les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. ” (I Cor. 15:33). À vivre dans l’intimité conjugale d’un conjoint non croyant, le croyant risquait de perdre la foi, de mourir spirituellement et d’encourir la ruine éternelle pour infidélité envers Dieu. Il pouvait subir son influence, comme Adam fut influencé par Ève. À l’origine de ce déplorable résultat se trouveraient alors ceux qui avaient arrangé le mariage. Dieu prévit cette possibilité, plutôt cette probabilité. Aussi, avant l’installation du peuple élu en Canaan, Jéhovah lui donna-​t-​il cette loi, qui était un ordre et non un conseil : “ Tu ne contracteras point de mariage avec (les habitants païens), tu ne donneras point tes filles à leurs fils, et tu ne prendras point leurs filles pour tes fils ; car ils détourneraient de moi tes fils, qui serviraient d’autres dieux. ” — Deut. 7:3, 4.

      9. Que recommande la loyauté envers Jéhovah quant au choix d’un conjoint et à la célébration de la cérémonie du mariage ?

      9 L’histoire d’Israël, les désastres qu’il subit, attestent la vérité de cette mise en garde et la justice de cette loi. Il est dit : “ Ne vous mettez pas sous un joug inégal avec les incrédules. ” (II Cor. 6:14, NW). Dans le choix d’un conjoint pour vous, pour vos enfants ou pour votre ami, faites preuve d’un esprit théocratique, montrez-​vous loyal envers Jéhovah. Gardez-​vous de toute responsabilité en ce qui concerne le naufrage spirituel. N’imposez pas les mains avec précipitation, avec une hâte non théocratique, dans la sélection d’un futur conjoint pour quelqu’un : “ Ne participe pas aux péchés d’autrui ; toi-​même, conserve-​toi pur. ” (I Tim. 5:22). Dans la société du Monde Nouveau, c’est au représentant célébrant le mariage de décider s’il peut en sûreté de conscience présider au mariage d’un couple qui s’est placé sous un joug inégal. S’il est déterminé à célébrer la cérémonie à la Salle du Royaume ou ailleurs, il agira simplement en qualité d’agent de l’État et il aura au moins l’occasion de souligner à la personne non vouée les responsabilités conjugales du chrétien et l’engager à devenir lui aussi un témoin.

      10-12. a) Quelles coutumes ont cours pour les dots ? b) Quels exemples bibliques montrent qu’elles ne sont pas condamnables ? c) Mais que ne faut-​il pas faire ?

      10 L’agent matrimonial d’Abraham offrit de nombreux cadeaux de prix à Rébecca, à son frère et à sa mère avant de leur enlever la jeune femme pour l’amener à Isaac (Gen. 24:22, 30, 50-53). Il est des peuples où la coutume s’est répandue — et elle est même consacrée par la loi locale — de verser une somme d’argent en échange de la femme ou de donner une dot. Parmi certains peuples la dot est versée à l’homme par les parents de la future épouse. Mais la dot est plus ordinairement le présent ou le prix que l’homme, ou ses parents, offre à la future épouse ou en échange de la femme, à titre de compensation pour le mariage. Certaines tribus africaines désignent le prix de la future épouse du nom de “ lobola ”. Il est réclamé par le père de la future mariée ou, à défaut, par le frère aîné du père, l’oncle de la femme. Il peut consister en argent ou en bétail ou les deux. On verse encore le lobola pour se conformer à la loi locale et obtenir ainsi l’enregistrement du mariage au bureau de l’état civil du village.

      11 Cette coutume est-​elle essentiellement condamnable ? Non. Jacob, fils d’Isaac, paya ses femmes Léa et Rachel de quatorze années passées au service de leur père Laban (Gen. 29:18-28). David, le vainqueur du géant, paya deux cents prépuces de Philistins sa femme Mical, la fille du roi Saül (I Sam. 18:20-27). Jésus lui-​même s’est livré pour son “ épouse ”, l’assemblée chrétienne des 144 000 membres (Éph. 5:25). Jéhovah ne donna rien en échange de sa femme, l’organisation universelle, car il en est le Créateur (És. 54:5). Il n’y a donc rien à reprocher à l’usage de payer un prix au père de sa future femme pour le dédommager de la perte de la fille qu’il a élevée et éduquée. Le lobola devient condamnable dès qu’on en fait un abus. Il est mal, peu chrétien et peu théocratique, de regarder ce prix non comme une compensation mais comme un moyen de gagner de l’argent avec ses enfants et de réclamer alors un prix exorbitant, plus qu’il n’est légitimement dû, de créer des situations pénibles.

      12 Dieu hait tous les cupides, sans excepter ceux qui se montrent âpres à réclamer un prix excessif pour leurs filles dont ils font une marchandise. Tout cupide se réclamant du nom de chrétien s’expose à l’excommunication ou exclusion de l’assemblée chrétienne chaque fois qu’il exige un lobola exorbitant. Paul a dit : “ Mais je vous ai écrit de ne pas entretenir de rapports au cas où un homme qui porte le nom de frère serait impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou insulteur, ou ivrogne, ou brigand (...) Extirpez le méchant du milieu de vous. ” (I Cor. 5:11, 13, Li). Le cupide réclame un prix élevé qui ne tient aucun compte des circonstances et qui est plus qu’une compensation équitable pour la perte d’une fille. Sa rapacité se manifeste plus particulièrement lorsque son prix exagéré empêche un chrétien d’obtenir sa fille. Il maintient néanmoins son prix et marie sa fille à un païen en situation de payer. C’est faire preuve d’une absence totale d’amour pour les frères et d’un amour néfaste pour l’argent. — I Tim. 6:10.

      13. a) Pourquoi un père ne devrait-​il pas accepter de l’argent de la part d’un homme de ce monde et lui donner en échange sa fille ? b) Quand les parents enfreignent la règle scripturale, que peuvent faire les fils et les filles ? Pourquoi ?

      13 C’est se montrer peu théocratique que d’accepter de la part d’un homme du présent monde une somme d’argent, quel qu’en soit le montant, et, en échange, de lui donner en mariage sa fille chrétienne, vouée à Jéhovah. Ce n’est pas se laisser gouverner par le principe de la rigoureuse loi divine promulguée à Israël. En plaçant sa fille dans la dépendance d’un homme du présent siècle, on risque de compromettre son salut. Par un tel acte, un frère s’exclut pour le moins de certains privilèges de service au sein de l’assemblée chrétienne. Son comportement peut ne pas lui faire encourir l’excommunication, de même qu’un père ou un tuteur autorisant son fils ou sa fille à se marier hors de la société du Monde Nouveau peut ne pas s’attirer l’exclusion, ni même le fils ou la fille ayant contracté une union hors du Seigneur, hors de la vérité. Toutefois ces personnes ne réunissent plus les qualités nécessaires pour la charge de surveillant ou de serviteur ministériel. Elles sont de piètres exemples. Les fils et les filles ayant refusé de se laisser marier à des personnes du siècle n’ont pas enfreint le commandement d’honorer leurs père et mère, car les parents, en arrangeant de semblables mariages, se sont montrés hors de l’“ union avec le Seigneur ”. Les fils et les filles réfractaires s’efforcent de demeurer en union avec le Seigneur, ce qui est bien. — Éph. 6:1-4, NW.

      14. a) Pourquoi un chrétien peut-​il payer le prix de sa future épouse ? b) Pourquoi est-​il préférable que les parents renoncent à ce prix ?

      14 Le chrétien doit-​il payer le prix de sa future épouse ? Oui, si telle est la coutume générale et que ses parents, ou lui-​même, ne puissent se procurer la femme autrement. Si l’offrande de quelques présents en rapport avec les ressources du prétendant est acceptée comme un signe d’appréciation et de dévouement pour la future mariée, il serait bon de les faire. Il ne faut pas enlever la femme. Payez le prix s’il vous est impossible d’expliquer votre position de chrétien, d’obtenir un rabais ou même une remise totale. L’acheteur paie généralement au prix fixé par le monde les biens qu’il acquiert. Les abus ne font pas de l’usage de verser un lobola une pratique déshonnête en elle-​même. En sa qualité de ministre à plein temps, Paul avait droit à l’assistance de l’assemblée qu’il desservait, mais il préféra s’en priver plutôt que de s’exposer à faire abus de son privilège et de perdre la faveur divine. Il accepta toutefois un secours de l’assemblée de Philippe (I Cor. 9:6-18 ; Phil. 4:15-18). Paul refusa de donner de l’argent au gouverneur romain Félix, car il ne voulait pas s’abaisser jusqu’à recourir aux moyens obliques de la corruption. Il voulait être remis en liberté au nom de la seule justice (Actes 24:26, 27). Il est donc préférable que les parents chrétiens s’abstiennent de réclamer le prix de la future épouse ou la dot afin de se garder d’imiter le monde, d’abuser du privilège et d’occasionner des troubles spirituels. Mais il nous faut laisser à chacun le soin de se déterminer par sa conscience.

      15. Comment l’épouse africaine envisagera-​t-​elle le lobola ? Si l’état civil du village refuse de prendre acte d’un mariage, pour non-payement du prix de l’épouse, que faut-​il faire ?

      15 L’épouse chrétienne d’un non-croyant réclamant un prix en échange de sa fille ne peut diriger l’affaire, mais il lui est loisible de faire des suggestions à son mari. Les épouses chrétiennes acquises à prix d’argent n’éprouveront ni vanité ni humiliation devant l’importance ou l’exiguïté de la somme versée. Nulle chrétienne n’humiliera sa compagne en lui rappelant qu’elle est une épouse à bon marché, et le mari chrétien s’abstiendra également de faire honte à sa femme par de telles remarques. La loi divine lui ordonne d’aimer sa femme et réciproquement (Éph. 5:25, 28-33 ; Tite 2:4). L’amour pour les frères doit bannir toute comparaison inconsidérée ainsi que les sarcasmes. Les femmes mariées sans paiement l’emportent toujours plus en nombre sur les épouses acquises à un prix, et on ne peut leur reprocher ce fait. Si un mariage africain a été conclu sans paiement d’un lobola et que, pour cette raison, l’état civil du village refuse d’en prendre acte, les nouveaux mariés ne se mettront pas en peine. Ils peuvent et devraient faire enregistrer leur union auprès du groupe local. Il importe avant tout que les nouveaux mariés aient l’estime de la société du Monde Nouveau.

      PAS DE MARIAGE D’ESSAI, MAIS DES FIANÇAILLES PURES

      16. a) De quelle durée est un mariage contracté par payement du prix de l’épouse ? b) Que ne doit pas faire un père, sauf dans quelles conditions ?

      16 Quand un père accepte un prix et, en échange, donne sa fille en mariage, l’union ainsi formée est permanente. Sauf en cas d’adultère de la femme, le mariage ne peut être déclaré nul simplement parce que le mari, mécontent, décide de se défaire de son épouse, la renvoie chez son père et réclame la restitution de la somme versée. Selon la loi de la Parole divine, un mariage n’est pas frappé de nullité par le renvoi de la femme et la restitution du prix. Ainsi il n’est pas loisible au père chrétien de remarier sa fille en échange d’un lobola ou gratuitement ; sinon il l’expose à commettre l’adultère, à moins que, dans l’intervalle, le mari ait eu des relations avec une autre femme ou bien qu’il soit mort.

      17, 18. a) En cas de versement d’un acompte, quand l’homme peut-​il seulement avoir des relations avec la femme ? b) Quelle distinction la loi divine a-​t-​elle faite entre la vierge fiancée et la vierge non fiancée ? c) Quelle sanction mérite le viol d’une vierge ? Pourquoi ?

      17 Il arrive qu’un homme ne convient pas du prix de sa future épouse ou de la dot ; il verse cependant un acompte et se croit autorisé d’emmener sa future femme pour entretenir avec elle un commerce charnel et faire un mariage d’essai. S’il est déçu, la loi divine ne lui reconnaît pas le droit de renvoyer la femme et de réclamer le remboursement de l’acompte. Tant qu’il n’a pas payé l’intégralité de sa dot, l’homme n’a pas le droit d’avoir des relations avec sa future épouse. Il est simplement son fiancé. Les rapports intimes pendant la période des fiançailles sont des actes immoraux, un commerce de fornication. En Israël, toute fiancée était considérée comme sanctifiée pour l’homme et traitée comme si elle était son épouse. On ne la traitait pas comme une vierge non fiancée ayant eu des rapports avec un homme. Nous citons : “ Si un homme séduit une vierge qui n’est point fiancée, et qu’il couche avec elle, il paiera sa dot et la prendra pour femme. Si le père refuse de la lui accorder, il paiera en argent la valeur de la dot des vierges. ” — Ex. 22:16 ; Deut. 22:28, 29.

      18 Il n’en allait pas ainsi pour la fiancée : “ Si une jeune fille vierge est fiancée, et qu’un homme la rencontre dans la ville et couche avec elle, vous les amènerez tous deux à la porte de la ville, vous les lapiderez, et ils mourront, la jeune fille pour n’avoir pas crié dans la ville, et l’homme pour avoir déshonoré (qui ?) la femme de son prochain. ” (Deut. 22:23, 24). Voilà pourquoi Joseph, lorsqu’il sut l’état de Marie, alors sa fiancée, voulut se séparer ou divorcer d’avec elle sans bruit, pour ne pas la livrer à la lapidation comme vierge fiancée infidèle. (Mat. 1:18, 19). Au Mexique et à Singapour, un mariage peut être frappé de nullité s’il est constaté que la femme s’est rendue coupable d’actes immoraux pendant la période des fiançailles. Un homme qui séduit une vierge, qui lui prend sa virginité, et lui inspire ensuite le sentiment qu’elle est obligée de l’épouser, ne s’achemine pas en état de pureté vers le mariage. Il y a lieu d’exclure le séducteur hors de l’assemblée chrétienne et également la vierge si, par entraînement passionnel, elle a consenti au viol.

      19, 20. a) Pourquoi les fiancés ne peuvent-​ils avoir des relations ? Quelle responsabilité retombe sur les parents ? b) Quelle mesure encourt la fornication ? Quand de tels fiancés peuvent-​ils se marier religieusement ?

      19 Si pendant la période des fiançailles, les jeunes gens ont des relations intimes, leur union est illicite, car le mariage n’est pas encore rendu légal, ils ne sont pas encore mari et femme. Peu importe que la chose se passe seulement entre eux, il n’en reste pas moins que leur liaison est impure, contraire aux bonnes mœurs : c’est un commerce de fornication. C’est prendre le droit de faire des choses sans en avoir reçu l’autorisation légale. C’est être asservi à la satisfaction de ses appétits sexuels, par faiblesse de volonté, par incontinence. C’est un relâchement dans sa conduite, donc une œuvre de la chair en guerre contre l’esprit. Les parents qui permettent cela ou même l’encouragent en faisant le nécessaire sont coupables : ils manquent à leur devoir théocratique. Il y a tout lieu d’exclure ici les fiancés pour actes de fornication, suivis ou non d’une maternité, et également les parents pour avoir fermé les yeux sur cette intimité impure. — II Pi. 1:6 ; Gal. 5:19-21.

      20 Un représentant de l’assemblée ne peut célébrer le mariage de fiancés impurs pendant leur temps d’exclusion. Ceux-ci s’achemineront vers la guérison spirituelle en confessant leur péché à Dieu puis au comité du groupe, en exprimant leur repentir et en le prouvant par leur abstention de toutes nouvelles relations et par leur soumission aux restrictions de la période d’épreuve imposée par le comité avant qu’il puisse permettre le mariage religieux.

      21. Que doivent interdire les parents pour ne pas exposer les fiancés à la fornication ?

      21 Ce n’est pas avoir le jugement sain que d’autoriser et même d’engager sa fille, lorsqu’elle est âgée de quinze ou seize ans, à quitter le toit paternel pour aller chercher emploi et logement dans la localité où habite son fiancé. Les parents exposent encore les jeunes gens à la fornication quand ils leur permettent de faire ensemble pendant huit ou quinze jours des randonnées à bicyclette ou du camping. À camper l’un près de l’autre, les deux excursionnistes se soumettent à des tentations et souvent y succombent. L’apôtre Paul a dit : “ Abstenez-​vous de toute espèce de mal. ” — I Thess. 5:22.

      22. Quand se manifeste la tendance à se marier hors de l’union avec le Seigneur ? Quelle responsabilité est encourue ?

      22 Il est du devoir de chacun de suivre rigoureusement le conseil divin qui dit de ne se marier qu’entre membres du peuple de Jéhovah, qu’entre personnes qui sont de fidèles disciples de son Fils Jésus-Christ. Dans les endroits où les jeunes femmes l’emportent en nombre sur les frères d’âge à se marier, les parents sont tentés de les unir à des hommes du présent siècle afin qu’elles aient un mari et qu’eux-​mêmes soient soulagés d’un fardeau. D’autre part, quand les frères en âge de se marier sont plus nombreux, il y a cette tendance passionnelle à faire fi de la loi et de la mise en garde divines et à conclure des mariages hors de l’union avec le Seigneur, hors de la société du Monde Nouveau. Quiconque fait cela ou arrange un semblable mariage doit en assumer la responsabilité devant le Dieu du mariage théocratique pur et voir les effets de sa faute dans les funestes conséquences résultant d’un joug inégal.

      23. a) Que faut-​il faire pour que le mariage soit théocratique, heureux ? b) Comment faut-​il se conduire en période de fiançailles ?

      23 Tant de choses étant liées à la solennelle union qu’est le mariage, chacun devrait sonder le passé du conjoint qu’il désire et déterminer ensuite s’il est théocratique ou propice à son bonheur de demander telle personne en mariage ou d’accepter une offre. Si quelqu’un contracte des fiançailles, il se conduira moralement afin de faire paraître devant lui une compagne pure, comme il en fut pour Jésus et son assemblée : “ (...) afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. ” — Éph. 5:27.

  • La cérémonie et les conditions du mariage
    La Tour de Garde 1957 | 15 janvier
    • La cérémonie et les conditions du mariage

      1. Quelles coutumes de mariage avaient cours chez les Israélites ?

      LES livres de la Bible écrits à l’intention des chrétiens ne leur préconisent nulle forme de cérémonie nuptiale. Ils indiquent, en revanche, qu’une période de fiançailles d’environ un an s’ouvrait pour la jeune femme vierge après que le mariage était arrangé par les parents et par l’intermédiaire. Quand arrivait le soir des noces, le fiancé se rendait au domicile de sa future femme pour l’emmener vers la nouvelle demeure. Le couple était suivi par un joyeux cortège. C’est ainsi que la noce passait dans le domaine public, devenait un acte public. L’introduction de la fiancée dans son nouveau foyer était suivie d’un banquet préparé par les parents du jeune homme. Heureux les invités à ce souper de noces ! La future épouse n’imposait à son fiancé aucune attente avant de faire son apparition. C’est elle qui l’attendait, parée de ses plus beaux atours, prête à lui être donnée par son père ou son tuteur. — Mat. 1:24 ; 22:1-11 ; 25:1-10 ; Jean 2:1-11 ; 3:29 ; Marc 2:19 ; És. 61:10 ; 62:5 ; Apoc. 19:7, 8 ; 21:2, 9-11.

      2. Quels faits relatifs au mariage ressortent du texte biblique ?

      2 Il faut garder présent à l’esprit que les premiers chrétiens étaient des Israélites, de même que Jésus. Il est naturel de penser que les chrétiens primitifs importèrent dans le système chrétien les coutumes et les arrangements matrimoniaux du système social d’Israël. Mais il importe de noter un fait : Depuis le temps d’Abraham jamais aucun prêtre, lévite ou notable religieux n’était présent pour célébrer une cérémonie nuptiale. Pourtant le mariage était valide, reconnu par Jéhovah. L’acte en était établi au bureau de l’état civil du village. Ce bureau enregistrait également les naissances. Les deux généalogies de Jésus furent sans aucun doute extraites par Matthieu et Luc des actes publics de Bethléhem. Cela soulève les questions suivantes : Qui peut célébrer les mariages chrétiens valides ? Un mariage civil a-​t-​il la même validité qu’un mariage religieux ? Ou bien le mariage est-​il un sacrement et ne produit-​il ses effets que lorsqu’il est célébré religieusement ?

      3. Que révèle la Bible sur la manière dont eut lieu le mariage d’Isaac ?

      3 Le mariage n’est pas un sacrement nécessitant la présence et les rites d’un ecclésiastique ou d’un ministre chrétien. En sa qualité de prophète, Abraham était le prêtre divinement reconnu de sa nombreuse maison, mais il n’est rapporté nulle part que le patriarche était présent quand son plus ancien serviteur, de retour de Mésopotamie, amena Rebecca vers Isaac habitant le Negeb de Palestine. Isaac se promenait seul, absorbé dans ses méditations, lorsque le serviteur lui présenta Rebecca et relata comment il la lui avait acquise. Ensuite, dit la Bible, “ Isaac conduisit Rebecca dans la tente de Sara, sa mère ; il prit Rebecca, qui devint sa femme ”. Mais lorsque Isaac la prit pour femme, il y eut des témoins publics, à savoir l’agent matrimonial d’Abraham, “ ses gens ”, la “ nourrice ” de Rebecca et les autres servantes (Gen. 24:2, 54, 59-61, 66, 67). Isaac ne s’était pas fait accorder une dispense de publication ; pas plus que cela n’est nécessaire en certains pays, qui n’exigent aucune publication. Le père d’Isaac, Abraham, le chef de l’organisation théocratique, avait donné son autorisation, et Jéhovah, ayant été consulté, avait dirigé toutes les démarches devant aboutir à cette union. Aucune dispense de publication n’était donc nécessaire. Il n’en reste pas moins que lorsque Isaac prit Rebecca pour femme, il y eut plus de quatre témoins. Cet acte fut porté sur les états de la maison théocratique d’Abraham et il est évidemment consigné dans la Bible. Il n’y eut aucune cérémonie religieuse bien que la volonté divine fût consultée et recherchée tout au long de cette affaire.

      4. a) Que ne prescrivit pas la Loi à propos des mariages ? b) Quelle sorte d’affaire était le mariage ? Comment prenait-​il effet ?

      4 Il n’est pas fait la moindre mention d’une cérémonie religieuse lorsque le fils d’Isaac, Jacob, épousa Léa et Rachel (Gen. 29:18-30). Dans les centaines de lois que Jéhovah fit promulguer à Israël, aucune ne prescrivit une cérémonie nuptiale. Le privilège et le devoir de célébrer les mariages ne furent conférés ni à la famille sacerdotale d’Aaron ni aux auxiliaires lévites du temple. Des fiançailles à l’union des fiancés dans la demeure du père du futur époux, le mariage restait une affaire privée, un arrangement de familles sans participation des prêtres ou des lévites (en dehors de la tribu de Lévi elle-​même). Il se déroulait sous les yeux de toute la communauté, en présence de beaucoup de témoins, puis l’acte en était établi au bureau local de l’état civil ; cela explique pourquoi Joseph dut se rendre avec la Bethléhemite Marie à leur village natal et s’y faire inscrire au temps de l’empereur César Auguste. — Luc 2:1-6.

      5. Quel rôle Jésus joua-​t-​il au mariage de Cana ? Que ne prescrivit-​il pas à ses disciples ?

      5 Quand Jésus accomplit son premier miracle à Cana dans la province de Galilée, il se trouvait à une noce. Mais il ne fut pas prié d’officier en qualité de ministre, car il n’était pas de la famille sacerdotale d’Aaron ni de la tribu de Lévi et il n’était pas reconnu comme ministre religieux. Il fut invité avec sa mère et ses disciples à titre de simple convive parce que la ville se trouvait à proximité de la localité où il avait précédemment exercé l’état de charpentier. Ainsi il ne sanctifia pas le mariage par sa présence, mais il procura aux invités un vin de haute qualité pour que leur joie se prolongeât (Jean 2:1-11). Dans aucun de ses commandements aux douze apôtres et aux évangélistes, il ne leur prescrivit de célébrer les mariages, mais il laissa la question du mariage dans l’état où elle se trouvait parmi le peuple de Jéhovah. Il ne fit jamais du mariage un sacrement dont l’administration eût été la prérogative des apôtres et des ministres chrétiens.

      6. Quelle est la position scripturale envers les mariages civils requis par la loi ?

      6 Le mariage religieux est-​il donc absolument nécessaire ? Non. Le mariage civil est-​il autorisé par le livre de Dieu, la Bible ? Oui. Sous ce rapport les chrétiens peuvent rendre à César ce qui est à César. Dans la plupart des pays du monde chrétien, le mariage civil célébré par un officier de l’État est soit permis, soit rigoureusement requis. Aucune flétrissure sociale ou religieuse ne s’attache donc au mariage civil et le Très-Haut reconnaît les unions civiles de son peuple, il les considère comme valides. Dans quelques pays, dont certains se trouvent en dehors de la chrétienté, le gouvernement reconnaît les mariages célébrés par les prêtres catholiques et les ministres des autres religions. Il leur accorde le droit de célébrer les mariages dans les édifices religieux ou en tels endroits déclarés. Au même titre que ces hommes de religion, les ministres nommés des témoins de Jéhovah ont eux aussi l’autorisation de célébrer les mariages. En pareil cas, le ministre célébrant officie en qualité de serviteur de l’État lorsqu’il prononce le mariage légal. De telles unions sont valides et reconnues par Dieu. Des personnes mariées par les cérémonies de l’une ou de l’autre de ces religions ayant l’autorisation de l’État viennent aujourd’hui prendre rang dans la société du Monde Nouveau. Les témoins de Jéhovah reconnaissent que leur union est valide, qu’elle continue à produire ses effets. Dans les pays où les témoins de Jéhovah n’ont pas de ministres officiellement autorisés à célébrer les mariages, ils peuvent en toute sûreté de conscience se rendre dans les édifices de l’État et faire célébrer par l’officier de l’état civil un mariage valide, divinement reconnu.

      7. Comment l’Église catholique considère-​t-​elle le mariage civil, ainsi que le souligne un événement récent ?

      7 Dans les pays où le gouvernement autorise, requiert et reconnaît seulement le mariage civil, l’Église romaine ne considère pas l’union civile comme valide et exige des catholiques qu’ils se fassent unir ensuite par un prêtre, dans un édifice religieux. Il y a quelque temps le prince catholique de Monaco épousa une coreligionnaire, une star de Hollywood. À ce sujet le New York Times du 20 avril 1956 rapporta ceci : “ Le prince, âgé de 32 ans, et sa jeune épouse de 26 ans, mariés hier au Palais par une cérémonie civile, furent unis aux regards de l’Église par l’évêque de Monaco, Monseigneur Gilles Barthe. Ils reçurent la bénédiction du pape Pie XII des mains du nonce de Paris, Monseigneur Paolo Marella (...) Elle gagna d’abord sa place devant l’autel en marbre blanc, coutume concédant au souverain le droit de se faire attendre. Le prince la rejoignit quelques instants après. ”

      8. De quelle valeur est une réunion religieuse ayant lieu après le mariage civil ?

      8 Qu’elle soit catholique ou particulière aux autres systèmes de religion, toute cérémonie ayant lieu après le mariage civil est évidemment dépourvue de toute valeur légale. Toutefois, partout où s’en offre la possibilité ou bien sur la demande des intéressés, les témoins de Jéhovah tiennent après la cérémonie civile une réunion religieuse à laquelle assistent les nouveaux mariés. Cette réunion n’est pas nécessaire. Elle ne vise pas à consolider juridiquement le mariage civil. Elle a pour but de faire aux nouveaux époux les recommandations bibliques de circonstance, de leur rappeler les obligations conjugales, de mettre leur mariage plus en relief devant le groupe local et de rendre à l’auditoire de bonne volonté un témoignage sur cette institution divine. Cela donnera aussi au groupe l’occasion de prendre acte du mariage et de porter les indications nécessaires sur ses états.

      9. Quand la loi exige d’aller faire établir l’acte de l’état civil dans une ville éloignée où il n’est pas commode de se rendre, que peuvent faire les nouveaux mariés ?

      9 Ce qui se fait devant l’assemblée se fait “ devant Dieu ”, de même qu’en Israël ce qui se faisait devant les juges et les chefs se faisait devant Jéhovah (Ex. 21:6 ; 22:8, 9, 28). Un mariage africain vient de se célébrer et les nouveaux mariés, qui sont chrétiens, doivent aller, pour faire dresser par le gouvernement l’acte public de leur union, dans une ville éloignée où il leur est impossible de se rendre sans délai. Que faire en pareil cas ? On remplira une “ Déclaration de mariage ” à la Salle du Royaume des témoins de Jéhovah. Cette pièce est sans aucune valeur juridique ; elle ne dispense pas de l’établissement de l’acte public, mais elle est reconnue par le peuple de Dieu. C’est une attestation devant la société du Monde Nouveau par laquelle les nouveaux époux reconnaissent que leur mariage est valide, qu’il produit désormais ses effets et qu’ils en feront rédiger l’acte civil dès que possible. La “ Déclaration de mariage ” est classée dans les dossiers du groupe et du bureau de la Watch Tower Society. Le nouveau couple peut alors avoir des relations avant que leur mariage soit porté sur les registres de l’état civil. En pareil cas, la société possède un acte de mariage avant le gouvernement et, par ses serviteurs, elle peut vérifier, après quelque temps, si les nouveaux mariés, se conformant à la loi, ont déclaré leur mariage aux autorités civiles.

      10. a) Que feront ceux qui se sont mariés selon la coutume de leur tribu ? b) Quelle sorte de mariage est recommandée aux membres de tribus ayant pris rang dans la société du Monde Nouveau ? Pourquoi ?

      10 Les mariages entre membres de tribu ayant été unis selon leur coutume avant de connaître la vérité demeurent valides ; ils sont reconnus. Aucun remariage n’est nécessaire, mais il convient, si l’on n’en a pas fait dresser l’acte public par le gouvernement, de faire porter le mariage contracté selon la coutume de la tribu sur les états de la société du Monde Nouveau, cela en signant une Déclaration de mariage. Toutefois, en un certain pays, on peut s’assurer des avantages légaux en se remariant sous le régime de la loi civile. Aux membres de tribu non mariés nous recommandons le mariage civil, car il comporte de plus grands avantages et assure une meilleure protection de la loi, qui prévoit des dispositions touchant la femme et les enfants en cas de décès du mari. Les anciens païens contractant mariage selon la coutume païenne rétrogradent. Si des rites païens, donc non conformes à la Bible, sont attachés à la coutume, ils passent un compromis avec ce monde, renient la foi et s’exposent à l’exclusion.

      11, 12. a) Pourquoi, après être venu à la vérité, n’est-​il pas nécessaire de passer par un remariage lorsqu’on s’est marié en versant un lobola ? b) Quelle aide les groupes peuvent-​ils apporter dans l’établissement des actes de l’état civil ? c) Que recommande le bon sens et la règle théocratique en fait de cadeaux, d’invitations et de réceptions ?

      11 Si avant d’embrasser le christianisme, on a contracté une union par paiement d’une dot ou d’un lobola, il n’est pas nécessaire de passer par un remariage dispendieux. Le fait d’accepter la vérité et de se vouer à Dieu ne frappe pas de nullité une telle union, ni ne rend coupables de fornication toutes les personnes mariées selon la coutume de leur tribu. Désireuse de ne pas alourdir les frais matrimoniaux, la société du Monde Nouveau dresse gratuitement les pièces qu’elle requiert. Si un groupe désire couvrir totalement ou en partie les frais d’établissement de l’acte public d’un mariage, il envisage une mesure pratique, à laquelle peuvent participer tous ceux qui sont disposés à partager les dépenses. Aucun membre d’un groupe n’est tenu à faire une “ pluie de cadeaux ”, c’est-à-dire à réunir une quantité de présents pour les remettre à la future épouse. La “ pluie de cadeaux ” est une affaire privée et il faut laisser à chacun le soin de décider sans contrainte s’il veut apporter sa contribution.

      12 Les cadeaux et les annonces de mariage se feront en privé et non de l’estrade de la Salle du Royaume ou par des avis sur le tableau d’affichage. Celui qui envoie des cartes d’invitation pour son mariage et pour la réception fera preuve de jugement. Parmi ses relations courantes, avec lesquelles il n’échange habituellement que quelques mots ou bien parmi ses connaissances habitant au loin, il en est qui n’aiment pas se voir imposer une invitation dans les formes, parce que cela leur donne un sentiment d’obligation. Les cérémonies nuptiales peuvent avoir lieu à la Salle du Royaume à toute heure qui ne mette pas obstacle aux réunions et aux autres formes d’activité prévues. Les réceptions ne se tiendront pas à la Salle du Royaume, pour ne pas la convertir en un lieu de divertissement.

      13. Comment faut-​il se vêtir à l’occasion de son mariage ? Se déconsidère-​t-​on en s’abstenant d’offrir une alliance ?

      13 Il n’est pas nécessaire de porter une toilette somptueuse quand on se marie civilement. Le principal est d’être vêtu proprement, correctement et, en tant que chrétien, d’être paré des qualités de l’amour, de l’humilité, de l’obéissance et de la fidélité. Le port de l’alliance n’est pas passé partout en usage ; il se peut aussi que vos moyens vous en interdisent l’acquisition. L’état du mariage n’est pas symbolisé en tout lieu par une bague. L’anneau nuptial ne joue pas le rôle essentiel dans la cérémonie du mariage. On ne se déconsidère pas en s’abstenant d’offrir une alliance. Dans les pays où l’alliance est passée en usage et identifie la femme mariée, il en est qui ne veulent pas de l’anneau dans la cérémonie, cela par motif de conscience, car ils ont présente à l’esprit l’origine païenne de cette coutume de la chrétienté. En d’autres pays, la femme mariée s’habille d’une façon particulière ou bien elle ajoute une nouvelle pièce de toilette à ses vêtements. Cela est tout aussi efficace que l’alliance, en tout cas plus visible. L’anneau nuptial n’est d’aucune valeur si l’on fait bon marché des liens du mariage. Ce n’est certes pas l’alliance qui retiendra une femme mariée de commettre l’adultère. À chacun donc de décider selon sa conscience et selon la coutume s’il doit ou non porter une alliance.

      14. a) Que doit faire le polygame qui adhère à la vérité ? b) Après avoir accepté la vérité, que doit faire une femme mariée à un polygame ?

      14 La Parole divine interdit la polygamie au chrétien, peu importe la législation en vigueur dans son pays ou dans sa tribu. Le chrétien ne pratiquera pas la polygamie ni la chrétienne la polyandrie. Tout polygame désireux de prendre rang dans la société du Monde Nouveau et qui se voue à Dieu ne peut garder qu’une seule des femmes probablement acquises contre versement d’un lobola. Il renverra les autres dans leur parenté, à l’exemple du prêtre Esdras et du gouverneur Néhémie qui firent renvoyer aux Israélites les païennes qu’ils avaient épousées en dépit de la loi divine (Esdras 10:1-44 ; Néh. 13:23-31). Dans les pays où la chose se pratique, que doit faire, après avoir accepté la vérité, la femme mariée à un polygame ? Elle lui expliquera la résolution qu’elle a prise et les obligations que cela lui impose devant Dieu en sa qualité de chrétienne et de témoin. Il lui faudra alors supporter les conséquences de sa prise de position. Que le polygame la renvoie chez ses parents, qu’il réclame la restitution du prix versé ! Il lui rendra ainsi la liberté. Selon la Parole divine, ses rapports avec le polygame sont un commerce de fornication et non un mariage. Si elle demeure dans une telle union, elle ne pourra recevoir le baptême, même si elle assiste aux réunions et publie la vérité.

      UNION LIBRE ET CONCUBINAGE

      15, 16. a) Qu’est-​ce que le concubinage ? b) Quelles circonstances et quelles dispositions d’esprit expliquent que beaucoup vivent dans cet état ?

      15 Et nous voici amenés à considérer la question du concubinage. Le concubinage est l’état d’un homme et d’une femme qui vivent ensemble sans être mariés, donc sans avoir été unis par une cérémonie civile ou religieuse. Cette union est encore dite libre. Aucune dot (ou prix) n’intervient en cette affaire. Dans les pays régis par la loi canonique d’une Église et ne reconnaissant pas l’union libre, il est souvent difficile à un couple vivant en cet état de régulariser sa situation, malgré son désir, car les honoraires réclamés par le clergé dépassent ses moyens ; sa pauvreté est trop grande. Les démarches requises par la loi — par exemple pour se faire délivrer un extrait d’un acte de naissance peut-être inexistant — sont hérissées de difficultés. Il se peut encore que l’État n’accorde le divorce en aucun cas ou bien que toute action en divorce, même intentée pour des motifs admis par les Écritures, soit une procédure interminable et dispendieuse. En pareilles circonstances, le non-divorcé ayant le désir de se remarier dans l’intimité cherche une personne de l’autre sexe et vit maritalement avec elle. Mais souvent l’homme s’installe dans le concubinage par désir de maintenir la femme dans sa dépendance, dans la sujétion. Si la concubine tient à se faire entretenir par lui, sous son toit, il lui faudra se montrer envers l’homme d’une fidélité sans défaillance. Quant au concubinaire si exigeant, il n’a peut-être pas l’intention de la garder toujours. Libre des liens du mariage, il peut, à l’heure choisie, quitter la concubine et les enfants et aller nouer ailleurs une nouvelle liaison. C’est pourquoi la femme désire le mariage légal qui lui assure, à elle et à ses enfants, la protection de la loi, mais il arrive que l’homme, par égoïsme, refuse de régulariser leur situation.

      16 Il est encore une raison, apparue après la guerre, qui fait que beaucoup de couples vivent maritalement sans avoir eu recours à la consécration civile ou religieuse. La femme touche comme veuve de guerre ou à un autre titre une pension de l’État qui lui sera supprimée en cas de remariage. Pour ne pas perdre cette pension, l’homme et elle consentent à vivre ensemble sans se marier, et ils apprennent aux enfants naturels nés de leur union à sauver les apparences en appelant l’homme “ oncle ” et non “ papa ”.

      17. a) Comment s’amorce souvent une liaison concubinaire ? Pourquoi cela est-​il mal ? b) Quelle est une des conséquences des unions libres ? Comment sont-​elles rendues légales en certains pays ?

      17 Souvent une union libre se forme quand la femme, sur la foi d’une promesse de mariage, consent au commerce charnel. L’homme cohabite ensuite avec elle sans jamais entreprendre aucune des démarches requises par la loi. Il n’en reste pas moins qu’une promesse de mariage n’autorise pas les relations intimes. Même aux fiancés il est scripturalement interdit d’avoir des rapports pendant la période des fiançailles. Les mariages d’essai, non légaux, entrepris pour s’assurer de l’existence des compatibilités recherchées, sont illicites car la loi divine les déclare un commerce de fornication. Il est des États qui reconnaissent le concubinage, de sorte que cette union est valide et entraîne des obligations légales. Mais nombre de nations (même catholiques), bien que ne reconnaissant pas l’union libre, n’y apportent aucun remède. Aussi le concubinage est-​il très répandu dans la plupart des pays et, presque partout, le voisinage l’accepte comme une union régulière. Rien d’étonnant que les naissances d’enfants illégitimes soient nombreuses ; dans un pays elles sont de l’ordre de cinquante-cinq pour cent et dans un autre de l’ordre de quatre-vingts pour cent. Dans certains États le couple vivant en état de concubinage a droit au mariage civil ou religieux après quelques années d’union ou après la naissance d’un enfant. Le tribunal peut alors prononcer d’office leur union légale. L’acte de leur mariage “ de facto ” peut être dressé par le gouvernement sur la demande de l’un des concubins ou des deux.

      18. Quels versets montrent que nous devons rendre témoignage à ceux qui vivent dans le concubinage ?

      18 La société du Monde Nouveau ne reconnaît pas l’union libre ou concubinage comme une union complète. Ce n’est pas à dire que nous n’osons publier la vérité aux humains vivant en cet état. Au puits de Jacob, dans une ville de Samarie appelée Sychar, Jésus parla en particulier à une Samaritaine ayant eu cinq maris et dont l’homme vivant alors maritalement avec elle n’était pas son époux. Jésus annonça le salut à cette femme et confessa même qu’il était le Messie promis (Jean 4:4-30). Si la vérité ne pouvait être annoncée aux personnes immorales, comment Paul aurait-​il pu déclarer indignes du royaume de Dieu les fornicateurs, les adultères et les sodomites et dire ensuite aux chrétiens fidèles : “ Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous ” ? — I Cor. 6:9-11.

      19. En ce qui concerne le concubinage, qu’exige de ses membres la société du Monde Nouveau ?

      19 Il n’est permis à aucun de ceux qui prennent rang dans la société du Monde Nouveau de s’installer par la suite dans le concubinage. Quant à ceux qui vivent dans cet état lorsqu’ils sont touchés par la vérité, il leur faut d’abord régulariser leur situation par une cérémonie légale avant de pouvoir se faire baptiser en signe de l’offrande de leurs personnes à Dieu. Il leur faut donc expressément reconnaître les obligations légales du mariage ainsi que s’assurer la protection et autres avantages de la loi en faisant dresser l’acte public de leur union. Il leur faut également faire enregistrer la naissance de leurs enfants, reconnaître qu’ils en sont les parents. C’est alors que la société du Monde Nouveau prendra elle aussi acte de ce mariage légal. Il est écrit : “ Quel que soit l’état où chacun a été appelé, frères, qu’il y demeure associé à Dieu. ” (I Cor. 7:24, NW). Il ne peut y demeurer associé à Dieu si cet état est impur.

      20. a) À quelles conditions une union libre peut-​elle être reconnue ? Quelles obligations sont alors imposées à la femme ? b) En quelles circonstances la femme doit-​elle s’abstenir de tous rapports avec son ancien concubinaire ?

      20 Prenons le cas d’une concubine ayant accepté la vérité et désireuse de régulariser sa situation, mais l’homme, pour des motifs égoïstes, refuse de se rendre à ses raisons. La société du Monde Nouveau reconnaîtra cette union comme un mariage “ de facto ” à condition que la femme impuissante signe une déclaration par laquelle elle s’engage à rester fidèle au concubinaire comme à un mari et qu’elle régularisera sa situation dès qu’elle pourra amener l’homme à faire les démarches nécessaires. Elle ne peut donc par la suite rendre nul ce mariage “ de facto ” en se séparant de l’homme. Cette reconnaissance temporaire de l’union “ de facto ” n’acquiert à la femme aucun des avantages prévus par la loi mais elle lui procure des avantages spirituels. On peut désormais considérer l’offrande de sa personne comme ayant été agréée par Dieu. Elle peut recevoir le baptême, être traitée comme un membre du groupe et avoir droit à des privilèges de prédication. Selon le conseil de l’apôtre Pierre, elle essaiera de gagner l’homme à la vérité et de lui faire alors prendre vraiment conscience de la nécessité de régulariser leur situation “ de facto ”. L’établissement de l’acte civil d’un mariage est une obligation qu’un couple se doit de remplir vis-à-vis de la communauté. Les conjoints déclarent par cela à la communauté entière et à l’État leur état de mari et de femme unis selon la loi. Un homme qui aime sa femme l’épousera devant la loi avec fierté. Si un concubinaire refuse de régulariser sa liaison, si la femme n’est pas dans sa dépendance et qu’elle ne choisisse pas de se déclarer devant l’assemblée comme sa femme liée par un engagement, elle doit s’abstenir de toutes nouvelles relations avec l’homme. Il lui faudra vivre en célibataire jusqu’au jour où elle pourra contracter un mariage légal. Dans les pays où la loi reconnaît le concubinage, cette union peut seulement être dissoute par des démarches légales entreprises par l’un des conjoints ou les deux.

      21, 22. a) Que doit faire un homme si la vérité le trouve vivant en concubinage avec deux femmes ? b) Si les femmes acceptent la vérité, quelle est leur responsabilité ?

      21 Dans beaucoup de pays sous tutelle catholique il arrive qu’un homme entretienne deux ou trois liaisons concubinaires en même temps. Prenons le cas où deux de ses femmes acceptent la vérité, l’homme accueillant ou non la vérité. En quel cas peut-​on considérer l’offrande de l’un ou de tous comme ayant été agréée par Dieu et quand peut-​on conférer le baptême en signe de cette offrande ? Si l’homme accepte la vérité, il lui faudra décider laquelle de ses femmes il désire pour épouse, se marier légalement avec elle et cesser toutes relations intimes avec les autres. S’il ne vient pas à la vérité, la décision incombe aux deux femmes. Les deux ne peuvent continuer d’avoir des rapports avec le même homme et pratiquer ainsi la fornication. L’une d’elles doit s’entendre avec l’homme pour être sa seule femme puis l’amener à régulariser leur situation ou bien il lui faudra se déclarer devant l’assemblée comme liée à lui à titre de femme choisie jusqu’à ce que la régularisation soit possible. L’autre femme reconnaîtra cet arrangement et s’abstiendra de toutes nouvelles relations avec l’homme. En cas de refus de l’homme, les deux femmes cesseront toutes relations avec lui, surtout s’il entretient encore d’autres concubines. Elles ne peuvent rendre le devoir conjugal à un polygame.

      22 Cette discussion sur les problèmes du mariage et le point de vue biblique sur le célibat se poursuivra dans le prochain numéro de La Tour de Garde.

  • Comptes rendus extraits de l’Annuaire 1957 des Témoins de Jéhovah
    La Tour de Garde 1957 | 15 janvier
    • Comptes rendus extraits de l’Annuaire 1957 des Témoins de Jéhovah

      BELGIQUE

      Il est réjouissant de pouvoir rapporter que les frères en Belgique font des progrès, des progrès plus lents qu’en 1955 en ce qui concerne le pourcentage d’accroissement, mais ils continuent à rassembler des hommes de bonne volonté. Nous sommes dans l’âge du matérialisme et la Belgique en sent les effets comme les témoins de Jéhovah les sentent dans tous les pays. Ces témoins doivent fermement maintenir leur position dans ces derniers jours et ne jamais oublier que nous vivons dans des jours semblables à ceux qui existaient du temps où Paul prêchait aux Romains. Il dit : “ Vous avez jadis offert vos membres comme esclaves à l’impureté et au désordre (...), offrez-​les de même aujourd’hui à la justice pour vous sanctifier. ” (Rom. 6:19, Jé). Avant de se vouer à Jéhovah, ces frères furent esclaves des choses de ce monde ; mais alors un changement se produisit. Le matérialisme ne peut plus s’emparer de ceux qui appartiennent à la société du Monde Nouveau, car ils recherchent premièrement le Royaume et ses intérêts. Le serviteur de filiale rapporte quelques expériences intéressantes faites au cours de l’année passée.

      Tant les jeunes que les vieux participent à cet accroissement. D’aucuns penseront peut-être que des enfants ne peuvent pas accomplir grand-chose en allant de maison en maison avec les périodiques avant l’étude de livre du groupe. L’expérience suivante montre qu’ils ont tort. Dans une des unités du groupe de Bruxelles, une fillette de neuf ou dix ans remit deux périodiques dans le travail de porte en porte avant l’étude de livre du groupe. Grâce à ces périodiques le père de la fillette put commencer une étude biblique à domicile chez le maître de la maison. Jésus ne prédit pas quelque chose d’impossible en disant : “ Par la bouche des tout petits et des nourrissons, tu t’es ménagé une louange. ” — Mat. 21:16, Jé.

      Il arrive que des proclamateurs rencontrent des gens leur disant que rien ne pourra jamais les faire changer de religion. C’est ainsi qu’une femme dit à un pionnier spécial qu’elle ne quitterait jamais l’Église catholique. Voici comment il relate cette expérience : “ En travaillant de maison en maison une femme répondit à mon introduction que j’étais témoin de Jéhovah : “ Et moi je suis catholique et je resterai attachée à mon église. ” Elle ajouta qu’elle ne m’achèterait rien. Je posai ma serviette par terre et lui dis que je n’étais pas venu pour lui vendre quelque chose mais pour lui parler de Dieu.

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