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    La Tour de Garde 1967 | 15 avril
    • Le millénium de l’homme sous le Royaume de Dieu : s’agit-​il réellement d’un règne de mille ans ?

      1. À quoi s’applique le terme “millénium” et quelle question se pose à son sujet ?

      LE TERME “millénium” représente une période de mille ans. Ce substantif trisyllabe se compose des deux mots latins mille anni, lesquels apparaissent dans la version latine du dernier livre de la sainte Bible, la Révélation (20:2-7), et signifient “mille ans”. D’après ces versets bibliques, Jésus-Christ doit régir l’humanité pendant mille ans. En raison de sa ressemblance avec Adam, le premier homme qui vécut sur la terre, on appelle le Christ “le dernier Adam”. Toutefois, le “premier homme Adam” pécha contre Dieu et vécut moins de mille ans, soit 930 ans (Gen. 5:1-5 ; I Cor. 15:45-49). Puisque la Révélation est un livre prophétique, écrit en majeure partie dans un langage symbolique, on a fréquemment débattu la question de savoir s’il fallait prendre au sens littéral le règne millénaire du Christ, ou si, au contraire, ces mille ans étaient symboliques.

      2. Que déclare Apocalypse 20:4-6 à propos du millénium ?

      2 Pour trouver la réponse à cette question importante, nous lirons d’abord les versets prophétiques traitant du règne du Christ dans Révélation ou Apocalypse 20:4-6, selon la Bible de Crampon, édition de 1905. “Puis je vis des trônes, où s’assirent des personnes à qui le pouvoir de juger fut donné, et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête ni son image, et qui n’avaient pas reçu sa marque sur leur front et sur leur main. Ils eurent la vie, et régnèrent avec le Christ pendant les mille ans. Mais les autres morts n’eurent point la vie, jusqu’à ce que les mille ans fussent écoulés. — C’est la première résurrection ! — Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; ils seront prêtres de Dieu et du Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans.”

      3, 4. a) Pourquoi pose-​t-​on la question de savoir si la période de “mille ans” est symbolique ou non ? b) Combien de temps Jean pensait-​il que durerait le millénium, et vers quel premier chrétien nous tournons-​nous pour en avoir confirmation ?

      3 Dans les versets précités, la “bête” et “son image” constituent des symboles. Les “mille ans” sont-​ils aussi symboliques, représentant une période de plus de mille ans ? Voyons comment l’apôtre Jean, rédacteur chrétien de ce livre, comprenait la chose. En fait, nous ne possédons pas de commentaire émanant directement de l’apôtre, mais, au deuxième siècle, un certain Papias connaissait des compagnons de Jean. À propos de Papias, et sous le titre “Millénium”, l’Encyclopédie catholique (angl.), édition de 1911, page 308, déclare ce qui suit :

      4 “Papias de Hiérapolis, disciple de saint Jean, se présentait en défenseur du millénarisme. Il soutenait avoir reçu sa doctrine des contemporains des Apôtres, et Irénée rapporte que le disciple Jean, que d’autres ‘Presbyteri’ avaient vu et entendu, leur apprit à croire au millénarisme comme faisant partie de la doctrine du Seigneur. Au dire d’Eusèbe (Historia Ecclesiastica, III, 39), Papias affirmait dans son livre que la résurrection des morts serait suivie des mille ans que durerait le royaume terrestre, visible et glorieux du Christ (...)a.”

      5, 6. a) En raison de la vision de l’apôtre Jean, à quoi s’attendaient Papias et les autres aînés chrétiens ? b) Avant quel “jour” le règne millénaire du Christ ne devait-​il pas commencer ?

      5 L’apôtre Jean, qui reçut la vision prophétique du règne millénaire de Jésus-Christ et de sa congrégation composée des 144 000 disciples rachetés, accepta cette vision comme exposant la vérité. Jean croyait que le millénium durerait mille ans au sens propre du terme. Nous en avons pour preuve le témoignage du martyr Papias et celui des autres aînés chrétiens, ces ‘“Presbyteri” qui avaient vu et entendu le disciple Jean’. Ils s’attendaient à la résurrection des 144 000 membres de la congrégation que le Christ avait rachetés, pour qu’ils puissent vivre, régner et servir en qualité de prêtres pendant son règne de mille ans.

      6 Pour voir cela, ils attendaient la venue du “dernier jour”, d’autant que l’apôtre Jean avait noté à cet effet les paroles mêmes de Jésus, disant : “À moins que vous ne mangiez la chair du Fils de l’homme et ne buviez son sang, vous n’avez pas la vie en vous-​mêmes. Celui qui se nourrit de ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour.” (Jean 6:53, 54). Et Marthe, sœur de Lazare, cet ami cher à Jésus, déclara à ce dernier : “Je sais qu’il se lèvera à la résurrection au dernier jour.” (Jean 11:24). Le règne millénaire du Christ ne commencerait donc pas avant ce “dernier jour”.

      LE MOMENT DE RÉGNER

      7. a) Comment Jésus montra-​t-​il qu’il voulait attendre le moment que Dieu avait arrêté pour son règne ? b) Quelle question s’éleva parmi ses disciples, et quelle fut l’attitude de Paul à cet égard ?

      7 Jésus-Christ voulait attendre le moment que Dieu avait arrêté pour qu’il règne pendant mille ans. Lorsque Satan le Diable essaya de le tenter dans le désert, lui offrant tous les royaumes du monde, Jésus refusa de se prosterner devant lui en faisant un acte d’adoration pour obtenir ces royaumes terrestres (Luc 4:1-8 ; Mat. 4:8-11). Alors se posa la question suivante : Les disciples de Jésus, ceux qui suivaient ses traces, voudraient-​ils attendre le temps que Dieu avait fixé pour qu’ils règnent avec son Fils Jésus-Christ, tout en supportant toutes sortes de persécutions et de souffrances ? L’apôtre Paul, alors qu’il était captif, écrivit à l’un de ses compagnons chrétiens : “Je ne cesse d’endurer toutes choses à cause des élus, afin qu’eux aussi obtiennent le salut qui est dans l’union avec Christ Jésus, avec la gloire éternelle. Cette parole est sûre : Assurément si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui ; si nous continuons d’endurer, nous régnerons aussi avec lui.” (II Tim. 2:10-12). Oui, Paul désirait attendre, mais il écrivit ce qui suit à certains chrétiens de Corinthe dévorés d’ambition :

      8. Qu’écrivit Paul à certains chrétiens de Corinthe dévorés d’ambition ?

      8 “Déjà vous êtes rassasiés, n’est-​ce pas ? Déjà vous êtes riches, n’est-​ce pas ? Vous avez commencé à régner sans nous, n’est-​ce pas ? Et certes je désire que vous ayez commencé à régner, afin que nous aussi nous régnions avec vous. Car il me semble que Dieu nous a exhibés les derniers, nous les apôtres, comme des hommes marqués pour la mort, parce que nous sommes devenus un spectacle théâtral au monde.” — I Cor. 4:8, 9.

      9. Quelles paroles de Paul démontrent s’il régnait ou non au moment de sa mort ?

      9 L’apôtre Paul ne régnait pas sur la terre, mais du fond de sa prison il écrivit : “J’ai combattu l’excellent combat, j’ai fait la course jusqu’au bout, j’ai observé la foi. Désormais m’est réservée la couronne de justice, que le Seigneur, le juste juge, me donnera en récompense en ce jour-​là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui ont aimé sa manifestation.” — II Tim. 4:7, 8.

      10. a) Quelles paroles de l’apôtre Jean montrent s’il régnait ou non à sa mort ? b) Quelle question peut-​on donc se poser à propos de certains chefs religieux de la chrétienté ?

      10 De même, l’apôtre Jean, qui aimait aussi la manifestation future du Seigneur Jésus-Christ, ne régna pas sur la terre. Au terme de sa longue vie dans la chair, il écrivit : “N’aimez pas le monde ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui ; parce que tout ce qui est dans le monde — le désir de la chair et le désir des yeux et l’orgueilleux étalage de ses ressources — ne vient pas du Père mais vient du monde.” (I Jean 2:15-17). Comment se fait-​il alors que papes, patriarches, archevêques et évêques aient régné sur la chrétienté pendant de nombreux siècles, se soient assis sur des trônes superbes et aient fait étalage de leur personne dans un faste digne des rois ? Comment cela se peut-​il ?

      11. De toute évidence, qu’ont imaginé de tels hommes, et quelle question peut-​on se poser quant au pape de Rome ?

      11 Ces chefs religieux de la chrétienté ont-​ils imaginé que le règne millénaire du Christ a déjà commencé et que, de ce fait, ils ont qualité pour régner avec lui sur la terre, bien que Jésus réside dans les cieux ? Et le Christ invisible règne-​t-​il sur la terre par l’entremise d’un représentant humain, celui dont parle l’Almanach catholique national (angl.) en ces termes : “Sa Sainteté le Pape est l’Évêque de Rome, le Vicaire de Jésus-Christ, le successeur de saint Pierre, le Prince des Apôtres, (...) l’Archevêque et le Primat de la Province romaine, le Souverain de l’État de la Cité du Vatican.”

      12. Combien de temps ces dignitaires de la chrétienté ont-​ils régné, et ont-​ils accompli le texte de Révélation 20:4-6 ?

      12 Ainsi, depuis le temps de l’empereur Constantin le Grand, ou peu après luib, ces dignitaires religieux ont régné plus de mille années proprement dites ; le pape Léon Ier (440-​461) a même déclaré : “Je rétablirai de nouveau le gouvernement sur la terre, non par le retour des Césars mais par la proclamation d’une nouvelle théocratie, en m’instituant vicaire du Christ, en vertu de la promesse faite à Pierre, dont je suis le successeur (...). Ce n’est pas un diadème mais une tiare que je porterai, symbole de la souveraineté universelle, qui fera fuir la barbarie et ramènera une fois de plus le bonheurc.” Et cependant, pas un de ces présumés vicaires du Christ, archevêques ou évêques, n’a régné en personne pendant mille ans sur un trône épiscopal, aussi longtemps que Jésus-Christ devra régner lui-​même. Aucun d’eux n’a donc accompli la substance de Révélation 20:4-6, quant à l’aptitude à régner avec le Christ.

      L’ÉPOQUE DU MILLÉNAIRE EST ANTICIPÉE

      13-15. a) Quelles questions peut-​on donc se poser en ce qui concerne le changement de compréhension de Révélation 20:4-6 ? b) En quel sens les déclarations de l’Encyclopédie catholique concernant Augustin nous aident-​elles à éclaircir ces questions ?

      13 Mais alors, à quelle époque, dans quelles circonstances et pour quelle raison la compréhension de Révélation 20:4-6 a-​t-​elle changé ? Quand et pourquoi les chefs religieux ont-​ils pris le millénium au sens symbolique et l’ont-​ils situé avant le retour du Christ pour en faire un règne terrestre, dans la chair, sur des trônes matériels érigés par la main humaine ? L’Encyclopédie catholique (angl.) nous aide à éclaircir cette question. Sous le titre “Millénium”, l’édition de 1911, tome X, page 309, déclare ce qui suit :

      14 “Finalement, saint Augustin acquit la conviction qu’il n’y aurait pas de millénium. Le combat qui oppose le Christ et ses saints d’une part, le monde méchant et Satan d’autre part, est livré dans l’Église, sur la terre ; aussi le célèbre docteur le décrit-​il dans son œuvre De Civitate Dei [De la Cité de Dieu]. Dans ce même ouvrage, il nous donne une explication allégorique du chapitre 20 de l’Apocalypse Rév 20. Selon lui, la première résurrection dont traite ce chapitre s’applique à la renaissance spirituelle dans le baptême ; le sabbat de mille ans qui succède aux six mille ans d’histoire représente la vie éternelle tout entière ; en d’autres termes, le nombre “mille” est censé exprimer la perfection, et il faut comprendre que la dernière période de mille ans désigne la fin du monde. Dans tous les cas, le royaume du Christ dont parle l’Apocalypse ne peut s’appliquer qu’à l’Églised. (...)

      15 “Cette explication de l’illustre docteur fut adoptée plus tard par les théologiens occidentaux, et le millénarisme sous son aspect initial ne trouva plus de partisans. (...) De plus, l’attitude de l’Église vis-à-vis du pouvoir temporel avait changé, du fait de son rapprochement avec l’Empire romain. Nul doute que le cours des événements n’ait fait beaucoup pour séparer les chrétiens du millénarisme d’autrefois, lequel, pendant l’épreuve, avait été l’expression de leurs espérances, à savoir que le Christ reviendrait bientôt pour abattre les ennemis de ses élus. (...) Le millénarisme n’a jamais atteint le Moyen Âge ; il était aussi bien étranger à la théologie de cette époque qu’aux idées du peuple en matière de religion. (...) Le protestantisme du XVIème siècle est à l’origine d’un renouveau dans les doctrines du millénarisme.”

      16. Comment les chefs religieux en sont-​ils venus à ne plus ressentir le besoin du règne millénaire du Christ, et comment se justifient-​ils pour ne pas avoir suivi son exemple ?

      16 Cette fois, nous y sommes ! Mais qu’arriva-​t-​il lorsque les chefs religieux du IVème siècle furent officiellement reconnus par l’Empire romain et qu’ils eurent accepté d’être placés à des postes leur conférant puissance et autorité, alliant ainsi leur religion à l’État politique ? Les chefs religieux ne ressentaient plus le besoin du règne futur de Jésus-Christ, d’une durée de mille ans proprement dits, avec sa congrégation glorifiée dans les cieux. Dans leurs fonctions importantes, ils régnaient déjà, avec l’appui de l’Empire romain. En outre, ces ecclésiastiques, qui ne suivaient pas l’exemple du Christ mais acceptaient de régner avant la résurrection d’entre les morts, et ce dans la chair, sur la terre, avec les hommes politiques, se justifiaient en alléguant que Révélation 20:4-6 s’accomplissait en eux. Ils persuadaient leurs ouailles d’opérer un même changement de sentiments à l’égard du règne millénaire du Christ sur l’humanité. L’Encyclopédie biblique de M’Clintock et Strong (angl.), tome VI, page 265, colonne 2, confirme ce fait en ces mots :

      17. Que déclare une encyclopédie biblique pour soutenir ce qui précède ?

      17 “L’on trouvera une bonne raison de ce remarquable changement de sentiment dans la modification de l’état et des perspectives de l’Église. Tout d’abord, les chrétiens attendaient avec impatience la réapparition du Seigneur. De plus, sans l’intervention personnelle et surnaturelle du Christ, il leur était impossible d’élever leur foi et leurs espoirs au point d’escompter le triomphe du pouvoir moral de la croix sur l’Empire romain. Mais à mesure que l’évangile faisait des progrès, les hommes de bien acquirent la conviction que la cause chrétienne aurait sans aucun doute la possibilité de l’emporter pacifiquement sur ses adversaires, grâce à la puissance de la vérité et de l’Esprit. L’on croit que, parmi les anciens écrivains ecclésiastiques, Origène (né en 180 et mort en 254) est le premier à avoir affirmé que pareil triomphe était possible en raison de l’efficacité propre à l’évangile.”

      18, 19. a) En raison de ses relations avec l’État, où l’Église de la chrétienté prétendait-​elle se trouver ? b) Quel père latin appuya une telle pensée, et comment ?

      18 Puisque l’Église de la chrétienté était protégée par le gouvernement, et en raison même de ces relations avec l’État, de son pouvoir et de son influence sur celui-ci, allant jusqu’à recourir à la force séculière pour convertir les païens à la religion de la chrétienté, on prétendit alors que l’Église se trouvait déjà dans le millénium prédit par l’apôtre Jean. La façon dont Augustin traita le sujet du millénium fit nettement orienter la pensée religieuse dans cette direction. L’encyclopédie biblique citée plus haut déclare à cet effet :

      19 “Le sujet tel que le traite Augustin fait époque. Il déclare (dans son De Civitate Dei, XX, 7) avoir cru autrefois à un Sabbat de mille ans ; il ne trouve toujours rien de répréhensible dans cette doctrine, si ce n’est que les joies des justes sont décrites comme étant d’ordre spirituel. Mais en commençant la discussion de ce sujet, il soutient la thèse selon laquelle le Royaume terrestre du Christ est l’Église ; celle-ci se trouvait déjà dans l’ère du millénaire, en bonne voie pour prendre la suprématie sur tous ses ennemis. Il semblerait que cette modification dans l’interprétation de la prophétie, appuyée par l’autorité du principal Père latin [Augustin], ait donné matière aux spéculations médiévales sur ce sujet.” — Édition de 1890, tome VI, page 265.

      20. a) À quelle époque crut-​on qu’un millénium proprement dit s’étendait sur la papauté ? b) Comment interpréta-​t-​on les difficultés qui s’ensuivirent, mais pourquoi ne pouvait-​il en être ainsi ?

      20 Cet Aurélius Augustin, père de l’Église, qui répandit pareille interprétation de Révélation 20:4-6, vécut de 354 à 430. Conformément à ses vues, selon lesquelles le règne millénaire du Christ trouvait son accomplissement dans l’Église catholique romaine sur la terre, on crut plus tard que le règne millénaire de la papauté s’étendait, au sens littéral, de l’an 800 (année où, à Rome, le pape Léon III sacra Charlemagne qui devint roi du Saint Empire romain) à 1799, quand Pie VI, déjà déposé par Napoléon Bonaparte et tenu captif, quitta le Vatican le 20 février et fut déporté à Valence où il mourut le 29 août 1799e. D’après ce point de vue, les difficultés qui assaillirent ensuite l’Église catholique marquaient le “peu de temps” pendant lequel Satan le Diable serait relâché à la fin du millénium (Apoc. 20:1-3, 7, AC). Mais voilà que 168 ans se sont écoulés depuis 1799. Pour le Diable qui doit être délié, cette période ne constitue pas un “peu de temps” seulement ; et les malheurs qui accablent la papauté augmentent encore. Maintenant, la destruction de Babylone la Grande, dont la papauté est le membre le plus influent, menace, dans un proche avenir, cet empire religieux.

      LA CROYANCE EN UN MILLÉNIUM SYMBOLIQUE EST ERRONÉE

      21. Comment se rend-​on compte à présent de l’erreur d’Augustin quant à la suprématie de l’Église sur tous ses ennemis ?

      21 On se rend pleinement compte à présent de l’erreur commise par le “saint” catholique Augustin. L’Église de la chrétienté ne s’est jamais trouvée dans une quelconque “ère millénaire”, où elle a brisé les royaumes politiques de ses ennemis. Aujourd’hui, nul ne saurait affirmer, en reprenant les termes d’Augustin, que l’Église est “en bonne voie pour prendre la suprématie sur tous ses ennemis”. Le présent monde païen s’accroît plus rapidement que le système ecclésiastique de la chrétienté. En outre, le communisme athée s’étend même aux territoires sous tutelle catholique. Le sens figuré ou allégorique qu’Augustin a attribué à Révélation 20:4-6 en ce qui concerne le règne millénaire du Christ est totalement erroné. Sous la férule de l’Église de la chrétienté, le genre humain n’a jamais hérité des bénédictions promises du millénium.

      22, 23. a) Que sont devenus les espoirs de ces chefs religieux, espoirs tendant à s’assurer la victoire pacifique des chrétiens sur leurs adversaires ? b) Quelle objection, soulevée par ces chefs religieux à propos d’un retour du Christ avant son règne de mille ans, s’avère être sans fondement ?

      22 Mais que dire de ces chefs religieux qui ont rejeté la nécessité du Royaume céleste du Christ qui doit régner pendant mille ans pris au sens littéral ? Leurs espoirs “de l’emporter pacifiquement sur [leurs] adversaires, grâce à la puissance de la vérité et de l’Esprit” ont été réduits à néant. Ils avaient dans l’idée que les missionnaires de la chrétienté pourraient convertir le monde pacifiquement, et que l’intervention armée de Jésus-Christ glorifié, pour instaurer le millénium à partir des cieux, ne serait nullement nécessaire. Il s’est avéré que c’était là une fausse interprétation de la sainte Bible, et l’objection que ces chefs religieux avaient soulevée à propos de la nécessité du retour du Christ, dans la puissance du Royaume, avant son règne de mille ans, ne repose sur aucun fondement. Voici ce que l’Encyclopédie biblique de M’Clintock et Strong (angl.), tome VI, page 266, déclare à ce sujet :

      23 “La théorie du millénium, laquelle a tendance à tempérer les espoirs, et ainsi à restreindre l’activité missionnaire des chrétiens en montrant que le monde est en cours de destruction et en proclamant stériles les efforts que font les chrétiens pour convertir l’humanité jusqu’à la venue du Christ, constitue l’une des objections les plus sérieuses que l’on puisse soulever contre ces opinions.” — Édition de 1890.

      24. a) Devant les événements survenus depuis 1914, quelles questions peut-​on se poser eu égard à cette objection ? b) Comment l’histoire de la Société Watch Tower montre-​t-​elle qu’il ne s’est produit ni un ralentissement dans l’effort, ni une déception dans l’espérance ?

      24 Cette dernière déclaration a été publiée en 1890, soit il y a soixante-dix-sept ans ; mais qu’est devenu le monde depuis 1914 ? Est-​il “en cours de destruction” ? Les efforts déployés par la chrétienté se sont-​ils avérés stériles et vains ? Les conditions qui règnent actuellement dans le monde nous font dire que oui ! Mais la prédication et l’activité missionnaire des chrétiens qui attendent un règne de mille ans que le Christ accordera à l’humanité se sont-​elles ralenties, et leur espérance a-​t-​elle été déçue ? L’histoire des quatre-vingt-huit années écoulées proclame que non ! Le périodique La Tour de Garde de Sion (angl.) vit le jour en 1879, et en 1884 la Watch Tower Bible & Tract Society publia les six volumes composant la série d’ouvrages connue sous le nom d’Études des Écritures, série d’abord appelée Aurore du Millénium. Aujourd’hui, et en dépit des persécutions qui se sont déchaînées au cours des deux guerres mondiales, la Watch Tower Bible & Tract Society de Pennsylvanie est représentée par quatre-vingt-quinze filiales dans le monde entier. Cette Société proclame en 164 langues la bonne nouvelle de la venue du règne millénaire du Christ. Ses missionnaires et proclamateurs prêchent dans 199 pays, et le nombre des prédicateurs du Royaume augmente chaque année.

      25. a) En quels termes Augustin a-​t-​il fait allusion au millénium ? b) Qu’indiquent les chronologies modernes quant à l’existence de l’homme sur la terre !

      25 Il y a 1 500 ans, le “saint” catholique Augustin parlait des six mille ans de l’histoire et considérait le millénium comme un “Sabbat”, période de repos du septième jour ; mais il abandonna cette idée. Pendant des siècles, catholiques et protestants ont respecté la chronologie biblique élaborée par l’archevêque James Ussher. Ce calcul chronologique établit que le premier homme Adam fut créé en l’an 4004 avant Christ et, de ce fait, les six mille ans d’existence de l’homme sur la terre devraient expirer avant la fin de notre vingtième siècle, soit en 1996. D’après un procédé de calcul plus récent, les six mille ans de l’existence humaine arriveraient à leur terme dans la seconde partie de 1975, donc bien avant le terme de notre siècle. Selon le calcul des temps et les événements de l’histoire du monde, le millénium dont parle la Bible se rapproche de nous. Il n’est pas en voie d’achèvement, comme voudraient le faire croire les commentaires catholiques de la Bible. Dans la Bible de Douay (angl., édition de Murphy), le passage d’Apocalypse 20:1, 2 est ainsi rendu :

      26, 27. a) Selon les notes figurant au bas des pages de la Bible de Douay, à quel moment Satan a-​t-​il été lié ? b) À quand est fixé le millénium, et que font les saints martyrs pendant cette période ?

      26 “Et je vis un ange descendre du ciel, ayant la clé du puits sans fond, et une grande chaîne dans la main. Et il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans.”

      27 La note en bas de page se rapportant à l’expression “le lia, etc.” déclare : “Le pouvoir de Satan a été grandement limité par la passion du Christ.” Puis, sous l’expression “pour mille ans”, la note dit ceci : “C’est-à-dire pour toute la durée du Nouveau Testament : mais surtout depuis la destruction de Babylone, la Rome païenne, jusqu’aux nouveaux efforts tentés contre l’Église par Gog et Magog, vers la fin du monde. Pendant cette période, les âmes des martyrs et des saints vivent et règnent avec le Christ dans le ciel, dans la première résurrection, qui est la résurrection de l’âme à la vie de gloire ; la deuxième résurrection sera celle du corps, au jour du Jugement dernier.” — Édition de Baltimore.

      28. Combien de temps s’est écoulé depuis la disparition de la “Rome païenne”, et les faits de l’histoire démontrent-​ils que Satan se trouve dans le puits sans fond ?

      28 Il y a cependant plus de mille ans que la “Rome païenne” a été remplacée par la Rome papale, au cinquième siècle. Les faits de l’histoire actuelle démentent que Satan le Diable a déjà été lié et jeté dans l’abîme, comme cela fut prédit dans Apocalypse (Révélation) 20:3 (AC) en ces termes : “Et il [l’ange du ciel] le jeta dans l’abîme [le puits sans fond, Bible de Douay], qu’il ferma à clef et scella sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent écoulés. Après cela, il doit être délié pour un peu de temps.”

      29. Où la Révélation situe-​t-​elle la bataille d’Harmaguédon et, sous ce rapport, qu’est-​ce qui prouve que le Dragon, Satan le Diable, n’est pas encore lié dans le puits sans fond ?

      29 Sans risque d’erreur possible, le livre de l’Apocalypse, ou Révélation, situe la bataille d’Harmaguédon avant que Satan ne soit jeté dans le puits sans fond ou abîme. Le récit biblique révèle que Satan le Diable en personne prend part au rassemblement des nations pour ce combat. Dans le texte inspiré, nous lisons qu’un esprit impur sort de la bouche du Dragon, Satan le Diable, pour s’unir aux esprits impurs provenant de la bouche de la bête et de la bouche du faux prophète. Ces “esprits” vont vers les rois de la terre entière afin de les rassembler pour le combat du grand jour de Dieu le Tout-Puissant, combat qui doit se livrer à Harmaguédon. C’est maintenant que ces esprits de démons, au nombre de trois, et issus de ces trois sources, vont vers les dirigeants de la terre. C’est maintenant que ces “rois” et leurs armées s’acheminent vers Harmaguédon ; des hommes bien en vue nous ont prodigué de fréquents avertissements en ce sens. Donc, en toute logique, le Dragon, Satan le Diable, ne saurait être lié et se trouver dans un puits sans fond, incapable de séduire les nations, puisque l’esprit impur qui sort de sa bouche rassemble les rois de la terre et leurs armées à Harmaguédon. — Apoc. 16:13-16, AC.

      30. a) Quels instruments politiques employés par Satan sur la terre constituent la preuve que celui-ci n’est pas encore scellé dans l’abîme ? b) Qu’adviendra-​t-​il de ces instruments politiques à Harmaguédon, et quand Satan les rejoindra-​t-​il ?

      30 Non, Satan le Diable n’a pas encore été lié et scellé pour mille ans dans le puits sans fond. La “bête” symbolique et le “faux prophète” se trouvent encore sur la terre. De même, Satan le Diable se trouve toujours au voisinage de la terre. Il se sert de la “bête” et du “faux prophète” comme d’instruments à l’aide desquels il rassemble les rois de la terre et leurs armées pour la destruction qui les attend lors de la guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant. Le chapitre dix-neuf de l’Apocalypse ou Révélation Rév 19 décrit la bataille d’Harmaguédon, au grand jour de Dieu, et ce même chapitre la fait se produire avant que Satan ne soit lié puis jeté dans le puits sans fond ou abîme. Dans ce combat à venir, la “bête” et le “faux prophète” seront lancés, pour être détruits, dans l’étang symbolique de feu et de soufre. Satan le Diable les y rejoindra après le règne millénaire du Christ sur l’humanité. — Apoc. 19:11 à 20:3, 7-10, AC.

      31. Pourquoi donc le règne millénaire du Christ est-​il encore à venir, et quand doit-​il se produire ?

      31 Ainsi donc, étant donné que la bataille d’Harmaguédon est encore à venir, Satan ne sera lié et jeté dans le puits sans fond que par la suite, puisque cette sentence doit être postérieure à la bataille d’Harmaguédon. De même, le règne millénaire du Christ est encore dans le futur, car il ne commencera que lorsque Satan aura été lancé dans le puits sans fond. Ce règne se poursuivra pendant les mille ans que durera l’emprisonnement de Satan dans le puits sans fond ou abîme. Par conséquent, les doctrines d’Augustin et des autres chefs religieux de la chrétienté, lesquelles sont opposées au millénaire, s’avèrent être erronées une fois de plus. Le règne millénaire du Christ nous attend. À notre grand soulagement, il est maintenant très proche.

  • Les bienfaits du millénium de l’homme
    La Tour de Garde 1967 | 15 avril
    • Les bienfaits du millénium de l’homme

      1. a) Selon la Bible, la bataille d’Harmaguédon laissera-​t-​elle toute la terre privée d’habitants ? b) Quels seront les premiers sujets sur lesquels le Christ régnera pendant le millénium ?

      LA DESTRUCTION de Babylone la Grande ainsi que la bataille d’Harmaguédon signifient-​elles que la race humaine va être balayée de la terre ? Ces événements laisseront-​ils notre planète privée d’habitants ? Le reste des 144 000 composant la fidèle congrégation du Christ ne sera-​t-​il même pas épargné pour fournir la preuve que la protection du Dieu Tout-Puissant s’est étendue à lui ? Dans sa réponse, la sainte Bible donne l’assurance qu’un reste de ces héritiers du Royaume céleste seront préservés à la guerre d’Harmaguédon et resteront sur terre pour y accomplir un service avant d’être transférés au ciel par leur résurrection et leur glorification. Une “grande foule” de chrétiens baptisés et voués à Dieu, leurs compagnons, survivront aussi à la bataille d’Harmaguédon. Ils constitueront les premiers sujets terrestres sur lesquels le Christ exercera son règne, pour la bénédiction du genre humain. Car à quoi sert un royaume sans sujets ? — Prov. 14:28.

      2. Quels humains forment la “grande foule”, et que veut dire le passage de Révélation 7:14 lorsqu’il déclare que ses membres “viennent de la grande tribulation” ?

      2 Le livre de l’Apocalypse ou Révélation montre que des humains survivront à la guerre d’Harmaguédon et à l’emprisonnement de Satan dans l’abîme. Le chapitre 7 de la Révélation distingue bien ces survivants des 144 000 Israélites spirituels, ces rois qui règnent avec Jésus-Christ. Ils forment une “grande foule” internationale et se reconnaissent comme sujets de Dieu et du Christ. Révélation 7:14 déclare que “ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation”. Ce verset ne se borne pas à indiquer que ces survivants sont “venus” dans la faveur de Dieu et du Christ lors de la “grande tribulation” avec laquelle doit prendre fin le présent système de choses. Il veut aussi dire qu’ils survivront à cette tribulation grâce à la protection divine, pour vivre sur la terre dans le nouveau système de choses qui sera établi après Harmaguédon. Ils adorent Dieu et le servent dans son temple spirituel ; ils suivent l’Agneau Jésus-Christ comme le Berger qui les ‘guide aux sources des eaux de la vie’. — Rév. 7:9-17.

      3. Dans Matthieu 24:21, 22, 37-39, comment Jésus a-​t-​il montré sans équivoque qu’il y aurait des survivants à la bataille d’Harmaguédon ?

      3 Dans sa prophétie sur la fin du présent système de choses, Jésus-Christ, le “Berger accompli”, a précisé que certains survivraient à la “grande tribulation”. Il déclara en effet : “Alors il y aura une grande tribulation, telle qu’il n’y en a pas eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, non, et qu’il n’y en aura jamais plus. En fait, si ces jours n’étaient abrégés, aucune chair ne serait sauvée ; mais à cause des élus ces jours seront abrégés.” Et lorsque Jésus a ajouté qu’il en serait aux jours de sa seconde présence invisible comme il en fut aux jours de Noé, il évoquait précisément une possibilité de survivre à la grande tribulation, attendu que Noé et les sept membres de sa famille avaient eux-​mêmes survécu au déluge qui anéantit le monde impie de son temps (Mat. 24:21, 22, 37-39). Après le déluge, au moment où Noé et sa famille sortirent de l’arche pour fouler le sol d’une terre purifiée, Dieu leur dit ce qu’ils avaient à faire (Gen. 9:1-17). Les survivants de la grande tribulation n’auront pas moins besoin d’instructions nouvelles et appropriées.

      4. Quelle situation rendra fort à propos l’entrée en fonction du Christ pour gouverner les survivants d’Harmaguédon ?

      4 Certaines personnalités contemporaines ne survivront pas à la destruction de Babylone la Grande ni à celle des dirigeants de la terre, de leurs armées et de leurs partisans à la guerre d’Harmaguédon. Il ne saurait être question de survie pour les chefs religieux de l’empire mondial de la fausse religion d’origine babylonienne, ni pour les chefs politiques et militaires qui combattent contre le Royaume céleste de Dieu et de son Christ (Rév. 17:14 ; 19:19-21). Après cela, du fait de son emprisonnement dans l’abîme, Satan, “le chef de ce monde”, “le dieu de ce système de choses”, n’aura plus aucun contact avec l’humanité (Jean 12:31 ; 14:30 ; II Cor. 4:4). Cette situation rendra plus à propos encore l’entrée en fonction de Jésus-Christ, laquelle répondra au besoin des survivants : un nouveau gouvernement, juste et parfait.

      5. Que dit Révélation 20:4-6 de ce gouvernement si nécessaire ?

      5 Après avoir décrit la chute de Satan, lancé pour mille ans dans le puits sans fond, le chapitre vingt de la Révélation nous parle de ce gouvernement si nécessaire. L’apôtre Jean déclare ce qui suit : “Et je vis des trônes, et il y eut ceux qui s’y assirent, et le pouvoir de juger leur fut donné. Oui, je vis les âmes de ceux qui avaient été exécutés à la hache à cause du témoignage qu’ils avaient rendu à Jésus et pour avoir parlé de Dieu, et ceux qui n’avaient adoré ni la bête sauvage ni son image et qui n’avaient pas reçu la marque sur le front et sur la main. Et ils vinrent à la vie et régnèrent avec le Christ pendant mille ans. (Les autres morts ne vinrent pas à la vie jusqu’à ce que les mille ans fussent achevés.) C’est la première résurrection. Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ; sur ceux-ci la seconde mort n’a pas de pouvoir, mais ils seront prêtres de Dieu et du Christ, et ils régneront avec lui pendant les mille ans.” — Rév. 20:4-6.

      6. Qu’est-​ce que la “première résurrection”, quand a-​t-​elle lieu, et pourquoi ?

      6 Dans les versets précités, la “première résurrection” n’est pas une résurrection symbolique, la renaissance spirituelle des chrétiens par le baptême d’eau, comme Augustin, père de l’Église, le déclare dans son De Civitate Dei (voir l’article précédent, paragraphe 14). Il s’agit bien d’une résurrection, au sens littéral, de ceux qui sont heureux et saints. Elle a lieu, selon Jésus, au “dernier jour”, à sa seconde venue et présence invisibles. Alors, à l’appel de sa voix, les saints qui sont morts ‘reviendront à la vie’ et régneront avec le Christ dans son Royaume céleste (Jean 5:28, 29). Il est évident que ce n’est pas avant leur baptême d’eau qu’ils sont exécutés à la hache pour avoir rendu témoignage à Jésus et pour avoir parlé de la Parole de Dieu. Il est bien certain que ce n’est pas avant leur baptême d’eau qu’ils ont subi l’épreuve consistant à ne pas adorer la “bête sauvage” et son “image”, ni à recevoir, sur le front ou sur la main, la marque caractéristique de cette bête ou de son image. Cette épreuve s’est produite après leur baptême.

      7. a) Pourquoi cette résurrection est-​elle appelée la “première” ? b) Comment ceux qui prennent part à cette résurrection s’en montrent-​ils dignes ?

      7 Cette “première résurrection” est ainsi qualifiée pour se distinguer de la résurrection des “autres morts” qui, est-​il écrit, ne viennent pas à la vie “jusqu’à ce que les mille ans fussent achevés”. La résurrection des heureux et des saints est donc la “première” dans le temps et quant à l’importance, car “sur ceux-ci la seconde mort n’a pas de pouvoir”. Dès leur résurrection d’entre les morts, ils revêtent l’immortalité ainsi que l’incorruptibilité. Cette résurrection est, en fait, celle que Paul a décrite dans sa première lettre aux Corinthiens, chapitre quinze, des versets trente-cinq à cinquante-quatre 1Co 15:35-54. C’est celle dont l’apôtre a dit : “Il est semé corps physique, il est ressuscité corps spirituel.” Pour bénéficier de cette résurrection de premier plan, ces heureux et saints doivent s’en montrer dignes, en subissant le martyre de l’exécution à la hache, en refusant d’adorer la “bête sauvage” et son “image” et en n’acceptant pas de recevoir la marque de ces choses sur le front ou sur la main. Jusqu’à leur mort dans la chair, ils doivent rendre un témoignage fidèle à Jésus-Christ et parler de la Parole de Dieu telle qu’elle est exposée dans la sainte Bible. — Rév. 2:10.

      UN GOUVERNEMENT CÉLESTE

      8. Régneront-​ils dans la Jérusalem terrestre, et où seront leurs sujets pendant les mille ans ?

      8 Ressuscités avec des corps spirituels, ils pourront régner dans les cieux avec le Roi Jésus-Christ, et seront invisibles aux sujets humains de la terre. Jésus-Christ est placé à la droite de Dieu, le Père céleste assis sur son trône. Quant à la position qu’occupe son trône, Jéhovah Dieu déclare : “Le ciel est mon trône, et la terre mon marchepied.” (És. 66:1 ; Actes 7:48, 49 ; Ps. 110:1 ; Actes 2:34-36 ; I Pierre 3:22). Mais alors, où Jésus-Christ régnera-​t-​il pendant mille ans avec ses disciples ressuscités, heureux et saints ? Sur des trônes célestes, et non sur la terre, dans la Jérusalem terrestre qui appartient aujourd’hui aux mahométans qui habitent la Jordanie. Ces chrétiens se sont approchés “d’un mont Sion et d’une ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste”. (Héb. 12:22.) Pour eux, la terre sera semblable à un marchepied, et c’est sur ce marchepied que vivront les sujets du Royaume au cours du millénium.

      9. Quel genre de Royaume sera-​ce sur le plan religieux ?

      9 Ce sera vraiment là un Royaume chrétien et non pas un royaume de la chrétienté, tels ceux qui ont opprimé les masses et ont, sans raison valable, maculé la terre de sang, allant jusqu’à le faire au nom de la religion.

      10, 11. a) Pendant des millénaires, qui a régi le monde depuis les lieux invisibles, et par quel intermédiaire visible ? b) Malgré quel culte politique la paix et la sécurité ont-​elles échoué, mais quand viendront-​elles ?

      10 Pendant des milliers d’années, le genre humain a souffert sous la domination invisible de Satan le Diable, “le chef de ce monde”, et celle des “forces spirituelles mauvaises qui sont dans les lieux célestes”. (Jean 12:31 ; 14:30 ; Éph. 6:11, 12.) Son système politique visible, par lequel il a régi le monde, est comparé à une bête sauvage. L’“image” de cette bête sauvage symbolique a été et est encore une organisation politique qui détourne de Jéhovah Dieu le culte et le service qui lui sont dûs, pour l’offrir à la “bête sauvage” politique.

      11 Après la Première Guerre mondiale, cette “image” s’est élevée sous la forme de la Société des Nations et, après la Seconde Guerre mondiale, sous la forme de son successeur, les Nations unies. Mais bien que les peuples de la terre adorent maintenant la “bête sauvage” politique représentée par son “image”, les Nations unies, la paix mondiale et la sécurité ne sont pas assurées sur la terre. Aussi, le culte que rend le peuple à l’État politique s’est-​il avéré vain. C’est seulement après la guerre d’Harmaguédon, quand la “bête sauvage” et son “image” politique auront été détruites, que la paix et la sécurité feront leur apparition, et cela pour mille ans. Alors, Jésus-Christ, en sa qualité de Roi des rois et Seigneur des seigneurs, se montrera digne de porter le titre prédit de “Prince de la paix”. — És. 9:5, 6 9:6, 7, NW ; Rév. 19:16-21.

      12, 13. a) Dans le présent système de choses en proie au militarisme, quelle prophétie concernant “la fin des jours” les disciples du Prince de la paix accomplissent-​ils ? b) Dans quelle prophétie messianique fut-​il prédit qu’ils cultiveraient l’esprit chrétien de paix au lieu de manifester la mentalité de la “bête” ?

      12 Même à présent, avant la fin de ce système de choses en proie au militarisme et contrôlé par le “chef [diabolique] de ce monde”, les disciples du “Prince de la paix”, voués et baptisés, accomplissent la prophétie concernant “la fin des jours”, mentionnée en ces termes : “De Sion sortira la loi, et la parole de Dieu de Jérusalem. Il sera l’arbitre des nations et le juge des peuples nombreux ; ils forgeront leurs épées en socs de charrue et leurs lances en faucilles. Une nation ne s’élèvera plus contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre.” (Is. 2:2-4, AC). Dans les congrégations que Dieu administre par toute la terre, ces gens autrefois divisés, cultivent déjà entre eux l’esprit chrétien de paix au lieu d’avoir la mentalité de la “bête”. Cela fut annoncé par la prophétie messianique suivante :

      13 “Le loup habitera avec l’agneau, et la panthère se couchera avec le chevreau ; le veau, le lionceau, et le bétail qu’on engraisse, seront ensemble, et un petit enfant les conduira. La vache et l’ourse auront un même pâturage, leurs petits un même gîte ; et le lion, comme le bœuf, mangera de la paille. Le nourrisson s’ébattra sur l’antre de la vipère, et l’enfant sevré mettra sa main dans la caverne du basilic. Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel [Jéhovah, AC], comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent.” — És. 11:6-9.

      14. a) Quelles conditions régneront parmi ceux qui auront survécu à Harmaguédon et à l’incarcération de Satan dans l’abîme, et pendant combien de temps ? b) Quelle œuvre prendra le pas sur toutes les activités humaines, et avec quel résultat ?

      14 Si aujourd’hui, au cours de ces années déchirées par la guerre, les vrais disciples du Christ réussissent à obtenir de telles conditions de paix pendant “la clôture du système de choses”, combien plus ces conditions idéales prévaudront-​elles chez les survivants d’Harmaguédon, après que cette bataille aura fait disparaître les chefs de la terre et leurs armées, et que Satan et ses démons auront été scellés dans l’abîme ! Ceux qui auront survécu à Harmaguédon et à l’incarcération de Satan dans l’abîme, verront s’établir une paix absolue que le Royaume céleste du Christ et sa congrégation glorifiée se chargeront de faire respecter sur la terre pendant les mille ans. Pour les hommes, le temps sera venu d’examiner la sainte Bible pour s’assurer avec plus de précision du fidèle accomplissement des prophéties qu’elle contient. L’instruction concernant le vrai Dieu Jéhovah prendra le pas sur toutes les activités humaines. Au sens littéral, la terre entière “sera remplie de la connaissance de l’Éternel [Jéhovah, AC], comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent”.

      15. a) Comment, dans une prière, Jésus a-​t-​il souligné l’importance vitale d’une telle instruction ? b) De qui est-​elle l’œuvre, et qui en bénéficie ?

      15 La prière que Jésus adressa à son Père céleste nous permet de comprendre l’importance vitale d’une pareille instruction. Voici ses paroles : “Tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin que, concernant le nombre entier que tu lui as donné, il leur donne la vie éternelle. Ceci signifie la vie éternelle, c’est qu’ils absorbent la connaissance de toi, le seul vrai Dieu, et de celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.” (Jean 17:2, 3). L’enseignement de ses sujets sur terre, dans la connaissance du seul vrai Dieu et du salut éternel auquel il a pourvu par l’entremise de Jésus-Christ, constitue en fait une œuvre sacerdotale. L’enseignement de la loi divine au peuple était une des tâches imparties aux prêtres d’Israël jusqu’à la première venue du Christ. Cette œuvre s’harmonise avec le fait que Jésus-Christ glorifié ne sera pas seulement roi, mais aussi prêtre, et même le Grand Prêtre de Dieu. La congrégation de ses fidèles ressuscités formera ses sous-prêtres. C’est la raison pour laquelle il fut prophétisé qu’“ils seront prêtres de Dieu et du Christ, et [qu’] ils régneront avec lui pendant les mille ans”. (Rév. 20:6.) L’enseignement dispensé par de tels prêtres conduira les sujets terrestres du Royaume à la vie éternelle, dans un paradis également terrestre.

      16. Quelle œuvre sacerdotale sera accomplie pour ôter les péchés, et vers quel état cette aide ramènera-​t-​elle les hommes reconnaissants et obéissants ?

      16 Les prêtres de la chrétienté ont présenté sous un faux jour le Grand Prêtre de Dieu, Jésus-Christ. Aussi disparaîtront-​ils de la terre lorsque Babylone la Grande sera détruite immédiatement avant Harmaguédon. Après cela, la congrégation des fidèles ressuscités dans les cieux accomplira, avec le Christ, son œuvre sacerdotale vivifiante. Au cours du règne millénaire, ils étendront à l’humanité les bienfaits du sacrifice rédempteur et parfait de Jésus (Mat. 20:28 ; I Tim. 2:5, 6). Les péchés que les hommes commettront en raison de leurs faiblesses, imputables au premier homme Adam, leur seront pardonnés s’ils se repentent. Le mérite sacrificiel du Christ ôtera la condamnation du péché qui pèse sur eux. Des bienfaits, tant physiques que spirituels, résulteront du pardon de leurs péchés, ce qui fut préfiguré par l’œuvre de guérison que Jésus accomplit sur terre. Le Royaume garantira la justice sur la terre, et dirigera les humains dans la voie de la droiture. De plus, l’œuvre sacerdotale apportera la guérison physique et spirituelle, ramenant les hommes reconnaissants et obéissants à la perfection humaine, telle qu’Adam la possédait lorsqu’il fut créé dans le paradis, le jardin d’Éden. — Mat. 8:14-17 ; 9:1-12.

      LE HADÈS ET LA MORT SONT EFFACÉS

      17. Comment cette œuvre sacerdotale s’étendra-​t-​elle aux morts, et qu’indique Révélation 20:5 en ce qui concerne les “autres morts” ?

      17 Le service accompli par une telle prêtrise sera même utile aux milliards d’humains déjà morts. Jésus-Christ, le Grand Prêtre de Dieu, fut lui-​même ressuscité d’entre les morts pour rendre un service sacerdotal en faveur des hommes pour lesquels il mourut. Sa congrégation de sous-prêtres est elle aussi ressuscitée d’entre les morts à la “première résurrection” pour partager, pendant mille ans, l’œuvre sacerdotale du Christ envers l’humanité. La résurrection des membres de cette congrégation garantit que les autres morts qui se trouvent dans le Hadès ou Schéol seront ramenés à la vie, sous le Royaume, au cours des mille ans (Actes 17:31 ; I Cor. 15:20-26). Nous comprenons dès lors pourquoi il est dit dans Révélation 20:5 que “les autres morts ne vinrent pas à la vie jusqu’à ce que les mille ans fussent achevés”.

      18, 19. a) Dans quel état se trouveront les sujets obéissants à la fin des mille ans ? b) Que fera le Christ à la fin du millénium sabbatique dont aura profité l’humanité sous son Royaume ?

      18 À cette époque-​là, ceux qui auront survécu à la bataille d’Harmaguédon, n’ayant pas besoin de la résurrection, et ceux qui auront été ramenés à la vie sur la terre, seront déjà élevés à la plénitude de la perfection humaine s’ils se montrent obéissants. La condamnation à mort imputable à l’imperfection ne pèsera plus sur eux (Héb. 7:22-27 ; 5:5-10). Faisant allusion à ce résultat final, Révélation 20:11-14 décrit la résurrection des morts ensevelis dans le Hadès et de ceux qui ont péri en mer. Cette résurrection marque le commencement de l’œuvre sacerdotale qui s’exercera en faveur des défunts qui se trouvent dans le Hadès et dans la mer.

      19 Lorsque son œuvre sacerdotale d’une durée de mille ans aura atteint son terme, Jésus-Christ remettra entre les mains de Jéhovah Dieu, le Juge de tous, les sujets de son Royaume, redevenus sains, purs et parfaits (I Cor. 15:24-28). C’est là que s’achèvera pour l’humanité le millénium sabbatique du Christ sous le Royaume de Dieu. Quelle délivrance n’aura-​t-​il pas apportée !

      20. Pourquoi faudra-​t-​il que tous ces humains parfaits soient soumis à l’épreuve, et pourquoi Satan le Diable sera-​t-​il délié pour un peu de temps ?

      20 Cependant, un événement d’importance doit suivre pour l’humanité. Certes, elle sera en fait parvenue à la perfection dans le paradis terrestre. Mais le droit à la vie éternelle n’aura pas encore été accordé aux hommes qui, justes et parfaits, feront face au Juge suprême, Jéhovah Dieu. Ils devront se montrer dignes de se voir octroyer ce droit, tout comme, dans le paradis d’Éden, Adam et Ève ont dû prouver s’ils méritaient ou non le droit de vivre éternellement, dans la perfection, au sein du paradis terrestre. De même qu’Adam et Ève furent tentés par Satan le Diable, de même leurs descendants terrestres seront soumis à l’épreuve du même tentateur au terme des mille ans. C’est la raison pour laquelle, à la fin du millénium, Satan le Diable sera délié pour un peu de temps de l’abîme qui constitue sa prison.

      21. Quelle question se pose à présent en ce qui concerne les descendants parfaits d’Adam, et comment la prophétie y répond-​elle ?

      21 Toutes les œuvres iniques accomplies par Satan au cours des six mille ans écoulés auront alors déjà été réduites à néant. Mais, à leur libération, Satan et ses démons pourront-​ils détourner de Dieu, le juste Souverain, le genre humain dans sa totalité, tout comme Satan a détourné nos premiers parents dans le jardin d’Éden ? La prophétie répond par la négative ! Il y aura ceux qui, dans cette épreuve finale, resteront loyaux à Jéhovah Dieu et à Jésus-Christ. Ils justifieront leur Dieu qui les jugera dignes d’obtenir la vie éternelle et leur conférera ce droit en inscrivant leurs noms sur son “livre de vie”.

      22. Quel sera le sort du tentateur et de ceux qui succomberont à l’épreuve, et qu’en résultera-​t-​il pour le ciel et la terre ?

      22 Il y aura aussi ceux qui tomberont sous le coup de l’épreuve. Ils formeront le nombre indéterminé des armées de Gog et Magog, et ils seront détruits dans la “seconde mort” dont il n’y a pas de résurrection. Alors, déclaré vaincu dans sa longue controverse avec Dieu, Satan le Diable sera détruit pour toujours ainsi que ses démons (Rév. 20:7-10, 15 ; Mat. 25:41, 46). Le ciel et la terre seront enfin purifiés de toute la méchanceté et de ses conséquences désastreuses. Dans sa justice parfaite et dans la puissance de son triomphe, Jéhovah Dieu régnera sur tous pour toujours !

      23. Que constitue cette disposition du règne millénaire du Christ, et pourquoi devrions-​nous annoncer la bonne nouvelle ?

      23 Considérant la façon dont ces choses ont été décrites, n’apparaît-​elle pas merveilleuse et empreinte d’amour cette disposition divine du règne millénaire du Roi-Prêtre de Dieu, Jésus-Christ ? Annoncez donc la bonne nouvelle afin que tous ceux qui aiment la justice puissent se réjouir et se préparer devant la proximité du millénium qui leur apportera la délivrance et la bénédiction !

  • Un mystère de la Bible élucidé
    La Tour de Garde 1967 | 15 avril
    • Un mystère de la Bible élucidé

      1. Montrez que l’ignorance n’est pas une sauvegarde, et dites quelle sorte d’ignorance se révèle la plus dangereuse.

      UN ADAGE populaire affirme : “Qui rien ne sait de rien ne doute.” Il n’empêche que l’ignorance a causé la mort d’un très grand nombre d’humains. L’ignorance en matière de religion est la plus dangereuse, car Jésus déclara aux Pharisiens, conducteurs religieux de son époque : “Des guides aveugles, voilà ce qu’ils sont. Si donc un aveugle guide un aveugle, tous deux tomberont dans une fosse.” (Mat. 15:14). Il existe une tromperie monstrueuse, un grand mystère, qui a été la plus importante cause de morts violentes depuis le début de l’histoire de l’homme. C’est un mystère religieux, fondé sur un complot sournoisement ourdi, dont la trame remonte aux premiers temps de l’humanité. Le premier livre de la Bible nous parle de sa genèse et le dernier nous le décrit quatre mille ans plus tard, à notre époque, à un moment où le mystère atteint son point crucial et est élucidé.

      2. De quel mystère le livre biblique de la Révélation parle-​t-​il ?

      2 Ce mystère porte un nom, et il est représenté sous les traits d’une femme inique. “Et sur son front était écrit un nom, un mystère : ‘Babylone la Grande, la mère des prostituées et des choses répugnantes de la terre.’” (Rév. 17:5). On nous apprend, dans la Bible, que Babylone la Grande a exercé son autorité sur toutes les nations, et on nous annonce sa chute. “Et un autre, un second ange suivit en disant : ‘Elle est tombée ! Babylone la grande est tombée, elle qui a fait boire à toutes les nations le vin de sa fornication, vin qui réveille la passion !’” — Rév. 14:8.

      3. Quelle influence la religion de la Babylone antique a-​t-​elle exercée sur la chrétienté catholique, et quelle question ce fait soulève-​t-​il ?

      3 La ville antique de Babylone fut fondée par Nimrod lors d’une révolte organisée contre Dieu. Par la suite, elle devint

  • Il se trouve dans les palais des rois
    La Tour de Garde 1967 | 15 avril
    • Il se trouve dans les palais des rois

      ● Dans Proverbes 30:28, il est question du “lézard gecko” (Glaire n. m.), une des quatre petites choses, sages par instinct, énumérées dans ce livre ; ce lézard est capable de saisir quelque chose “avec les mains” et de se frayer un chemin jusqu’au palais des rois, où il peut s’agripper de ses “mains” à n’importe quoi, car ses pattes portent des lamelles adhésives. Selon Raymond Ditmars, ces disques adhésifs “ressemblent d’une manière saisissante aux pelotes adhésives grossies de la patte de la mouche, et leurs moyens d’adhésion sont les mêmes — non pas facilités par une sécrétion adhésive, mais par une véritable aspiration produite par des ventouses concaves rapprochées”.

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