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  • La défense des vérités bibliques

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  • La défense des vérités bibliques
  • La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1979
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La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah 1979
w79 1/7 p. 13-16

La défense des vérités bibliques

UN FONCTIONNAIRE assis sur son char s’en retournait vers le Sud et faisait ce que vous avez sans doute déjà fait dans le train, l’autobus ou l’avion: il lisait. Mais comme c’est la Bible qu’il lisait, il rencontra un problème qui ne vous est peut-être pas inconnu.

Le livre des Actes nous dit que l’évangéliste Philippe s’approcha du voyageur éthiopien et lui demanda: “Comprends-​tu donc ce que tu lis?” La réponse fut: “Et comment le pourrais-​je jamais si quelqu’un ne me guide?” — Actes 8:27-31.

Ceux qui lisent la Bible de nos jours ont, pour la plupart, ressenti ce même besoin d’être guidés. Et les nombreux dogmes contradictoires enseignés par les Églises qui se réclament de la Bible n’arrangent rien. Certes, il est impossible que ces dogmes correspondent tous à la vérité biblique (I Cor. 14:33). Mais où peut-​on trouver une aide qui nous sera vraiment précieuse dans notre recherche de cette vérité?

C’est pour apporter cette aide que La Tour de Garde parut en 1879. Son but était de défendre les vérités fondamentales de la Parole de Dieu. La couverture du premier numéro montrait clairement qu’elle n’avait pas pour objectif de propager les dogmes contradictoires des Églises, mais bien les vérités des Écritures qui sont utiles pour “corriger, pour instruire dans la justice”. (II Tim. 3:16, 17, Segond.) Soulevons, par exemple, cette importante question:

ÊTES-​VOUS IMMORTEL?

Quand on parle de la Bible, la plupart des gens se demandent tout de suite ce qu’elle dit à leur sujet et au sujet de leur avenir. Ils pensent alors à ce qu’ils ont probablement entendu dire depuis leur enfance, savoir que chaque individu a une âme immortelle, comme l’enseignent la majorité des Églises. De nombreuses personnes espèrent donc qu’à leur mort, leur âme ira au ciel, auprès de Dieu.

La Tour de Garde a-​t-​elle souscrit à ces croyances populaires? Non, elle a défendu la vérité biblique. Dès avril 1881, l’article intitulé “La résurrection” disait:

“On peut appeler âme ou personne tout être vivant. C’est dans ce sens que les Écritures emploient le mot âme. (...) Nous lisons à propos de la création d’Adam: ‘Et le Seigneur Dieu forma l’homme de la poussière du sol et souffla dans ses narines le souffle de vie (rouaḥ, le même souffle qu’ont reçu les quadrupèdes, les oiseaux et les poissons) et l’homme devint une âme (une personne) vivante.’ — Gen. 2:7.” — Page 1.

Cet article montrait, preuves bibliques à l’appui, qu’à la mort, c’est l’âme, ou la personne, qui meurt (Ps. 33:19; És. 53:10-12; Ézéch. 18:4). D’après la Bible, quand une personne meurt, elle est dans un état d’inconscience ou de sommeil, et elle demeure ainsi jusqu’au temps de la résurrection. Grâce au miracle de la résurrection, l’individu peut alors recevoir la vie immortelle dans les cieux, comme ce fut le cas pour Jésus, ou voir s’ouvrir devant lui la perspective de vivre éternellement sur une terre paradisiaque. — Eccl. 9:5, 10; I Cor. 15:12-16, 50-53.

Ceux qui ont lu de telles vérités dans les pages de ce périodique pendant les cent dernières années ont peut-être été choqués. Leurs chefs religieux n’enseignaient pas cela. Mais les temps ont changé. De plus en plus d’ecclésiastiques et de théologiens du monde entier admettent les vérités bibliques que La Tour de Garde défend depuis longtemps. En voici quelques exemples:

Oscar Cullmann, professeur à la Faculté de théologie de l’université de Bâle et à la Sorbonne (Paris), écrit:

“Posez à un chrétien (...) la question suivante: qu’enseigne le Nouveau Testament sur le sort individuel de l’homme après la mort, à très peu d’exceptions près vous aurez toujours la même réponse: l’immortalité de l’âme. Et pourtant cette opinion, quelque répandue qu’elle soit, est un des plus graves malentendus concernant le christianisme.” — Immortalité de l’âme ou Résurrection des morts, 1956, p. 17.

Le docteur Robert Laurin, théologien baptiste, explique quant à lui:

“Le Nouveau Testament n’enseigne pas l’immortalité de ‘l’âme’ désincarnée imaginée par Platon. L’homme est fait pour vivre dans un corps, sur la terre.” — The Expository Times, de février 1961, p. 132.

Voici ce que nous lisons sous la plume de Robert Koch, professeur catholique d’Ancien Testament à Rome:

“L’âme n’est pas une substance indépendante qui existerait à l’intérieur du corps comme dans une prison dont elle serait libérée à la mort. L’‘âme’ est l’homme tout entier. L’homme n’a pas une âme; il est une âme.” — Teologia della redenzione in Genesi 1-11, 1966, p. 69.

Le “Frère” Pierre Pascal écrit dans le journal français La Vie Catholique:

“Pour la Bible, quand l’homme disparaît, tout s’en va. Il a pourtant cette promesse qu’à la fin des temps, il sortira du néant où la mort l’aura plongé pour ressusciter.” — Juillet 1975, p. 37.

Peut-être certains seront-​ils surpris de voir des ecclésiastiques reconnaître de pareils faits. Pourtant, ce sont là des vérités bibliques que le présent périodique défend depuis un siècle.

CONSÉQUENCES SUR LE DOGME DE L’ENFER

Mais poussons le raisonnement un peu plus loin. Si l’âme n’est pas immortelle, et si les morts sont inconscients en attendant la résurrection, comment expliquer le dogme selon lequel Dieu tourmente les méchants dans l’enfer? En réalité, la Bible n’enseigne pas cela, et La Tour de Garde a souvent défendu cette vérité. En voici un exemple:

“[Enfer] est la traduction du mot hébreu Schéol, qui désigne simplement l’état ou la condition des morts. Ce terme n’emporte pas la moindre notion de vie ni de tourment (...). [Le clergé] continue toutefois à prêcher cette fausse conception de l’enfer, ce qui n’est rien de moins qu’une atteinte à la personnalité de Dieu.” — Novembre 1883, p. 4.

Le clergé accepte-​t-​il aujourd’hui le point de vue biblique sur l’enfer? Certains répugnent encore à l’avouer. Cependant, quand les ecclésiastiques admettent ce que la Bible dit à propos de l’âme, ils concèdent par la même occasion que l’enfer de feu ne repose sur aucun fondement biblique. Le pasteur Danois Kai Jensen se rendit à cette évidence en disant:

“Le conte du châtiment éternel est extravagant. Il n’a rien à voir avec le christianisme. Les prédicateurs de l’enfer qui prononçaient du haut de la chaire des sermons frénétiques sur le Diable et les flammes éternelles appartiennent au passé, un passé désormais révolu.” — Hvor gaar vi hen (Où allons-​nous?), p. 119.

Bien que la plupart des gens n’entendent plus parler du feu de l’enfer dans leur église, probablement ignorent-​ils toujours ce que la Bible dit à ce propos. Ils sont nombreux à ressembler au secrétaire d’un membre éminent de l’Église presbytérienne d’Australie, qui déclara: “Nous évitons de parler du ciel et de l’enfer. Cela déroute trop de monde. Personnellement, j’avoue que ça ne me déplairait pas d’en parler avec quelqu’un qui pourrait m’aider à y voir plus clair.”

QUI ADOREZ-​VOUS?

La Tour de Garde a également défendu une vérité biblique qui concerne l’identité même du vrai Dieu que nous adorons. Des millions de gens ont répété la prière enseignée par Jésus et qu’on appelle le “Notre Père”. (Mat. 6:9-13.) Mais ont-​ils réfléchi au sens des mots “Que ton nom soit sanctifié!”, ou remarqué l’importance que Jésus attachait à la glorification du nom de Dieu (Jean 12:28; 17:6)? Ou bien ignoreraient-​ils ce nom que le clergé évite d’employer et que les traducteurs ont remplacé par “Seigneur” ou “Éternel”?

Nombre d’érudits reconnaissent à présent l’importance du nom divin. Le théologien catholique John McKenzie écrit ceci dans un dictionnaire biblique (Bible Dictionary, 1965):

“Le Dieu d’Israël est plus souvent désigné par son nom personnel que par tous les titres réunis. Le nom ne servait pas seulement à l’identifier; il révélait sa personnalité.” — P. 316.

J. Motyer, directeur du Trinity College, en Angleterre, ajoute:

“Si nous négligeons de voir le nom personnel et intime de Dieu au delà du mot [Seigneur ou Dieu] qu’on lui a substitué, notre lecture de la Bible s’en trouve fort appauvrie. Car en faisant connaître son nom à son peuple, c’est sa personnalité intime que Dieu cherchait à lui révéler.” — The Lion Handbook to the Bible, 1973, p. 157.

La Tour de Garde, elle, a toujours employé le nom divin. Par exemple, après avoir expliqué que le terme hébreu el signifie “Dieu”, le numéro d’octobre 1881 (page 9) disait:

“Jéhovah est le principal ‘el’ et domine sur tout autre el ou puissant. Tout le monde doit savoir que le nom JÉHOVAH ne s’applique à nul autre qu’à l’Être suprême, notre Père, celui que Jésus appela Père et Dieu.”

Dans son numéro du 1er janvier 1926, elle traita de la question importante “Qui honorera Jéhovah?”. Et elle continue aujourd’hui à défendre le nom divin. La preuve en est que depuis la parution de la Traduction du monde nouveau (1950-​1961), La Tour de Garde se réfère principalement à cette version qui utilise le nom de Dieu même dans le “Nouveau Testament”, là où cet emploi se justifie. Le professeur G. Howard, qui discuta récemment de l’emploi du nom de Dieu dans le “Nouveau Testament”, fit cette remarque intéressante:

“Il est raisonnable de penser que les rédacteurs du Nouveau Testament maintinrent le Tétragramme [le nom de Dieu en hébreu] dans le texte biblique quand ils citèrent les Écritures.” — Revue de littérature biblique, angl., 1977, pp. 63-83.

La Tour de Garde avait expliqué cela depuis déjà longtemps.

Le professeur Howard déclara aussi que plus tard, lorsqu’on substitua le mot “Seigneur” au nom de Dieu, il en résulta une confusion entre le Seigneur Jésus et le Seigneur Jéhovah, ce qui favorisa le dogme aujourd’hui très répandu de la trinité.

UN DIEU EN TROIS PERSONNES?

L’expression “Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint Esprit” est une formule bien connue. Elle résume la conception d’un Dieu en trois personnes coégales et coéternelles.

Depuis un siècle cependant, La Tour de Garde encourage ses lecteurs à examiner ce que la Parole de Dieu dit à ce sujet. Or, Jésus y est souvent présenté, non comme l’égal de son Père, mais comme inférieur et soumis à ce dernier (Jean 14:28; 17:3; I Cor. 11:3). Un article paru en 1882 faisait ressortir cette vérité, textes bibliques à l’appui. Il disait entre autres:

“Nous croyons donc en un seul Dieu et Père ainsi qu’en un seul Seigneur, Jésus Christ. (...) Mais ils forment deux personnes, et non une. (...) Nous rejetons comme absolument contraire aux Écritures l’enseignement selon lequel [Jéhovah, Jésus et l’esprit ou force active de Dieu] seraient trois Dieux en un (...). Le dogme de la trinité est apparu au troisième siècle.”

Effectivement, on s’accorde de plus en plus à reconnaître que la trinité n’est pas enseignée dans la Bible, mais qu’elle est apparue plus tard dans l’Église. L’ouvrage Vocabulaire biblique édité en Suisse (1954, page 72) dit ceci: “Aucun écrit néotestamentaire n’apporte l’affirmation explicite du caractère trinitaire de Dieu.” De son côté, Ian Henderson, de l’université de Glasgow, écrit ce qui suit dans l’Encyclopédie internationale (angl., 1969):

“Comme en témoigne le Nouveau Testament, le dogme de la trinité ne faisait pas partie de l’enseignement des apôtres.” — P. 226.

Un journal londonien (Observer) en date du 3 décembre 1978 disait également:

“Le révérend et docteur Geoffrey Lampe, l’un des chefs de file britanniques de la théologie anglicane, (...) a fortement mis en doute ce dogme séculaire du christianisme qu’est la trinité. (...) À l’en croire, la doctrine de la trinité (l’existence d’un Dieu un en trois ‘personnes’) n’a ‘plus beaucoup’ d’avenir.”

Quand les théologiens s’en tiennent à ce que dit la Bible concernant Dieu et le Christ, plutôt qu’à des dogmes adoptés tardivement par l’Église, ils aboutissent bien souvent à la même conclusion que le présent périodique. J. Schneider, docteur en théologie à Berlin, écrit:

“Jésus Christ n’usurpe pas la place de Dieu. Son unité avec le Père ne signifie pas qu’ils forment ensemble un seul et même être. Bien que dans sa vie préhumaine, le Fils existât en forme de Dieu, il résista à la tentation de devenir son égal (Phil. 2:6). (...) Il est en communion parfaite avec Dieu, mais il lui reste subordonné.” — Theologisches Begriffslexikon zum Neuen Testament, 1965, Vol. 2, p. 606.

L’IMPORTANCE DU RETOUR DU CHRIST

À la résurrection de Jésus par Dieu se rattache un autre événement qui est d’une grande importance pour tous les chrétiens: le retour du Christ. Jésus attira sans cesse l’attention de ses disciples sur ce sujet vital, et ils attendaient ce retour avec impatience. Peu avant sa mort, ils lui firent d’ailleurs cette requête: “Dis-​nous: Quand ces choses auront-​elles lieu, et quel sera le signe de ta présence [en grec, parousia] et de la conclusion du système de choses?” (Mat. 24:3; Actes 1:6). Notez aussi que la Bible s’achève sur ces paroles captivantes de Jésus: “Oui, je viens promptement”, ce à quoi Jean répond avec ferveur: “Viens, Seigneur Jésus.” — Rév. 22:20; 1:7.

Une encyclopédie luthérienne soulignait bien l’importance de cet enseignement en ces termes:

“Tous les espoirs étaient liés à la certitude que le Seigneur reviendrait et serait pour toujours avec sa congrégation (...). Cette espérance donna aux premiers chrétiens la conviction inébranlable que tout pouvoir et toute transformation dans ce monde n’étaient que temporaires. Le Christ allait revenir.” — Encyclopédie de l’Église luthérienne, angl., Vol. III, p. 2149.

Comme les croyances autorisées des théologiens modernes sont différentes! Le docteur Thiselton, de l’université de Sheffield, en Angleterre, en résuma récemment les principales:

Le théologien catholique Teilhard de Chardin “n’a pas grand-chose à dire sur la parousie [ou présence]”. Paul Tillich propose “une théologie du futur dans laquelle la parousie n’entre pratiquement pas en ligne de compte”. Rudolf Bultmann “voit dans la parousie un mythe eschatologique”. Quant à J. Robinson, il prétend que ‘Jésus lui-​même ne pensait pas revenir’. — Tyndale Bulletin, 1976, pp. 27-53.

Maintenant que le clergé n’accorde plus d’importance au retour du Christ, cette vérité capitale influence peu la vie des fidèles. Et c’est chose grave. Jugez-​en d’après cette seule question: Puisque le retour du Christ est lié au triomphe final de la justice sur la méchanceté, que va devenir l’amour de la justice chez ceux qui s’entendent dire par leurs chefs spirituels que Jésus ne reviendra sans doute jamais?

Par contre, en harmonie avec les Écritures et avec l’exemple laissé par les premiers chrétiens, La Tour de Garde de Sion et Messager de la Présence du Christ (comme elle s’appelait à l’origine) a, dès son premier numéro, en 1879, annoncé et défendu le retour et la présence du Christ.

En outre, les guerres, les famines, les tremblements de terre et le mépris de la loi à l’échelle mondiale dont nous avons été témoins, tout cela démontre que nous voyons ACTUELLEMENT le ‘signe de la présence du Christ’ annoncé par Jésus lui-​même (Mat. 24:3-14). Cela veut dire que la fin du système de choses est proche. Cette vérité biblique, comme toutes celles que nous avons examinées, méritait d’être défendue, n’est-​ce pas? C’est d’autant plus vrai que d’après Jésus, ceux qui désirent plaire à Dieu “doivent l’adorer avec l’esprit et la vérité”. — Jean 4:24.

[Illustration, page 13]

LE CIEL

L’ENFER

L’ÂME

LA RÉSURRECTION

JÉSUS

LE RETOUR DU CHRIST

LA TRINITÉ

LE NOM DIVIN

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