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BaladanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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annales assyriennes du roi Salmanasar III présentent bien Jéhu, roi d’Israël, comme le “fils d’Omri”, alors qu’en réalité il était le fils de Josaphat et petit-fils de Nimschi (II Rois 9:2). Bien que la dynastie d’Omri se fût éteinte avec la mort de Joram (II Rois 9:24), les Assyriens continuèrent néanmoins de parler du royaume d’Israël comme de “Bît Humri”. (Maison ou pays d’Omri.) Pareillement, le pays de Mérodach-Baladan est désigné par l’expression “Bît Yakin”. Ainsi, Mérodach-Baladan était le “fils de Yakin” en ce sens qu’il était son successeur sur le trône ou dans la dynastie.
D’aucuns pensent que “Baladan” est une abréviation d’un nom plus long et même que ce personnage portait le même nom que son fils, Mérodach-Baladan. Il n’est d’ailleurs pas rare que des noms soient ainsi abrégés, tant dans la Bible (où, par exemple, “Joachaz” est abrégé en “Achaz”) que dans les annales assyriennes et babyloniennes.
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BalahAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BALAH
{Article non traduit.}
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BalakAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BALAK
(dévastateur).
Roi de Moab, adorateur de Baal, qui vécut au quinzième siècle avant notre ère; fils de Zippor. Les sujets de Balak furent effrayés et remplis d’un “effroi mêlé d’aversion” quand ils virent la défaite qu’Israël avait infligé aux Amorites. De connivence avec Madian, Balak envoya des messagers à Péthor, ville des bords de l’Euphrate, en Mésopotamie, pour demander à Balaam de venir maudire Israël par un “pouvoir magique”. Il espérait ainsi bénéficier d’un avantage militaire. “Voici, déclara-t-il à Balaam, qu’il [le peuple d’Israël] a couvert la terre aussi loin qu’on peut voir et il habite juste en face de moi.” Tout d’abord, Balaam refusa de venir, mais après que Balak lui eut envoyé une délégation de princes plus éminents que les premiers et lui eut proposé une récompense plus grande, le prophète avide finit par accepter, avec la permission de Jéhovah. Lorsqu’il rencontra Balaam sur la rive de l’Arnon, Balak lui fit ce reproche: “Pourquoi n’es-tu pas venu vers moi [tout de suite]? Est-ce que vraiment et réellement je ne suis pas en état de t’honorer?” — Nomb. 22:2-37.
Balak emmena successivement Balaam à trois endroits favorablement situés d’où il pouvait voir l’armée d’Israël. À chaque emplacement, on procéda aux mêmes rites sacrificiels: Balak dut construire sept autels sur chacun desquels on sacrifia un taureau et un bélier. Mais chaque fois, au lieu de maudire Israël, Balaam le bénit. — Nomb. 22:41 à 24:9; Michée 6:5.
Alors, devant la tournure que prenaient les événements, “la colère de Balak flamba contre Balaam”. Battant des mains de colère, il s’écria: “C’est pour prononcer des malédictions contre mes ennemis que je t’ai appelé et voici que tu les as bénis jusqu’à passer la mesure ces trois fois. Et maintenant, file chez toi.” Cependant, avant de partir, le prophète de Péthor annonça que “l’astre” messianique viendrait par l’intermédiaire de la postérité de Jacob. — Nomb. 24:10-17; Josué 24:9, 10; Juges 11:25.
La suite des événements révèle que Balaam enseigna “à Balak à mettre une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël pour qu’ils mangent des choses sacrifiés aux idoles et commettent la fornication”. — Rév. 2:14; Nomb. 25:1-18.
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BalanceAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BALANCE
Instrument qui sert à peser. Les anciens connaissaient bien la balance toute simple qui consistait en une barre horizontale, ou fléau, accrochée en son milieu à une corde ou à une cheville, et à chaque extrémité de laquelle était fixé un plateau ou un crochet. On posait l’objet à peser sur un des plateaux (ou on l’attachait à un des crochets, comme avec une bourse), et les poids sur l’autre plateau (Jér. 32:10; És. 46:6; Gen. 23:15, 16; Ézéch. 5:1; voir MONNAIE). En période de famine, même la nourriture pouvait être soigneusement pesée sur une balance. Le cavalier monté sur un cheval noir, qui est décrit en Révélation 6:5, tient une balance “pour peser le pain, ce qui indique des jours mauvais durant lesquels les denrées alimentaires devinrent affreusement chères”. — The Expositor’s Greek Testament, t. V, p. 390.
Jéhovah ordonna d’utiliser honnêtement des balances exactes (Lév. 19:35, 36), car une balance truquée est détestable à ses yeux (Prov. 11:1; 16:11; Ézéch. 45:10). On pouvait fausser une balance en divisant le fléau en deux parties inégales ou la rendre peu sensible en faisant un fléau très court ou bien lourd et de section importante. À certaines époques, les Israélites se servirent de balances truquées (Osée 12:7; Amos 8:5) et ils multiplièrent les actions malhonnêtes en utilisant des poids inexacts, une sorte pour acheter et une autre pour vendre. — Prov. 20:23.
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BaleAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BALE
Fine enveloppe protectrice ou tégument qui enveloppe les graines de céréales, telles que l’orge ou le blé. Bien que la Bible ne parle de la bale qu’au sens figuré, ce genre d’illustration nous révèle les méthodes de battage qui étaient couramment utilisées dans les temps anciens. Après la moisson, l’enveloppe non comestible du grain précieux ne servait à rien; elle symbolisait donc bien les choses légères, sans valeur et indésirables qu’il fallait séparer de ce qui était bon puis éliminer.
On séparait d’abord la bale du grain par le battage, puis, au moyen du vannage, la bale était emportée par le vent comme de la poussière. Cela illustre bien comment Jéhovah enlève les apostats du milieu de son peuple et se débarrasse des hommes méchants et des nations hostiles (Job 21:18; Ps. 1:4; 35:5; És. 17:13; 29:5; 41:15; Osée 13:3). Le Royaume de Dieu écrasera ses ennemis et les réduira en une poussière si fine qu’ils seront emportés par le vent aussi facilement que la bale. — Dan. 2:35.
On rassemblait souvent la bale devenue inutile pour la brûler, afin d’éviter que, poussée par le vent, elle ne vienne souiller les tas de grain. De même, Jean le Baptiste prophétisa qu’une destruction brûlante s’abattrait sur les pratiquants méchants de la fausse religion. Le Vanneur, Jésus Christ, recueillera le blé, “mais il brûlera la bale au feu inextinguible”. — Mat. 3:7-12; Luc 3:17.
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BamothAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BAMOTH
{Article non traduit.}
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Bamoth-BaalAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BAMOTH-BAAL
{Article non traduit.}
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BandeauAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BANDEAU
{Article non traduit.}
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BaniAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BANI
{Article non traduit.}
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Banque, banquierAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BANQUE, BANQUIER
Dans ses paraboles des talents et des mines, Jésus se réfère aux banquiers et aux banques qui paient des intérêts pour l’argent qui leur est confié (Mat. 25:27; Luc 19:23). Le mot français “banque” vient de l’italien banca, banc ou comptoir. Le mot grec (trapeza) traduit par “banque” signifie littéralement “table”. (Mat. 15:27.) Quand il est utilisé en rapport avec des opérations financières, par exemple à propos des changeurs, il désigne alors un comptoir sur lequel on change l’argent. — Mat. 21:12; Marc 11:15; Jean 2:15.
Quand Jésus parle de “banquiers” (gr. trapezitês, singulier) qui acceptent des dépôts d’argent et paient des intérêts, il entend des opérations financières plus importantes que celles que faisaient généralement les changeurs (gr. kermatistês [singulier], du verbe kermatizô, faire un petit change; kollubistês [singulier], de kollubos, petite pièce ou taux de change). Les changeurs se contentaient surtout de changer l’argent étranger en monnaie locale et de fournir de la monnaie à ceux qui n’avaient que des pièces de grande valeur, et ce moyennant une certaine redevance (voir CHANGEUR). Certains d’entre eux procédaient peut-être aussi à des opérations bancaires en acceptant des dépôts ou en prêtant de l’argent. Mais ces opérations étaient plutôt le fait d’hommes riches: des marchands ou de gros propriétaires. Il semble que les hommes se livraient à des activités bancaires dès l’époque d’Abraham, car, dit-on, les anciens sumériens de la plaine de Schinéar entretenaient “un système étonnamment complexe de prêts, d’emprunts, de dépôts et de lettres de crédit”. — The Encyclopedia Americana, éd. de 1956, t. III, p. 152.
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Banquets d’amourAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BANQUETS D’AMOUR
(gr. agapaï [pluriel de agapê, amour]).
La Bible ne décrit pas ces banquets d’amour et ne précise pas non plus s’ils avaient lieu fréquemment (Jude 12). Comme ils n’ont été ordonnés ni par le Seigneur Jésus Christ ni par ses apôtres, il est clair qu’il ne faut pas les considérer comme quelque chose d’obligatoire ou de permanent. Certains pensent que les chrétiens riches organisaient des banquets auxquels ils invitaient leurs coreligionnaires nécessiteux.
Tertullien, écrivain chrétien du début de notre ère, fait une description de ces banquets d’amour. Il raconte que les participants adressaient une prière à Dieu avant de s’étendre à table. Ils mangeaient et buvaient avec modération, uniquement pour satisfaire leur faim et leur soif, se rappelant que, de nuit comme de jour, ils étaient des adorateurs de Dieu. Leur conversation était celle de personnes conscientes que le Seigneur écoutait. Ils chantaient un cantique à tour de rôle, et le banquet se terminait par une prière.
Que ces banquets se donnaient à l’origine avec de bonnes intentions, c’est ce qui ressort du terme utilisé pour les désigner. Le mot grec agapê traduit la forme la plus élevée de l’amour, l’amour fondé sur des principes. Quand la Bible dit que “Dieu est amour”, elle emploie ce terme (I Jean 4:8). Cet amour est un des fruits de l’esprit énumérés en Galates 5:22 et il est décrit en détail en I Corinthiens 13:4-7.
DES ABUS
Ceux qui n’avaient pas le bon point de vue spirituel profitèrent de ces banquets d’amour pour se livrer à des abus. Comme ces banquets n’avaient pas été ordonnés par le Seigneur Jésus Christ ni par ses apôtres, cette coutume fut abandonnée plus tard. Les paroles de Jude laissent entendre que certains de ceux qui se réunissaient à cette occasion avaient de mauvais mobiles; il écrit: “Ce sont eux les écueils dans vos banquets d’amour, tandis qu’ils font bonne chère avec vous: bergers qui se paissent eux-mêmes sans crainte.” (Jude 12). Pierre révèle que des malfaiteurs et des personnes qui enseignaient de fausses doctrines s’infiltraient parmi les chrétiens; il dit: “Ils estiment plaisir la vie luxueuse durant le jour. Ce sont des taches et des défauts, des individus qui se délectent sans pudeur de leurs enseignements trompeurs pendant qu’ils font bonne chère avec vous.” (II Pierre 2:13). Bien que, dans le passé comme aujourd’hui, les chrétiens n’aient cessé de prendre plaisir à se réunir et de s’aider matériellement les uns les autres dans toute la mesure de leurs possibilités, il n’existe aucun fondement qui justifierait le rétablissement de la coutume qu’étaient les banquets d’amour dans la congrégation chrétienne. — Jacq. 1:27; 2:15.
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BaptêmeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BAPTÊME
(gr. baptisma, immersion, laquelle sous-entend une submersion suivie d’une émersion; de baptô, plonger).
Dans la Bible, “immerger” est synonyme de “baptiser”. C’est ce que montre la comparaison des Bibles courantes avec la version de Grosjean et Léturmy qui rend ainsi Romains 6:3, 4: “Ou ignorez-vous que nous tous qui avons été immergés [ou baptisés] dans le Christ, nous avons été immergés [baptisés] dans sa mort? Nous avons donc été ensevelis avec lui par l’immersion [le baptême] en sa mort.” (Voir aussi le Nouveau Testament de Kuen). Cette traduction est parfaitement correcte, car le mot “baptiser” vient du verbe grec baptizô qui signifie “plonger, immerger, submerger”. (Dictionnaire grec-français de A. Bailly.) La version des Septante utilise une forme de ce mot pour “tremper (dans l’huile)” en Lévitique 14:16. Quand quelqu’un est immergé dans l’eau, il est momentanément “enseveli”, hors de la vue des témoins, puis relevé.
Nous examinerons quatre aspects différents du baptême ainsi que d’autres questions connexes: 1) le baptême de Jean; 2) le baptême d’eau de Jésus et de ses disciples; 3) le baptême en Jésus Christ et dans sa mort; et 4) le baptême de feu.
LE BAPTÊME DE JEAN
Jean, fils de Zacharie et d’Élisabeth, fut le premier homme autorisé par Dieu à baptiser d’eau (Luc 1:5-7, 57). Le seul fait qu’il était connu sous le nom de “Jean le Baptiste” ou “le baptiseur” (Mat. 3:1; Marc 1:4) indique bien que c’est spécialement par lui que le baptême, l’immersion dans l’eau, fut proposée au peuple. Les Écritures disent que c’est Dieu qui lui confia son ministère et la mission de baptiser; ce n’est pas lui qui s’en est arrogé le droit. L’ange Gabriel annonça à l’avance que Jean accomplirait ses œuvres de par la volonté de Dieu (Luc 1:13-17), et Zacharie, poussé par l’esprit saint, prophétisa que Jean serait prophète du Très-Haut, pour préparer les voies de Jéhovah (Luc 1:68-79). Jésus confirma que
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