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  • Le don du célibat
    La Tour de Garde 1953 | 1er mai
    • maîtrise de soi. Puis, pour accepter ce don, il faut faire comme pour les autres dons, renoncer à soi-​même et ne pas être avare de son temps et de son énergie pour le cultiver.

      Pour cela il faut nous absorber dans l’œuvre du Seigneur à l’exemple de Paul. Nous ne pouvons pas dire : “ Je souhaite ou j’aimerais avoir le don du célibat ” et en même temps affaiblir la force de notre vœu ou le résilier en nous intéressant à un représentant particulier de l’autre sexe et en se liant d’intimité avec lui. Non, nous devons poursuivre le but que nous nous sommes fixé, le don du célibat, et accepter toutes les privations et tout ce que cela exige. Nous devons également nous préparer à accepter ce don en faisant nos projets d’avenir.

      Pour l’apôtre Paul le célibat était une chose possible et il agit en conséquence (I Cor. 9:5). Il était honnête avec lui-​même et c’est pour cela que le don lui fut accordé. Avec ce don il se vit chargé de tant de responsabilités par le Seigneur qu’il n’avait plus le temps de songer au mariage. Il comprit qu’il ne pourrait plus s’acquitter de toutes ses responsabilités s’il était l’objet de l’attention et des soins constants d’une femme. C’est aussi pour cette raison qu’il déclara que si les chrétiens mariés voulaient avoir part à certains privilèges ils devaient dans cette mesure agir comme n’ayant point de femme. En effet les chrétiens mariés également doivent faire place dans leur vie aux dons qu’ils cultiveront et emploieront pour la louange de Jéhovah et la bénédiction de leurs frères. — I Cor. 7:29-31.

      Mais que nous soyons marié ou célibataire, employons les dons que nous possédons conformément à la sagesse que Dieu nous donne grâce à sa Parole et à ses relations avec nous. Acceptons les privilèges de service qui nous sont offerts, mettant en œuvre le meilleur de nous-​même et ne donnons pas aux autres les privilèges et occasions de service que Dieu nous a donnés et qui peuvent nous apporter une joie jamais égalée. Que chacun sache apprécier les dons qu’il a reçus de Dieu, montrant ainsi qu’il est digne du grand don de la vie éternelle.

  • L’aperçu que donnent les assemblées internationales
    La Tour de Garde 1953 | 1er mai
    • L’aperçu que donnent les assemblées internationales

      POURQUOI les assemblées internationales sont-​elles si importantes ? Pourquoi tous ceux qui le peuvent devraient-​ils y assister ? Une des raisons primordiales est la vision offerte par l’assemblée et qui réjouit le cœur et l’esprit. C’est lors de telles assemblées en effet que l’on peut se rendre compte du développement que prend l’organisation théocratique et voir son dévouement à Jéhovah Dieu. Lors de la dernière assemblée au Yankee Stadium, par exemple, aux jours dits des missionnaires et des serviteurs de filiale (les 3 et 4 août), les frères et sœurs représentant l’organisation théocratique dans plus de soixante-dix pays s’avancèrent pour présenter leurs rapports qui nous firent mieux comprendre comment opère l’organisation théocratique.

      Les serviteurs de filiale et les missionnaires venant de nombreux pays relatèrent des expériences. Ils dépeignirent aux 81 000 assistants l’œuvre merveilleuse que Jéhovah fait accomplir aujourd’hui sur la terre. Ils parlèrent de leur nouvelle vie en des pays lointains, des problèmes qui les confrontaient, de leurs tribulations, des difficultés à se faire comprendre dans une langue étrangère et de l’intolérance religieuse. Ils décrivirent encore leur joie de trouver les brebis égarées, leur attachement à la Théocratie, leur amour et leur intégrité. Les congressistes marquèrent leur surprise à la lecture de rapports mentionnant des villages de 150 habitants dont 48 étaient des proclamateurs, de 100 habitants dont 77 prêchaient et de villes de 30 000 ou 40 000 habitants ayant deux grandes unités. Des expériences réconfortantes furent narrées par des missionnaires qui donnaient un compte rendu sur les pays où l’œuvre était entravée.

      Ce n’est qu’en voyant soi-​même le zèle, l’esprit et l’enthousiasme de l’organisation du monde nouveau que l’on se fait une idée exacte de l’unité et du dévouement qui lient cette organisation. Ce n’est que lors des assemblées internationales que l’on peut avoir un tel aperçu de l’organisation visible. C’est pourquoi ne manquez pas d’assister à l’assemblée internationale qui se tiendra au Yankee Stadium à New-​York du 19 au 26 juillet 1953.

  • Communications
    La Tour de Garde 1953 | 1er mai
    • Communications

      LA MATURITÉ ET L’ESPRIT

      “ Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l’usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal. ” (Héb. 5:14). C’est pourquoi les chrétiens qui sont parvenus à la stature d’homme fait, c’est-à-dire à la maturité, laissent les éléments de la parole du Christ. Ils sont guidés par l’esprit de Jéhovah, “ car l’esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu ”. (Héb. 6:1 ; I Cor. 2:10.) Ils s’efforcent de faire des œuvres qui se fondent sur leur compréhension et leur appréciation dans la maturité des merveilleux secrets contenus dans les saintes Écritures. En avril vous pouvez aider d’autres personnes à tendre à la maturité en leur parlant de la vérité contenue dans la Parole de Dieu et de son importance dans les temps difficiles actuels. Offrez-​leur l’occasion de s’abonner pour un an à La Tour de Garde. On remettra à tout nouvel abonné trois brochures. Certains désireront peut-être s’abonner à la fois à La Tour de Garde et à Réveillez-vous !, 48 numéros pour l’abonnement d’un an. Ils pourront le faire.

      ÉTUDES DE “ LA TOUR DE GARDE ”

      Semaine du 14 juin : En communion avec la lumière.

      Semaine du 21 juin : En communion avec l’amour.

      TEXTES QUOTIDIENS POUR JUIN

      1 N’avez-​vous jamais lu ces paroles : Tu as tiré des louanges de la bouche des enfants et de ceux qui sont à la mamelle ? — Mat. 21:16. wF 1/6/52 11a

      2 Tu les oindras (Aaron et ses fils), tu les consacreras, tu les sanctifieras, et ils seront à mon service dans le sacerdoce. — Ex. 28:41. wF 15/9/52 13, 14

      3 La convoitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché ; et le péché, étant consommé, produit la mort. — Jacq. 1:15. wF 1/11/52 8, 9

      4 Souviens-​toi de moi en lui accordant ton secours, afin que je voie le bonheur de tes élus. — Ps. 106:4, 5. wF 15/5/53 4

      5 Nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique. — II Pi. 1:19. wF 1/12/52 10, 12a

      6 Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour observer tous mes commandements, afin qu’ils fussent heureux à jamais, eux et leurs enfants ! — Deut. 5:29. wF 1/4/53 28

      7 Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, parce qu’il a écrit de moi. — Jean 5:46. wF 15/4/53 4a

      8 Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-​même. — I Jean 2:6. wF 1/5/53 11a

      9 Gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l’ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi. De ce nombre sont Hyménée et Alexandre, que j’ai livrés à Satan, afin qu’ils apprennent à ne pas blasphémer. — I Tim. 1:19, 20. wF 1/7/52 4, 5a

      10 Pousse des cris de joie, stérile, qui n’enfantais pas ! Éclate de joie et d’allégresse, toi qui n’as pas été en travail ! Car les fils de la délaissée sont plus nombreux que les fils de celle qui avait un époux, dit Jéhovah. — Isaïe 54:1, Cr 1905. wF 15/5/53 13

      11 Voici le jour que Jéhovah a fait ; livrons-​nous à l’allégresse et à la joie. Jéhovah, donne le salut ! Jéhovah, donne la prospérité ! — Ps. 118:24, 25, Cr 1905. wF 15/5/53 5

      12 Adorez Jéhovah dans un ordre sacré. Que les cieux se réjouissent et que la terre soit dans l’allégresse ! — I Chron. 16:29, 31, AS. wF 1/2/53 9

      13 À celui qui est ferme dans ses sentiments tu assures la paix, la paix, parce qu’il se confie en toi. — És. 26:3. wF 15/3/53 25a

      14 Maintenant nous voici entre tes mains ; traite-nous comme tu trouveras bon et juste de nous traiter. — Josué 9:25. wF 15/5/53 14, 15a

      15 Étant monté en haut, il a emmené des captifs, et il a fait des dons aux (en, NW) hommes. — Éph. 4:8. wF 15/2/52 22, 24

      Voici qui permettra de trouver le commentaire de chacun de ces textes : Le ou les nombres qui suivent la date de “ La Tour de Garde ” désignent un ou plusieurs paragraphes du premier article d’étude. Lorsque l’indicatif du paragraphe est suivi d’un “ a ”, le commentaire se trouve dans le second article d’étude ; un “ b ” signifie qu’il faut se reporter au troisième article d’étude.

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1953 | 1er mai
    • Questions de lecteurs

      ● Dans quelle mesure une femme doit-​elle être soumise à son mari ? Une sœur, par exemple, aime avoir dans sa maison des plantes à profusion, tandis que son mari prétend que si elle lui était vraiment soumise elle s’en débarrasserait. Une autre épouse invite quelqu’un à dîner sans consulter son mari qui lui reproche de n’en rien savoir. Une autre encore relève une faute de son mari au cours d’une étude et celui-ci désapprouve sa façon de faire. Les femmes juives devaient se sentir terriblement inférieures lorsqu’elles avaient à se soumettre aux préceptes du Talmud. Mais est-​ce que les sœurs devraient s’abaisser aujourd’hui au même niveau ? — M. M., Colombie britannique, Canada.

      Plutôt que de nous demander d’expliquer tout ce que comporte la “ soumission ” d’une femme mariée, ce serait plutôt à l’épouse dévouée de le trouver. Vous parlez des “ préceptes du Talmud ”, mais nous avons précisément cherché à nous garder de composer un semblable recueil de règles destiné aux hommes et aux femmes mariés et leur expliquant avec force détails ce qu’ils peuvent ou devraient ou ne devraient pas faire dans telle ou telle circonstance. À notre avis, les deux premiers exemples que vous proposez dans votre question montrent très bien que l’on n’en finirait pas si l’on voulait établir des règles pouvant s’appliquer dans toutes les circonstances possibles et imaginables et que ce serait nous engager dans des débats plutôt puérils dont la solution ne devrait présenter aucune difficulté pour les personnes mariées qui sont dans la vérité, c’est-à-dire qui cherchent à se guider d’après les principes divins plutôt que de rechercher une définition précise et détaillée de leurs “ droits ” respectifs. Quant au cas de la femme reprenant son mari lors d’une assemblée, il a été examiné dans La Tour de Garde du 15 septembre 1949, particulièrement au paragraphe 27. En outre, dans Éphésiens 5:21-33, I Timothée 2:9-15 et I Pierre 3:1-12, nous trouvons de bons conseils concernant les époux.

      La manifestation de la soumission est une chose que la femme doit elle-​même déterminer en ayant à l’esprit les paroles de l’apôtre Paul qui, dans son épître aux Éphésiens (chap. 5), recommande ceci : “ Que la femme respecte son mari. ” Dans les écrits des apôtres, des femmes qui ont vécu autrefois sont données en exemple à cause du profond respect qu’elles manifestèrent envers leurs maris étant donné leur position théocratique. Parfois, l’épouse trouvera qu’il est pénible de manifester sa soumission car elle devra s’humilier ; mais si malgré tout elle se soumet, non pour son propre plaisir, ni pour celui de son mari uniquement, mais comme si elle le faisait pour le Seigneur Jésus dont elle représente l’épouse, alors elle supportera l’humiliation plus facilement et comprendra pour quelle raison valable elle l’a fait. Dans ces conditions, selon I Pierre 3, ce sera pour elle comme une parure.

      La soumission d’épouse, avec tout ce qu’elle peut avoir de blessant parfois, c’est ce que la femme accepte en prononçant le grand “ Oui ”. Cela fait partie des “ tribulations dans la chair ” que Paul a signalées à ceux qui décidaient de se marier (I Cor. 7:28). Les apôtres affirment que si nous sommes des esclaves, nous devons être soumis à nos maîtres, qu’ils soient bons ou mauvais, à seule fin que par notre conduite nous recommandions la vérité tant à nos maîtres qu’à ceux du dehors qui nous observent. Les apôtres aimaient faire un rapprochement entre cette obéissance, celle d’un enfant et celle d’une femme. C’est ce que fait Paul dans son épître aux Éphésiens où il parle successivement de la soumission des femmes, de celle des enfants et finalement de celle des esclaves (Éph. 5:21–6:9). Mais par la même occasion, Paul donna également des conseils aux maris, leur montrant qu’ils devaient traiter leurs femmes comme leur propre chair et se garder d’être trop exigeants ou de manquer d’amour envers elles. L’obéissance de la femme est donc une chose que l’épouse doit elle-​même déterminer mais de telle sorte qu’elle agisse toujours selon les principes de Dieu et selon l’amour.

      ● Selon Deutéronome 21:10-13 les Israélites pouvaient prendre pour femmes des captives étrangères cependant que d’autres textes bibliques leur interdisaient le mariage avec des étrangers. N’y a-​t-​il pas là une contradiction ? — M. H., Pennsylvanie.

      Dans sa Parole, Jéhovah explique pourquoi, d’une façon générale, il interdit aux Israélites de prendre des femmes étrangères : “ Car ils (ces peuples) détourneraient de moi tes fils, qui serviraient d’autres dieux. ” Il prévint aussi son peuple en disant : “ De peur que tu ne prennes de leurs filles pour tes fils, et que leurs filles, se prostituant à leurs dieux, n’entraînent tes fils à se prostituer à leurs dieux. ” (Ex. 34:16 ; Deut. 7:4). Cette interdiction n’était ni motivée par quelque préjugé racial ni par des visées nationalistes, mais elle avait uniquement pour but de protéger les Israélites de la contamination religieuse. Cette interdiction devait leur permettre d’éviter des contacts susceptibles de compromettre la pureté de l’adoration rendue à Jéhovah.

      Remarquez cependant les conditions spéciales que nous trouvons dans le cas de Deutéronome 21:10-13 et qui éliminent ce danger de contamination : “ Lorsque tu iras à la guerre contre tes ennemis, si l’Éternel les livre entre tes mains, et que tu leur fasses des prisonniers, peut-être verras-​tu parmi les captives une femme belle de figure, et auras-​tu le désir de la prendre pour femme. Alors tu l’amèneras dans l’intérieur de ta maison. Elle se rasera la tête et se fera les ongles, elle quittera les vêtements qu’elle portait quand elle a été prise, elle demeurera dans ta maison, et elle pleurera son père et sa mère pendant un mois. Après cela, tu iras vers elle, tu l’auras en ta possession, et elle sera ta femme. ”

      Ainsi la captive devait se raser la tête : c’était le signe habituel des lamentations (Job 1:20 ; És. 15:2 ; Jér. 7:29 ; Amos 8:10 ; Michée 1:16). Elle se coupait aussi les ongles, ce qui lui enlevait une partie de sa parure car normalement ils étaient teints pour être agréables à la vue ; ou bien elle les laissait pousser sans leur donner aucun soin, ce qui leur enlevait également tout attrait (Deut. 21:12, Knox, Leeser). Elle quittait les vêtements qu’elle portait quand elle fut prise, cela parce que les femmes appartenant aux vaincus revêtaient leurs plus beaux habits et se paraient de leur mieux dans l’espoir de trouver grâce aux yeux des vainqueurs. Un mois durant elle devait pleurer les siens, ce qui semble indiquer le caractère destructeur du combat au cours duquel elle fut faite prisonnière. Les femmes captives étaient peut-être les seuls survivants et les dieux païens avaient sans aucun doute été détruits par les guerriers israélites. Par conséquent, il n’existait plus aucun lien avec la nation païenne, tant sur le plan religieux que social, car l’homme israélite n’avait aucun parent par alliance avec qui il aurait pu avoir des relations.

      Il était donc permis aux Israélites de se marier avec des femmes étrangères totalement isolées des faux dieux et de ceux qui les adoraient. Ce cas est tout à fait différent de celui d’un Israélite qui se marierait avec une femme étrangère non captive, dont toute la famille serait en vie, dont les dieux seraient encore adorés dans sa maison, une femme qui serait appelée de temps à autre à être en contact avec ses parents païens et leurs dieux et qui pourrait également faire entrer son mari israélite en contact avec eux, exposant ainsi sa pure adoration à la contamination religieuse. C’est donc les circonstances spéciales que nous trouvons dans Deutéronome 21:10-13 qui permirent de faire une exception à la règle générale interdisant aux Israélites le mariage avec des femmes étrangères.

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