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  • Jésus-Christ est-il vraiment ressuscité ?
    La Tour de Garde 1971 | 1er avril
    • “Considérer les récits des six rédacteurs du ‘Nouveau Testament’ comme des histoires fabriquées, c’est réellement adopter une position insoutenable. Rappelez-​vous le nombre des témoins, plus de 500. Songez à la réputation de ces derniers, des hommes et des femmes ayant donné au monde le plus noble des enseignements moraux qu’il ait jamais connus, et qui, au dire même de leurs ennemis, menaient une vie conforme à ces principes élevés. Songez à ce qu’offrirait d’absurde, du point de vue psychologique, cette représentation d’un petit groupe de poltrons frustrés tremblant de peur dans une chambre haute, un jour, et se transformant quelques jours plus tard en une assemblée que nulle persécution ne put réduire au silence ! (...) Parler de légendes quand on a affaire aux témoins oculaires me paraît presque un non-sens.”

      En effet, si un fait est établi sur la déposition de deux ou trois témoins dignes de foi, à combien plus forte raison la résurrection de Jésus-Christ l’est-​elle ! Les hommes qui échafaudent des mensonges n’ont pas cet accent de vérité qui caractérisait les apôtres Pierre et Paul quand ils prêchaient la résurrection du Christ.

      Eu égard à tout ce qui précède, avez-​vous de bonnes raisons d’exercer la foi dans la résurrection de Jésus-Christ ? Oui, vous avez tout lieu de le faire. Cette conclusion est inévitable. En fait, elle devrait affermir votre foi et vous amener à considérer comme une réalité l’un des événements bibliques les plus extraordinaires et les plus controversés de tous les temps. Jésus étant ressuscité, vous pouvez vous approcher de Dieu dans la prière, en demandant le pardon de vos péchés, et vous pouvez prier avec confiance pour la venue du Royaume de Dieu. Qu’est-​ce que cela signifiera pour vous ? La vie éternelle sur une terre édénique où il n’y aura plus ni chagrin, ni douleur, ni mort. — Mat. 6:10 ; I Jean 2:1 ; Rév. 21:4.

  • Madagascar refuse la liberté des cultes
    La Tour de Garde 1971 | 1er avril
    • Madagascar refuse la liberté des cultes

      À NOTRE époque où la criminalité et la violence augmentent, chaque pays a désespérément besoin de citoyens paisibles qui respectent les droits de leurs semblables et obéissent aux lois.

      Les témoins de Jéhovah sont du nombre de ces citoyens. Ils ont un amour profond pour Dieu et pour leur prochain, et se montrent respectueux envers les autorités. Ils enseignent à leurs enfants, et aux autres, les principes moraux les plus élevés et les plus utiles dans la vie. C’est pourquoi de nombreux pays, où il y a des témoins de Jéhovah depuis longtemps, reconnaissent qu’ils forment le genre de personnes dont les nations ont grand besoin à notre époque caractérisée par la haine, le meurtre, la révolte et la délinquance.

      Si vous déteniez l’autorité gouvernementale, quelle sorte de personnes aimeriez-​vous voir dans votre pays ? Ne seraient-​ce pas celles qui sont pacifiques et respectueuses de l’autorité ? Ce serait certainement une attitude raisonnable et efficace. Les indésirables seraient plutôt les criminels, les délinquants, les anarchistes, les toxicomanes et ceux qui méprisent l’autorité, — celle de Dieu et celle des hommes.

      C’est pourquoi les personnes honnêtes du monde entier sont si indignées lorsqu’un gouvernement publie un décret frappant d’interdiction ses citoyens les plus paisibles. Elles comprennent très difficilement pareille situation tragique, surtout si la constitution d’un tel pays garantit la liberté des cultes.

      Cette décision déraisonnable a été récemment prise à Madagascar. Cette grande île, située au sud-est de l’Afrique, porte officiellement le nom de République Malagasy. Sa devise : “Liberté, Patrie, Progrès.” Avec une telle devise, on pourrait s’attendre de sa part à des progrès dans le respect de la liberté des cultes, mais cette progression s’est effectuée dans la mauvaise direction. La République Malgache ferme la porte à la liberté religieuse !

      Refusant cette liberté, la République Malgache informa en juin 1970 tous les missionnaires témoins de Jéhovah qu’ils devaient quitter le pays dans les quelques jours suivant cette notification. Pourquoi cette hâte ? Étaient-​ils de dangereux criminels ou des révolutionnaires ? Absolument pas, bien qu’on ait expliqué leur expulsion en disant que leur présence “constitue une menace pour l’ordre et la sécurité publics”. Pas le moindre fait n’a été rapporté pour justifier cette accusation.

      Interdiction des témoins de Jéhovah

      Puis, le 8 août 1970, un décret parut au Journal officiel de la République Malagasy. Ce décret No 70-431 annonçait la dissolution de “l’association” des témoins de Jéhovah. Selon les autorités, cette interdiction était fondée sur une ordonnance relative aux “associations et (...) personnes convaincues d’action subversive”.

      Mais quelle “action subversive” les témoins de Jéhovah ont-​ils commise ? Cette fois encore, aucun fait précis n’a été mentionné, et aucun témoin de Jéhovah n’a été convoqué en justice et accusé de la moindre action subversive.

      Le mépris de la constitution

      Il a été dit que le décret interdisant les témoins avait été promulgué “vu la constitution”. Cela est-​il vrai ? Que déclare la constitution de la République Malgache ? Selon l’Annuaire National de la République Malgache pour 1970, son préambule déclare : “Affirmant sa croyance en Dieu et sa conviction de l’éminente dignité de la personne humaine, décidé à garantir les droits fondamentaux de l’homme, (...) s’inspirant de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme des Nations unies, le peuple malgache proclame solennellement que :

      “— Tous les hommes sont égaux en droits et en devoirs sans distinction d’origine, de race ou de religion (...).

      “— La liberté de pensée, de conscience et la pratique de la religion sont garanties à tous, sous les seules réserves du respect de la morale et de l’ordre public. L’État protège le libre exercice des cultes.”

      Cependant, l’interdiction des témoins de Jéhovah reflète-​t-​elle vraiment une détermination “à garantir les droits fondamentaux de l’homme” ? Cette action foule aux pieds la liberté garantissant “la pratique de la religion”. La République Malgache n’a même pas respecté sa propre constitution.

      Cela est évidemment très grave. La liberté de pratiquer un culte en harmonie avec la Bible étant refusée à Madagascar, que pensent tous ceux qui envisagent de visiter cette île ? Ont-​ils la certitude que leur liberté religieuse, ou leur liberté tout court, ne sera pas menacée par un gouvernement qui a décidé de violer sa propre constitution ? Vous sentiriez-​vous en sécurité dans un pays qui foule les libertés fondamentales ?

      La nouvelle de l’action de la République Malgache se répand rapidement dans le monde entier et met en cause son adhésion à la Déclaration des Droits de l’Homme publiée par les Nations unies, dont elle fait partie.

      Aucune menace pour la sécurité et l’ordre publics

      Dans les 206 pays où les témoins de Jéhovah prêchent le Royaume de Dieu et les autres vérités de la Bible, ils n’ont jamais été trouvés en train de participer à un soulèvement visant à renverser un gouvernement. De plus, dans leurs écrits diffusés dans le monde entier, ils exhortent les chrétiens à obéir aux gouvernements et à respecter les lois du pays. Leur livre intitulé La vérité qui conduit à la vie éternelle, imprimé en trente-deux millions d’exemplaires et en soixante langues, encourage un tel respect dans un chapitre ayant pour titre “Le chrétien obéit aux lois”.

      Les journaux ont souvent parlé du respect de l’ordre et de l’excellente conduite des témoins. À l’occasion d’un congrès international qui s’est tenu en France, en août 1969, et qui a réuni au Stade de Colombes, près de Paris, 47 480 congressistes venus de 78 pays, y compris la République Malgache, la presse française a été unanime pour rendre hommage au comportement paisible des témoins de Jéhovah. Un grand quotidien termina son reportage imprimé sur quatre colonnes sous le titre “Dieu dans le stade” par ces mots :

      “Le ‘frère’ Knorr [président de l’organisation mondiale des témoins de Jéhovah] indique dans ses directives que si les gouvernements de ce monde devront un jour céder leur place au royaume de Dieu, ‘cela n’autorise pas le chrétien à tenter de renverser les régimes actuels ni à inciter ses concitoyens à désobéir aux lois légitimes des nations : les Témoins de Jéhovah ne sont pas des anarchistes. Ils paient leurs impôts et coopèrent avec la police pour le maintien de l’ordre’.” — Le Monde, 7 août 1969, page 8.

      Des gens qui vivent vraiment en harmonie avec la Bible ne constituent aucune menace pour quelque gouvernement que ce soit. Or selon la Collier’s Encyclopedia, les témoins de Jéhovah “mettent beaucoup l’accent sur la Bible”. Dans le périodique néerlandais Het Stadsblad (Le Journal de la Ville) du 23 novembre 1967, éditions pour Breda et Baronie, M. van Dael parla de l’influence que la Bible exerce sur les témoins en ces termes : “Pour ces témoins, la Bible est le livre dont on peut tirer toute sagesse et toute vérité. La méthode qu’ils utilisent est calquée sur celle des premiers chrétiens, il y a quelque 2 000 ans.”

      Ainsi, en interdisant les témoins de Jéhovah, la République Malgache interdit en réalité la Bible et le christianisme qu’ils prêchent et enseignent.

      Un appel aux fonctionnaires du gouvernement

      Si vous aimez la liberté religieuse et désirez aider ces chrétiens paisibles à retrouver leurs “droits fondamentaux”, dont celui d’adorer Dieu selon leur conscience, nous vous invitons à écrire respectueusement à l’ambassadeur de la République Malgache dans votre pays ainsi qu’aux fonctionnaires du gouvernement de l’île.

      Vous pouvez leur demander de considérer les faits suivants : Sur la terre entière, les témoins de Jéhovah sont connus pour être des chrétiens qui ne se mêlent pas de politique ; où qu’ils soient, ils respectent le pays qu’ils habitent, et ils le prouvent. De quelle manière ? Ils ne pratiquent pas la fraude fiscale, ne complotent jamais contre les dirigeants, ne participent jamais aux luttes politiques, mais contribuent à l’édification de ceux qui les entourent en enseignant les principes élevés de la Bible.

      Vous pouvez inviter ces fonctionnaires à tenir compte de l’avertissement qui fut donné aux persécuteurs religieux des apôtres de Jésus-Christ, savoir : “Ne vous mêlez pas de ces hommes, mais laissez-​les ; (parce que, si ce projet ou cette œuvre vient des hommes, il sera renversé ; mais s’il vient de Dieu, vous ne pourrez les renverser ;) sinon, vous serez peut-être trouvés comme combattants contre Dieu.” — Actes 5:38, 39.

      Dans sa constitution, la République Malgache ‘affirme sa croyance en Dieu’. Dans votre appel, vous voudrez peut-être dire aux fonctionnaires que s’il en est vraiment ainsi, ils doivent cesser de mener contre Jéhovah Dieu un combat perdu d’avance. Dans votre lettre, vous pouvez exprimer le désir d’entendre le plus tôt possible des nouvelles annonçant au monde entier que la République Malgache a annulé l’interdiction prononcée contre les témoins de Jéhovah et a retrouvé sa dignité, en assurant à ces chrétiens paisibles la liberté religieuse que la constitution malgache ‘garantit’.

      Les personnes qui tiennent à la liberté des cultes et qui auront participé à cet appel, attendront avec impatience la réponse des autorités, non pas une simple déclaration écrite, mais surtout une action bienveillante de la part du gouvernement de la République Malgache devant le tribunal du Dieu Tout-Puissant.

      [Encadré, page 222]

      Hauts fonctionnaires de la République Malgache

      Son Excellence

      Philibert Tsiranana

      Président de la République

      Résidence de Mahazoarivo

      Tananarive, République Malgache

      L’Honorable Calvin Tsiébo

      Vice-Président, chargé de la justice

      Antaninarenina

      Tananarive, République Malgache

      L’Honorable André Resampa

      Vice-Président, chargé de l’intérieur

      Tsimbazaza

      Tananarive, République Malgache

      L’Honorable Jacques Rabemananjara

      Vice-Président, chargé des affaires étrangères

      Ministère des Affaires étrangères

      Rue Jean-Assolant

      Tananarive, République Malgache

      M. Césaire Rabenoro

      Secrétaire d’État chargé des affaires africaines

      Ministère des Affaires étrangères

      Rue Jean-Assolant

      Tananarive, République Malgache

      M. Jean-François Jarison

      Ministre de la Justice

      43, rue George V

      Tananarive, République Malgache

      M. René Rasidy

      Ministre de l’Information, du Tourisme et des Arts traditionnels

      Tananarive, République Malgache

      M. Pierre Bora

      Directeur de la Sécurité nationale

      Tananarive, République Malgache

      Son Excellence

      Albert Ratsimamanga

      Ambassadeur de la République Malgache

      1, Bd Suchet

      Paris 16e

      Les lecteurs de “La Tour de Garde” sont priés d’écrire à l’Ambassade de Paris.

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1971 | 1er avril
    • Questions de lecteurs

      ● Jéhovah ne s’est-​il pas montré partial dans sa façon d’agir avec la nation d’Israël ? Or, dans Actes 10:34, la Bible dit que “Dieu n’est pas partial”. Comment accorder ces deux choses ?

      Être impartial signifie se montrer exempt de prévention ou de favoritisme. L’impartialité consiste à ne pas permettre à la position, aux richesses, à la puissance d’une personne ou à toute autre chose d’influencer notre jugement ou nos actions en sa faveur. Nous n’accepterons pas de pot-de-vin et, d’autre part, nous ne permettrons pas à la sentimentalité de nous influencer automatiquement en faveur d’une personne pauvre. Celui qui est impartial veille à ce que tout individu soit traité en harmonie avec ce qui est juste et droit, selon ses mérites ou ses besoins. — Prov. 3:27.

      Jéhovah a déclaré qu’il “ne fait point acception des personnes et (...) ne reçoit point de présent”. (Deut. 10:17 ; II Chron. 19:7.) Lorsque l’apôtre Pierre comprit que Dieu avait entendu les prières de Corneille, un Gentil incirconcis, et dirigé les événements de telle sorte que cet homme entre en relation avec la congrégation chrétienne, il déclara : “Vraiment je m’aperçois que Dieu n’est pas partial, mais qu’en toute nation l’homme qui le craint et pratique la justice lui est agréable.” — Actes 10:34 ; Rom. 2:10, 11.

      Cependant, certains ont prétendu que dans l’Antiquité Jéhovah avait agi avec partialité en faisant d’Israël son peuple et en lui accordant sa faveur. Mais un examen honnête de ses relations avec ce peuple révélera que pareille accusation est fausse. Si Jéhovah a choisi les Israélites et a traité avec eux, ce n’est pas en raison de leur puissance et de leur grand nombre, mais parce qu’il avait aimé et apprécié la foi et la loyauté de son ami Abraham, leur ancêtre. En outre, il se montra longanime envers eux, parce qu’il leur avait fait porter son nom. — Deut. 7:7-11 ; 29:13 ; Ézéch. 36:22 ; Ps. 105:8-10.

      Quand Israël obéissait, il était béni plus que les autres nations qui n’avaient pas reçu la Loi que Jéhovah avait donnée par l’intermédiaire de Moïse. Lorsque les Israélites désobéissaient, Dieu se montrait patient et miséricordieux, tout en les châtiant. Bien qu’occupant une position privilégiée, leur responsabilité devant Dieu était plus grande, car ils portaient son nom et se trouvaient sous la Loi.

      Celle-ci annonçait des malédictions sur quiconque la transgresserait. Il est écrit : “Maudit soit celui qui n’accomplit point les paroles de cette loi, et qui ne les met point en pratique !” (Deut. 27:26). En violant la Loi, les Juifs tombèrent sous cette malédiction qui s’ajouta à leur condamnation en tant que descendants

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