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  • L’esprit de Dieu est indispensable pour parvenir à la maturité
    La Tour de Garde 1952 | 15 décembre
    • L’esprit de Dieu est indispensable pour parvenir à la maturité

      “ À combien plus forte raison le Père céleste donnera-​t-​il le saint esprit à ceux qui le lui demandent. ” “ Demande à Dieu qui donne à tous libéralement et qui ne fait pas de reproches. ” — Luc 11:13, NW ; Jacq. 1:5, Da.

      1. Y a-​t-​il des preuves bibliques montrant que l’adoration de Jéhovah est une condition requise fondamentale ?

      L’ADORATION de Jéhovah est une nécessité vitale pour tous ceux qui veulent bénéficier de sa faveur et acquérir la vie éternelle dans son royaume. Aujourd’hui tout en obéissant au commandement suivant : “ Dites parmi les nations : l’Éternel règne ! ” son peuple dévoué répond en même temps à l’appel que voici : “ Adorez l’Éternel en sainte magnificence. ” (Ps. 96:9, 10 Da). En vérité, l’adoration sera la loi et l’épreuve du Royaume car “ tous... monteront chaque année pour se prosterner devant le Roi, Jéhovah des armées, et pour célébrer la fête des Tabernacles. Celle des familles de la terre qui ne montera pas à Jérusalem pour se prosterner devant le Roi, Jéhovah des armées, il n’y aura pas sur elle de pluie. ” (Zach. 14:16, 17, Cr 1905). Quand il repoussa la tentation de Satan, Jésus souligna également l’importance de l’adoration, condition requise fondamentale, incorporée dans la loi donnée à Israël ; il dit : “ Va-​t-​en Satan, car il est écrit : C’est Jéhovah ton Dieu que tu dois adorer, et c’est à lui seul que tu dois rendre un service sacré. ” — Mat. 4:10, NW.

      2. Jésus avait-il, comparée à celle des Juifs, une conception différente de l’adoration, et sous quel rapport particulier ?

      2 Les Juifs considéraient leur forme d’adoration comme entièrement satisfaisante et conforme aux instructions que Dieu donna à l’origine. Mais Jésus déclara le contraire lorsque la Samaritaine venue au puits souleva cette question et lui dit : “ Nos pères ont adoré sur cette montagne ; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. ” Le Christ répondit que sur ce point les Juifs avaient l’avantage, en effet, dit-​il, “ nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs ”, mais vous, “ vous adorez ce que vous ne connaissez pas ”. Mais bien que les Juifs eussent une meilleure compréhension que les Samaritains des conditions requises de Dieu en matière d’adoration, Jésus poursuivit son entretien en présentant un aspect bien plus profond et entièrement nouveau de l’adoration. Il déclara : “ Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. ” Quel contraste avec toutes les conceptions précédentes ! Dans leur forme d’adoration, les Juifs se préoccupaient uniquement des choses extérieures telles que le temps, le lieu et la manière. Or Jésus disait que la véritable adoration signifiait beaucoup plus que les choses que l’on voit et qu’elle devait être rendue “ en esprit et en vérité ”; ce qui signifie non seulement une adoration pure mais également la maturité dans l’adoration. — Jean 4:20-24.

      3. Quelles sont les trois raisons que l’on peut invoquer pour montrer qu’il est important de bien comprendre la signification de l’adoration “ en esprit et en vérité ” ?

      3 Il est certainement très important de comprendre aussi clairement que possible l’entière signification de l’adoration qui se rend au moyen de ce qui est invisible à l’œil, c’est-à-dire “ en esprit et en vérité ”! C’est important pour deux raisons. Premièrement, parce que “ les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles ”. (II Cor. 4:18.) Deuxièmement, parce que les choses invisibles ne sont pas aussi facilement comprises et appréciées que les visibles. Et, d’un autre point de vue, nous pourrions ajouter une troisième raison importante : si nous manquons de sagesse et de compréhension nous serons inconstants dans nos voies, comme le démontre Jacques dans son épître (Ja 1:5-8). Nous serons aussi en grand danger d’être trompés sur cette question vitale de l’agréable et véritable adoration du vrai Dieu vivant, car “ quand vous ne connaissiez pas Dieu, vous serviez des dieux qui ne le sont pas de leur nature ”. (Galates 4:8, Sy.) Devant le rôle important rempli par l’esprit de Dieu en ce qui concerne l’adoration et l’acquisition de la maturité dans la compréhension, examinons d’abord, du point de vue scriptural, pourquoi l’esprit de Dieu est indispensable pour parvenir à la maturité dans la compréhension.

      DANS LA COMPRÉHENSION

      4. a) Est-​ce que le Psaume 147 indique qu’il se réalise de nos jours ? b) Comment souligne-​t-​il la condition de cœur indispensable pour acquérir la maturité dans la compréhension ?

      4 Tout esprit et toute compréhension procèdent de Jéhovah “ de qui viennent toutes choses ”. Pour lui, il n’y a de limite ni à son esprit ni à sa compréhension. “ Grand est notre Seigneur, puissant par sa force, sa compréhension est infinie. ” En citant ce cinquième verset du Psaume 147 (AS), il nous sera profitable d’examiner brièvement le contexte de ce Psaume prophétique, car il se rapporte directement à notre sujet. Il commence par un appel, celui de louer Jéhovah, ce qui est “ bienséant ” parce que la louange est une expression de l’adoration. Puis, les Ps 147 versets 2 et 3 montrent qu’il se réalise de nos jours où Jéhovah édifie son organisation du royaume (Jérusalem), où il rassemble le reste de son “ petit troupeau ” et toutes ses “ autres brebis ” pour qu’ils deviennent un “ seul troupeau ”, et où dans sa bonté il les guérit complètement de leur condition première de maladie spirituelle. Plus loin, les Ps 147 versets 10 et 11 opposent deux sortes d’hommes : d’une part, l’homme de ce monde en qui Jéhovah ne prend pas plaisir, parce que celui-ci se confie en ses propres forces et compréhension, symbolisées par le cheval et son cavalier, d’autre part, l’homme qui craint Jéhovah et se rend compte qu’il dépend entièrement de sa bonté. Puis vient une description émouvante des riches bénédictions et des dispositions prévues pour les “ enfants de Sion ” qui trouvent refuge dans son organisation et en qui il prend beaucoup plaisir car ils lui rendent des louanges et une adoration qui lui sont agréables. Il les “ rassasie du meilleur froment ”, c’est-à-dire de nourriture spirituelle et de compréhension de la meilleure qualité. En réalité, c’est à eux seulement que Jéhovah “ révèle sa parole ” et la signification cachée de celle-ci. En vérité “ il n’a fait cela pour aucune des autres nations ”. (Ps. 147:20, Sy.) Ce Psaume révèle donc la condition de cœur indispensable pour acquérir la compréhension par l’esprit de Dieu. Il révèle aussi le seul et unique canal par lequel l’esprit et la compréhension sont dispensés, à savoir : l’organisation du Seigneur, “ Sion ”, placée sous la direction de Jésus-Christ “ par qui sont toutes choses ”. — I Cor. 8:6.

      5. De quelle manière I Corinthiens 2:6-10 montre-​t-​il que l’esprit de Dieu est indispensable pour acquérir la compréhension, et quelles sont les deux autres choses indispensables que cela implique ?

      5 Nous arrivons maintenant au passage biblique principal montrant pourquoi l’esprit de Dieu est indispensable à la compréhension. L’apôtre Paul explique dans la première épître aux Corinthiens (1Co 2:6-10, NW) que les trésors de la sagesse de Dieu, exprimés par son dessein éternel, sont contenus dans un “ saint secret ”, une “ sagesse cachée ”, “ qu’aucun des chefs de ce système de choses n’est parvenu à connaître ” ou à comprendre. En réalité, ces trésors sont si bien cachés qu’il est absolument impossible que l’homme conçoive ces choses par sa seule sagesse. Paul nous en donne ensuite la raison : “ En effet, c’est à nous que Dieu les a révélées par son esprit, car l’esprit sonde tout, même les choses profondes de Dieu. ” Oui, les richesses de la sagesse et de la connaissance de Dieu sont profondes (Rom. 11:33). Deux choses sont indispensables si nous devons acquérir la compréhension et l’appréciation. Premièrement Dieu doit donner une révélation et, deuxièmement, il nous faut être en contact et en harmonie avec le canal de son esprit, qui transmet et fait comprendre la révélation que Dieu donne à son peuple. Nous ne pouvons sonder nous-​mêmes les choses profondes de Dieu ; l’esprit de Dieu seul peut le faire. Ci-dessous vous trouverez trois preuves qui confirment la déclaration de l’apôtre.

      6. Comment est-​il montré dans a) Matthieu 16:17, b) Éphésiens 3:5-9 et c) I Pierre 1:10-12 que l’esprit de Dieu est nécessaire pour comprendre les choses profondes ?

      6 1) Nous nous rappelons que la vérité profonde relative à la véritable identité du Fils de l’homme pendant son séjour terrestre ne fut comprise que par une révélation spéciale que Dieu fit à Pierre. Elle ne fut pas comprise grâce à une sagesse inhérente à “ la chair et (au) sang ” (Mat. 16:17). 2) Dans l’épître aux Éphésiens (3:5-9, Liénart), Paul explique comment le saint secret “ qui n’a pas été manifesté aux fils des hommes dans les générations précédentes ”, a maintenant “ été révélé... par l’(esprit) ”. Puis à la fin de ce chapitre (Ép 3 v. 18-21, Sy), Paul nous décrit en termes chaleureux la perspective glorieuse qui s’ouvre devant la véritable assemblée et qui doit devenir réalité quand celle-ci atteindra la maturité tout en étant encore sur la terre ; cette assemblée aura une telle plénitude dans la compréhension qu’elle sera capable de comprendre “ la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et de connaître l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance ”. Paul conclut par une expression d’adoration adressée “ à Celui qui peut, par la puissance qui opère en nous, faire infiniment au delà de tout ce que nous demandons et pensons ”. L’esprit de Dieu est vraiment indispensable pour obtenir de telles richesses inespérées dans la compréhension ! 3) Comme dernière confirmation, notez ce que Pierre dit au sujet des anciens prophètes et même des anges qui ne purent comprendre certains aspects du dessein de Dieu, même après “ leurs recherches et... leurs investigations ”. Mais ces choses ont maintenant été révélées par l’esprit et annoncées par “ ceux (les apôtres, une partie du canal de Dieu) qui vous ont prêché l’Évangile par le (saint esprit) envoyé du ciel ”. — I Pi. 1:10-12.

      7. Quel est l’objet des remarques de Paul dans I Corinthiens 2:11-16 ?

      7 Dans le deuxième chapitre de la première épître aux Corinthiens 1Co 2 nous notons que Paul se rendit compte que sa déclaration, contenue au 1Co 2 verset 10 ne serait pas facilement comprise. Il continue donc, aux 1Co 2 versets 11 à 16, d’expliquer assez longuement comment l’esprit atteint les choses profondes de Dieu, et le rôle qui nous est dévolu. Il nous empêche ainsi de tirer une conclusion erronée selon laquelle tout ce qu’il nous reste à faire, puisqu’il est de fait que seul l’esprit de Dieu est capable de sonder, c’est de nous adresser à Dieu et d’attendre qu’il nous donne une révélation directe de son dessein et de sa volonté à notre égard. En fait, c’est à cette conclusion que sont arrivées maintes personnes religieuses.

      8, 9. a) Que faut-​il entendre par “ esprit ” dans le cas de l’homme ? b) Dans quelle mesure et dans quelle direction l’esprit de l’homme peut-​il agir ?

      8 Paul nous invite à considérer l’homme, afin de nous aider à comprendre ce qu’il faut entendre par “ esprit ” de Dieu et comment il opère et sonde. L’homme fut créé à la ressemblance de Dieu. Il a un corps qu’il peut exercer et mettre à l’œuvre pour lui faire accomplir certaines choses. Nous disons d’une pareille activité visible que c’est de l’énergie physique. Mais l’homme possède aussi un esprit qu’il peut exercer et mettre à l’œuvre. Il peut raisonner, penser profondément et nourrir des désirs et des affections très forts. Il peut prendre des décisions et se résoudre à adopter une certaine ligne de conduite régie par tel ou tel principe. C’est cette force mentale invisible et agissante que nous appelons “ esprit ”. Si un homme arrive à des conclusions bien définies et prend des décisions énergiques, nous disons qu’il a l’“ esprit résolu ”. Ou si la conduite est gouvernée par des pensées et des motifs peu louables, nous disons d’une telle personne que son esprit est mauvais.

      9 Songez à l’influence étonnante que peut exercer, en bien ou en mal, l’esprit ou force mentale de l’homme, surtout s’il est lié à quelque organisation. Quelle influence puissante exerce par exemple l’esprit fort et impitoyable d’un dictateur à la tête d’une organisation totalitaire ; il domine l’esprit de millions de personnes peut-être et il contrôle leur vie ! Combien appropriée encore est la question que l’apôtre pose au 1Co 2 verset onze ! — “ Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? ” Qui peut suivre, par exemple, les arguments et le travail de l’esprit d’un avocat lorsqu’il se débat avec les finesses techniques de la loi ? Seulement un autre avocat.

      10. Comment l’esprit de Jéhovah diffère-​t-​il de celui de l’homme ? Quelle question cela soulève-​t-​il ?

      10 L’exemple de l’homme, de son esprit et des multiples possibilités de ce dernier, nous fait comprendre la supériorité infinie de l’esprit de Jéhovah, dans toute sa diversité d’opérations et sa puissante influence. Devant la différence énorme existant entre la créature et le Créateur, quel pont nous fera franchir cet abîme pour arriver à une compréhension des choses profondes contenues dans l’esprit du Créateur ?

      CONSTRUCTION DU “ PONT ”

      11, 12. a) De quel exemple se sert-​on pour montrer comment l’abîme est franchi ? b) Comment voyons-​nous que son application est appropriée ?

      11 Étant donné que les choses invisibles ne sont pas appréciées aussi facilement que les visibles, nous donnons encore un exemple humain qui suscitera dans notre esprit une image dont nous nous souviendrons. Un compositeur conçoit dans son esprit un chef-d’œuvre, une symphonie avec ses différentes parties, ses profondes harmonies et ses thèmes, le tout s’enchaînant pour atteindre un point culminant glorieux. Mais comment peut-​il transmettre le message contenu dans cette symphonie à ceux qui désirent l’entendre ? Comment peut-​il franchir cet abîme ? D’abord, il met le tout par écrit : c’est la partition écrite. Puis il désigne un conducteur qui lui-​même doit être doué pour la musique et bien exercé, de sorte qu’une étude approfondie de la partition, de chaque note et de chaque mesure, lui permette de pénétrer l’esprit du compositeur, de s’en imprégner et, par conséquent, d’être à même d’interpréter fidèlement chaque passage de cette symphonie. Mais le pont n’est toujours pas jeté ! Sous la direction de ce chef se trouve l’orchestre, c’est-à-dire un corps de musiciens choisis et habiles, qui possèdent chacun leur instrument (un orchestre sans instruments ne vaut rien) et sont familiarisés avec le morceau, l’ayant soigneusement étudié et s’étant bien exercés. Le soir où l’orchestre doit jouer arrive enfin. La salle illuminée est comble ; elle attend, silencieuse et tendue. La musique joue et à mesure qu’elle s’élève en une mélodie triomphante pour atteindre des sommets émouvants, l’esprit de tout l’auditoire s’élève également, et communie avec l’esprit du compositeur. L’abîme est franchi !

      12 Voici une application de cet exemple. Le Créateur a conçu dans son esprit un dessein glorieux, que, pour notre profit, il a fait écrire ; c’est la Parole écrite. Il a désigné un Conducteur qui après avoir étudié sérieusement et appris l’obéissance par les épreuves, est entièrement qualifié pour être “ un interprète d’entre mille ”; il s’agit de son Fils bien-aimé qui est particulièrement béni par l’“ esprit de sagesse et d’intelligence ”. (Job 33:23, Liénart ; És. 11:2.) Sous la direction de cet Interprète et Chef s’est édifié un corps organisé de disciples fidèles qui, en se vouant entièrement à Jéhovah, sont bénis par son esprit et apprennent par l’étude et l’exercice à avoir “ l’esprit du Christ ” (I Cor. 2:16, NW). Ce corps se compose principalement du “ petit troupeau ”. Mais de nos jours il s’augmente de milliers d’“ autres brebis ” du Seigneur, semblables à des chœurs que l’on a réunis autour d’un orchestre pour donner à une grande œuvre sa véritable expression. Tous sont équipés d’instruments, que nous pouvons imaginer être les diverses publications. En tout cas, chacun possède l’instrument le plus merveilleux : la voix humaine qui peut être extrêmement efficace si l’on continue à s’appliquer à la lecture publique afin de faire vivre la Parole écrite (I Tim. 4:13 ; NW). Comme pour la musique, on impressionnera davantage son auditoire en faisant “ parler ” son instrument plutôt qu’en se fiant uniquement à ses performances techniques. Comme l’orchestre qui apprend à traduire la partition en harmonies et en sons appropriés, nous aussi, étant enseignés de l’esprit, nous employons un “ langage spirituel pour les choses spirituelles ” (I Cor. 2:13). De cette manière, l’abîme est franchi au moyen du pont formé de trois choses indispensables : l’esprit, la Parole et l’organisation.

      13. Comment une rencontre des esprits est-​elle rendue possible entre le Créateur et la créature ?

      13 Nous comprenons mieux maintenant que, lorsqu’il est dit que seul l’esprit de Dieu peut sonder les “ profondeurs de Dieu ”, cela ne signifie pas que nous n’avons rien à faire. Au contraire ! C’est nous qui devons faire les investigations, en faisant attention de ne pas les entreprendre avec notre propre esprit de sagesse humaine. En prenant des mesures préliminaires nécessaires, que nous examinerons plus loin, nous apprendrons à acquérir la “ sagesse d’en haut ” (Jacq. 3:17), tout en restant près du pont — qui est l’esprit, la Parole et l’organisation. De cette manière une rencontre des esprits, du nôtre avec celui du Créateur est possible. Dans sa bonté Dieu est, pour ainsi dire, descendu à notre niveau, afin que notre esprit puisse se soumettre au sien et coopérer avec lui. C’est exactement comme le texte suivant le décrit, lorsque, montrant comment Dieu pourvoit à une chose nécessaire, il dit : “ L’Esprit (esprit de Dieu) lui-​même rend témoignage à notre esprit. ” (Rom. 8:16). De même, quand nous sommes conscients du travail inférieur qu’accomplit notre esprit, quand nous essayons de nous exprimer convenablement dans la prière, l’esprit de Dieu “ nous aide dans notre faiblesse ”. — Rom. 8:26.

      14. Lorsqu’il s’agit de sonder “ les profondeurs ” quels directives et encouragements les Écritures nous donnent-​elles ?

      14 Nous disons encore une fois que c’est nous qui devons sonder, parce que “ nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’(esprit) qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce ”. C’est pourquoi Paul dit : “ L’homme spirituel, au contraire, juge (sonde) de tout ”, “ même les profondeurs de Dieu. ” (I Cor. 2:10, 12, 15). Ceci concorde avec ce que dit la Parole de Dieu lorsqu’elle nous exhorte à chercher, à sonder, à étudier et à approfondir. Rappelons aussi la parole du Seigneur : “ À combien plus forte raison le Père céleste donnera-​t-​il le saint esprit à ceux qui le lui demandent. ” Demandons “ à Dieu qui donne à tous libéralement et qui ne fait pas de reproches ”. — Luc 11:13, NW ; Jacq. 1:5, Da.

      15. En cherchant à acquérir la compréhension par une étude de la Bible, quel avertissement nous faut-​il prendre en considération ?

      15 Une parole d’avertissement au sujet du pont. N’essayez pas de jeter sur l’abîme votre pont particulier ! Pour ce qui est de la prophétie nous savons qu’“ aucune prophétie de l’écriture ne procède d’aucun mouvement particulier ” et de même, pour acquérir une juste compréhension de la prophétie lors de son accomplissement, il faut nous soumettre à l’esprit de Dieu et à Sion, son organisation. En effet, c’est seulement les enfants de Sion qui seront “ enseignés de Jéhovah ” (II Pi. 1:20, David Martin ; És. 54:13 ; 30:20, 21, AS). Il ne suffit pas de posséder une Bible et de s’affilier à une organisation religieuse qui préconise l’étude libre des Écritures. Peu importe que vous étudiiez sérieusement et dans la prière, vous ne pouvez acquérir la vraie compréhension indépendamment de l’organisation et de l’esprit. Ne vous confiez donc pas à l’édifice que vous avez construit vous-​même. Ne vous appuyez même pas sur lui, mais “ confie-​toi en Jéhovah de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta propre compréhension : reconnais-​le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois pas sage à tes propres yeux ; crains Jéhovah, et détourne-​toi du mal. ” (Prov. 3:5-7, AS). Vous pouvez faire une étude individuelle de la Bible, mais défiez-​vous d’une étude indépendante des Écritures !

      16. Sur quel danger Paul attire-​t-​il l’attention dans II Corinthiens 11:13-15 ?

      16 Bien entendu, nous ne devons pas davantage nous confier à un individu assez insensé pour affirmer qu’il est un “ faiseur de ponts ” (c’est ce que signifie le mot latin pontifex), qui s’est institué lui-​même comme tel. Même si par le passé une personne a appartenu à l’organisation, qu’elle ait eu une bonne compréhension et le privilège d’aider ses semblables, et qu’ensuite elle ait rompu ses attaches avec l’organisation, il lui est absolument impossible de garder une vraie compréhension et surtout impossible d’être éclairée davantage. Il est bien plus probable qu’une telle personne soit trompée sous ce rapport et qu’elle essayera d’en tromper d’autres, à cause de Satan qui “ lui-​même se déguise en ange de lumière ”. — II Cor. 11:13-15.

      17. Sous quel rapport reconnaît-​on que le thème de la maturité est important ?

      17 Écoutons cet avertissement et efforçons-​nous de parvenir à la maturité dans la compréhension, qui mène à la maturité dans l’adoration ; nous serons alors remplis d’esprit et de vérité, ce qui à son tour s’exprimera par la maturité dans le service sacré. C’est en effet la maturité qui est le thème principal de notre étude. Il y a un proverbe qui dit que “ la qualité vaut mieux que la quantité ”. Les richesses de la compréhension dépendent de la sincérité et de la profondeur de l’appréciation plutôt que de la quantité de connaissances théoriques concernant la vérité. Paul ne s’exprima pas au sujet des vérités qu’il avait apprises comme s’élevant jusqu’au ciel, mais il s’exclama comme suit : “ Ô profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! ” (Rom. 11:33). La qualité d’un orchestre ne dépend pas du nombre des instruments mais de la richesse du son.

      18. Pourquoi la maturité est-​elle à ce point essentielle, comme le montre I Corinthiens 3:1-4 ?

      18 Cette question de maturité dans la compréhension suit immédiatement l’explication de Paul sur la manière dont l’homme spirituel peut examiner et sonder toutes choses. Dans la première épître aux Corinthiens (1Co 3:1-4), il dit en effet que ceux qui se trouvaient à Corinthe n’étaient pas encore des hommes “ spirituels ” mais des hommes “ charnels ”, des petits enfants dans le Christ, qui pouvaient seulement se nourrir de lait et qui étaient par conséquent faibles, incapables de résister aux impulsions de la chair, telles que la jalousie, les luttes et le sectarisme. Les petits enfants sont par nature très mignons, surtout aux yeux de leurs parents, mais cette observation ne s’applique pas sur le plan spirituel.

      19. Comment la maturité dans la compréhension se définit-​elle, et n’est-​elle que le privilège de quelques-uns ?

      19 Outre la maturité dans la compréhension, nécessaire pour apprendre à surmonter victorieusement les impulsions de la chair, Paul indique dans son épître aux Hébreux (5:11-6:3) une autre raison pour laquelle cette maturité est absolument indispensable. Après avoir dit qu’un enfant qui en est au lait représente celui qui “ n’a pas l’expérience de la parole de justice ” et qui se contente de comprendre les doctrines élémentaires, Paul souligne que la “ nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l’usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal ”. Quelle belle définition de maturité dans la compréhension ! Efforçons-​nous donc à tout prix de parvenir à la maturité. Après avoir “ goûté que le Seigneur est bon ”, il ne faut pas nous arrêter en chemin mais croître pour le salut (I Pi. 2:2, 3). Il est surtout insisté sur la nécessité d’un progrès continu, ce qui n’implique pas quelque chose de terrible, quelque chose qui n’est possible qu’à quelques élus qui sont dans la vérité depuis des années et qui ont reçu une bonne instruction. Dans ce cas, l’exemple que nous donne la nature ne s’applique pas. Car s’il faut un certain nombre d’années pour passer de l’enfance à l’âge adulte, la croissance spirituelle ne suit pas ce processus. Le principal facteur déterminant est la profondeur du dévouement du cœur et de l’appréciation. C’est cela qui déterminé la qualité de notre compréhension.

      20. De quelle manière progresse-​t-​on vers la maturité ?

      20 De nos jours, il n’y a pas de rationnement de la nourriture solide posée sur la table du Seigneur ; elle a été prise dans sa Parole et préparée convenablement pour que l’organisation théocratique puisse l’assimiler avec l’aide de l’esprit. Si vous êtes sincère, humble et docile, vous faut-​il longtemps pour saisir les doctrines élémentaires ? Pourquoi ne pas passer rapidement à la nourriture solide ? Ce qui importe, c’est de ne pas s’arrêter dans ses progrès, soit en se décourageant soit en s’enflant d’orgueil. Pourquoi ne pas obéir à l’exhortation de Paul qui après nous avoir dit sa détermination de poursuivre sa course “ vers le but ”, déclare : “ Nous tous donc qui sommes parfaits (mûrs, NW), ayons cette même pensée ;... Seulement, au point où nous sommes parvenus, marchons d’un même pas. ” Dès votre premier contact avec l’organisation de Dieu, vous avez reçu un enseignement pratique, grâce aux diverses réunions d’étude et à l’école pour le ministère, qui vous a fait progresser dans la compréhension. Continuez donc à marcher “ d’un même pas ” sur ce chemin et “ portez les regards sur ceux qui marchent selon le modèle que vous avez en nous (les apôtres) ”. De cette façon, nous pouvons être assurés en tout temps de la faveur de Jéhovah, à condition de nous associer aux “ vrais adorateurs ” qui adorent “ le Père en esprit et en vérité ” et d’être au pas avec eux. — Phil. 3:14-17 ; Jean 4:23.

      QUELS SONT CEUX QUI VIVENT SELON L’ESPRIT ?

      21. Quelle question se pose maintenant concernant les “ autres brebis ” du Seigneur ?

      21 Certains de nos lecteurs vont maintenant se poser la question suivante : N’est-​il pas avéré que les versets précédents s’adressent seulement à ceux qui appartiennent au “ petit troupeau ” et nourrissent une espérance céleste ? Et n’est-​ce pas eux seulement, puisqu’ils sont engendrés de l’esprit de Dieu, qui vivent selon l’esprit et sont capables, grâce à l’esprit de Jéhovah, de comprendre les “ profondeurs de Dieu ”? En somme, est-​il conforme aux Écritures de dire que les “ autres brebis ” du Seigneur vivent selon l’esprit ?

      22. Dans quelle circonstance exceptionnelle Jésus s’entretint-​il de la question d’adoration ?

      22 En réponse, nous poserons à notre tour une question qui mettra notre esprit sur la bonne voie. À qui Jésus adressa-​t-​il ces paroles de vie et donna-​t-​il cette conception nouvelle et pénétrante de l’adoration “ en esprit et en vérité ”? À ses proches disciples qui peu de temps après, c’est-à-dire à la Pentecôte, devaient recevoir l’effusion de l’esprit ? Non ; pas même à un Israélite, mais à une étrangère, une Samaritaine. C’est étonnant ! Les disciples aussi marquèrent leur surprise. Ils furent sans doute encore plus étonnés en apprenant qu’après avoir reçu Jésus pendant deux jours seulement, beaucoup de Samaritains crurent et disaient : “ Nous savons qu’il est vraiment le sauveur du monde. ” — Jean 4:27, 42.

      23. Les “ autres brebis ” donnent-​elles lieu à des surprises de nos jours ? Quelle assurance nous donne la Bible à ce sujet ?

      23 Jean à qui échut le privilège de mettre par écrit cet épisode, s’étonna encore une fois, lorsque de nombreuses années plus tard, après avoir entendu dans une vision le détail du nombre de 144 000 esclaves marqués du sceau et composant l’Israël spirituel, il vit “ une grande foule, que personne ne pouvait compter ”, et qui attribuait le salut à Dieu et à l’agneau. Il dut alors confesser son ignorance quant à son identité. Nous ne voulons pas dire par là que les Samaritains appartenaient au même groupe que la “ grande foule ” décrite au chapitre 7 de l’Apocalypse Rév 7, c’est-à-dire aux “ autres brebis ” du Seigneur. Il est plutôt à présumer que si ces Samaritains ont continué à croire en Jésus, ils se sont associés aux croyants gentils qui en temps convenable furent ajoutés à l’assemblée, au “ petit troupeau ”. Mais l’élément de surprise reste le même et laisse prévoir que nous aussi, nous devons être préparés à des surprises semblables, surtout à cause de ceux qui en ce jour avancé entrent plus rapidement qu’on ne le pense dans la faveur du Seigneur. Quel est celui de nos lecteurs qui lors de son séjour à New-​York ne se rappelle la surprise agréable que manifesta l’immense auditoire, presque invisible, qui remplissait le Yankee Stadium en cette chaude nuit d’été 1950, quand l’orateur annonça la présence de quelques futurs “ princes ” de la nouvelle terre ? — Ps. 45:17, Cr 45:16, NW.

      24. Pourquoi pensons-​nous que les “ autres brebis ” ont besoin de la maturité dans la compréhension ?

      24 Ces “ autres brebis ” ne sont pas vues en dehors, mais à l’intérieur de la cour du temple ; c’est là que Jean aperçut la “ grande foule ” qui se tenait “ devant le trône de Dieu ” et le servait “ jour et nuit dans son temple ”. (Apoc. 7:9-15). Les “ autres brebis ” ne sont pas les “ pierres vivantes ” qui forment cette “ maison spirituelle ” (I Pi. 2:5). Mais eu égard à leurs relations avec Dieu et le Christ, et vu le fait qu’elles ont accepté Jéhovah et son Fils, qu’elles leur rendent, après avoir “ lavé leur robe ”, une adoration pure et un service sacré dans cette maison spirituelle, qui niera qu’elles se trouvent parmi les vrais adorateurs qui adorent en “ esprit et en vérité ” et qui s’affectionnent aux choses de l’esprit et “ vivent selon l’esprit ” ? Elles ne vivent certainement pas selon la chair. Et ceux qui servent comme “ princes ’ dans des positions comportant des responsabilités doivent avoir la maturité dans la compréhension, qui peut seulement être acquise grâce à l’aide du saint esprit.

      25. De quelle manière le chapitre 11 de l’épître aux Hébreux jette-​t-​il quelque lumière sur l’attitude et l’espérance de ceux qui furent fidèles avant le temps de Jésus-Christ ?

      25 Le facteur déterminant semble être le suivant : à quoi leur esprit et leur cœur tendent-​ils, quel est l’objet de leur espérance ? Amassent-​elles des trésors sur la terre en ayant l’esprit de ce monde ou sont-​elles dans une position aussi heureuse que ceux dont il est fait mention dans l’épître aux Hébreux, chapitre 11 ? Ce que dit ce chapitre Hé 11 est également étonnant si l’on se rappelle que les hommes et les femmes dont il parle, qui manifestèrent une grande foi et un grand dévouement, vécurent et moururent avant le temps de Jésus-Christ. Il déclare : “ Ils désirent un lieu meilleur, c’est-à-dire un lieu appartenant au ciel ”, c’est pourquoi Dieu “ leur a préparé une cité ”, et l’effet de cette disposition, ou promesse, fut de faire d’eux des “ étrangers et des résidants temporaires dans le pays ” où ils habitaient. En d’autres termes, cette disposition les fit se détourner du monde et de son esprit et porter leurs regards vers le gouvernement ou royaume théocratique qui est essentiellement spirituel, à savoir la “ nouvelle Jérusalem ” qui descend des “ cieux ”. Ils n’avaient aucun espoir d’aller au ciel, mais ils s’attendaient à faire partie de cette société du monde nouveau, laquelle appartient aux cieux, et, en esprit, ils étaient entièrement en harmonie avec elle, bien qu’ils vécussent longtemps avant le temps de son établissement. Notez également cette parole surprenante selon laquelle Moïse eut le même esprit ou la même disposition mentale que le Christ en “ choisissant plutôt d’être dans l’affliction avec le peuple de Dieu, que de jouir pour un temps des délices du péché ” ainsi que des “ richesses de l’Égypte ”. — Héb. 11:13-16, NW ; 11:25, 26, Da ; Apoc. 21:2.

      26. Nous faut-​il conclure que tout le peuple de Dieu doit vivre selon l’esprit ? Avec quelles perspectives, selon le Psaume 23 ?

      26 Les Écritures semblent donc prouver clairement la conclusion suivante : Que toutes les brebis du Seigneur doivent avoir le même esprit, et qu’elles doivent vivre selon l’esprit. Nous invitons et encourageons toutes celles qui reconnaissent avoir été amenées dans le “ seul troupeau ” placé sous le “ seul berger ” (bien qu’elles n’appartiennent pas toutes à la même bergerie) de s’unir en paissant ensemble dans les “ verts pâturages ”. Désaltérez-​vous auprès des “ eaux paisibles ” et vivantes et marchez sur les “ sentiers de la justice ” vers la maturité dans la compréhension “ à cause de son nom ”, en comprenant bien que vous ne pouvez rendre une adoration véritable qu’en étant rempli de son esprit et de sa vérité. — Jean 10:16 ; Ps. 23:2, 3.

  • Un point de vue mûr de l’acte par lequel on se voue à Dieu
    La Tour de Garde 1952 | 15 décembre
    • Un point de vue mûr de l’acte par lequel on se voue à Dieu

      1. Si la maturité est indispensable pour tous, que nous faut-​il encore examiner ?

      DANS l’article précédent nous avons exprimé notre intention de discuter des pas préliminaires, indispensables pour nous mettre sur la voie qui nous permettra d’acquérir “ la sagesse d’en haut ”. Sous ce rapport également l’esprit de Dieu est indispensable pour parvenir à la maturité en ce qui concerne la compréhension biblique que nous avons de l’acte par lequel nous nous vouons à Dieu.

      2. Quel est le premier pas préliminaire, et s’applique-​t-​il dans tous les cas ?

      2 Le premier pas nécessaire avant de se vouer à Dieu consiste à se tourner vers Jéhovah (II Cor. 3:16, NW). Ceci s’applique dans le cas d’une personne qui auparavant était membre d’un système religieux de la chrétienté, la Babylone moderne, comme les Juifs qui au temps de l’Église primitive étaient liés à leur système de judaïsme. Ceci s’applique également dans le cas de quelqu’un qui, comme les Athéniens, reconnaît ne pas avoir appartenu au peuple de l’alliance de Dieu. L’apôtre Paul traita les deux cas desquels nous avons beaucoup à apprendre.

      3. Comment Paul attire-​t-​il l’attention sur la racine des difficultés dont souffraient les Juifs, et quel rôle important la foi joue-​t-​elle sous ce rapport ?

      3 Au sujet des Juifs, il expliqua qu’ils étaient grandement favorisés parce qu’ils pouvaient écouter la parole de Jéhovah contenue dans les écrits de Moïse, dans l’“ ancienne alliance ” conclue avec lui. Toutefois, comme nation, ils ne firent aucun progrès vers la sagesse et la compréhension. Paul déclare au contraire : “ Leurs perceptions mentales s’obscurcirent ” et “ un voile se trouve sur leur cœur ”. Voilà donc la racine de leurs difficultés. La faculté mentale ne leur faisait pas défaut, mais ils n’avaient pas le véritable désir du cœur qui se serait manifesté par un esprit de foi et d’humilité. Le même apôtre découvre encore la racine, ou la cause, de la mauvaise attitude de cœur, quand il avertit les frères hébreux au sujet d’un “ cœur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant ”. Nous ne pouvons donc commencer à progresser dans la bonne direction à moins que nous nous tournions avec foi vers Jéhovah. La règle suivante énoncée par l’apôtre demeure valable pour tout le monde : “ Sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. ” — II Cor. 3:14-16, NW ; Héb. 3:12 ; 11:6.

      4. Y a-​t-​il de grandes bénédictions et de grands privilèges en perspective pour ceux qui se tournent sincèrement vers Jéhovah ?

      4 Regardez maintenant la perspective glorieuse qui s’ouvre devant celui qui se tourne vers Jéhovah en toute sincérité et avec vérité, et lorsque vous observerez la direction que prend le sentier sur lequel il marche, vous reconnaîtrez les points indiqués dans ce que nous venons d’étudier. Dans la seconde épître aux Corinthiens (2Co 3:16 à 4:6), l’apôtre continue en effet d’expliquer que lorsque le voile est enlevé nous sommes libérés de l’obscurité et de l’esclavage de l’erreur et entrons dans le lieu (Sion, l’organisation du Seigneur) et dans la relation “ où est l’esprit de Jéhovah ” (NW), là où l’on est libre de sonder les choses profondes et d’être “ transformés ” en renouvelant notre esprit, afin de pouvoir refléter la gloire de Jéhovah, ce qui s’accomplit exactement comme par l’esprit du Seigneur. Tous ceux qui dans Sion sont ainsi favorisés ont un glorieux “ ministère ” afin qu’ils laissent briller leur lumière “ du sein des ténèbres ” pour que d’autres captifs soient délivrés de leur servitude au “ dieu de ce système de choses ” (NW). Ils font cela en rendant la vérité manifeste à “ toute conscience d’homme ”. — És. 59:21 ; 60:1.

      5. Une ligne de conduite semblable est-​elle prescrite à ceux qui auparavant n’ont pas fait profession de servir Jéhovah, et tous sont-​ils encouragés à chercher Dieu ?

      5 À propos de ceux qui auparavant n’ont pas fait profession de servir Jéhovah Dieu, notons que Paul prescrivit en substance la même ligne de conduite aux Athéniens. Eux aussi doivent chercher Dieu et s’efforcer de “ le trouver en tâtonnant, bien qu’il ne soit pas loin de chacun de nous (pour notre encouragement) ” et que Jéhovah ne tienne pas compte des temps d’ignorance, mais “ annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir ”. (Actes 17:27, 30.) Pris au sens littéral, le terme grec traduit par “ repentir ” renferme la pensée de changer d’esprit, “ de se tourner vers Jéhovah ”. La Parole de Dieu encourage chaque personne, quelle qu’ait pu être sa conduite passée, de faire ce premier pas, c’est-à-dire de se repentir et d’adopter la bonne attitude de cœur. Considérez par exemple ces expressions pleines de grâce : “ Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve ; invoquez-​le, tandis qu’il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées ; qu’il retourne à l’Éternel, qui aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner. ” “ Voici sur qui je porterai mes regards : sur celui qui souffre et qui a l’esprit abattu, sur celui qui craint ma parole. ” — És. 55:6, 7 ; 66:2.

      6. Quelles sont les deux choses importantes dont on se rend compte généralement en venant à la connaissance de la vérité ?

      6 Et ensuite ? Prenons, par exemple, le cas de celui qui est récemment entré en contact avec les témoins de Jéhovah et qui, grâce à leur aide, est parvenu à apprécier la connaissance de la vérité concernant les dispositions miséricordieuses et les desseins glorieux de Jéhovah. Il s’est détourné de la voie qu’il suivait auparavant, car il se rend compte que du sein des ténèbres il est venu à la lumière. Il voit maintenant le litige suprême relatif à la souveraineté universelle de Dieu et il sait que, d’après la Parole de Dieu, ce litige sera tranché sous peu devant toute la création, à Harmaguédon, “ la guerre du grand jour de Dieu, le Tout-Puissant ”. Il sait que ce sera le triomphe du royaume de Dieu et de ses armées combattant avec justice sous le commandement du “ Roi des rois ” oint par Jéhovah, et que la victoire prédite est absolument certaine parce que depuis 1914 Dieu se moque de ses ennemis et les tourne en dérision, disant : “ C’est moi qui ai établi mon roi sur Sion, ma montagne sainte. ” Une telle personne est transportée d’allégresse par cette claire vision, et, grâce à la Parole de Dieu, elle se rend compte qu’en ce “ temps de la fin ” doit s’accomplir une œuvre urgente et d’une grande importance : c’est l’œuvre étrange de Dieu, une œuvre consistant à rendre témoignage, à donner un message d’avertissement, de consolation et d’instruction à tous ceux qui veulent l’entendre. — Apoc. 16:14 ; 19:11-16, NW ; Ps. 2, AS.

      7. Quel raisonnement et quelle ligne de conduite sont engendrés par l’appréciation du litige et de l’œuvre du Seigneur ?

      7 “ Oui, se dit-​elle, je vois clairement le litige et je me rends compte que les témoins de Jéhovah accomplissent réellement l’œuvre du Seigneur. Je décide donc, grâce à Dieu, de me ranger du bon côté dans ce litige et de défendre la juste cause du royaume de Dieu. En outre, j’ai le privilège et la responsabilité de prendre une part active et aussi grande que possible dans l’œuvre de témoignage, et de lui donner la principale place dans ma vie. Après avoir pris position et m’être entièrement vouée au service de Dieu qui s’accomplit sous la direction de son organisation théocratique, je comprends que selon les Écritures la prochaine chose à faire est de me faire immerger dans l’eau, symbolisant de cette façon l’acte par lequel je me voue entièrement à Dieu ainsi que la position que j’ai prise. ” Elle agit donc en conséquence, croyant que devant elle s’ouvre une voie toute tracée, qui, si elle la suit, la mènera à la vie éternelle et au bonheur sur la terre placés sous la domination du Royaume de Dieu et bénis par lui.

      8. Cette voie toute tracée répond-​elle toujours à notre attente, ou diverses raisons se présentent-​elles, qui semblent la rendre impossible à suivre ?

      8 C’est fort bien jusque-​là. Mais peut-​on toujours suivre cette voie toute tracée ? Sans aucun doute vous avez entendu parler de certains cas, ou bien vous avez connu ceux qui y furent intéressés ou peut-être vous trouvez-​vous maintenant dans un cas semblable où il vous semble impossible de suivre la voie sur laquelle vous vous êtes engagé. Les raisons peuvent être diverses. Les difficultés de l’œuvre du témoignage sont peut-être bien plus grandes que vous ne vous l’êtes imaginé en vous basant sur l’optimisme et l’enthousiasme de vos compagnons témoins. Il n’y a peut-être pas beaucoup d’opposition véritable mais une grande apathie dans votre territoire et vous sentez qu’elle vous lasse. Ou bien il s’agit d’une chose qui n’est pas en rapport direct avec l’œuvre du Seigneur, peut-être d’un grave problème familial qui s’est posé par suite de la position que vous avez prise et qui vous cause beaucoup de surmenage d’esprit et de soucis, en apparence plus que vous ne pouvez en supporter. Peut-être est-​ce le contraire. Quelqu’un ou quelque chose entre dans votre vie et exerce sur vous un tel attrait que vous croyez ne pas pouvoir y résister. Vous savez, pour l’avoir entendu dire et par les exemples de la Bible tels que ceux contenus dans le onzième chapitre de l’épître aux Hébreux Hé 11, que ces expériences sont communes à tout le peuple de Dieu et qu’il résiste fidèlement à de telles épreuves et tentations. Mais dans votre cas, vous croyez avoir perdu votre équilibre et vous être chargé d’un fardeau au-dessus de vos forces. Les promesses de la Parole de Dieu semblent ne pas s’appliquer à vous. Vous croyez ne plus pouvoir paraître devant vos frères et vous retombez dans d’anciennes passions ou en adoptez de nouvelles, cherchant à oublier vos soucis.

      9. Éprouve-​t-​on des déceptions avec des nouveaux intéressés et doit-​on conclure hâtivement qu’il n’y a plus rien à faire pour les aider ?

      9 Peut-être, cher lecteur, n’avez-​vous jamais fait une telle expérience, mais vous avez pu avoir la joie d’aider d’autres personnes à connaître la vérité et vous les avez vues s’avancer sur la voie décrite plus haut. Mais alors que vous les croyiez en sécurité dans la bergerie, après qu’elles eurent pris position et furent immergées, voilà qu’elles se mettent à broncher et à trébucher comme on vient de le suggérer. Que s’est-​il passé ? Vous vous rappelez les bons progrès qu’elles semblaient faire pendant que vous conduisiez une étude biblique à domicile avec elles. Et maintenant, malgré votre désir de les aider à tout prix, elles ne vous le permettent pas, et refusent peut-être de vous voir. Vous concluez à regret qu’il n’y a plus rien à faire et que vous feriez mieux de tourner votre attention ailleurs pour essayer d’éveiller et de cultiver un nouvel intérêt. Vous vous consolez en pensant que ces choses furent prédites dans l’illustration que Jésus donna à propos de la semence tombée dans une terre peu profonde ou que les épines étouffèrent rapidement. Mais La Tour de Garde (1er juin 1951) qui expliquait cette parabole a montré que les conditions causant la stérilité ne sont pas nécessairement automatiques, quelque chose que l’on ne peut changer. Quoi qu’il en soit, lorsqu’il s’agit de s’aider soi-​même ou d’aider quelqu’un d’autre, nous avons une grande responsabilité. Posons donc encore une fois la question : Que s’est-​il donc passé ?

      CAUSE DE RECHUTE

      10. Nous vouons-​nous principalement à une œuvre ou à une personne, et quelle différence y a-​t-​il ?

      10 Vous direz peut-être que l’immaturité est la cause. C’est vrai, mais sous quel rapport particulier ? Nous suggérons même que ce peut très bien être un manque de compréhension en ce qui concerne tout ce que signifie l’acte par lequel nous nous vouons à Dieu. Le point que nous voulons faire ressortir, c’est qu’il ne s’agit pas simplement de nous vouer à une œuvre, lui donnant la première place dans notre vie, il s’agit avant tout de nous vouer à une personne qui est Jéhovah. Quelle différence y a-​t-​il ? Une très grande différence. Elle nous permet d’éviter l’erreur qui consiste à considérer l’acte par lequel nous nous vouons à Dieu comme un pas élémentaire que l’on fait et qui n’a pas de suites, puis de se mettre au travail. On devrait plutôt regarder cet acte comme un pas qui nous fait entrer dans une relation vitale qui doit être maintenue en tout temps et jalousement gardée.

      11. a) Où trouvons-​nous des informations sur l’acte par lequel Jésus se voua à Dieu ? b) Comment manifesta-​t-​il sa maturité dans la compréhension de la loi de Dieu en rapport avec cet acte ?

      11 Pour savoir ce qu’ordonnent les Écritures à ce sujet, considérons Jésus-Christ, notre Chef et Exemple. Pour notre profit, ainsi que pour le sien, Jéhovah révéla avec exactitude dans sa Parole le raisonnement de Jésus et son attitude de cœur qui l’amenèrent à se faire immerger par Jean. Cela est rapporté dans le Psaume 40, écrit des siècles avant que Jésus vînt sur la terre, et nous pouvons être certains de son application parce que l’apôtre cite Psaume 40:7-9 40:6-8, NW dans l’épître aux Hébreux (10:5-10), lorsqu’il parle de Jésus s’offrant en sacrifice. En lisant ces versets nous apprenons que Jésus comprit qu’au lieu d’offrandes et de sacrifices d’animaux faits sous l’ancienne alliance de la Loi, c’était son privilège de s’offrir lui-​même comme le “ seul sacrifice pour les péchés pour toujours ”. (Héb. 10:12, NW.) Ainsi, exprimant son attitude de cœur quand il se voua à Dieu, il dit : “ Voici, je viens... Je prends plaisir à faire ta volonté, mon Dieu ! ” Mais, direz-​vous, cette dernière expression ne prouve-​t-​elle pas clairement qu’il s’agit de se vouer à une œuvre de faire la volonté de Dieu ? Nous répondons que la maturité ne signifie pas simplement comprendre quelques vérités sur un sujet donné mais comprendre la vérité entière, en avoir l’image complète dans l’esprit, avec chaque partie à sa place propre et dans un juste rapport avec le tout. Donnons donc toute son importance à l’expression finale de l’acte par lequel Jésus se voua à Dieu : “ Ta loi est au fond de mon cœur. ” (Ps. 40:7, 8, AT). Comment cela ? Sous quelle forme ? S’agit-​il des dix commandements ? Jésus attira l’attention sur un point de vue beaucoup plus mûr concernant l’essence même de la loi de Dieu lorsqu’il la résuma devant les scribes juifs, disant que Jéhovah notre Dieu est l’unique Seigneur et qu’il n’y en a pas d’autre (il soulignait la suprématie divine comme la question de la plus haute importance), et qu’il nous faut aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre pensée et de toute notre force et notre prochain comme nous-​mêmes (Marc 12:28-34). Nous touchons ici au fond de la question ! C’était la raison profonde pour laquelle Jésus pouvait dire : “ Je prends plaisir à faire ta volonté ”, et persévérer dans cette voie en dépit des souffrances et des grandes épreuves, non seulement parce qu’il savait que c’était une bonne œuvre dont dépendaient tant de choses, mais à cause de sa relation avec son Père céleste ; il reconnaissait sa suprématie, l’aimait, et lui était entièrement dévoué.

      12. Comment les relations qui existent dans le mariage montrent-​elles la nécessité de mettre à la première place les choses qui doivent venir en premier lieu ?

      12 Pour illustrer l’importance relative de cette relation et de l’œuvre, considérons la relation qui s’établit dans le mariage. Quand une femme se marie, elle sait que les soins du ménage et l’éducation des enfants lui donneront beaucoup de travail, du travail qui est important ; on dit que “ le travail de la femme n’est jamais fini ”. Mais si c’est une femme sage, elle comprendra qu’il est bien plus important encore de jouer fidèlement et constamment son rôle consistant à maintenir cette précieuse relation conjugale faite d’amour, d’affection et de dévouement mutuels, en la gardant jalousement contre tout ce qui pourrait faire perdre aux conjoints la confiance et le respect qu’ils se doivent et les éloigner l’un de l’autre. De nos jours où l’égoïsme prospère, il semble que l’on regarde souvent le mariage comme un pas qu’il faut faire et qui n’a pas d’autres suites, au lieu de le considérer comme une relation qui doit être gardée et défendue. C’est peut-être là la raison de l’échec de tant de ménages.

      13. Est-​ce qu’une véritable appréciation de l’acte par lequel nous nous vouons à Dieu donne un point de vue mûr de notre responsabilité en ce qui concerne l’œuvre du Seigneur ?

      13 Gardons à tout prix et en tout temps notre complet dévouement de cœur envers Jéhovah, parce que ce dévouement est l’essence même des vœux par lesquels nous nous sommes voués à Dieu. À l’exemple de Jésus, nous avons répondu à l’invitation suivante : “ Mon fils, donne-​moi ton cœur. ” (Prov. 23:26). Désormais, il nous est conseillé ce qui suit : “ Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie. ” (Prov. 4:23). Cela réduit-​il l’importance de l’œuvre du Seigneur et de la part que nous y avons ? Nullement. Cela nous aide à la considérer d’un point de vue mûr, à nous y engager avec zèle, pour le bon motif, parce que nous désirons exalter le nom de Jéhovah, parce que nous aimons Dieu avec tout ce que nous avons, parce que nous aimons notre prochain et que nous serions heureux qu’il ait part aux mêmes bénédictions que nous. Notre part dans le service de Jéhovah est la preuve essentielle et constante que nous sommes toujours voués à lui (Jean 14:15 ; I Jean 5:2, 3). Nous pouvons maintenant nous rendre compte encore plus clairement que la maturité dans la compréhension mène à la maturité dans l’adoration “ en esprit et en vérité ”, qui à son tour trouve son entière expression dans la maturité avec laquelle on accomplit le service sacré. Jésus n’unit-​il pas inséparablement l’adoration et le service lorsqu’il déclara : “ C’est Jéhovah ton Dieu que tu dois adorer, et c’est à lui seul que tu dois rendre un service sacré ” ? — Mat. 4:10, NW.

      14. Avant toute autre chose, qu’est-​ce qui est essentiel à l’accomplissement des vœux par lesquels nous nous sommes voués à Dieu ?

      14 Ce qui précède nous aidera-​t-​il à vaincre les difficultés apparemment insurmontables que nous avons décrites plus haut ? Certainement. L’amour pour Jéhovah, la soumission complète de notre volonté à la sienne et la conscience de notre relation avec lui constituent les seules choses qui nous aideront à parer aux coups les plus rudes de l’adversaire, d’où qu’ils viennent ; ce sont les seules choses qui nous soutiendront dans l’épreuve de persévérance la plus pénible ; ce sont les seules choses qui dévoileront la tentation la plus subtile et la plus séduisante et nous permettront d’y résister.

      15. a) Dans quelle mesure l’opération de l’esprit de Jéhovah est-​elle affectée par notre conception de l’acte par lequel nous nous vouons à Dieu ? b) Qu’est-​ce qui nous permettra de partager la conviction de l’apôtre telle que la rapporte Romains 8:38, 39 ?

      15 Remarquez en outre le rôle que joue l’esprit de Dieu. L’esprit de Jéhovah opère librement mais seulement envers ceux qui se sont voués à Dieu de tout leur cœur. Il est bon de comprendre l’importance de la cause juste et de l’œuvre de Jéhovah, mais si l’acte par lequel nous nous vouons à Dieu s’arrête là, nous n’avons pas été assez loin et nous n’avons pas atteint la source dont nous avons tellement besoin. Par conséquent ne commettez pas l’erreur de vous dire ce qui suit lorsque des difficultés se présentent : “ Je travaillerai avec zèle dans l’œuvre du témoignage et je resterai en étroite relation avec le peuple et l’organisation du Seigneur, et je peux être certain que ces choses me maintiendront en harmonie avec Jéhovah et assureront l’opération de son esprit à mon égard. ” Ne considérez rien comme accordé. Concernant chaque doctrine fondamentale, chaque pas et chaque relation qui affectent ce qui nous fait acquérir et garder la faveur de Jéhovah et gagner la vie sans fin dans son royaume, “ avançons vers la maturité ” dans la compréhension et par la lumière de son esprit, afin que chacun puisse répéter avec l’apôtre : “ Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. ” — Héb. 6:1, NW ; Rom. 8:38, 39.

      Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. — Rom. 12:1, 2.

  • Le cycle complet
    La Tour de Garde 1952 | 15 décembre
    • Le cycle complet

      L’arbre de Noël a maintenant fait un cycle complet. Les païens furent les premiers à s’en servir à l’occasion des fêtes qu’ils célébraient au moment du solstice d’hiver. Ceux qui se donnèrent le nom de “ chrétiens ” ne prirent pas le temps de convertir réellement les païens qu’ils soumirent par leurs conquêtes, mais ils se contentèrent de donner un nom chrétien à leurs cérémonies corrompues. Les “ chrétiens ” n’en furent pas moins satisfaits que les païens, bien que ces fêtes célébrées à l’époque du solstice d’hiver se déroulaient à un moment de l’année où il n’est pas possible que Jésus soit né. Or, voici qu’à l’instar des soi-disant chrétiens d’autrefois, les communistes sont également d’avis qu’il est inutile d’aller à l’encontre des coutumes nationales, bonnes ou mauvaises, et c’est ainsi qu’ils se sont contentés eux aussi de changer tout simplement l’étiquette. Selon le Romanian News du 3 février 1952 le nom nouveau serait “ Fête de l’arbre d’hiver ” ou “ Vacances d’hiver ” ou encore “ Festival d’hiver ”. La ville de Bucarest eut un arbre de Noël (pardon, un arbre d’hiver) haut de plus de vingt mètres et couvert de “ milliers de lampes, de guirlandes, de boules dorées et de clochettes métalliques ”. Dans un “ cadre féerique ” on voyait le “ Bonhomme Hiver peint sur un énorme panneau et portant des jouets ”. Avec le sapin pailleté de feux et d’or et le “ Bonhomme Hiver ” chargé de cadeaux, le nom chrétien a disparu et une fête non chrétienne est revenue à son origine païenne.

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