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L’hypnotisme est-il pour les chrétiens ?Réveillez-vous ! 1975 | 8 janvier
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il doit plutôt faire usage de sa propre volonté pour accomplir celle de Jéhovah. — Rom. 12:2.
Certains ecclésiastiques utilisent l’hypnotisme pour conseiller leurs paroissiens ; mais en agissant ainsi, ils n’imitent pas Jésus Christ. C’est la Bible qui est la source approuvée par Dieu des conseils nécessaires pour résoudre les problèmes de la vie (II Tim. 3:16, 17). C’est par son esprit saint, et non par l’hypnotisme, que Dieu aide les hommes à rejeter l’impureté, l’idolâtrie et d’autres habitudes contraires à sa volonté pour les remplacer par l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la foi, la douceur et la maîtrise de soi (Col. 3:5-11 ; Gal. 5:22, 23). C’est également Jéhovah, et non pas un hypnotiseur, qui donne aux chrétiens la force nécessaire pour surmonter leurs difficultés. — Phil. 4:6, 7, 13.
Un chrétien devra décider personnellement s’il consultera ou non un médecin qui recourt parfois à l’hypnotisme pour soigner d’autres personnes (Gal. 6:5). Mais il ne permettra pas qu’il utilise cette méthode sur lui. Pourquoi ? Parce que l’hypnotisme n’est pas pour les chrétiens.
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Coup d’œil sur le mondeRéveillez-vous ! 1975 | 8 janvier
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Coup d’œil sur le monde
“Craquements”
Sous ce titre, Pierre Viansson-Ponté écrivait il y a quelque temps dans Le Monde : “Rappelez-vous : c’était il y a un an tout juste, au mois de juillet 1973. Un véritable ballet de chefs d’État et de gouvernement s’inscrivait sur la toile de fond de la crise monétaire. Le président Pompidou, le chancelier Brandt, le premier ministre Heath, dans un chassé-croisé de rencontres et de consultations, s’alarmaient de la faiblesse du dollar (...). Qui se souciait des rodomontades arabes, des gémissements de la vieille dame de Jérusalem, l’implacable Golda Meïr ? Le pétrole coulait à flots, c’était l’essentiel. La gauche européenne regardait avec un mélange d’anxiété et d’espoir vers le Chili, où le président Allende venait de déjouer une nouvelle tentative de coup d’État militaire (...). Les successeurs de Salazar n’avaient-ils pas leur pays bien en main ? (...) Un an, un an seulement. Georges Pompidou n’est plus. Allende a été tué. Carrero Blanco [premier ministre d’Espagne] assassiné. Peron est mort. Heath, Brandt, Golda Meïr, Agnew et Rogers ont quitté le pouvoir ou le pouvoir les a quittés. Le président Nixon semble en train de perdre la dernière manche de la partie [il devait la perdre quelques semaines plus tard]. À Santiago, un général fait régner une sanglante terreur. À Lisbonne, un autre général préside au contraire à une audacieuse libéralisation [depuis, lui aussi a dû quitter le pouvoir]. À Athènes, la junte des généraux s’est effondrée (...). Au Proche-Orient, (...) la quatrième guerre israélo-arabe a brutalement brouillé puis redistribué les cartes. La hausse des prix du pétrole a fait flamber l’inflation. (...) On ne fera pas ici le compte des bouleversements de toute espèce intervenus ou amorcés. Le décor, les acteurs, la pièce elle-même, ont davantage changé en trois mois qu’au cours des cinq, des dix, presque des quinze années précédentes. Le passé achève de mourir si l’avenir n’est pas encore né. Cette fois, c’est sûr : notre monde, celui dans lequel nous étions habitués ou résignés à vivre, est en train de se transformer de fond en comble et à toute vitesse. Partout des craquements se font entendre, déjà commencent les premières éruptions, cataclysmes pour les uns, heureuses transfigurations parfois aux yeux des autres.”
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