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  • L’avenir de l’Église catholique — d’après la télévision française
    Réveillez-vous ! 1971 | 8 juillet
    • curé d’un village vietnamien qui avoua fièrement qu’il donnait aux villageois — hommes, femmes et enfants — une instruction militaire. Parlant des réfugiés catholiques (environ 600 000) venus du Viêt Nam du Nord depuis 1954, Le Monde dit qu’ils “demeurent souvent encadrés par ces curés de choc, ces prêtres-officiers qui parlent autant de mitraillettes que de l’Évangile”. — Le Monde, 10 février 1971.

      L’Amérique latine

      La dernière émission de la série “L’Église, demain ?” eut lieu le lundi 15 mars 1971 et traitait de l’Église en Amérique latine. Elle montrait que le catholicisme fut imposé de force aux peuples de l’Amérique latine par les conquistadors et les prêtres qui les accompagnaient, et que l’Église soutenait les gouvernements autoritaires qui opprimaient le peuple. Présente depuis près de cinq siècles dans cette région du monde, l’Église y possédait depuis longtemps le monopole de l’enseignement, mais elle maintint le peuple dans l’ignorance. Aujourd’hui encore, dans de nombreux pays latino-américains, l’analphabétisme est très répandu. En Colombie, l’Église a organisé récemment ce qu’elle appelle l’Action culturelle populaire, qui a pour but l’éducation des masses. L’un des slogans de ce mouvement est “Le progrès des peuples est entre nos mains”. Certains téléspectateurs se sont peut-être demandé pourquoi l’Église a attendu pendant des siècles avant d’aider le peuple à progresser.

      Commentant cette émission, Le Figaro, journal de tendance catholique pourtant, déclara : “Le mérite des réalisateurs de cette émission aura été de ne jamais nous laisser oublier l’essentiel : la misère profonde de ceux qu’on appelle des ‘marginaux’, de tous ces hommes — Boliviens, Colombiens, Péruviens, Brésiliens — qui sont aujourd’hui des déracinés parce qu’on ne s’est jamais avisé qu’ils méritaient d’être traités en êtres humains. La complicité de l’Église et du pouvoir est allée longtemps de soi. Ce qui est nouveau, c’est que des prêtres et des laïcs s’efforcent aujourd’hui de briser ce mariage de l’Église et de l’État.” — Le Figaro, 16 mars 1971.

      Confirmant ce commentaire, la caméra de la télévision montrait un prêtre qu travaillait parmi des Indiens boliviens. Il parla de l’“Église puissante qui a flirté avec le gouvernement et qui est très riche”. Un prêtre en Colombie qui se consacre aux pauvres déclara de son côté : “La mission de l’Église est de travailler avec les pauvres. Mais, en Colombie, c’est tout à fait différent, parce qu’il y a un mariage, un ménage, de l’Église et de l’État.” Ces deux prêtres ont maille à partir avec leur évêque. Le clergé latino-américain est donc divisé. L’émission montrait que de nombreux prêtres et même quelques évêques deviennent révolutionnaires, tandis que la plus grande partie du haut clergé reste toujours opposée à tout changement.

      Dans son commentaire sur cette émission, Le Monde écrivit : “La quatrième émission (...) a évoqué le 15 mars le visage complexe du catholicisme en Amérique latine, et tout particulièrement en Colombie, en Bolivie, au Guatemala et au Brésil : douloureuse litanie de la faim, de la misère, de la mortalité, de l’analphabétisme, et saisissante disparité d’attitudes parmi les membres du clergé.” — Le Monde, 17 mars 1971.

      Réactions générales

      Après le tollé général provoqué par la première émission, Pierre Dumayet, l’un des producteurs de la série “L’Église, demain ?”, écrivit : “Notre propos n’était pas de dire qu’il y a des prêtres homosexuels. Il était de situer les limites de la tolérance d’une Église qui permet à ses prêtres de se proclamer comme tels.” (Télé-Magazine, 9-15 janvier 1971). Selon Le Monde, ces émissions montraient “combien l’Église était non seulement ‘dans le monde’, mais influencée par celui-ci”. (10 décembre 1970.) Le journal parisien au plus fort tirage fit ce commentaire : “Le monde, ‘en manque’ de spiritualité perdue ne peut plus compter, semble-​t-​il, sur l’Église, dans son expression traditionnelle, pour mettre fin à son désarroi.” — France-Soir, 9 décembre 1970.

      Après l’émission sur le catholicisme français, un catholique de la région parisienne fit cette remarque à un témoin de Jéhovah : “Je trouve que les responsables, des deux côtés, sont trop extrémistes. Les réformistes sont tout simplement en train de démolir l’Église catholique sans se rendre compte qu’ils vont se faire absorber par le marxisme. Quant aux antiréformistes, ils vivent avec cent cinquante ans de retard, ce qui est aussi dangereux. Cette émission m’a laissé une impression pénible.”

      Une catholique d’une ville de la Côte d’Azur conseilla à un témoin de Jéhovah (une dame) de ne pas manquer ces émissions, dans l’espoir qu’elles démontreraient que les témoins ont tort dans ce qu’ils disent concernant l’Église. La semaine suivante, après la première émission, la catholique déclara : “J’ai été profondément choquée et déçue. J’étais horrifiée par la tendance de l’Église à tolérer l’homosexualité. Ce qui m’a profondément déçue, c’est surtout le comportement du cardinal Daniélou qui essayait de répondre de façon évasive à toutes les questions.” Cette dame commanda une Bible et l’étudie à présent avec l’aide des témoins de Jéhovah.

      La semaine avant la première émission, un couple qui étudie la Bible avec deux témoins avait examiné avec eux le deuxième chapitre du livre La vérité qui conduit à la vie éternelle, intitulé “Pourquoi il serait prudent de votre part d’examiner votre religion”. Après le départ des témoins, le mari, étonné par le troisième paragraphe de ce chapitre, qui déclare que certains ecclésiastiques approuvent l’homosexualité, dit à sa femme au sujet des témoins de Jéhovah : “Ils exagèrent un peu tout de même !” Le lendemain de la première émission, la dame rencontra l’un des témoins dans la rue et lui dit : “Vous savez, Madame, mon mari et moi avons été outrés de ce que nous avons vu et entendu à la télévision, et mon mari m’a dit : ‘Tu sais ces gens ont raison, ils disent la vérité, ils n’exagèrent rien. Il nous faut continuer d’étudier sérieusement.’” Depuis lors, ce couple assiste régulièrement aux réunions tenues dans la Salle du Royaume et a également assisté à une assemblée régionale des témoins de Jéhovah.

      Catholiques sincères, si vous aussi êtes choqués par ce qui se passe dans votre Église, pourquoi ne pas permettre aux témoins de Jéhovah de vous rendre visite hebdomadairement pendant six mois pour vous aider, gratuitement, à étudier la Bible ? Celle-ci vous montrera que l’avenir de l’Église catholique, ainsi que des autres religions traditionnelles, est vraiment sombre. Cependant, le vrai christianisme, ainsi que ceux qui le pratiquent, survivront à la fin du présent ordre de choses, maintenant proche, et qui sera suivi de l’établissement du nouvel ordre de choses promis par Dieu.

  • La suralimentation peut provoquer des ennuis
    Réveillez-vous ! 1971 | 8 juillet
    • La suralimentation peut provoquer des ennuis

      LE LIVRE de cuisine intitulé The Wise Encyclopedia of Cookery dit ce qui suit concernant une nourriture trop abondante : “Un ou deux repas trop copieux n’auraient sans doute aucune conséquence grave, mais si l’abus de nourriture se prolonge, il s’ensuivra divers troubles provenant directement d’une surcharge de l’appareil digestif. La quantité de nourriture qu’on peut digérer en un temps donné est limitée. Au-delà de cette limite, les aliments — qu’il s’agisse de féculents, de graisses, de sucres ou de protéines — risquent de se décomposer ou de s’éliminer tels quels. Si l’excédent est absorbé, le sang est débordé de travail et les appareils excréteurs sont surmenés.

      “On attribue souvent l’incapacité de chanter juste aussitôt après un trop bon repas à une congestion passagère des cordes vocales. Si une telle congestion explique la voix pâteuse des alcooliques, la difficulté de chanter après un repas trop abondant découle surtout de l’impossibilité de régler les contractions du diaphragme et des autres muscles respiratoires quand l’estomac est trop dilaté. L’abus de nourriture (...) est l’erreur alimentaire la plus courante, et en examinant cette question sous tous ses angles, il est presque certain que l’habitude de trop manger cause plus de maladies que celle de boire à l’excès.”

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