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Le cancer — peut-on espérer une guérison définitive ?Réveillez-vous ! 1975 | 8 janvier
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Autres traitements
Les méthodes précitées sont les plus courantes, mais il y en a eu et il y en a encore d’autres. Quelques-unes ont été très en vogue pendant un temps, après quoi on les a abandonnées parce que leur efficacité n’était pas prouvée.
Il faut cependant condamner les “guérisons” vantées par des personnes peu scrupuleuses dont le seul intérêt est de s’enrichir aux dépens des cancéreux. Habituellement, ces personnes sont vite démasquées par les autorités médicales qui leur intentent un procès. Toute réclame annonçant une “guérison certaine” doit être suspectée. Jusqu’à présent, on ne peut rien affirmer de ce genre. Le Dr Salvador E. Luria, spécialiste du cancer et prix Nobel, déclara : “Ce serait s’illusionner et tromper dangereusement le public que de compter sur un programme fracassant qui promettrait la ‘guérison du cancer’ d’ici trois, cinq ou dix ans.”
Parmi les traitements “non orthodoxes” actuellement employés, l’un des plus controversés est celui qui utilise une substance appelée laetrile, obtenue à partir des noyaux d’abricots. Son usage pour traiter le cancer est interdit aux États-Unis, mais il est permis au Mexique. Ses défenseurs croient sincèrement à ses vertus, mais ses détracteurs la condamnent tout aussi sincèrement.
Le Dr Ernesto Contreras, du Mexique, un des médecins les plus connus qui recourent à ce produit, prétend qu’il ne “guérit” pas le cancer mais qu’il le “stabilise”, et il le compare à l’insuline utilisée pour soigner les diabétiques. Néanmoins, il déclare : “Les tumeurs malignes primaires des os, des muscles et des cartilages, etc., les tumeurs primaires du cerveau et les leucémies aiguës ne réagissent généralement pas bien au traitement par le laetrile.” Concernant les cancers avancés, il dit : “Dans 60 pour cent des cas, il a un effet lénitif”, et encore : “Il a une forte action analgésique et produit une sensation de bien-être.” Dans un petit pourcentage de ces cas, quelque 15 pour cent, il y a “arrêt de la maladie ou même régression”.
Les déclarations précitées, quoique plus modestes que celles d’autres défenseurs du laetrile, sont néanmoins mises en doute par presque toute la profession médicale. Récemment, la substance a été expérimentée sur un animal de laboratoire au centre du cancer Sloan-Kettering de New York. Le Dr Robert Good, directeur de l’institut, déclara : “Actuellement, il n’y a aucune preuve que le laetrile ait un effet quelconque sur le cancer.” Il ajouta : “Le laetrile semble n’avoir aucun effet bénéfique sur les tumeurs (...). On a fait beaucoup de sentiment autour du produit, mais il y a peu de preuves scientifiques.” Naturellement, les défenseurs du traitement s’élèvent contre de pareilles conclusions.
Comment prévenir le cancer
Certains recommandent une meilleure alimentation pour lutter contre le cancer. On pense qu’un corps sain sera mieux équipé pour repousser l’invasion du mal. Beaucoup d’autorités en la matière reconnaissent les bienfaits d’une “médecine préventive”. Le National Observer rapporta : “La semaine dernière, quand le Dr Roger J. Williams informa l’Académie nationale des sciences que le meilleur préventif contre le cancer pourrait bien être un régime plus nourrissant, personne n’a ri.”
Pour prévenir le cancer, il est une chose que beaucoup de personnes peuvent faire : cesser de fumer. Cela réduirait d’environ 90 pour cent les décès dus au cancer du poumon. Un autre conseil avisé est celui du Dr Marvin Schneiderman, de l’Institut national du cancer : “Je recommande (...) la modération en toute chose. Ne fumez pas. Diminuez votre consommation de graisse. Diminuez votre ration de calories. Aux hommes certainement, et peut-être également aux femmes, je conseille une plus grande activité, plus d’exercice.” Ce point de vue est partagé par le Dr Boris Sokoloff, cancérologue, qui fait remarquer qu’un malade atteint du cancer pèse généralement plus qu’un autre malade et que la “suralimentation est particulièrement courante chez les cancéreux”.
On recommande aussi de passer régulièrement une visite médicale. La détection rapide de la maladie permet souvent de la maîtriser plus facilement. Plus le diagnostic a été fait tôt, plus le traitement a des chances de réussir. À cet égard, familiarisez-vous avec les sept signes avertisseurs. Si vous remarquez un ou plusieurs de ces signes, il peut être utile de consulter un médecin.
Une guérison définitive
Cependant, quoiqu’on puisse faire pour prévenir ou pour soigner le cancer, du point de vue humain il n’y a pas vraiment de guérison. Pourtant, on peut espérer en toute confiance la disparition définitive du cancer.
Jéhovah Dieu, le Créateur de l’homme, sait pourquoi le corps humain s’affaiblit et ce qu’il faut faire pour éliminer définitivement toute maladie. Le Royaume céleste de Dieu agira bientôt en faveur de l’humanité, lui apportant la guérison permanente de toutes les maladies, y compris le cancer.
Dans sa Parole, Dieu promet qu’“il essuiera toute larme de leurs yeux, et que la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus. Les choses anciennes ont disparu”. (Rév. 21:4.) Jésus Christ, le Roi du Royaume céleste, nous donne l’assurance que ces guérisons viendront. Quand il était sur terre, il a guéri des malades et ressuscité des morts. Il montrait ainsi ce qu’il pourra faire en tant que Roi intronisé par Dieu. — Mat. 15:30, 31 ; Jean 11:38-44.
La réalisation des prophéties bibliques indique que le moment où le Royaume de Dieu prendra en mains les affaires de la terre, une fois que toutes les autres formes de gouvernement auront disparu, est vraiment très proche. Cela signifie que le grand programme de guérison que Dieu accomplira dans ce nouvel ordre de choses est également proche. Quel encouragement de savoir que le cancer, ce terrible fléau, disparaîtra ! Il cessera définitivement d’imposer son horrible tribut en morts, en souffrances et en larmes.
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Échauffez-vous avant un exercice violentRéveillez-vous ! 1975 | 8 janvier
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Échauffez-vous avant un exercice violent
Une étude médicale engage les gens qui font de l’exercice à ne pas se livrer soudainement à une activité physique violente. Le fait d’être en bonne forme n’écarte pas le danger. On a fait un électrocardiogramme à quarante-quatre pompiers en bonne santé et on a constaté que trente et un d’entre eux présentaient des anomalies après avoir commencé à courir trop brusquement. Le Dr James Barnard dit que ce départ trop brusque peut nuire à l’apport de sang vers les artères coronaires du cœur et provoquer une crise cardiaque. Cela peut arriver même si ces artères ne sont pas anormalement obstruées. Cette étude conseille de se livrer à une activité quelconque pour s’échauffer avant un exercice violent.
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