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  • Prédestination ou choix individuel — lequel des deux ?
    La Tour de Garde 1953 | 15 septembre
    • la fin, dans toute sa solidité, notre confiance initiale. ” (Héb. 3:14, NW). Pour remporter la victoire, la course doit se poursuivre jusqu’à la fin, le combat doit être combattu jusqu’à son achèvement (Mat. 10:22 ; 24:13 ; II Tim. 4:7, 8). Il est certain que l’apôtre Paul appartenait à la classe prédestinée, la classe des élus, appelés, rachetés, justifiés et sanctifiés, lorsqu’il écrivit sa première lettre inspirée aux Corinthiens ; et pourtant sa désapprobation et son rejet auraient été possibles : “ Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-​même rejeté, après avoir prêché aux autres. ” (I Cor. 9:27). Il ne se sentait sûrement pas individuellement prédestiné, de telle manière qu’il n’y avait pour lui aucune possibilité de tomber. C’est seulement lorsque la mort était proche et le combat terminé qu’il parla avec assurance de la couronne. — II Tim. 4:6-8.

      LES PARTICULIERS CHOISISSENT LEUR PROPRE DESTIN

      31. Quels textes rejettent la prédestination et démontrent un choix individuel ?

      31 Selon la doctrine de la prédestination Dieu aurait fixé la destinée de toutes les personnes avant leur naissance, les unes prédestinées au salut et les autres vouées à la colère divine, et cela sans savoir d’avance comment chacun agirait (par. 8). Si Jéhovah avait ainsi décidé du sort de l’homme avant sa naissance, de telle façon qu’un choix futur quelconque de la part de l’homme ne serait qu’une dérision, Moïse n’aurait jamais dit au peuple d’Israël, sous inspiration : “ J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, pour aimer l’Éternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix et pour t’attacher à lui : car de cela dépendent ta vie... ” (Deut. 30:19, 20). De même Josué n’aurait pas dit : “ Si vous ne trouvez pas bon de servir Jéhovah, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir, soit les dieux que servaient vos pères au-delà du fleuve, soit les dieux des Amorrhéens dont vous occupez le pays. Pour moi et ma maison, nous servirons Jéhovah. ” (Jos. 24:15, Cr 1905). En outre il est écrit : “ Car quiconque invoque le nom de Jéhovah sera sauvé. ” (Joël 2:32 ; Rom. 10:13, NW). La prédestination individuelle n’existant pas, quiconque le désire peut obtenir la vie : “ L’esprit et l’épouse continuent à dire : Viens ! Et que quiconque entend dise : Viens ! Et que quiconque a soif vienne ; que quiconque le désire prenne de l’eau de la vie gratuitement. ” (És. 55:1 ; Apoc. 22:17, NW). Jéhovah dit : “ Tu les avertiras de ma part. Que celui qui voudra écouter écoute, et que celui qui ne voudra pas n’écoute pas. Car je ne désire pas la mort de celui qui meurt, dit le Seigneur, l’Éternel. Convertissez-​vous donc, et vivez. Ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive. ” — Ézéch. 3:27 ; 18:23, 31, 32 ; 33:7, 11-15.

      32. Qu’est-​ce qui met à nu la folie de la doctrine prédestinatienne ?

      32 Quel appel hypocrite ce serait si ceux à qui il est adressé étaient impuissants à faire leur choix. Jéhovah prédestinerait-​il un certain nombre d’humains à la mort, pour leur dire ensuite qu’il aimerait les voir se détourner de cette prédestination divine et vivre ?’ Quelle stupidité de penser ainsi ! Et le Christ aurait-​il dit que c’était son ardent désir de rassembler les enfants de Jérusalem, s’ils avaient été prédestinés par Dieu à se perdre ? Naturellement pas, et le récit montre que ces gens le voulaient ainsi, contrairement au désir de Jésus : “ Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-​je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! Voici, votre maison vous sera laissée déserte. ” — Mat. 23:37, 38.

      33. Qui peut obtenir le salut et comment ?

      33 La vie éternelle ne peut être obtenue par une prédestination incontrôlable des hommes, mais en acquérant la connaissance concernant Jéhovah et le Christ, en nous efforçant d’être des ouvriers approuvés qui dispensent la vérité, en travaillant à notre salut avec crainte et tremblement, en prêchant pour nous sauver nous-​mêmes tout en sauvant d’autres, en étant des prédicateurs de la Parole et non seulement des auditeurs, en faisant la volonté de Dieu et en ne rendant pas seulement un service du bout des lèvres (Mat. 7:21 ; Jean 17:3 ; Phil. 2:12 ; I Tim. 4:16 ; II Tim. 2:15 ; Jacq. 1:22). Ce n’est pas pour un nombre restreint de personnes prédestinées au salut que Jésus a pourvu à la rançon, mais il “ est devenu pour tous ceux qui lui obéissent principe de salut éternel ”. (Héb. 5:9, NW.) Les humains sont libres de choisir qui ils veulent servir et d’agir selon leur désir, ainsi ils décident de leur propre sort qui peut être la vie ou la mort. — Rom. 6:16.

      34. Sous quels rapports la prédestination n’est-​elle pas en accord avec la manière d’agir de Jéhovah ? Sur la base de quoi l’homme moissonne-​t-​il ?

      34 Si la doctrine de la prédestination était juste, pourquoi Jéhovah aurait-​il alors donné sa loi au peuple d’Israël et pour quelle raison ferait-​il prêcher la bonne nouvelle du Royaume aux nations ? Pourquoi aurait-​il fixé des périodes de jugement afin de déterminer la destinée des hommes sur la base de leur conduite, les jugeant “ chacun... selon ses actes ”, récompensant chacun “ selon ses œuvres ” et disant : “ Je leur ferai selon leur voie, et je les jugerai par leurs propres jugements. ” (Ézéch. 7:27, Da ; Rom. 2:6 ; Apoc. 20:13, Les Moines de Maredsous). Pourquoi séparer les brebis d’avec les boucs sur la base de leur attitude à l’égard du message et des messagers du Christ ? (Mat. 25:40, 45). Pourquoi tout cela, si le sort des hommes était fixé avant la naissance ? Ce n’est pas Dieu, mais bien l’homme qui est responsable de son sort. Ce n’est pas selon ce que Dieu a décidé préalablement, mais selon ce que l’homme sème qu’il moissonnera. Afin de gagner la vie, l’homme ne doit jamais cesser de semer ce qui est bon : “ Chacun portera son propre fardeau de responsabilité. Ne vous y trompez pas : Dieu ne se laisse point ridiculiser. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l’esprit moissonnera de l’esprit la vie éternelle. Ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. ” (Gal. 6:5, 7-9, NW). Dieu n’est partial envers personne en prédestinant quelques-uns à la vie tandis que d’autres seraient désavantagés en les prédestinant à la mort ou aux tourments. L’évidence nous oblige d’arriver à cette conclusion “ que Dieu ne fait point acception de personne, mais qu’en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable ”. — Actes 10:34, 35.

      35. Concernant les œuvres, qu’est-​ce qu’il ne faut pas oublier ?

      35 Personne ne devrait conclure de ce qui précède que nous pourrions nous sauver par nos œuvres. Si nous le pouvions, nous gagnerions le salut comme notre droit, mais il n’en est pas ainsi. On le reçoit par la bonté imméritée de Dieu (Rom. 11:6 ; Éph. 2:8, 9 ; II Tim. 1:9). Cependant, par l’étude nous obtenons la foi et par les œuvres faites en harmonie avec notre connaissance nous prouvons notre foi et notre obéissance (Rom. 10:14, 17 ; Jacq. 2:18-26). Nous devons effectuer ces œuvres afin de prouver notre obéissance, car la rançon est ou sera appliquée aux obéissants. Sans de telles œuvres le salut est impossible.

      36. Comment les presbytériens ont-​ils cherché à se dégager de leurs difficultés ? Avec quel résultat ?

      36 Notons aussi que dans les années 1902-​1903 l’église presbytérienne des États-Unis d’Amérique a ajouté deux chapitres à sa Confession de foi, accompagnés d’une déclaration (Declaratory Statement). Par ces articles supplémentaires on voulait apparemment adoucir la sévérité de la doctrine de la prédestination et la rendre compatible avec les textes bibliques qui démontrent un choix individuel et la nécessité de faire de bonnes œuvres. Mais le résultat de cette tentative est que ces articles supplémentaires contredisent en réalité les textes plus anciens. En ajoutant ces chapitres, les presbytériens auraient dû, pour éviter des contradictions, supprimer d’autres plus anciens. Mais s’ils avaient supprimé ce qui est nécessaire, ils auraient totalement radié les textes relatifs à la prédestination. Dans leur embarras ils ont conservé les deux, se contredisant eux-​mêmes et contredisant la Bible. Ils se trouvent dans un dilemme qu’ils se sont créé eux-​mêmes. Les nouveaux textes ne concilient pas la doctrine de la prédestination avec les Écritures ; d’autre part, la tentative d’adaptation de la doctrine à la Bible a abouti à démentir la prédestination. Ces nouveaux textes tempèrent la doctrine de telle façon qu’il n’en reste plus rien. Au surplus, ils ont fait tant de concessions aux dépens de cette doctrine qu’elle est complètement vidée de sa substance. Par exemple, il est dit dans le chapitre X, paragraphe 3, page 45 : “ Des enfants élus, qui meurent dans leur enfance, sont régénérés et sauvés par le Christ grâce à l’esprit. ” Mais la Déclaration dit à la page 125 que cela “ ne doit pas être compris dans ce sens que quiconque meurt dans son enfance est perdu. Nous croyons que tous ceux qui meurent dans leur enfance sont compris dans l’élection ”. La Bible ne soutient pas ce point de vue. — Ézéch. 9:6.

      37. À quelles questions provocantes n’avons-​nous pas encore répondu, mais de quel examen pouvons-​nous nous réjouir ?

      37 L’examen de ce sujet ne peut pas être clos à ce point de notre étude, car nous n’avons pas encore répondu à certaines questions importantes. Les adeptes de la prédestination ne cherchent-​ils pas à mettre en harmonie leur doctrine avec le libre arbitre de l’homme ? Qu’y a-​t-​il à dire d’Ésaü et de Jacob, du Pharaon, de Samson, de Jérémie, de Judas et même de Jésus ? La Bible ne montre-​t-​elle pas qu’eux et d’autres encore furent prédestinés ? Ces questions constituent un défi, mais la place ne nous permet pas d’en traiter ici. Nous y répondrons dans notre prochaine édition.

  • Qui faut-il blâmer pour le communisme ?
    La Tour de Garde 1953 | 15 septembre
    • Qui faut-​il blâmer pour le communisme ?

      LA PAROLE de Dieu dit que “ ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi ”. (Gal. 6:7.) Le journal Evening News (Édimbourg, Écosse) du 26 décembre 1952 a publié les considérations suivantes sur la question de savoir qui a contribué à semer la semence dont les nations moissonnent maintenant le produit sous forme de la menace bien connue à la paix mondiale, le communisme international :

      “ L’arme du communisme n’a pu être créée qu’à cause de l’échec de l’Ouest de vaincre ses propres maux. C’est ce que déclare un article de fond paru dans l’édition de janvier de Life and Work, le périodique de l’Église d’Écosse. L’arme communiste — une arme d’idées — fut un credo occidental dû au fait que le monde occidental n’avait pas su faire disparaître la pauvreté des masses, un credo conçu en Allemagne et proclamé en Angleterre. C’est une arme volée, la preuve permanente de l’Est, semble-​t-​il, selon laquelle l’Ouest est incapable de prouver sa puissance et sa volonté de résoudre le problème de la misère et de la faim des millions d’hommes de l’Orient.

      “ Nous souvenons-​nous de ce que la Russie avait été la victime d’agressions de la part de puissances occidentales siècle après siècle et qu’elle était venue à considérer l’Ouest avec suspicion à cause de son hostilité séculaire ? Quand nous parlons aujourd’hui d’agression communiste, combien d’entre nous se rendent compte que, considérée à la lumière du passé, cette agression est défensive, qu’elle est la détermination de se libérer d’une menace qui a rarement été absente de l’esprit russe ? Nous nous rendons coupables d’une façon de penser superficielle lorsque nous disons que nous ne pouvons comprendre comment la Russie peut se considérer comme menacée aujourd’hui par les armements “ purement défensifs ” de l’Ouest. La Russie soviétique conserve dans son esprit, comme des personnes souffrantes le font toujours, une longue histoire faite de crainte ; elle ne regarde pas seulement le cernement dont elle est actuellement l’objet.

      “ La bataille chrétienne

      “ C’est parce que nous avons manqué de percevoir les racines de cette vieille crainte et une nouvelle espérance qu’à l’époque actuelle nous avons vu l’initiative passer de l’Ouest à l’Est en ce qui concerne les armes idéologiques par opposition aux armes matérielles. Nous pouvons peut-être contenir la Russie par la menace d’armes atomiques, mais par ces armes nous ne pouvons gagner la bataille chrétienne du monde, et c’est précisément cette bataille qui est maintenant devant nous. Une des questions était de savoir ce que nous avions résolu dans nos cœurs de faire pour nos peuples voisins, affamés, mal vêtus, malades, qui constituaient les deux tiers de la famille humaine. Nous étions jugés selon notre attitude, notre volonté, notre désir, notre sollicitude. ”

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