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Délivrés de la colère à venirLa Tour de Garde 1953 | 1er juin
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restent exactement comme dès le commencement de la création. ” (II Pi. 3:1-4, NW). Telle est la disposition du monde : S’il n’en était pas ainsi, il n’y aurait pas de si grands efforts pour une libération par ses propres moyens comme nous pouvons le constater aujourd’hui au sein de toutes les nations. Mais malgré tous ces efforts il n’y existe aucune garantie pour la sécurité et la libération, pas plus que nous ne puissions avoir une véritable confiance dans les projets humains proposés jusqu’à maintenant. Le tout est une grande expérience dans laquelle on oublie totalement les échecs du passé. — Ps. 20:7 ; 146:3.
15. Quel chemin à suivre prescrit un jugement sain ?
15 Voulez-vous prêter votre vie à des expériences ? Êtes-vous satisfait de tout risquer en misant sur des projets humains qui, pensez-vous, vous permettront peut-être de demeurer en vie en dépit de toutes les difficultés pouvant venir sur le monde maintenant ou dans un proche avenir ? Ou êtes-vous intéressé à une libération qui est certaine et garantie sans l’ombre d’un doute ? Ne serait-il pas mieux, sur le fondement d’un jugement sain, de se confier dans la délivrance de Jéhovah pour vivre dans un monde nouveau et juste ? Son pouvoir de délivrance est indéniable, et les preuves qu’il est sur le point de créer dans ce monde futur un nouveau système de choses pour lequel il veut sauver ceux qui aiment la justice abondent dans les Écritures. Un examen scrupuleux de celles-ci ne laisse subsister aucun doute que les humains vivant maintenant seront d’ici peu l’objet de la plus grande libération de l’histoire de l’humanité, et cela en regard de la colère de Jéhovah qu’il manifestera dans la plus grande destruction que l’humanité ait jamais connue. Si vous cherchez la délivrance, pourquoi ne pas aller à celui qui sait délivrer ?
16, 17. Comment David manifesta-t-il un raisonnement sain quant à la délivrance ?
16 Le roi David connaissait ce grand Libérateur Jéhovah et malgré qu’il fût lui-même un puissant guerrier il ne manqua pas de se confier en lui en ce qui concerne la délivrance. Peut-on payer à Jéhovah, le Libérateur, un plus grand tribut que celui que David lui paya ? Écoutez !
17 “ Je t’aime, Jéhovah, ma force ! Jéhovah mon rocher, ma forteresse, mon libérateur,... Les liens du schéol m’enlaçaient, les filets de la mort venaient à ma rencontre. Dans ma détresse, j’invoquai Jéhovah, et je criai vers mon Dieu ; de son temple il entendit ma voix... La terre fut ébranlée et trembla, les fondements des montagnes s’agitèrent et ils furent ébranlés, parce qu’il était courroucé ; une fumée montait de ses narines et un feu dévorant sortait de sa bouche... Jéhovah tonna dans les cieux... Il étendit sa main d’en haut, il me saisit, il me retira des grandes eaux. Il me délivra de mon ennemi puissant... Il m’a délivré, parce qu’il s’est complu en moi. Jéhovah m’a récompensé selon ma justice. ” — Ps. 18:2-21, Cr 18:1-20, NW.
18. Que démontrera une fois pour toutes l’acte de délivrance de Jéhovah à Harmaguédon ?
18 De la même manière Jéhovah délivrera, à la fin de ce monde, ceux en qui il prend plaisir, parce qu’ils lui sont dévoués. Il les récompensera selon leur justice, justice manifestée par leur confiance en lui et leur fidèle obéissance en servant sous les directives de sa puissante organisation. Ce n’est pas une délivrance pour obtenir uniquement l’affranchissement, mais la libération pour l’honneur et la gloire de son nom. Une fois pour toujours, toute la création devra constater que Jéhovah est l’Être suprême et que toute créature lui doit, à lui, le grand Libérateur et Souverain, loyauté, soumission fidèle et dévouement. Seuls ceux qui lui sont totalement dévoués vivront dans son monde nouveau de justice, car personne d’autre ne sera sauvé de sa colère qui vient sur la domination actuelle du monde de Satan.
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Les témoins de Jéhovah dans le Costa-RicaLa Tour de Garde 1953 | 1er juin
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Les témoins de Jéhovah dans le Costa-Rica
À PARTIR de 1913 ou 1914 on rencontrait dans le Costa-Rica seulement quelques témoins de Jéhovah, spécialement à Port Limón ; mais l’œuvre s’y développa vraiment, dès le moment où en décembre 1943, la Watch Tower Society y envoya ses premiers missionnaires. En ce temps-là il y avait dans tout le Costa-Rica moins de cent témoins de Jéhovah actifs. La plupart se trouvaient dans la province de Limón et parlaient l’anglais. En tout, il existait six groupes ou assemblées, dont une à San-José sur la côte du Pacifique et quatre sur la côte de l’Atlantique de ce pays relativement étroit.
Il est intéressant de savoir que lorsque, il y a sept ans, les témoins de Jéhovah firent leur entrée dans une salle du Royaume à San-José, capitale du Costa-Rica, 60 personnes y étaient présentes le premier soir. Maintenant ce groupe est divisé en trois sous-groupes ; deux de ceux-ci utilisent la même salle en différentes soirées et le troisième groupe a son lieu de réunion dans la banlieue nord de la ville. Le groupe de 60 a passé à environ 400 personnes à San-José seul. Au lieu de 100 témoins à peine que comptait le pays en 1943, ce sont maintenant plus de 1 800 témoins de Jéhovah actifs, qui prêchent chaque mois la bonne nouvelle du Royaume. Comme le Costa-Rica a une population de 800 000 habitants, cela signifie que pour 450 habitants il y a un témoin.
On pourrait en conclure qu’il a fallu beaucoup de missionnaires pour arriver à pareil résultat ; en vérité, durant ce temps, il n’y a jamais eu plus de sept missionnaires actifs. Beaucoup d’indigènes du Costa-Rica se sont voués au service comme pionniers et vont dans les contrées éloignées répandre le message. Le mois passé par exemple, ils étaient au nombre de 55. Mais la coopération des proclamateurs de groupe, qui ne vouent qu’une partie de leur temps au témoignage, est aussi une grande aide.
Il ne faut pas oublier de prendre en considération que le peuple est en général bien disposé à écouter les vérités bibliques. Ce désir de leur part, sagement mis à profit par une activité correspondante, a également contribué au grand progrès des témoins dans le Costa-Rica. Par exemple en 1947, dans une certaine localité où se trouvaient deux témoins, une assemblée fut fondée. Celle-ci grandit rapidement. Trois ans plus tard, un dimanche, une petite réunion régionale y fut organisée. Les gens y arrivèrent à pied, à cheval ou avec tout autre moyen de transport disponible. Un couple fit neuf heures de marche à travers la montagne et d’autres chevauchèrent tout un jour pour arriver à l’assemblée. Ils y emmenèrent même leurs petits enfants. La localité était en réalité seulement un grand village. Néanmoins 235 adultes et environ 50 enfants assistaient à ce petit congrès d’un jour. Parmi ces personnes plusieurs sont devenues des témoins actifs.
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