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  • Ce que Dieu exige des serviteurs

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  • Ce que Dieu exige des serviteurs
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1950
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1950
w50 15/8 p. 248-251

Ce que Dieu exige des serviteurs

1. Comment les serviteurs prouvent-​ils avec joie leur amour envers le Berger ?

À MESURE que le Seigneur rassemble de plus en plus de brebis dans sa bergerie, il subvient comme il faut à chacun de leurs besoins en désignant des serviteurs qui aident le troupeau avec amour et le dirigent dans la voie tracée par le Seigneur. Cette voie théocratique est exposée dans la Bible. L’apôtre Pierre, on s’en souvient, avait très fortement gravé dans son cœur et dans son esprit la nécessité de prouver son amour envers Christ en paissant et en prenant soin des brebis du Seigneur. Pierre n’oublia jamais cette vérité, car trente ans plus tard, il exhorta avec ardeur d’autres serviteurs du Seigneur à prouver également leur amour en paissant les “ brebis ”. Cette lettre de Pierre, de même que les commandements directs de Christ aux serviteurs en général, ont été préservés pour instruire et guider ceux qui ont aujourd’hui des responsabilités spéciales dans l’Organisation Théocratique. Par conséquent, les serviteurs feront bien d’étudier ces conseils et de les mettre en pratique. “ Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez ”, a dit Jésus. — Jean 13:17 ; Phil. 4:9.

2. Qui sont les anciens auxquels Pierre dit de nourrir le troupeau ?

2 “ J’adresse donc cette exhortation aux anciens qui se trouvent parmi vous ; je suis leur frère aîné. ” C’est ainsi que Pierre commence ses conseils. (I Pi. 5:1, Une Vers. Amér.) Le terme “ anciens ” (en grec : presbytérous, ceux qui sont plus âgés) ne se réfère pas aux “ anciens électifs ”, choisis après une ardente campagne politique, par le vote populaire de quelque assemblée. Pierre s’adressa aux plus âgés ou aux plus anciens dans le développement chrétien, à ceux qui sont parvenus à la maturité, qui sont bien instruits dans la loi théocratique et dans les exigences de l’organisation. Ce ne sont pas obligatoirement ceux qui sont mûrs tant physiquement que mentalement, ou ceux qui sont dans la vérité depuis très longtemps, mais plutôt ceux qui sont parvenus à la maturité dans la croissance et le développement spirituels. Timothée, quoique jeune homme d’un peu moins de vingt ans probablement, était néanmoins mûr au point de vue développement spirituel, et par conséquent, était un ancien. Ce sont de tels hommes mûrs qui sont choisis comme serviteurs parmi les “ brebis ” du Seigneur, pour des charges comportant plus de responsabilités. Si vous êtes donc désignés pour veiller aux intérêts du Royaume en qualité de serviteur de groupe dans une assemblée du peuple de Dieu, ou en qualité d’adjoint au serviteur désigné pour veiller à d’autres détails de l’organisation, vous feriez bien de prêter une attention spéciale aux paroles de Pierre, car il vous parle comme un frère aîné, un serviteur du Seigneur parvenu à la maturité complète.

3. Comment de tels anciens devraient-​ils accomplir leurs devoirs de serviteurs ?

3 “ Voici les exhortations que j’adresse aux anciens qui sont parmi vous, moi ancien comme eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée : Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu ; non pour un gain sordide, mais avec dévouement ; non comme dominant (non comme des seigneurs, Vers. du roi Jacques) sur ceux qui vous sont échus en partage, (sur l’héritage de Dieu, Vers. du roi Jacques) mais en étant les modèles du troupeau. ” (I Pi. 5:1-3) Vous qui êtes des serviteurs, vous ne devez pas accepter votre nomination “ par contrainte ”, “ comme si vous y étiez obligés ” (Une Vers. Amér.), “ à contre-cœur ” (Weymouth), “ parce que vous êtes obligés ” d’agir ainsi. (Nouveau Testament du XXe siècle) Mais acceptez plutôt vos devoirs de serviteur “ volontairement ”, de votre propre et bon vouloir, avec ardeur et diligence, joyeux et heureux d’avoir le privilège de servir par n’importe quel moyen, comme le Seigneur peut vous employer. Ceux qui aspirent à la charge de serviteur aspirent à une bonne chose. Mais ils doivent également accepter les responsabilités qui l’accompagnent. — I Tim. 3:1.

4. Que devraient faire ceux qui se sentent incapables, et de qui devraient-​ils se souvenir ?

4 Mais si quelqu’un reçoit une nomination de serviteur et se sent incapable d’en remplir les charges, que doit-​il faire ? La réponse est simple : Acceptez la nomination comme venant du Seigneur, et priez pour que l’esprit et la puissance de Dieu reposent sur vous, pour vous aider à accomplir votre tâche fidèlement et avec efficacité. Rappelez-​vous comment la colère de Jéhovah s’enflamma contre Moïse quand ce dernier déclara qu’il était inapte pour le service que Dieu lui assignait. Désigné par Dieu comme serviteur spécial et témoin pour se présenter devant le méchant Pharaon d’Égypte, Moïse répondit en substance : “ Qui ? Moi, Seigneur ? Mais je ne sais pas parler ! Envoie quelqu’un d’autre ! ” (Ex. 4:10-14) Souvenez-vous aussi du cas de Jérémie. Quand il fut désigné comme serviteur et prophète du Seigneur, Jérémie leva les bras et s’écria : “ O Seigneur, je ne suis qu’un enfant ; je ne sais pas parler ; envoie de préférence quelqu’un d’autre. ” (Jér. 1:6, 7) Dans ces deux cas, le fait de se plaindre en disant qu’ils n’étaient pas qualifiés pour la mission assignée revenait à dire au Seigneur qu’il s’était trompé dans son choix.

5. Qu’est-​ce qui nous montre que les serviteurs n’ont pas besoin de l’instruction donnée dans un séminaire ou dans une université ?

5 Parmi les serviteurs du Seigneur, bien peu sont des diplômés d’université, instruits et qualifiés pour accomplir les tâches qui incombent aux serviteurs dans l’organisation du Seigneur. (I Cor. 1:26-29) Beaucoup sont fermiers, menuisiers, pêcheurs et ouvriers d’usine de leur métier et parce qu’ils en ont fait l’apprentissage. Mais souvenons-​nous que Noé ne fut pas choisi pour accomplir son travail spécial parce qu’il était constructeur de navires de son métier. Moïse ne fut pas choisi parce qu’il était orateur éloquent, capable de persuader et d’influencer le puissant Pharaon par de subtils discours. Les apôtres ne furent pas nommés ministres et serviteurs spéciaux du Seigneur parce qu’ils étaient diplômés d’une grande école rabbinique de théologie. Moïse, David et Amos étaient des éleveurs de leur métier. (Ex. 3:1 ; Ps. 78:70-72 ; Amos 7:14, 15) Pierre, André et d’autres apôtres avaient appris le métier de pêcheur. (Marc 1:16-20) Luc avait fait des études de médecine. (Col. 4:14) Et Jésus, le Souverain Serviteur du Seigneur, n’était qu’un aide-charpentier, métier dont il avait fait l’apprentissage avant son onction. (Mat. 13:55) Dans chacun de ces cas, ce fut le saint esprit de Jéhovah, ou puissance et force active, qui leur permit d’accepter et d’accomplir leur nouveau service en tant que serviteurs spéciaux du Seigneur. Ils cultivèrent les dons qu’ils reçurent et le Seigneur les bénit. Le même saint esprit de Dieu reposera aujourd’hui sur tout serviteur qui accepte de bon cœur sa désignation et qui travaille diligemment, essayant fidèlement d’accomplir les devoirs qui lui sont assignés.

6. Dans quel dessein les serviteurs ne devraient-​ils pas s’occuper des brebis ? Pourquoi ?

6 Pierre met en garde ceux qui sont serviteurs dans le troupeau de Dieu de ne pas accepter une nomination “ pour un gain sordide ”, “ par un vil amour du gain ” (I Pi. 5:2, Une Vers. Amér.), “ dans l’espoir d’un gain sordide ” (Nouvelle Version de Knox). Les serviteurs dans le troupeau de Dieu ne doivent pas tondre le troupeau ou se nourrir eux-​mêmes au lieu de paître le troupeau. Ils ne doivent pas piller le troupeau comme des voleurs qui entrent pour “ dérober, égorger et détruire ”. (Jean 10:10) Ils ne doivent pas adopter l’attitude ou suivre la voie coupable du clergé de la chrétienté qui aime le gain, qui trompe et détruit les “ brebis ”, disperse le troupeau et va jusqu’à dépouiller et dévorer les maisons des veuves pour satisfaire ses appétits luxurieux et cupides. (Mat. 23:14 ; Marc 12:40 ; Luc 20:47) Ne vous y trompez pas : si un serviteur dans la bergerie du Seigneur faisait de ses frères et sœurs sa proie, ou si d’une manière quelconque il suivait un tel chemin d’iniquité, les saints anges du Bon Berger auraient si vite fait de jeter dehors cet indigne scélérat, qu’il se mettrait à grincer et à claquer des dents. S’il ne se repentait pas, sa fin serait celle des faux bergers : la destruction éternelle ! — Mat. 13:41, 42.

7. Pourquoi les serviteurs ne devraient-​ils pas dominer sur le troupeau ?

7 C’est pourquoi Pierre avertit également ses compagnons de service de ne pas se conduire comme des “ seigneurs ” sur l’héritage de Dieu, comme le font les pasteurs sectaires et arrogants envers leurs troupeaux. “ Non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau ”, tel est le bon conseil de l’apôtre. (I Pi. 5:3) En tant que serviteur, êtes-​vous imbus de votre propre personne ? Cependant les responsabilités que comporte votre position ne sont certainement rien en comparaison de celles de Moïse, qui était à la tête d’une grande nation ou assemblée se chiffrant par millions. Pourquoi alors devriez-​vous vous surestimer, puisqu’il est écrit : “ Moïse était très humble, plus que tous les hommes qui étaient sur la face de la terre ” ? (Nomb. 12:3, Darby, note marginale) Si un serviteur pense qu’il est important et qu’il devrait être placé sur un piédestal au-dessus de ses frères, pour être admiré et honoré, qu’il lise donc ce que Paul écrivit : “ Si quelqu’un pense être quelque chose, il s’abuse, car il n’est rien. ” (Gal. 6:3, Moffatt) Ne vous laissez pas griser par votre fonction de serviteur. Ne soyez pas un patron autoritaire ou un dictateur cruel pour les “ brebis ”. N’oubliez pas que les “ brebis ” appartiennent à quelqu’un d’autre. Elles ne sont pas vos “ brebis ”. Elles sont “ mes brebis ”, dit le Bon Berger, et comme il les appelle toutes par leur nom, “ elles connaissent sa voix ”. “ Elles ne connaissent pas la voix des étrangers ”, c’est pourquoi, si vous leur parlez sur un ton autoritaire, avec la voix d’un étranger, elles ne répondront pas. (Jean 10:3-5) Ainsi, la douceur et l’humilité constituent la règle de conduite dans la bergerie du Seigneur ; et tous ceux qui s’y trouvent, y compris les serviteurs, doivent obéir à cette loi. Tous doivent imiter le parfait exemple de douceur et d’humilité trouvé en Christ le Souverain Berger. “ Et tous, dans vos rapports mutuels, revêtez-​vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Humiliez-​vous donc sous la puissante main de Dieu. ” — I Pi. 5:5, 6.

DES EXEMPLES D’ACTIVITÉ ET DE CONDUITE POUR LE TROUPEAU

8. Quelles conditions devaient remplir les surveillants d’après ce que Paul écrivit à Timothée ?

8 Dans ses lettres à Timothée et à Tite, l’apôtre Paul montre quelles sont les conditions requises des serviteurs et des surveillants dans l’Organisation Théocratique : “ Il faut donc que le surveillant [en grec : episkopos, un surintendant] soit irrépréhensible [au-dessus de tout reproche], mari d’une seule femme, sobre [vigilant], modéré [pondéré, raisonnable, réfléchi], honorable [rangé], hospitalier, propre à enseigner [capable d’enseigner], non querelleur par le vin [ni grand buveur, ni ivrogne], non violent [batailleur] ; mais doux, non querelleur, n’aimant pas l’argent [non avide d’un gain sordide], gouvernant [conduisant] bien sa propre maison, tenant ses enfants soumis [sous son autorité] en toute gravité. ” (I Tim. 3:2-4, Vers. Stand. Amér., note marginale) En outre, Paul continue : “ Mais si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment prendra-​t-​il soin de l’assemblée de Dieu ? Qu’il ne soit pas nouvellement converti, [ni un novice, ni un nouvel intéressé], de peur qu’étant enflé d’orgueil, il ne tombe dans la faute du diable, [il ne s’attire les critiques des calomniateurs]. Or, il faut aussi qu’il ait un bon témoignage de ceux du dehors [qu’il soit estimé, Vers. amér.] afin qu’il ne tombe pas dans l’opprobre et dans le piège du diable [des calomniateurs, Vers. amér.]. ” (I Tim. 3:5—7) Non, une personne désignée comme surveillant ne devrait pas être un nouvel intéressé, mais plutôt quelqu’un qui fait preuve de développement et de maturité, quelqu’un qui est entièrement consacré à Dieu et à son service, et par conséquent, quelqu’un qui a été baptisé par l’immersion dans l’eau.

9. Quelles conditions devaient remplir les aides des serviteurs d’après ce que Paul lui écrivit encore ?

9 Après avoir énuméré les conditions requises des surveillants du troupeau de Dieu, Paul fait ressortir à Timothée que les adjoints aux serviteurs doivent atteindre le même degré au point de vue spirituel dans leur conduite. “ Les diacres (serviteurs, Darby) ; [en grec : di.áko.nos, assistants ; donc des serviteurs au sein du troupeau de Dieu] aussi doivent être honnêtes, éloignés de la duplicité, des excès du vin, d’un gain sordide, conservant les mystères de la foi dans une conscience pure. Qu’on les éprouve d’abord, et qu’ils exercent ensuite leur ministère, s’ils sont sans reproche. Les femmes, de même, doivent être honnêtes, non médisantes, sobres, fidèles en toutes choses. [Phœbé étant une telle femme, fut désignée comme serviteur dans l’Église de Cenchrées. (Rom. 16:1, et voir les salutations aux Romains)] Les diacres doivent être maris d’une seule femme, et diriger bien leurs enfants et leurs propres maisons ; car ceux qui remplissent convenablement leur ministère s’acquièrent un rang honorable, et une grande assurance dans la foi en Jésus-Christ. ” — I Tim. 3:8-13.

10. Quelles conditions devaient remplir les surveillants d’après ce que Paul écrivit à Tite ?

10 Dans sa lettre d’instructions à Tite, l’apôtre Paul donna les mêmes conseils concernant ceux à qui devrait être confiée la responsabilité de veiller sur le troupeau de Dieu dans l’île de Crète. “ Je t’ai laissé en Crète, ” écrit Paul, “ afin que tu mettes en ordre ce qui reste à régler, et que, selon mes instructions, tu établisses des anciens (des serviteurs de l’Église, Nouv. Test. du XXe siècle) dans chaque ville, s’il s’y trouve quelque homme irréprochable, mari d’une seule femme, ayant des enfants fidèles, qui ne soient ni accusés de débauche ni rebelles. Car il faut que l’évêque (surveillant, Darby) soit irréprochable, comme économe de Dieu ; qu’il ne soit ni arrogant, ni colère, ni adonné au vin, ni violent, ni porté à un gain déshonnête ; mais qu’il soit hospitalier, ami des gens de bien, modéré, juste, saint, tempérant, attaché à la vraie parole telle qu’elle a été enseignée, afin d’être capable d’exhorter selon la saine doctrine et de réfuter les contradicteurs. ” — Tite 1:5-9.

11. À quel point de vue les serviteurs devraient-​ils être des exemples pour le troupeau ?

11 Si les serviteurs doivent être de bons exemples pour leurs frères et sœurs dans l’Église de Dieu, ils doivent porter constamment et abondamment les fruits de l’esprit, qui sont “ l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité ”. (Gal. 5:22) “ Il ne faut pas qu’un serviteur du Seigneur ait des querelles ; il doit, au contraire, avoir de la condescendance pour tous, être propre à enseigner, doué de patience ; il doit redresser avec douceur les adversaires, dans l’espérance que Dieu leur donnera la repentance pour arriver à la connaissance de la vérité. ” (II Tim. 2:24, 25) “ Sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en pureté. Jusqu’à ce que je vienne, applique-​toi à la lecture, à l’exhortation, à l’enseignement. Ne néglige pas le don qui est en toi, ... Occupe-​toi de ces choses, donne-​toi tout entier à elles, afin que tes progrès soient évidents pour tous. Veille sur toi-​même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-​même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent. ” (I Tim. 4:12-16) C’est parce que Timothée suivait ces conseils, et parce que Paul lui-​même pratiquait ce qu’il prêchait, qu’il fut à même d’attirer l’attention des Thessaloniciens sur la manière dont lui, ainsi que Timothée et Silvain, avaient été de bons exemples parmi eux. “ Vous savez vous-​mêmes comment il faut nous imiter, car nous n’avons pas vécu parmi vous dans le désordre... mais nous avons voulu vous donner en nous-​mêmes un modèle à imiter. ” — II Thess. 1:1 ; 3:7-9.

12. Ainsi, quelle exhortation La Tour de Garde fait-​elle aux serviteurs ?

12 Serviteurs, dans votre conduite suivez l’exemple du Souverain Berger ! Imitez les apôtres ! Donnez de bons exemples à vos frères et sœurs, à la fois en paroles et en actions ! Soyez fidèles, fermes, réguliers, calmes, sérieux, réfléchis, humbles, doux, pacifiques, honnêtes, dignes de confiance, sincères. Par-dessus tout manifestez de l’amour. Avec amour et avec une grande miséricorde, avec sollicitude et patience, allez à la recherche des “ autres brebis ” du Seigneur qui se sont égarées, et quand vous les aurez trouvées, nourrissez-​les. La nourriture est la chose importante, selon les paroles du sage : “ Éloigne de moi la fausseté et la parole mensongère ; ne me donne ni pauvreté, ni richesse, accorde-​moi le pain (la nourriture, Vers. du roi Jacques) qui m’est nécessaire. ” (Prov. 30:8) Cette nourriture nécessaire accordée par le bon et juste Berger est la Parole révélée par Dieu qui promet la vie éternelle à ceux qui en mangent. (Jean 6:68) “ La bouche du juste est une source de vie, ... Les lèvres du juste nourrissent beaucoup d’hommes. ” (Prov. 10:11, 21, Ostervald) Serviteurs, ne nourrissez pas seulement les “ brebis ” affamées spirituellement que vous trouvez dans le champ, mais paissez aussi et prenez soin du troupeau dont vous faites partie. “ Prenez donc garde à vous-​mêmes et à tout le troupeau sur lequel le saint esprit vous a établis surveillants. ” — Actes 20:28, Moffatt, angl.

13. Comment les serviteurs montreront-​ils qu’ils sont de vrais bergers et non des mercenaires ?

13 Les serviteurs désignés par le Seigneur ne sont pas des mercenaires. Ce sont de véritables bergers et gardiens des “ brebis ”. Les mercenaires se désintéressent des “ brebis ”, et quand des loups pénètrent dans la bergerie pour détruire et tuer, ils s’enfuient afin de sauver leur propre peau. (Jean 10:12, 13) Mais les véritables bergers luttent pour les brebis et non contre elles ; comme le Bon Berger, ils vont même jusqu’à sacrifier leur propre vie pour les brebis. (Jean 10:11) Pareils au Souverain Berger, les fidèles serviteurs acceptent volontiers de faire passer le bien-être de leurs frères et sœurs avant leur propre confort. Puisqu’ils donneraient volontairement leur vie pour leurs frères et sœurs, ils aideraient encore plus facilement dans leurs difficultés ceux qui sont plus faibles. Si des proclamateurs se créent des fardeaux ou en donnent aux serviteurs, ces derniers offrent, non à contrecœur, mais joyeusement et poussés par l’amour envers les membres plus faibles, leur aide et leur soutien de la manière qui s’adapte le mieux aux circonstances. (Gal. 6:1, 2) Contrairement aux mercenaires et aux faux pasteurs de la chrétienté, les serviteurs dans l’Organisation Théocratique fortifient spirituellement les faibles, guérissent les malades, pansent les blessés, ramènent ceux qui se sont égarés et vont chercher les brebis perdues. (Éz. 34:4) Dieu veut qu’aucune brebis ne périsse. — Mat. 18:10-14.

14. Pourquoi est-​il tant exigé des serviteurs ? Mais quelles seront les récompenses ?

14 S’il semble qu’il est beaucoup demandé des serviteurs, c’est parce qu’il leur a été beaucoup donné de la main du Seigneur, au point de vue privilèges bénis de service. On demandera davantage à qui l’on a beaucoup donné, telle est la règle. (Luc 12:48) Ayez à l’esprit que vous êtes responsables devant le Grand Berger et le Souverain Berger, en tant que serviteurs, et que tout service rendu à vos frères et sœurs est considéré comme étant rendu au Seigneur. Les “ brebis ” appartiennent au Seigneur. Ne soyez donc pas des serviteurs paresseux, ni des esclaves inutiles, sinon vous serez non seulement privés de vos fonctions de serviteur, mais jetés dans “ les ténèbres du dehors ”, sans aucune autre occasion d’avoir la vie. (Mat. 24:48, 51 ; 25:26) C’est la fidélité dans l’accomplissement des devoirs qui porte de bons fruits, fruits qui sont des récompenses, récompenses dans le présent et dans les siècles à venir, à la fois pour les serviteurs et pour le troupeau. Aussi longtemps que les serviteurs et les “ brebis ” continueront à “ entendre ” la voix de leur Maître et à le suivre, il y aura une joie, une gaîté communes, et de rapides progrès vers ce glorieux Monde Nouveau de paix et de prospérité éternelles, dans lequel il n’y aura ni bêtes sauvages, ni pâturages desséchés, ni cours d’eau taris. Quel sort béni que le nôtre aujourd’hui ! Quelles glorieuses espérances se trouvent devant nous ! Nos voix et nos cœurs unis dans la louange et la grâce que nous rendons à Jéhovah, nous chantons : “ Nous, ton peuple, le troupeau de ton pâturage, nous te célébrerons éternellement ; de génération en génération nous publierons tes louanges. ” — Ps. 79:13. w 15/4/50.

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