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L’homosexualité permet-elle de connaître une vie comblée?Réveillez-vous ! 1980 | 22 septembre
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L’homosexualité permet-elle de connaître une vie comblée?
“L’état d’homosexuel est rarement et pour ainsi dire jamais une question de choix.” Tel est en tout cas l’avis officiel de l’Église catholique en Grande-Bretagne.
C’est là le genre de conception qui cause le désespoir de quantité de gens qui sont convaincus qu’étant homosexuels, il est hors de question qu’ils changent de vie. Or, il n’en est rien. Si l’on considère le problème sous l’angle chrétien, et en faisant intervenir l’aide de Dieu, rien n’est impossible, comme l’a dit l’apôtre Paul: “J’ai de la force pour tout grâce à celui qui me donne de la puissance.” — Phil. 4:13.
Réfléchissez à la vie qu’a connue cet Anglais qui raconte son histoire dans l’article suivant, et ne tirez vos conclusions qu’ensuite.
J’AI toujours apprécié la compagnie de personnes du sexe opposé. Quand j’étais adolescent, j’avais pas mal de petites amies. Toutefois, même dans ma jeunesse, je me sentais attiré vers les personnes de mon sexe, sans envisager pour autant un seul instant d’adopter l’homosexualité. Cette vie-là ne m’intéressait pas, d’autant plus que je discernais les conséquences qu’elle entraînerait sur toute mon existence.
Dans les années 50, personne n’avait entendu parler d’un mouvement de libération des homosexuels. Mais, au début des années 60, un nouvel état d’esprit se fit jour, et il n’y eut plus le même consensus contre l’homosexualité. Celle-ci était mieux tolérée dans les grandes agglomérations, comme celle de Londres. Même dans ces conditions, je me refusais toujours à franchir le pas, et je repoussais toutes les avances qui m’attiraient vers l’homosexualité.
Un homosexuel qui ne se cache pas
Comme beaucoup de jeunes, j’étais idéaliste. Je me représentais le monde beau et régi par de bons principes. Ce n’est qu’en faisant mon chemin que j’ai découvert ce qu’il était en réalité. Je me suis aperçu que le monde était corrompu et que même les gens qui se disent intègres et normaux ont bien souvent une vie tout à fait immorale.
Comme mon idéal de jeunesse n’allait visiblement pas se réaliser, je me suis posé cette question: “À quoi ça sert? Qu’est-ce que je gagne à me retenir? Je peux tout aussi bien franchir le pas, devenir homosexuel et profiter au maximum de cette vie.” Une fois ma décision prise, j’ai adopté une manière de vivre qui m’a duré plusieurs années.
Au début, je me sentais soulagé de pouvoir jouer franc jeu et de dire: “Eh bien oui, je suis pédéraste. C’est comme ça!” Même si d’aucuns jugeaient ma vie débauchée, je ne la trouvais pas pire que celle des gens qui s’adonnaient à d’autres formes de corruption. D’ailleurs, je trouvais dans un certain sens ma situation plus nette que la leur, du fait qu’au moins je n’étais pas hypocrite et que je n’essayais pas de masquer ma vie derrière un paravent. Une fois que je me suis lancé dans l’homosexualité, je ne me suis plus préoccupé du qu’en-dira-t-on. Quantité d’occasions se présentaient, et personne ne trouvait rien à y redire.
Comme dans le monde des pédérastes les relations occasionnelles et les brèves liaisons paraissent être de règle, il me sembla que j’avais tout intérêt à entretenir des relations avec des hommes qui pourraient favoriser mon ascension dans l’échelle sociale. C’est la voie que choisissent beaucoup d’homosexuels, et, s’ils sont suffisamment attirants, les propositions d’hommes riches et influents ne leur manquent pas. C’est ainsi que je me suis donné du bon temps auprès de nombreux amis masculins qui sortaient avec moi.
La belle vie
Finalement, je me suis trouvé un petit ami très riche. Il m’acheta de beaux vêtements et m’apprit à vivre comme dans la bonne société, où l’on dépense l’argent sans compter. Il possédait un appartement dans un quartier chic de Londres et une résidence dans le midi de la France, ce qui me permit de passer des vacances luxueuses et de côtoyer des gens riches et célèbres. Comme à l’époque j’étais jeune, je trouvais tout cela nouveau et passionnant.
À Londres, il y a quantité de clubs où les homosexuels peuvent se rencontrer. D’ailleurs, je fus surpris de voir combien de gens de la haute société les fréquentaient, notamment des banquiers, des avocats et des hommes politiques. Je n’en étais que plus résolu à rester homosexuel.
En ce qui concerne la religion, jamais je ne l’avais prise au sérieux. Sans être athée, puisque je me disais qu’il devait bien y avoir une puissance suprême, je n’avais jamais accordé beaucoup d’attention à la question. Je me suis aperçu que c’est un sujet dont les homosexuels discutent rarement.
Durant cette époque où j’étais homosexuel, nombre de prêtres et de pasteurs m’avaient fait des avances, si bien que je ne voyais pas de raison de prendre la religion au sérieux. Le christianisme que l’on me présentait n’était en rien différent du monde dans lequel je vivais.
Homosexuel “à mon compte”
L’enchantement de la vie de pédéraste ne dure pas. Je suis bien placé pour savoir que l’accent continuellement mis sur la jeunesse et le charme conduit les plus vieux au désespoir et même au suicide. Il n’y a pas que des avantages à devoir se conformer à certains critères et à toujours être obligé de se présenter sous son aspect le plus séduisant. Quant à moi, je savais que le jour où ma séduction n’opérait plus et où mon physique commencerait à s’empâter, ma carrière serait finie et l’on me rejetterait, comme bien d’autres. J’ai donc choisi l’indépendance et décidé de quitter mon riche protecteur.
Il ne me fut pas facile de me faire à la vie ordinaire après avoir goûté à celle des riches. J’avais de la peine à garder mes emplois et, finalement, je me suis acoquiné avec de mauvaises relations, pour finir par pourvoir à mes besoins en me prostituant.
Mon nouvel état n’allait pas sans de sérieux risques de contracter des maladies vénériennes, puisqu’il est bien connu que celles-ci sont particulièrement fréquentes chez les homosexuels, à cause de la multiplicité de leurs rapports. Mais comme mon médecin était lui aussi homosexuel (raison pour laquelle je l’avais choisi), je savais que je n’aurais aucun problème s’il fallait me faire soigner. Même dans ces conditions, jamais je ne recommanderais cette vie à quiconque, car elle comporte bien d’autres dangers que les maladies vénériennes.
La vie de “couple”
C’est durant cette période malheureuse que j’ai rencontré l’homme avec qui je vécus pendant les dix années qui suivirent. Dès le début, je me suis très bien entendu avec lui. Je l’aimais beaucoup, et nous avons vécu ensemble comme un couple normal qui vient de fonder un foyer. Notre situation semblait présenter un caractère spécial, plutôt exceptionnel. Ni l’un ni l’autre ne la trouvions bizarre ni anormale.
Dans notre vie commune, nous étions très heureux. Nous éprouvions l’un envers l’autre une affection profonde, intense. À dire vrai, nous pensions que l’amour qui nous unissait était plus profond que celui de maints couples normaux que nous avions observés. Bien que les occasions et les invitations pour partir avec quelqu’un d’autre ne nous aient pas manqué, nous sommes toujours restés ensemble. Ces dix années que j’ai passées avec mon ami étaient les plus heureuses que j’avais connues jusque-là.
La vérité me lance un défi
Un jour, j’ai fait l’acquisition d’une publication des Témoins de Jéhovah. En la lisant, je me suis rendu compte dès la première phrase qu’elle disait vrai. À mesure que je progressais dans ma lecture, je ne trouvais rien à redire à tout ce qui était présenté. Aucune explication ne me posait de problème. Je n’avais jamais étudié la Bible, mais ce que je lisais sonnait juste, et je me souviens m’être fait cette réflexion: “La voilà, la vérité!”
Devant moi s’ouvraient des perspectives dont j’avais toujours ignoré l’existence. À mesure que j’apprenais l’espérance que la Bible propose à chaque humain, une lumière tout à fait nouvelle se projetait sur ma vie. J’avais tout mon temps pour réfléchir. Quand j’y songe, j’ai le sentiment que, sans en être conscient, j’éprouvais des aspirations spirituelles. J’avais toujours pensé qu’il devait y avoir une vie meilleure, non seulement pour moi, mais pour le monde entier. L’occasion de choisir une vie qui ait véritablement un sens et qui me comble, avec la perspective de vivre éternellement, ne pouvait que me plaire.
Il ne me fallut pas longtemps pour saisir que j’étais arrivé à la croisée des chemins. Plus j’éprouvais de gratitude pour les vérités bibliques que j’étudiais, plus je me rendais compte qu’il me faudrait changer de vie. Mais pourrais-je relever un tel défi?
La plus grande décision de ma vie
Je connaissais à l’époque tout ce que la Bible disait de l’homosexualité. Sans avoir eu auparavant l’occasion d’examiner son contenu, je sentais d’instinct que ce qu’elle disait était vrai. Ma vie était assurément tout sauf naturelle. Mais il me fallait une motivation extrêmement puissante pour désirer en changer. Eh bien, c’est l’amour que j’ai ressenti de plus en plus fortement pour Jéhovah Dieu qui m’a donné le désir de changer.
Ma première réaction fut d’amener mon ami à apprendre les voies de Dieu. Je voulais que lui aussi change. Les membres de la congrégation locale des Témoins de Jéhovah nous invitaient souvent à prendre un repas avec eux ou à nous joindre à une petite soirée qu’ils avaient organisée. Ils firent preuve de beaucoup de compréhension à notre égard. Mon ami avait donc toute raison de reconnaître qu’il n’était pas rejeté, recevait les mêmes encouragements que moi. Malheureusement, contrairement à mes espérances, il n’accepta pas la vérité.
Finalement, nous avons séparé notre appartement, avec une pièce pour chacun. Mais il ne me fallut pas longtemps pour comprendre que la seule solution était de rompre. Comment allais-je m’y prendre? Je me rappelle m’être dit: “Eh bien, Jéhovah te permettra d’y arriver!” J’ai donc placé ma confiance en lui.
Finalement, l’heure est venue où nous avons décidé de nous quitter. On eût dit que tout un pan de ma personnalité s’effondrait et restait par terre.
Ma foi s’affermit
Tout comme moi, vous avez sûrement entendu dire que lorsque quelqu’un est homosexuel, il le reste toute sa vie. Eh bien, cela n’a pas été mon cas. J’ai arrêté une bonne fois pour toutes. Même encore maintenant, il me reste des changements à opérer. Mais ce qui m’a rassuré, c’est de garder présent à l’esprit que Jéhovah comprenait parfaitement tous mes problèmes. J’en suis arrivé à me rendre compte que lui seul connaissait les antécédents et le passé de chacun et qu’il pouvait tenir compte des dégâts causés à l’individu par son milieu et diverses influences en prodiguant sa direction par l’entremise de son esprit saint.
Il y a eu de nombreuses occasions où j’ai cru que j’allais céder aux pressions. Pourtant, je savais que la vérité m’avait apporté quantité de bienfaits. Après tout, il n’y a pas que les désirs sexuels qui comptent dans la vie. Il y a d’autres choses plus importantes. Et j’avais découvert, grâce aux vérités renfermées dans la Parole de Dieu, que d’autres voies s’ouvraient à moi et me permettraient de réaliser mon désir de changer de personnalité. Mais, pour résoudre des problèmes, il faut du temps; et l’homosexualité n’échappe pas à la règle.
Quand l’apôtre Paul écrivit sa lettre aux Corinthiensa, il mentionna l’homosexualité parmi les péchés graves, mais il ne la mit pas en relief comme si elle était le seul ou bien comme si elle était pire que les autres péchés qui apparaissent dans la liste. Non, elle figurait parmi d’autres transgressions humaines qui toutes entraînent la défaveur de Dieu. Toutefois, j’ai découvert que lorsque quelqu’un s’efforce de surmonter ses faiblesses, Jéhovah le fortifie. Il ne faut pas s’attendre à connaître une guérison instantanée. Néanmoins, l’esprit de Jéhovah m’aidant à acquérir de la maîtrise, j’ai appris qu’il était possible de vivre la vérité et de montrer l’endurance qui sied à un chrétien. — Rom. 5:1-5.
De savoir que Jéhovah s’est servi de moi et qu’en dépit de mes imperfections il continue de me procurer de la force, je me sens d’autant plus humble.
Nombre de mes frères chrétiens m’ont prodigué leurs encouragements et leur bonté. Je suis profondément reconnaissant pour toute la direction et l’aide affectueuse que Jéhovah m’a accordées par sa Parole, son esprit saint et sa congrégation. Mon désir le plus cher est d’observer la conduite chrétienne qui donne la vie et de l’utiliser de façon que le nom de Dieu soit davantage loué. — Éph. 4:22-24.
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Un phénomène récent: la “libération” des homosexuelsRéveillez-vous ! 1980 | 22 septembre
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Un phénomène récent: la “libération” des homosexuels
JUSQU’EN 1861, l’homosexualité était un délit passible de mort en Angleterre. D’ailleurs, la peine d’emprisonnement pour actes homosexuels a figuré dans le droit britannique jusqu’en 1967. Le tableau est le même dans nombre d’autres pays occidentaux.
Toutefois, ces dernières années, les esprits ont changé, et l’on a assisté à une évolution radicale de la législation. C’est ainsi qu’en Californie, une candidate aux élections municipales de San Francisco a promis de nommer des homosexuels dans le conseil municipal et dans les sous-commissions, en respectant un quota égal à la place que les invertis occupent dans la population, soit près de 15 pour cent. Lors du scrutin, elle obtint un soutien massif des homosexuels.
Aujourd’hui, les hommes et les femmes célèbres peuvent afficher leur homosexualité. Nombre de prêtres et de pasteurs se proclament ouvertement pédérastes et prennent franchement position en faveur de l’homosexualité. La sodomie n’a plus la connotation qui était la sienne jadis. Elle est devenue dans une certaine mesure “respectable”.
Depuis la Première Guerre mondiale, l’autorité des prêtres et du clergé de la chrétienté est de plus en plus battue en brèche, le public refusant d’accepter sans discussion ce que disent les Églises. On exige donc plus de liberté, particulièrement dans le domaine moral.
L’une des principales cibles des critiques est l’attitude traditionnelle des Églises contre l’homosexualité. On s’est plu à dire que les passages de la Bible qui traitent cette question sont aujourd’hui surannés. Cédant aux pressions, nombre d’autorités ecclésiastiques ont capitulé, délaissant la Bible au profit de la ‘nouvelle morale’.
Cette évolution se reflète de façon typique dans l’attitude du primat de l’Église anglicane du Canada: “Nous n’avons rien modifié aux Écritures, dit-il. Nous avons tenté de les comprendre à un niveau plus profond. (...) L’orientation homosexuelle n’est pas pécheresse, sinon dans le sens qu’elle peut être conditionnée par un monde pécheur.”
Peut-on parler de “libération”?
Le temps n’est-il pas venu de renoncer à toute contrainte religieuse? Le blâme imposé par la société a-t-il fait son temps? C’est ce que pensent beaucoup de ceux qui s’efforcent d’affranchir les gens de ce qu’ils considèrent comme des intrusions dans leur vie privée. C’est dans cet esprit de changement que sont nés les mouvements de libération des homosexuels et qu’ils se sont développés.
Beaucoup considèrent néanmoins que cette liberté toute nouvelle va faire long feu. Ses ‘avantages’ sont plus que discutables, et le bonheur qu’elle promet reste une illusion.
Francis Cormier, pasteur d’une petite église évangélique indépendante de Montréal (Canada), a dressé le bilan de sa vie d’inverti. Aujourd’hui qu’il exerce les fonctions de conseiller pour les homosexuels, il reconnaît que “la plupart d’entre eux ne sont pas heureux et bien dans leur peau, contrairement à ce que d’aucuns prétendent, mais qu’ils sont malheureux et désespérés”. Il ajoute: “Nombre d’entre eux se suicident.”
À l’appui de ces faits, citons l’Introduction à la pastorale des homosexuels publiée par l’Église catholique de Grande-Bretagne: “L’homosexuel souffre communément d’un sentiment de solitude et il n’est pas fier de lui, chose que les hétérosexuels jugent difficile, voire impossible à concevoir. Dans la société mixte qui est la nôtre, les homosexuels se sentent exclus. On lit plus loin: “Nombre d’homophiles subissent leur solitude comme un carcan.” Ce malaise est à coup sûr loin de la “libération” tant prônée.
Pourquoi est-on homosexuel?
Oui, comment devient-on homosexuel? Pourquoi ces gens se montrent-ils de plus en plus nombreux? Il n’est guère de débat qui ait soulevé plus de contestation que celui-ci au cours des années écoulées.
Le rapport officiel catholique déjà cité précise: “La plupart des jeunes semblent traverser une phase à dominante homosexuelle: mais leur développement affectif peut se bloquer à ce stade.” De fait, l’adolescence est une période de tension, une étape durant laquelle les jeunes gens éprouvent de la gène à nouer des relations avec des jeunes filles, si bien que l’on assiste souvent à un regroupement des garçons entre eux et des filles entre elles.
La plupart de ces jeunes parviendront à trouver leur équilibre et à mener une vie sexuelle normale. Malheureusement, les embûches sont légion. À ce sujet, le secrétaire d’une association britannique d’adultes responsables a fait cette remarque: “Nous sommes très inquiets de voir le prosélytisme intense qui s’effectue chez les adolescents par les homosexuels qui mènent campagne auprès d’eux. L’enquête effectuée aux États-Unis par Masters et Johnson montre à l’évidence que l’homosexualité est une conduite acquise.”
C’est dans les lycées et les universités qu’elle trouve son terrain d’éclosion naturel. Dans le Petit livre bleu remis aux élèves d’Oxford (Grande-Bretagne), on relève ce qui suit: “Nombre de ‘vocations’ pédérastiques éclosent au moment où les jeunes se trouvent au lycée ou à l’université. Quittant pour la première fois peut-être leur foyer, ils ne sont plus assujettis à certaines contraintes et à certains objectifs. En outre, de plus en plus d’étudiants tendent à se montrer davantage tolérants et ouverts à l’égard des homosexuels, du moins à un niveau superficiel.”
En Écosse, l’université de Glasgow diffuse un guide gratuit sur l’homosexualité intitulé “La vie pédérastique”. Il contient les conseils suivants: “Si vous découvrez que vous vous sentez sexuellement attiré vers des gens du même sexe que vous, le mieux est d’accepter la chose.” À la suite de cela, un père de famille a laissé exploser sa colère: “Voilà le genre de littérature avec laquelle on peut corrompre bien des jeunes étudiants!” En d’autres termes, on peut prévenir l’homosexualité, tout comme on peut y succomber.
Des faits qu’il faut regarder en face
Il reste un aspect de l’homosexualité qui est souvent passé sous silence: le nombre de maladies vénériennes contractées par les invertis. Quelle est la gravité du problème?
Les spécialistes britanniques de vénérologie ont été stupéfaits du nombre d’homosexuels qui contractent de telles affections. L’un d’eux a dit: “Je pense que c’est parce qu’ils ont des rapports avec beaucoup plus de personnes que les autres gens.” Soulignant le caractère mondial de ce problème, les chiffres enregistrés à New York montrent que 55 pour cent des cas de syphilis déclarés en 1977 concernaient des homosexuels de sexe masculin. T. Sandholzer, chroniqueur médical, écrit: “Chez les pédérastes, la syphilis représente jusqu’à 50 pour cent des cas déclarés dans les grandes villes et près d’un tiers des cas enregistrés sur l’ensemble des États-Unis.” Inutile de dire que cette note à payer pour la “libération” sexuelle est plutôt lourde.
Tandis que l’homosexualité s’affiche au grand jour, on observe parallèlement des efforts qui visent à modifier l’image de cette pratique dans le public. On récuse le terme “homosexuel”, du fait qu’il souligne le côté sexuel, et on le remplace par des euphémismes qui ont le même sens, mais qui atténuent la réalité des faits. On parle par exemple d’“homophilie” et d’“homophiles”.
Quiconque entre dans le monde des homosexuels devrait donc affronter les faits que sont les multiples cas de maladies vénériennes qui le caractérisent.
Le point de vue de l’“Ancien Testament”
La Bible peut-elle nous être de quelque utilité? Ce qu’elle dit s’applique-t-il à la vie moderne et à l’évolution des concepts qui gouvernent la morale? Puisque beaucoup continuent de la tenir pour une autorité, examinons ce qu’elle dit.
La Loi de Moïse n’est pas le moins du monde ambiguë. Par deux fois le livre du Lévitique contient l’interdiction de l’homosexualité (ainsi que de l’inceste et de la bestialité), sans laisser planer la moindre équivoque. Jugez-en au travers du texte de Lévitique 18:22, tel qu’il est rendu dans la Traduction œcuménique de la Bible: “Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme; ce serait une abomination.” Une version paraphrasée de la Bible en anglais rend ce même texte comme suit: “L’homosexualité est absolument interdite, car c’est un péché énorme.”
Quelle sanction était rattachée à ce délit? “Quand un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ce qu’ils ont fait tous les deux est une abomination; ils seront mis à mort, leur sang retombe sur eux.” (Lévitique 20:13, TOB). Pour préciser le sens du mot “abomination”, qui apparaît ici, d’autres traductions proposent “horreur” (Segond révisée), “une chose abominable” (Amiot), “une chose détestable” (MN), “un crime exécrable” (Carrières), “une infamie” (Maredsous).
Les deux textes qui précèdent montrent sans équivoque que l’on savait pertinemment ce qu’était l’homosexualité il y a 4 000 ans. Il est également clair que Jéhovah Dieu se prononça contre l’introduction de cette pratique dans le vrai culte. Jamais il ne l’approuva.
Le témoignage du “Nouveau Testament”
Quelle était la position des premiers chrétiens sur cette grave question? L’apôtre Paul parla sans détour de l’homosexualité, par exemple en I Corinthiens 6:9-11: “Ne savez-vous donc pas que les injustes n’hériteront pas du royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas! ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les pédérastes de tout genre [malakos et arsenakoïtês, en grec], ni les voleurs, ni les accapareurs, ni les ivrognes, ni les calomniateurs, ni les filous n’hériteront du royaume de Dieu. Voilà ce que vous étiez, du moins quelques-uns.” (TOB).
L’un des deux termes qu’englobe la formule “pédérastes de tout genre”, malakos, provient d’un radical qui signifie “doux”, c’est-à-dire, figurément parlant, “efféminé”. Dans ce sens, il désigne l’une des formes de dépravation sexuelle, comme l’explique le Dictionnaire interprétatif des mots du Nouveau Testament (angl.) de Vine. Il n’est pas sans intérêt de noter qu’en grec moderne, le mot “malakia” désigne la masturbation.
L’autre terme utilisé par l’apôtre Paul, arsenokoïtês, apparaît également en I Timothée 1:10. Suivant les traductions, il est rendu ainsi: “pédéraste” (TOB), “homosexuel” (Segond révisée), “perverti sexuel” (De Beaumont), “ceux qui abusent d’eux-mêmes avec des hommes” (Darby), “sodomites” (Lepin), etc. Il ne fait aucun doute que les premiers chrétiens prenaient très au sérieux ces perversions que sont l’homosexualité masculine et féminine, témoin cet extrait d’une lettre adressée par Paul aux chrétiens de Rome:
“C’est pour cela que Dieu les a livrés à des passions honteuses. Leurs femmes ont changé l’usage naturel de leur corps pour des rapports contre nature. Quant aux hommes, délaissant les relations naturelles avec la femme, ils brûlent de désir les uns pour les autres, ont des rapports coupables d’homme à homme et reçoivent en leur personne l’inévitable salaire de leur perversion.” — Rom. 1:26, 27, “De Beaumont”.
Voici le commentaire que l’on relève dans le rapport très discuté de l’Église anglicane sur Les relations homosexuelles: “Ce que Paul veut dire par ‘contre nature’ est ‘contre nature’ pour les humains, dans le schéma de la création de Dieu. Toute conduite homosexuelle est une divergence par rapport au projet institué par Dieu lors de la création, et, pour reprendre les paroles d’un écrivain, ‘replacées dans le contexte de la création, toutes les relations homosexuelles sont contre nature’.”
Le rapport aboutit à la conclusion suivante: “Les faits disponibles semblent trancher sans ambiguïté dans le sens d’une condamnation de l’homosexualité. Voilà qui pour beaucoup règle la question. Ils considèrent que la Bible indique si clairement que Dieu désapprouve cette pratique qu’elle est mauvaise en toutes circonstances et particulièrement pour des chrétiens, eux qui reconnaissent la Bible comme une collection d’écrits inspirés par Dieu et qui a autorité pour édicter des règles de conduite à l’humanité.”
Les Saintes Écritures sont donc claires. Bien que certains s’efforcent de justifier l’homosexualité, les faits tirés de la Bible parlent d’eux-mêmes. N’est-il pas logique de reconnaître au Créateur de l’homme une connaissance parfaite de ce qui nous convient? Ne devrait-on pas se tourner vers la Source de vie pour apprendre quelle manière de vivre lui plaît?
Au fil des ans, les Témoins de Jéhovah ont eu maintes fois l’occasion d’aider des homosexuels à adopter une nouvelle vie qui les a rendus plus heureux et leur a procuré l’approbation de Dieu. Cette aide, nous la mettons à votre disposition.
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Les homosexuels et la congrégation chrétienneRéveillez-vous ! 1980 | 22 septembre
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Les homosexuels et la congrégation chrétienne
“UNE commission épiscopalienne conseille à l’Église de ne pas rejeter les prêtres homosexuels.” Tel est l’en-tête paru dans l’édition du 4 juin 1979 du New York Times. L’article publiait ensuite le rapport des 12 membres de la commission américaine de l’Église épiscopale. Celle-ci soutenait l’ordination d’homosexuels qui, “à cause des énormes pressions culturelles qui pèsent sur eux”, ne veulent pas s’exposer, ainsi que d’autres “qui ont souffert suffisamment longtemps et désirent à présent sortir de leur ghetto”. Le rapport se poursuivait ainsi:
“La question qui se pose avec chaque ordinand est de savoir si elle ou lui voudront ou pourront mener une vie exemplaire pour le troupeau du Christ. L’ordination d’homosexuels disposés à conformer leur conduite à ce que l’Église juge sain ne devrait pas poser de problème. Certains homosexuels sont capables de conformer leur vie à cet objectif, et ils y parviennent, les uns en reconnaissant leur homosexualité, les autres en s’y refusant ou en étant dans l’impossibilité de le faire.”
Il y a quelques années, une présentatrice de la télévision a accueilli un homme qui avait fondé une Église pour homosexuels. Tant ses invités que l’auditoire jugeaient qu’un homosexuel peut être un bon chrétien et un bon prêtre. Mais la présentatrice maintint son opposition, en s’en tenant au point de vue de la Bible. Voici la lettre qu’elle reçut d’un téléspectateur, lettre qui ajoutait de l’eau à son moulin, bibliquement parlant:
“J’ai beaucoup apprécié votre attitude lors de l’émission du vendredi 11 septembre dernier. Assiégée par vos invités et par l’auditoire, vous avez tenu bon et maintenu votre position sur l’homosexualité.
“Ce qu’il y a d’effarant avec Troy Perry, c’est qu’il fonde une Église pour homosexuels en prétendant qu’il a l’approbation de Dieu. Il a essayé de se justifier durant votre émission en citant Hébreux 10:25 (où il est dit de ne pas négliger de s’assembler entre chrétiens), en tenant le raisonnement que ce texte incluait les homosexuels.
“Or, la Loi de Moïse ne permettait pas la présence d’homosexuels au sein de la congrégation de Dieu: ‘Si un individu cohabite avec un mâle, d’une cohabitation sexuelle, c’est une abomination qu’ils ont commise tous les deux; qu’ils soient punis de mort, leur supplice est mérité’. — Lévitique 20:13, Bible du Rabbinat français.
“Cette condamnation se trouve répétée dans le Nouveau Testament: ‘Voilà pourquoi Dieu les a livrés à des passions avilissantes: leurs femmes ont renoncé aux relations sexuelles naturelles pour se livrer à des pratiques contre nature. Les hommes, de même, ne recherchant plus l’amour de la femme, comme Dieu le voulait, se sont enflammés les uns pour les autres, commettant entre hommes des actes honteux; tout leur être supporte les conséquences que leurs égarements méritaient.’ — Romains 1:26, 27, Kuen.
“Ouvrir une Église aux homosexuels revient à en avoir une pour les assassins, pour les voleurs, pour les adultères, etc. Peut-être ces gens peuvent-ils recevoir la faveur de Dieu, mais à condition de ne plus pratiquer le mal: ‘Ne savez-vous pas que ceux qui méprisent les commandements de Dieu et lèsent les droits d’autrui n’entreront point dans le Royaume de Dieu? Ne vous faites pas d’illusions à ce sujet: il n’y aura point de part dans l’héritage de ce royaume pour les immoraux, les idolâtres, les adultères ou les pervers: débauchés, sensuels, homosexuels... ni pour les voleurs, les avares ou les escrocs, pas plus que pour les ivrognes, les calomniateurs ou les accapareurs. Voilà bien ce que vous étiez autrefois, du moins certains d’entre vous. Mais vous avez été lavés et, à présent, vous êtes consacrés à Dieu et vous avez été sanctifiés, vous avez été acquittés de vos fautes et déclarés justes au nom du Seigneur Jésus Christ et par l’Esprit de notre Dieu.’ — I Corinthiens 6:9-11, Kuen.
“Dans le chapitre qui précède cette citation, les chrétiens sont invités à ne pas s’associer aux gens coupables des péchés énumérés ci-dessus, même s’ils se disent leurs frères en Christ. Ils devaient être expulsés de la congrégation. Dans ces conditions, on ne voit pas comment l’on pourrait s’assembler avec eux. — I Corinthiens 5:9-13.
“L’homosexualité porte également le nom de sodomie, mot qui tire son origine de la ville de Sodome, détruite par Dieu parce que ses habitants pratiquaient l’homosexualité.
“Aujourd’hui, la mode veut que l’on ait l’esprit plus que large. J. Lockhart vous a accusée de moraliser. Actuellement c’est quelque chose de tabou. Mais pas l’homosexualité. D’ailleurs, il n’y a plus grand-chose de tabou. Sauf faire la morale. Il fallait s’y attendre. Dans une société en proie aux affres de la décadence morale, il n’y a rien d’étonnant à ce que la morale soit impopulaire. Il faut tout tolérer, si l’on ne veut pas se faire accuser de dureté, de cruauté et d’incompréhension. Pourtant, il n’y a pas besoin de commettre un meurtre pour comprendre ce que c’est. Peut-être éprouvera-t-on de la compassion pour les gens dont l’homosexualité constitue la faiblesse, mais cela ne veut pas dire que l’on approuve leur vice.
“Peut-on agir à sa guise? Mais alors, si l’on s’est voué à Dieu et que l’on s’est engagé à faire sa volonté à lui, cela change-t-il quelque chose? Tous nous avons des faiblesses à surmonter et des inclinations contre lesquelles nous devons faire des efforts. Le juste tombe sept fois et se relève. Nous devons donc sans cesse nous relever et faire ce qu’il y a de plus difficile: nous refuser nous-mêmes certaines choses.
“Mais, là encore, se refuser quoi que ce soit est devenu un sujet tabou. Voilà une corvée désagréable que l’on évite en adoptant la nouvelle morale, autrement dit ce que l’on appelait autrefois l’immoralité, mais rebaptisée avec l’étiquette du consensus général.
“De là à y entraîner Dieu et à prétendre qu’il l’approuve, il y a tout de même loin. Peut-être en a-t-il assez de nous, comme ce fut le cas avec d’autres auparavant. Malachie 2:17 ne dit-il pas: ‘Vous excédez l’Éternel par vos discours, et vous demandez: “En quoi t’excédons-nous?” — Parce que vous dites: “Tous ceux qui font le mal sont bien vus aux yeux de l’Éternel, et ce sont eux qui sont ses favoris!”’
“La société laxiste dans laquelle nous vivons souscrira peut-être à la pensée selon laquelle ‘tout est bon; rien n’est mal’, mais Dieu ne voit pas les choses ainsi, comme le montre Ésaïe 5:20: ‘Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière et la lumière en ténèbres, qui changent l’amer en doux et le doux en amer!’
“Virginie, j’apprécie beaucoup votre émission et je rends témoignage à votre cran.”
La présentatrice répondit à cette lettre par ce petit mot: “Merci pour votre lettre qui contenait de si précieux renseignements. Je vous suis d’autant plus reconnaissante que je souscris entièrement à votre point de vue.”
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La direction morale fait défautRéveillez-vous ! 1980 | 22 septembre
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La direction morale fait défaut
“Comme des brebis nous avons tous été égarés ou sommes partis à la suite de faux bergers, après avoir envisagé de tuer les prophètes qui se présentaient à nous. Des chefs politiques, nous en avons plus qu’il n’en faut, de même que des chefs militaires, des grands financiers, des dirigeants et des phares intellectuels. Mais la direction morale fait défaut; pourtant, c’est toujours sur elle que repose notre salut.” — Karl Menninger, dans “Qu’est-il advenu du péché?” (angl.), p. 192.
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