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Les serviteurs paissent le troupeauLa Tour de Garde 1950 | 15 août
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etc. (Mat. 23:5-11) C’est avec violence et cruauté qu’ils dominaient sur leurs troupeaux. Telle était la situation quand, au quatrième siècle, Constantin le Grand posa les fondements de l’église catholique et depuis lors, les multiples sectes et cultes de la chrétienté continuèrent pendant des siècles à maintenir les “ brebis ” dans leurs bergeries paroissiales, où elles sont spoliées, exploitées, dépouillées et dévorées pour le plaisir et le profit de ces faux bergers. “ Mon peuple était un troupeau de brebis perdues ”, dit Jéhovah par la bouche de Jérémie, “ leurs bergers les égaraient, les faisaient errer par les montagnes ; elles allaient des montagnes sur les collines, oubliant leur bercail. Tous ceux qui les trouvaient les dévoraient, et leurs ennemis disaient : Nous ne sommes point coupables, puisqu’ils ont péché contre l’Éternel [Jéhovah]. ” — Jér. 50:6, 7.
19, 20. Comment Jéhovah traitera-t-il les brebis et les faux bergers ?
19 Il se peut qu’ils ne pensent pas ainsi, cependant le Grand Berger Jéhovah considère les faux bergers comme étant coupables, car ils ont égaré les brebis de son troupeau, et son ardente colère, sa violente indignation s’enflamment contre eux, car il dit : “ Ma colère s’est enflammée contre les pasteurs, et je châtierai les boucs ; car l’Éternel des armées visite son troupeau. ” (Zach. 10:3) Oui, il y a longtemps, Jéhovah promit qu’au temps marqué il visiterait son troupeau de brebis égarées, et qu’il punirait avec justice les faux bergers.
20 Jéhovah, le Grand Berger, est parfaitement capable de séparer, par la main de son Souverain Berger, le David plus grand, les brebis d’avec les boucs oppresseurs. Aussi, quand il vint délivrer son troupeau de la puissance des mauvais bergers, il les sépara également des boucs oppresseurs qui frappent de leurs cornes les malades et les faibles, qui foulent aux pieds le message du Royaume et troublent l’eau claire de la vérité. En délivrant ses brebis de tous ces méchants, Jéhovah les établit dans de bons pâturages, sur les hauteurs de la montagne de son Royaume. — Ézéchiel 34.
RASSEMBLEMENT DU TROUPEAU DISPERSÉ
21. Comment s’est réalisée la prophétie d’Ézéchiel relative au seul berger ?
21 Les faits qui se sont produits au “ jour des nuages et de l’obscurité ” de ce vingtième siècle montrent sans aucun doute possible que la réalisation complète de la prophétie d’Ézéchiel a lieu de nos jours. Jéhovah a rassemblé le “ reste ” de son peuple en le faisant venir des contrées lointaines de la chrétienté où il était dispersé. Dieu a établi sur eux “ mon serviteur ” Christ Jésus, le David plus grand et c’est ce “ seul berger ”, le Souverain Berger qui les nourrit. Pendant un certain laps de temps précédant 1918 avait lieu la préparation du chemin du Seigneur, puis soudain, le Seigneur vint dans son temple, faisant rendre des comptes à ses serviteurs, récompensant ceux qui avaient été fidèles et punissant les infidèles. Cela nous est décrit par Jésus dans sa grande prophétie sur la “ fin du monde ” en Matthieu 24:42-51. Comme l’avait prédit Malachie, ce devait être un temps de jugement ardent, qui durerait un certain temps jusqu’à ce que tous les méchants serviteurs soient retranchés du milieu du reste du Seigneur et que celui-ci soit purifié. — Mal. 3:1-3.
22. Comment depuis 1918 l’Organisation Théocratique a-t-elle été restaurée ?
22 Le rassemblement du reste, la venue du malheur sur ses oppresseurs, l’établissement du Souverain Berger comme Roi et la restauration de l’Organisation Théocratique telle qu’elle existait dans les temps apostoliques, tout cela a également été prédit par un autre prophète, du nom de Jérémie. (Jér. 23:1-8) Avec Jésus-Christ le Roi et Berger en fonction depuis le rassemblement du reste qui eut lieu après 1918, les événements aboutirent rapidement à l’établissement, au sein du “ reste ”, d’une Organisation Théocratique analogue à celle qui existait il y a 1900 ans. Cela signifiait que tous reconnaissaient le fait que Jéhovah est le Grand Berger au-dessus de tout ; que Christ Jésus le Roi intronisé et régnant du Gouvernement Théocratique céleste est le Souverain Berger de Jéhovah ; qu’ici, sur la terre, l’organisation du “ serviteur fidèle et prudent ” a été chargée de veiller sur tous les intérêts du Royaume, et que dans un tel arrangement théocratique, des frères mûrs et fidèles ont été nommés serviteurs pour surveiller les brebis du Seigneur, les servir et en prendre soin.
23, 24. Comment pouvons-nous nous expliquer le grand troupeau existant aujourd’hui ? Qui le nourrit ?
23 Au début, le troupeau qui suivit Christ Jésus était peu nombreux, il n’y avait qu’un “ petit troupeau ” ; et quand l’œuvre de rassemblement commença après la venue du Seigneur dans le temple en 1918, il ne subsistait plus sur la terre qu’un faible reste de ce “ petit troupeau ”. (Luc 12:32) Et pourtant, il y a aujourd’hui un grand et puissant troupeau de brebis composé de personnes humbles et disposées à se laisser enseigner, qui suivent le Bon Berger, exactement comme Jésus l’avait prédit. “ J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie [qui ne sont pas de la bergerie du “ petit troupeau ”] ; celles-là, il faut que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. ” (Jean 10:16) La parabole des “ brebis et des boucs ” révèle que Christ commencerait à rassembler ces “ autres brebis ” et qu’il les “ amènerait ” aussitôt après son intronisation comme Roi en 1914 et sa venue au temple pour le jugement en 1918. “ Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s’assiéra sur le trône de sa gloire. Toutes les nations seront assemblées devant lui. Il séparera les uns d’avec les autres, comme le berger sépare les brebis d’avec les boucs. ” — Mat. 25:31, 32.
24 Dans cette œuvre de séparation qui se poursuit actuellement parmi les nations, la classe des “ autres brebis ” est mise à la droite du Roi, place de faveur. La vision de l’Apocalypse donnée à Jean, décrit ces “ autres brebis ” comme une “ grande multitude ” de personnes de bonne volonté qui ont été rassemblées dans les dernières années et qui chantent maintenant avec joie : “ Le salut appartient à notre Dieu, qui est assis sur le trône, et à l’Agneau. ” Ils n’auront plus jamais faim ni soif “ car l’Agneau qui est au milieu du trône les paîtra, et il les conduira aux sources des eaux vives. ” (Apoc. 7:9-17, Vers. syn.) Certaines brebis ont fait partie de l’organisation de cet unique troupeau du Seigneur pendant vingt ou trente ans, d’autres moins longtemps, et d’autres encore, comme des agneaux nouveaux-nés, étudient maintenant ce numéro de La Tour de Garde pour la première fois. Mais Jéhovah et Christ Jésus nourrissent les “ brebis ” toutes ensemble, qu’elles soient jeunes ou anciennes. “ Voici que le Seigneur Jéhovah vient avec puissance ; ... Comme un berger, il fera paître son troupeau ; il recueillera les agneaux dans ses bras (avec son bras ; son bras droit Christ Jésus, Septante, Bagster, Douay, Leeser), et il les portera dans son sein ; il conduira doucement celles qui allaitent. ” — És. 40:10, 11, Crampon.
25. Que fait le clergé maintenant ? Mais que font les fidèles serviteurs ?
25 Ce rassemblement par le Bon Berger des “ autres brebis ” à demi-affamées, sortant des citadelles desséchées de la chrétienté, a progressé si rapidement depuis la venue du Seigneur au temple que le clergé et les chefs de ses troupeaux sont remplis de crainte et d’angoisse et hurlent de rage. Ils voient que cette œuvre juste du Seigneur fait sortir toutes les brebis de leurs enclos ecclésiastiques, n’y laissant que les boucs ; cela les fait gémir, lancer des imprécations et grincer des dents pour cette perte de membres et de revenus. “ Gémissez, pasteurs, et criez ! Roulez-vous dans la cendre, conducteurs de troupeaux ! Car les jours sont venus où vous allez être égorgés. Je vous briserai, et vous tomberez comme un vase de prix. Plus de refuge pour les pasteurs ! Plus de salut pour les conducteurs de troupeaux ! On entend les cris des pasteurs, les gémissements des conducteurs de troupeaux ; car l’Éternel ravage leur pâturage. ” (Jér. 25:34-36) Il vaut mieux qu’ils hurlent maintenant, car bientôt, quand cette œuvre sera achevée, la destruction des faux pasteurs de la chrétienté, à Armaguédon, les réduira au silence pour toujours ! Aussi, vous tous, fidèles serviteurs, paissez maintenant le troupeau ! w 15/4/50.
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Ce que Dieu exige des serviteursLa Tour de Garde 1950 | 15 août
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Ce que Dieu exige des serviteurs
1. Comment les serviteurs prouvent-ils avec joie leur amour envers le Berger ?
À MESURE que le Seigneur rassemble de plus en plus de brebis dans sa bergerie, il subvient comme il faut à chacun de leurs besoins en désignant des serviteurs qui aident le troupeau avec amour et le dirigent dans la voie tracée par le Seigneur. Cette voie théocratique est exposée dans la Bible. L’apôtre Pierre, on s’en souvient, avait très fortement gravé dans son cœur et dans son esprit la nécessité de prouver son amour envers Christ en paissant et en prenant soin des brebis du Seigneur. Pierre n’oublia jamais cette vérité, car trente ans plus tard, il exhorta avec ardeur d’autres serviteurs du Seigneur à prouver également leur amour en paissant les “ brebis ”. Cette lettre de Pierre, de même que les commandements directs de Christ aux serviteurs en général, ont été préservés pour instruire et guider ceux qui ont aujourd’hui des responsabilités spéciales dans l’Organisation Théocratique. Par conséquent, les serviteurs feront bien d’étudier ces conseils et de les mettre en pratique. “ Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez ”, a dit Jésus. — Jean 13:17 ; Phil. 4:9.
2. Qui sont les anciens auxquels Pierre dit de nourrir le troupeau ?
2 “ J’adresse donc cette exhortation aux anciens qui se trouvent parmi vous ; je suis leur frère aîné. ” C’est ainsi que Pierre commence ses conseils. (I Pi. 5:1, Une Vers. Amér.) Le terme “ anciens ” (en grec : presbytérous, ceux qui sont plus âgés) ne se réfère pas aux “ anciens électifs ”, choisis après une ardente campagne politique, par le vote populaire de quelque assemblée. Pierre s’adressa aux plus âgés ou aux plus anciens dans le développement chrétien, à ceux qui sont parvenus à la maturité, qui sont bien instruits dans la loi théocratique et dans les exigences de l’organisation. Ce ne sont pas obligatoirement ceux qui sont mûrs tant physiquement que mentalement, ou ceux qui sont dans la vérité depuis très longtemps, mais plutôt ceux qui sont parvenus à la maturité dans la croissance et le développement spirituels. Timothée, quoique jeune homme d’un peu moins de vingt ans probablement, était néanmoins mûr au point de vue développement spirituel, et par conséquent, était un ancien. Ce sont de tels hommes mûrs qui sont choisis comme serviteurs parmi les “ brebis ” du Seigneur, pour des charges comportant plus de responsabilités. Si vous êtes donc désignés pour veiller aux intérêts du Royaume en qualité de serviteur de groupe dans une assemblée du peuple de Dieu, ou en qualité d’adjoint au serviteur désigné pour veiller à d’autres détails de l’organisation, vous feriez bien de prêter une attention spéciale aux paroles de Pierre, car il vous parle comme un frère aîné, un serviteur du Seigneur parvenu à la maturité complète.
3. Comment de tels anciens devraient-ils accomplir leurs devoirs de serviteurs ?
3 “ Voici les exhortations que j’adresse aux anciens qui sont parmi vous, moi ancien comme eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée : Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu ; non pour un gain sordide, mais avec dévouement ; non comme dominant (non comme des seigneurs, Vers. du roi Jacques) sur ceux qui vous sont échus en partage, (sur l’héritage de Dieu, Vers. du roi Jacques) mais en étant les modèles du troupeau. ” (I Pi. 5:1-3) Vous qui êtes des serviteurs, vous ne devez pas accepter votre nomination “ par contrainte ”, “ comme si vous y étiez obligés ” (Une Vers. Amér.), “ à contre-cœur ” (Weymouth), “ parce que vous êtes obligés ” d’agir ainsi. (Nouveau Testament du XXe siècle) Mais acceptez plutôt vos devoirs de serviteur “ volontairement ”, de votre propre et bon vouloir, avec ardeur et diligence, joyeux et heureux d’avoir le privilège de servir par n’importe quel moyen, comme le Seigneur peut vous employer. Ceux qui aspirent à la charge de serviteur aspirent à une bonne chose. Mais ils doivent également accepter les responsabilités qui l’accompagnent. — I Tim. 3:1.
4. Que devraient faire ceux qui se sentent incapables, et de qui devraient-ils se souvenir ?
4 Mais si quelqu’un reçoit une nomination de serviteur et se sent incapable d’en remplir les charges, que doit-il faire ? La réponse est simple : Acceptez la nomination comme venant du Seigneur, et priez pour que
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