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  • La liberté supprimée dans les îles Salomon
    La Tour de Garde 1957 | 15 mai
    • La liberté supprimée dans les îles Salomon

      DANS les temps anciens, une voix s’élevait pour proclamer la liberté dans tout le pays d’Israël. Cette proclamation était accueillie avec plaisir. Jéhovah Dieu était l’auteur des paroles historiques qui se trouvent dans la Bible, dans le Lévitique, au chapitre 25, verset 10 : “ Et vous sanctifierez la cinquantième année, vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants. ” Ces paroles étaient incorporées dans la loi jubilaire. C’était la promesse de bonnes choses pour la nation d’Israël.

      De nos jours, on entend des voix qui s’élèvent contre le principe de la liberté. On la réclame pour soi-​même tout en la refusant à autrui. C’est malheureux quand les dictateurs déclarés essaient de piétiner la liberté d’adoration. Mais que dire de ceux qui, tout en se prétendant les partisans et défenseurs des libertés traditionnelles, mettent les écrits bibliques à l’index, privant ainsi des gens de la possibilité de se procurer les publications religieuses essentielles à leur bien-être spirituel ? Pouvons-​nous les excuser parce qu’ils ne sont pas aussi impitoyables dans leurs méthodes que les dictateurs ? Puisqu’ils affirment hautement que chacun a le droit de croire ce qu’il veut, de lire ce qui lui plaît et de dire ce qu’il pense, surtout dans les questions religieuses, ne sont-​ils pas plus condamnables lorsqu’ils font des ordonnances qui engendrent la discrimination religieuse ?

      Ayant ces quelques points à l’esprit, considérons un cas récent où la liberté a été supprimée. Le 23 mars 1956, une ordonnance rendue par John Gutch, Haut-Commissaire pour le Pacifique occidental, interdit l’importation dans les îles Salomon britanniques des publications éditées par la Watch Tower Bible and Tract Society, une annexe à cette ordonnance indiquant les publications visées. Il s’agit de presque toutes les récentes publications de la Société, y compris son périodique officiel La Tour de Garde ainsi que Réveillez-vous !

      Pendant plus de soixante-dix ans, les écrits de la Watch Tower ont été distribués partout. Maintenant, la Société publie différentes éditions et versions de la Bible, ainsi que des auxiliaires bibliques sous forme de livres, de brochures et de périodiques qui sont lus et hautement appréciés par des millions d’hommes, riches ou pauvres et de toutes couleurs, représentant des dizaines de nationalités dans 160 pays et îles.

      Cependant, ces publications sont apparemment considérées séditieuses dans les îles Salomon, quoiqu’elles soient distribuées librement dans d’autres possessions britanniques !

      Afin d’empêcher que les vérités bibliques ne parviennent aux habitants de la Mélanésie, on invoqua le décret sur la sédition, alinéa 8, qui dit : “ Si le Haut-Commissaire estime que l’importation d’une publication quelconque est contraire à l’intérêt public, il peut, à sa guise, interdire par une ordonnance l’importation de telles publications et, dans le cas d’une publication périodique, il peut, par la même ordonnance ou par une ordonnance ultérieure, interdire l’importation d’exemplaires déjà parus ou encore à paraître d’une telle publication. ”

      Quelles que soient les prétendues raisons qui pourraient justifier la mesure du Haut-Commissaire, il ressort clairement qu’il s’agit d’un préjugé religieux. Cette mesure n’a certainement rien à voir avec la sécurité des îles Salomon. De plus, le fait de recevoir et d’étudier les auxiliaires bibliques de la Watch Tower Society ne peut être considéré comme contraire à l’intérêt public.

      Recourir à un tel décret pour interdire des écrits religieux constitue un abus des pouvoirs administratifs. C’est soumettre la liberté religieuse au pouvoir discrétionnaire d’un seul homme. Des individus ou des groupes qui ne sont pas à son goût peuvent se voir priver des droits personnels relatifs à l’adoration religieuse. Laissée au caprice d’un fonctionnaire investi de tels pouvoirs, la liberté devient un article distribué selon son bon plaisir ou refusé quand bon lui semble. En appliquant le décret ci-dessus de pareille façon extrême, la liberté fut supprimée dans le Protectorat.

      Peu de jours après que l’ordonnance avait été rendue, le dessein malveillant en devint manifeste. Une personne fut privée de sa liberté. La victime était un sujet britannique et le seul témoin de Jéhovah européen établi dans le territoire. Naturellement, il avait parlé de sa croyance à d’autres personnes et avait remis des Bibles et des écrits à celles qui montraient de l’intérêt. Ne sachant pas qu’une ordonnance déclarait indésirables les écrits de la Société, il fut fort surpris lorsque, le 5 avril 1956, la police lui remit un mandat de comparution.

      Le lendemain matin, il dut comparaître devant le tribunal. Il fut accusé d’être en possession d’écrits séditieux et frappé d’une amende. Mais ce n’était pas tout. Une mesure plus grave fut prise à son endroit en ce que la police lui intima l’ordre de quitter le Protectorat par le premier avion en partance. Elle le surveilla par des visites périodiques de peur qu’il ne se cache.

      D’autres atteintes furent portées à la liberté d’adoration environ un mois plus tard. Un indigène des îles Salomon se vit confisquer ses livres d’étude de la Watch Tower. Il fut également traduit en justice et condamné à payer une amende. Cette personne de bonne volonté ressentit douloureusement la perte qu’elle venait de subir. Elle écrivit à la filiale de la Société en Australie pour demander de l’aide spirituelle, et ajouta en anglais fautif : “ Je veux cette grande bénédiction. Beaucoup de gens ici demandent après les témoins de Jéhovah parce qu’ils s’intéressent à la vérité sur la vraie connaissance du seul Dieu véridique. ” On est peiné de voir que des hauts fonctionnaires s’ingèrent dans des questions d’adoration consciencieuse.

      Des violations flagrantes des libertés fondamentales soulèvent en nous non seulement une émotion profonde, mais encore elles donnent sérieusement à réfléchir. Est-​il logique qu’une telle interdiction reste en vigueur dans un protectorat britannique où devrait régner la liberté d’adoration ? Peut-​on dire qu’elle est en accord avec les objectifs exposés dans la Charte des Nations unies, par rapport aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales dont devraient jouir tous les hommes, quels que soient leur race, leur croyance, leur couleur ou leur rang social ? Le Haut-Commissaire des îles Salomon a-​t-​il le sentiment d’être en dehors de la zone des “ nations libres ” et que, par conséquent, il n’est pas tenu de sauvegarder la liberté par obligation morale ? Est-​ce un protectorat de nom seulement ? Voilà quelques-unes des questions urgentes que soulève ce différend.

      Quelle attitude les fonctionnaires vont-​ils adopter devant ces questions et comment vont-​ils y répondre ?

  • Jéhovah — le Dieu qui produit
    La Tour de Garde 1957 | 15 mai
    • Jéhovah — le Dieu qui produit

      “ MON PÈRE CONTINUE À AGIR ET MOI AUSSI J’AGIS. ” — JEAN 5:17, Li.

      1. Par quoi savons-​nous que Jéhovah est le plus grand Producteur de l’univers ?

      JÉHOVAH est le plus grand producteur de l’univers. Il est écrit : “ Par la parole de Jéhovah les cieux ont été faits, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. ” (Ps. 33:6, AC). Est-​il possible d’en douter ? À l’exemple d’Abraham, vous pouvez contempler les cieux ; dénombrez les étoiles si vous le pouvez. Jéhovah les a toutes créées (Ps. 147:2-4). Leur multitude nous fait songer à une tente gigantesque, constellée de diamants, que le Créateur aurait étalée à travers l’espace incommensurable. Comme nous sommes impressionnés par la majesté, l’habileté créatrice et la capacité de production de Celui qui est notre Créateur ! Le psalmiste ressentit cet effet, car il consigna ces paroles : “ Jéhovah, mon Dieu, tu es infiniment grand, tu es revêtu de majesté et de splendeur ! (...) Il déploie les cieux comme une tente (...) Il a affermi la terre sur ses bases : elle est à jamais inébranlable. ” — Ps. 104:1, 2, 5, AC.

      2, 3. a) Quels faits relatifs à l’univers et à notre immense galaxie grandissent l’appréciation que nous avons de la puissance créatrice de Jéhovah ? b) À qui pouvons-​nous le comparer ?

      2 Les proportions de la création divine sont telles qu’elles échappent à notre compréhension. La nuit, d’innombrables corps célestes paraissent être, à l’œil nu, des pierres précieuses ; en réalité, ce sont des étoiles de la grosseur du soleil, les unes sont même plus grandes, d’autres plus petites. Chacune peut être le centre d’un système planétaire analogue à celui dont fait partie notre terre. Il fut un temps où l’on croyait que toutes les étoiles étaient à une distance invariable de la terre, mais aujourd’hui les astronomes démontrent que l’espace est en expansion ; des télescopes puissants rapprochent des régions éloignées de l’univers, découvrant des armées d’étoiles ignorées. Souvent ce que l’œil nu prend pour une seule étoile devient dans le télescope un amas de corps célestes ou galaxie. En fait, l’univers est si vaste que les astronomes ont désigné les galaxies par le nom de “ univers-îles ”. Le plus puissant télescope à la disposition de l’homme lui a révélé l’existence de milliards de galaxies.

      3 D’autres faits peuvent encore grandir notre appréciation. Nous vivons dans un immense “ univers-île ” formé de milliards d’étoiles. Les énormes nuages de poussières dans l’espace nous en dérobent la plus grande partie. On sait pourtant qu’il a l’aspect d’une roue dotée de rayons ou de spirales sortant d’un centre ou “ moyeu ”. Tout ce que nous en voyons est appelé la Voie lactée, — une des spirales composée de millions d’étoiles parmi lesquelles figure notre soleil. Aussi nombreux que soient les corps célestes, l’espace ne fait pas défaut ; car l’étoile la plus voisine de notre planète serait éloignée de vingt-cinq trillions de miles (1 mile = 1,6 km). Les distances spatiales sont si grandes qu’on les mesure en années-lumière. La distance que la lumière parcourt en une année (9,45 trillions de kilomètres) est l’unité. L’emploi de cette unité de mesure permet de se faire une idée de notre galaxie, car il faut à la lumière émise par une étoile située en bordure de cet univers cent mille années pour atteindre le point périphérique qui lui est diamétralement opposé : c’est une distance énorme. Cependant cette immense œuvre de création est réduite par le fait que, pour d’autres galaxies, éloignées de

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