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La cérémonie et les conditions du mariageLa Tour de Garde 1957 | 15 janvier
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pu déclarer indignes du royaume de Dieu les fornicateurs, les adultères et les sodomites et dire ensuite aux chrétiens fidèles : “ Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous ” ? — I Cor. 6:9-11.
19. En ce qui concerne le concubinage, qu’exige de ses membres la société du Monde Nouveau ?
19 Il n’est permis à aucun de ceux qui prennent rang dans la société du Monde Nouveau de s’installer par la suite dans le concubinage. Quant à ceux qui vivent dans cet état lorsqu’ils sont touchés par la vérité, il leur faut d’abord régulariser leur situation par une cérémonie légale avant de pouvoir se faire baptiser en signe de l’offrande de leurs personnes à Dieu. Il leur faut donc expressément reconnaître les obligations légales du mariage ainsi que s’assurer la protection et autres avantages de la loi en faisant dresser l’acte public de leur union. Il leur faut également faire enregistrer la naissance de leurs enfants, reconnaître qu’ils en sont les parents. C’est alors que la société du Monde Nouveau prendra elle aussi acte de ce mariage légal. Il est écrit : “ Quel que soit l’état où chacun a été appelé, frères, qu’il y demeure associé à Dieu. ” (I Cor. 7:24, NW). Il ne peut y demeurer associé à Dieu si cet état est impur.
20. a) À quelles conditions une union libre peut-elle être reconnue ? Quelles obligations sont alors imposées à la femme ? b) En quelles circonstances la femme doit-elle s’abstenir de tous rapports avec son ancien concubinaire ?
20 Prenons le cas d’une concubine ayant accepté la vérité et désireuse de régulariser sa situation, mais l’homme, pour des motifs égoïstes, refuse de se rendre à ses raisons. La société du Monde Nouveau reconnaîtra cette union comme un mariage “ de facto ” à condition que la femme impuissante signe une déclaration par laquelle elle s’engage à rester fidèle au concubinaire comme à un mari et qu’elle régularisera sa situation dès qu’elle pourra amener l’homme à faire les démarches nécessaires. Elle ne peut donc par la suite rendre nul ce mariage “ de facto ” en se séparant de l’homme. Cette reconnaissance temporaire de l’union “ de facto ” n’acquiert à la femme aucun des avantages prévus par la loi mais elle lui procure des avantages spirituels. On peut désormais considérer l’offrande de sa personne comme ayant été agréée par Dieu. Elle peut recevoir le baptême, être traitée comme un membre du groupe et avoir droit à des privilèges de prédication. Selon le conseil de l’apôtre Pierre, elle essaiera de gagner l’homme à la vérité et de lui faire alors prendre vraiment conscience de la nécessité de régulariser leur situation “ de facto ”. L’établissement de l’acte civil d’un mariage est une obligation qu’un couple se doit de remplir vis-à-vis de la communauté. Les conjoints déclarent par cela à la communauté entière et à l’État leur état de mari et de femme unis selon la loi. Un homme qui aime sa femme l’épousera devant la loi avec fierté. Si un concubinaire refuse de régulariser sa liaison, si la femme n’est pas dans sa dépendance et qu’elle ne choisisse pas de se déclarer devant l’assemblée comme sa femme liée par un engagement, elle doit s’abstenir de toutes nouvelles relations avec l’homme. Il lui faudra vivre en célibataire jusqu’au jour où elle pourra contracter un mariage légal. Dans les pays où la loi reconnaît le concubinage, cette union peut seulement être dissoute par des démarches légales entreprises par l’un des conjoints ou les deux.
21, 22. a) Que doit faire un homme si la vérité le trouve vivant en concubinage avec deux femmes ? b) Si les femmes acceptent la vérité, quelle est leur responsabilité ?
21 Dans beaucoup de pays sous tutelle catholique il arrive qu’un homme entretienne deux ou trois liaisons concubinaires en même temps. Prenons le cas où deux de ses femmes acceptent la vérité, l’homme accueillant ou non la vérité. En quel cas peut-on considérer l’offrande de l’un ou de tous comme ayant été agréée par Dieu et quand peut-on conférer le baptême en signe de cette offrande ? Si l’homme accepte la vérité, il lui faudra décider laquelle de ses femmes il désire pour épouse, se marier légalement avec elle et cesser toutes relations intimes avec les autres. S’il ne vient pas à la vérité, la décision incombe aux deux femmes. Les deux ne peuvent continuer d’avoir des rapports avec le même homme et pratiquer ainsi la fornication. L’une d’elles doit s’entendre avec l’homme pour être sa seule femme puis l’amener à régulariser leur situation ou bien il lui faudra se déclarer devant l’assemblée comme liée à lui à titre de femme choisie jusqu’à ce que la régularisation soit possible. L’autre femme reconnaîtra cet arrangement et s’abstiendra de toutes nouvelles relations avec l’homme. En cas de refus de l’homme, les deux femmes cesseront toutes relations avec lui, surtout s’il entretient encore d’autres concubines. Elles ne peuvent rendre le devoir conjugal à un polygame.
22 Cette discussion sur les problèmes du mariage et le point de vue biblique sur le célibat se poursuivra dans le prochain numéro de La Tour de Garde.
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Comptes rendus extraits de l’Annuaire 1957 des Témoins de JéhovahLa Tour de Garde 1957 | 15 janvier
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Comptes rendus extraits de l’Annuaire 1957 des Témoins de Jéhovah
BELGIQUE
Il est réjouissant de pouvoir rapporter que les frères en Belgique font des progrès, des progrès plus lents qu’en 1955 en ce qui concerne le pourcentage d’accroissement, mais ils continuent à rassembler des hommes de bonne volonté. Nous sommes dans l’âge du matérialisme et la Belgique en sent les effets comme les témoins de Jéhovah les sentent dans tous les pays. Ces témoins doivent fermement maintenir leur position dans ces derniers jours et ne jamais oublier que nous vivons dans des jours semblables à ceux qui existaient du temps où Paul prêchait aux Romains. Il dit : “ Vous avez jadis offert vos membres comme esclaves à l’impureté et au désordre (...), offrez-les de même aujourd’hui à la justice pour vous sanctifier. ” (Rom. 6:19, Jé). Avant de se vouer à Jéhovah, ces frères furent esclaves des choses de ce monde ; mais alors un changement se produisit. Le matérialisme ne peut plus s’emparer de ceux qui appartiennent à la société du Monde Nouveau, car ils recherchent premièrement le Royaume et ses intérêts. Le serviteur de filiale rapporte quelques expériences intéressantes faites au cours de l’année passée.
Tant les jeunes que les vieux participent à cet accroissement. D’aucuns penseront peut-être que des enfants ne peuvent pas accomplir grand-chose en allant de maison en maison avec les périodiques avant l’étude de livre du groupe. L’expérience suivante montre qu’ils ont tort. Dans une des unités du groupe de Bruxelles, une fillette de neuf ou dix ans remit deux périodiques dans le travail de porte en porte avant l’étude de livre du groupe. Grâce à ces périodiques le père de la fillette put commencer une étude biblique à domicile chez le maître de la maison. Jésus ne prédit pas quelque chose d’impossible en disant : “ Par la bouche des tout petits et des nourrissons, tu t’es ménagé une louange. ” — Mat. 21:16, Jé.
Il arrive que des proclamateurs rencontrent des gens leur disant que rien ne pourra jamais les faire changer de religion. C’est ainsi qu’une femme dit à un pionnier spécial qu’elle ne quitterait jamais l’Église catholique. Voici comment il relate cette expérience : “ En travaillant de maison en maison une femme répondit à mon introduction que j’étais témoin de Jéhovah : “ Et moi je suis catholique et je resterai attachée à mon église. ” Elle ajouta qu’elle ne m’achèterait rien. Je posai ma serviette par terre et lui dis que je n’étais pas venu pour lui vendre quelque chose mais pour lui parler de Dieu.
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