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FrondeurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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berger qui veillaient sur les troupeaux et qui les protégeaient contre les bêtes de proie développaient l’adresse nécessaire pour se défendre. Le berger David se sentait bien mieux équipé avec sa fronde qu’avec la lourde armure de Saül. Toutefois, il n’aurait sans doute jamais pu tenir devant Goliath s’il n’avait eu la foi et la force que Jéhovah lui donna. — I Sam. 17:38-51
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FrontAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FRONT
Partie très apparente du visage humain. Le front était l’endroit où l’on marquait autrefois les esclaves afin que tous puissent voir à quel maître ils appartenaient. Les adorateurs de divers dieux païens étaient eux aussi marqués de cette manière. Aujourd’hui encore, il y a des gens qui se font une marque religieuse sur le front, pour faire connaître ouvertement leur attachement à certaines croyances.
LA MARQUE AU FRONT
De même, dans la Bible, celui qui porte une marque au “front” démontre ainsi qu’il est l’esclave du vrai Dieu ou d’un autre dieu. Révélation 7:2-4 parle d’anges qui scellent au front cent quarante-quatre mille personnes. La Bible indique que leur sceau est un symbole de l’esprit saint de Dieu, qu’il commença à être apposé à la Pentecôte de l’an 33 et que le marquage des derniers membres de cette classe aurait lieu au “temps de la fin”. (Éph. 1:13, 14; 4:30.) En suivant Jésus Christ et en s’employant activement à prêcher et à soutenir le Royaume, ces personnes montrent qu’elles possèdent le sceau de l’esprit, ce qui les identifie clairement à des esclaves de Jéhovah Dieu (Rév. 20:4). Dans une autre partie de la vision rapportée dans le livre de la Révélation, les cent quarante-quatre mille sont représentés avec le nom de l’Agneau, Jésus Christ, et celui de son Père écrits sur leurs fronts. Puisqu’ils constituent l’Épouse de l’Agneau, il convient que ces humains prennent son nom (Rév. 14:1; 22:3, 4). D’autre part, étant donné que la langue hébraïque est mentionnée deux fois dans le livre de la Révélation (9:11; 16:16) et que l’apôtre Jean était lui-même hébreu, c’était peut-être le Tétragramme sacré qui était écrit sur le front des cent quarante-quatre mille, ce qui les identifiait à des serviteurs et à des témoin de Jéhovah.
Ézéchiel 9:3-6 décrit une classe de personnes qui est marquée au front afin d’être protégée de la destruction provoquée par les forces exécutrices de Dieu. Contrairement aux cent quarante-quatre mille, ces personnes ne sont pas marquées d’un “sceau” par des anges: c’est un homme qui les marque à l’aide d’une “écritoire de secrétaire”. Ces gens qui, selon la description biblique, “soupirent et gémissent au sujet des toutes les choses détestables qui se commettent”, se révèlent être des esclaves et des fidèles de Jéhovah au moment où ils sont ‘marqués’, et ils le démontrent clairement devant tous par leurs actions, leur mode de vie et leur personnalité, comme si cela était écrit ‘sur leurs fronts’.
Les esclaves de la “bête sauvage” politique mondiale reçoivent une marque symbolique sur le front ou sur la main droite, parfois même contre leur gré, comme le montre Révélation 13:16, 17. Tous ceux qui portent cette marque s’identifient à des ennemis de Dieu et subiront sa colère sans mélange. — Rév. 14:9-11.
AUTRES EMPLOIS DU TERME
On trouve un autre emploi métaphorique du mot “front” en Ésaïe 48:4. Dans ce passage, Jéhovah dit que le front des Israélites était de cuivre, tant étaient graves, sans doute leur obstination et leur rébellion. De même, en Ézéchiel 3:7-9, Dieu déclara au prophète, qui devait s’adresser à ces Israélites dont la tête et le cœur étaient si durs, qu’il avait rendu son front “pareil à un diamant”. En effet, il lui avait donné la détermination et la hardiesse de leur transmettre son message.
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FronteauAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FRONTEAU
Bandeau porté au front ou sur le bras.
Si les Israélites reçurent l’ordre d’attacher la loi de Dieu ‘sur leur main comme un signe’, et de la porter comme ‘un fronteau entre leurs yeux’, cela ne signifiait pas, selon toute vraisemblance, qu’ils devaient littéralement porter les textes de l’Écriture (Deut. 6:6-8; 11:18). Il est vrai qu’ils devaient réellement faire une frange sur leurs vêtements, ce qui les aiderait à se souvenir des commandements de Dieu (Nomb. 15:38-40). Cependant, les instructions que Dieu donna aux Israélites pour leur montrer comment commémorer la délivrance qu’il leur avait octroyée fournissent la preuve que les mots “signe” et “fronteau” sont à prendre au sens figuré. En effet, cette Commémoration devait elle aussi ‘servir de signe sur leur main et de Mémorial entre leurs yeux’, ou ‘de fronteau entre leurs yeux’. (Ex. 13:9, 14-16.) Aussi Jéhovah voulait-il dire, semble-t-il, que les Israélites ne devaient absolument pas perdre la loi de vue, qu’ils devaient y prêter autant d’attention que si elle avait été écrite sur une tablette entre leurs yeux, ou comme un signe sur leur main, de sorte que, où que se portent leurs regards et quoi qu’ils fassent, ils ne pourraient l’oublier.
Pourtant, quelque temps après leur retour de Babylone, les Juifs en vinrent à pratiquer une religion formaliste fondée sur les traditions humaines (Mat. 15:3, 9) dans laquelle ils firent une application littérale de cette loi. Ils utilisèrent donc des bandelettes de parchemin sur lesquelles étaient inscrits quatre textes de l’Écriture, savoir Exode 13:1-10, 11-16; Deutéronome 6:4-9; 11:13-21. Plus tard, tout au moins, ce parchemin fut roulé dans des petites cassettes en vachette qu’on attachait au front ou au bras gauche. Les hommes les portaient pour la prière du matin, sauf pendant les fêtes et le jour du sabbat.
Jésus condamna l’hypocrisie des scribes et des Pharisiens qui élargissaient les cassettes renfermant des passages de l’Écriture, cassettes qu’ils arboraient comme des moyens de sauvegarde afin d’impressionner leurs semblables par leur justice (Mat. 23:2, 5). Le terme grec phulaktêrion (phylactère), qui désigne ce genre de cassette, signifie premièrement avant-poste, fortification ou sauvegarde. On portait donc ces cassettes comme des moyens de sauvegarde ou, autrement dit, comme des amulettes ou des porte-bonheur.
En revanche, la Bible nous conseille de sauvegarder notre cœur, et non notre beauté ou notre piété extérieure (Mat. 23:27, 28; Prov. 4:23). Elle souligne également que ce n’est pas le port d’inscriptions bibliques qui sera utile à l’homme, mais plutôt ce qu’il fait pour sauvegarder la sagesse pratique et la capacité de réflexion, ainsi que pour acquérir l’intelligence. — Prov. 3:21, 22; 4:7-9.
[Illustration, page 560]
Phylactère pour le bras.
[Illustration, page 561]
Phylactère attaché au bras gauche.
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FrontièreAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FRONTIÈRE
{Article non traduit.}
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FrustrerAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FRUSTRER
Voir TROMPERIE.
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Fugitif (Pays de la condition de)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FUGITIF (PAYS DE LA CONDITION DE)
{Article non traduit.}
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FuméeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FUMÉE
(héb. ʽâshân; gr. kapnos).
Mélange visible de gaz et de particules de carbone qui dépose de la suie et qui résulte de la combustion d’une matière organique; également, vapeur ou nuée qui ressemble à de la fumée. Hormis les nombreux textes où il est question de la fumée proprement dite, on rencontre plusieurs emplois figurés de ce terme. De plus, l’aspect même de la fumée prend un sens symbolique.
LA PRÉSENCE DE JÉHOVAH ET SA COLÈRE
Jéhovah a manifesté sa présence par un nuage de “fumée” parfois accompagné de feu (Ex. 19:18; 20:18; És. 4:5). C’est de cette façon qu’il symbolisa sa présence au temple de Jérusalem lorsqu’il fut inauguré, ainsi que dans les temples que le prophète Ésaïe et l’apôtre Jean contemplèrent en vision. — I Rois 8:10-12; És. 6:1-6; Rév. 15:8.
La fumée est également associée à la colère ardente de Jéhovah (Deut. 29:20). D’autre part, les Israélites qui s’étaient laissé entraîner à adorer des faux dieux sont décrits comme “une fumée” dans les narines de Dieu, parce qu’ils provoquaient chez lui une grande colère. — És. 65:5.
UN AVERTISSEMENT OU UN PRÉSAGE
On se servait de signaux de fumée pendant la guerre pour transmettre des messages d’une ville à l’autre, ou entre les diverses divisions d’une armée (Juges 20:38-40). La fumée prouvait également que quelque chose était en train de brûler. C’est ce que l’on comprenait, par exemple, lorsqu’on voyait de la fumée monter d’une ville lointaine (Gen. 19:28; Josué 8:20, 21). Elle pouvait aussi évoquer métaphoriquement une armée en route pour provoquer la destruction, armée qui livrait souvent les villes conquises au feu. — És. 14:31.
Par conséquent, une colonne ou un nuage de fumée en vint à représenter un avertissement, un présage de malheurs à venir ou de destruction (Rév. 9:2-4; comparez avec Joël 2:30, 31; Actes 2:19, 20; Révélation 9:17, 18). À propos des méchants, le psalmiste déclara: “Ils devront s’évanouir en fumée.” (Ps. 37:20). La fumée symbolise aussi la preuve qu’une destruction a eu lieu (Rév. 18:9, 18). La fumée qui continue à monter “jusqu’à des temps indéfinis” figure donc, selon toute vraisemblance, un anéantissement éternel, comme dans cette prophétie d’Ésaïe contre Édom: “Sa fumée montera jusqu’à des temps indéfinis.” (És. 34:5, 10). La nation d’Édom fut anéantie et elle est restée désolée jusqu’à ce jour, ce qu’attestent tant le récit biblique que l’Histoire. De même, Révélation 18:8 annonce ainsi la destruction éternelle de Babylone la Grande, tandis qu’en Révélation 14:9-11, une condamnation semblable est prononcée contre ceux qui adorent “la bête sauvage” et son image.
LA FUGACITÉ
Tout comme la fumée, en général, se dissipe rapidement et disparaît, de même, figurément parlant, elle représente parfois ce qui est éphémère, comme les ennemis de Dieu (Ps. 68:2), les adorateurs d’idoles (Osée 13:3) et la vie écourtée de l’affligé. — Ps. 102:3.
AUTRES USAGES FIGURÉS
Un proverbe déclare: “Comme le vinaigre pour les dents et comme la fumée pour les yeux, ainsi est le paresseux pour ceux qui l’envoient.” Tout comme la fumée brûle et irrite les yeux, de même celui qui emploie un paresseux le fait aux dépens de ses propres intérêts. — Prov. 10:26.
Le psalmiste qui attendait de Jéhovah la consolation déclara: “Je suis devenu comme une outre dans la fumée.” (Ps. 119:83). Les outres qu’on utilisait au Moyen-Orient étaient suspendues au mur quand elles ne servaient pas, si bien qu’elles se desséchaient et se recroquevillaient au contact de la fumée de la maison. C’est ce que le psalmiste était devenu entre les mains de ses persécuteurs.
EMPLOI MÉTAPHORIQUE
En décrivant ses œuvres à Job, Jéhovah attire son attention sur le Léviathan, disant: “De ses narines sort de la fumée, comme d’une fournaise enflammée aux joncs.” (Job 41:20). De nombreux biblistes croient que Dieu parle ici du crocodile qui, lorsqu’il sort de l’eau, exhale un grand jet de vapeur avec un bruit de tonnerre.
LA FUMÉE SACRIFICIELLE
Un autre mot hébreu, qîtôr, comporte le sens de fumée, particulièrement de fumée sacrificielle, telle celle de l’encens ou d’autres sacrifices offerts sur l’autel. On considérait que cette fumée sacrificielle, comme une odeur agréable, montait vers celui à qui elle était offerte. — I Chron. 6:49; Jér. 44:15; comparez avec Genèse 8:20, 21; Lévitique 26:31; Éphésiens 5:2.
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FureurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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FUREUR
{Article non traduit.}
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